Avec les lois écologiques Apiennes, l'industrie lourde et polluante du CNILA ne pouvait s'installer sur une planète abritant des espèces vivantes. La lune d'Apel étant considérée par la loi comme une "planète morte", le CNILA reçut l'autorisation de l'Etat de construire un vaste parc industriel qui serrait bientôt protégé par une division de l'armée Apienne et un fort l'entourant. Les financement de l'Etat arrivant par la suite.
La société fit construire un parc industriel s'étendant sur un rectangle de 10 kilomètre x 50, soit un espace de 500 kilomètres carrés. Il fit également construire son propre astroport de Fret privé ainsi qu'une station orbitale, pour l'instant de petite taille, permettant le départ et le transfert des marchandises à bord des Tankers Transgalactiques de la CNTFPA, pour un commerce sur le marché international.
La société, par ce choix d'éloignement du reste de l'industrie et des services, favorisait ainsi une gestion en flux tendue qui lui évitait le couteux stockage dans des entrepots, au profit d'un transport beaucoup moins onéreux. En outre, ses sièges sociaux et autres centres de recherche, se trouvant sur Apel, et ses structures de production étant automatisées, il n'était pas nécéssaire d'oxygéner la structure industrielle, ce qui diminuait encore les coûts de construction.
L'Etat Apien, pour sa part, éspérait bien voir ce mode de production se généraliser à toute l'industrie lourde et moyenne d'Apel, et la politique gouvernementale en ce sens l'encourageait. Qui plus est, les faibles taux d'interêt pratiqués par les banques Apiennes favorisait grandement l'implantation de nouvelles usines, l'emprunt étant facilement remboursable ...