Rencontre

Sujet: Rencontre Lun 19 Jan 2009 - 23:47

Le Colonel Valentin Jenkins entra dans le bar inpécablement miteux ''Le Bar enjoliveur'' en habit de civil. Le Colonel était l'attaché des Service Secret Jadéen à l'Ambassade de la République de Jadis à Hitimili. Il repéra l'homme qu'Il voulait rencontrer à une table au fond de la salle. Pendant que le barman le regardait d'un air hostile qui se transforma en air amicale à la vu des crédits et qui fit mystérieusement apparaître un scotch bien mûr, le Colonel se dirigea vers l'homme sombre au fond de la salle. Après s'être installer, il attendit quelques minutes en buvant son breuvage avant que l'homme ne daigne enfin à lui parler.

-C'est mon rapport de dernière minutes.

-Votre dernier date d'il y a peu de temps...et cela concernant le Plan Carthage. Nous vous avions pourtant demandez de vous mettre en sommeil quelque temps.

-Oui, mais j'ai entendu des rumeurs sur un sujet important.

-Des rumeurs, quel genre de rumeurs? la source est fiable?

-C'est ça le problème, j'ai hésiter de vous faire part de ces rumeurs pour plusieurs raison. L'Une étant le peu d'Information qu'elle divulge et l'autre étant sa fiabilité moindre.

-Dites!

-Selon ces rumeurs, il y aura préparation d'une révolution contre le Gouvernement de Solganov.

-Mais pourquoi? financé par qui? Erikea? Valia!!

-Je n'en sais rien. Les rumeurs n'affirme que cela.

-C'est très peu...

-En effet...et c'est pourquoi j'aurais voulu...

-...que les services vous donnent le feu vert sur une enquête discrète concernant ces rumeurs.

-Oui...et de vérifier sa fiabilité.

-Et bien je vous L'a donne sur le champs. Les Services Secret prennent peut de chose à la légère et vous savez aussi bien que moi qu'Il vaut mieux être sûr que de laisser passer des informations sans daigner les vérifier.

-En effet.

-Si il advenait qu'Il y ai une véritable révolution sans que Jadis ne soit au courant...nous perdrions la face.

-En effet.

-Bien. Comme d'habitude quitter 20 minutes après moi.

-Oui...j'y suis habitué.

Le Colonel Jenkins sortie de l'établissement en donnant un petit pourboire au barman lui adressant directement le message suivant ''Je ne suis jamais venu ici''. Se fut la même chose 20 minutes plus tard concernant l'homme en habit sombre. Il mit un généreux pourboire et il sortie en prenant une direction différente que le Colonel.

Sujet: Re: Rencontre Sam 31 Jan 2009 - 19:10

Douze jours plus tard, le Colonel Jenkins arriva au même bar pour y rencontrer la même personne. Sa doublure à l'Ambassade avait pris sa place et il était arrivé de la façon la plus discrète en ce lieux. Il repéra l'homme qu'il devait rencontre brievement et il alla se prendre un verre pour ensuite s'installer près de l'agent des Services secret.

-Du nouveau au sujet de ces rumeurs? demanda le Colonel en regardant fixement un client pénétrer dans le bar.

-Oui.

-Dites!

-Les rumeurs sont fondés. Une rébellion se prépare contre le Gouvernement de Solganov...toutefois...cette rebellion n'est financer ni par Erikea, ni Valia...ni personne d'autre. Ce mouvement de rébellion vise à faire tomber le gouvernement collaborateur de Solganov et de défier carrément Erikea.

-Savez-vous qui sont les instigateurs de cette possible rébellion?

-Non, cela reste un mystère total, mais je continue mes recherches...j'ai une vingtaine d'homme qui travaille discrètement à la recherche d'Information concernant ce sujet.

-Bien, Jadis sera certainement intéressé par ces informations.

-Vous voulez dire que Jadis voudra faire la même chose que sur Seranon? soutenir un mouvement rebelle contre le gouvernement en place!

-En effet.

-Le financement de la République n'a pas fonctionné sur Seranon...

-stop! je vous arrête! se sont les Républicains qui ont préféré se rendre que de continuer à se battre. La guerre civil serait toujours d'actualité en ce moment si ce Yuki n'avait pas décidé de ce rendre.

-Qu'y a-t-il de différent avec Skeib?

-Et bien...ici...ils sont beaucoup plus hostile aux Erikeans et la République Royale de Skeib est la place forte de la planète. De plus, nos services sont aussi présent sur Seranon que sur Mazaharpet...en plus des stocks d'arme en quantité industriel que nous avons récupéré après la guerre civil et que nous ne savons même plus quoi en faire.

-Des stocks d'arme?

-Bah le SSJ les utilise pour payer des mercenaires pour le moment. Bref...se n'est pas le sujet...vous devez trouver les instigateurs de cette possible rébellion, Jadis veut savoir.

-Bien.

-Bref...vous savez quoi faire...quittez 20 minutes après moi.

Tout se passa comme d'habitude à la sortie du bar.

Sujet: Re: Rencontre Lun 23 Mar 2009 - 13:04

Le Colonel Lipszyc avait donné plusieurs directives à ses hommes, dans les heures qui suivaient son entretien privé avec le Baron. Le militaire n'avait qu'une dizaine d'hommes sur place. Hitimili était l'un des haut-lieux de la République et une grande partie de sa population était favorable à Solganov, comparé à la population des provinces orientales. De plus, la nomination des fonctionnaires et militaires se faisaient au niveau de l'Etat et donc de Solganov. Mais pour la mission qu'il leur confia, quelques hommes suffiraient, surtout quand ces derniers étaient bien placés dans la chaîne de commandement.

Justifiant un accroissement de la sécurité locale, à cause des événements diplomatiques et nationaux, le Colonel Lipszyc demanda l'autorisation, au Chef de la Milice d'Hitimili et à certains hauts gradés de la 1^ère Armée, de transférer plusieurs escouades du GROM. Ces derniers devaient augmenter temporairement les effectifs sécurisant les lieux diplomatiques, comme le Palais Royal ou l'Opéra. Mais leurs objectifs étaient autres. Le Colonel savait que des fuites avaient eut lieu à Hitimili, il se doutait de la source et notamment du destinataire des informations. Mais il devait confirmer la chose avant d'engager ses hommes dans un nettoyage en règle!

Avec l'aide de miliciens, généreusement "prêté" par l'un de ses hommes, le Colonel mit sous surveillance une cinquantaine de personnes, dont certains membres du complot. Si l'un d'eux faisaient quelque chose d'inhabituelle, ses hommes le sauraient et cela signifierait la fin pour lui!

Sujet: Re: Rencontre Ven 27 Mar 2009 - 15:05

La Gare centrale d'Hitimili était`en grande activité aujourd'hui. Parmi la foule qui se pressait vers les trains magnétique, Jason Enfield marchait tranquillement avec une minuscule mallette métallique. Il repéra le banc du rendez-vous et il s'assit tranquillement sur le banc. Il ouvrit lentement sa mallette et il en sortie un petit ordinateur à écran holographique. Derrière lui, un deuxième banc lui faisait dos, mais pour le moment il était vide. Son petit ordinateur était inoffensif en apparence, ressemblant à n'importe quel modèle normal vendu un peu partout dans l'univers connu. Après quelques moments d'attente, Jason activa le micro-brouilleur et il se connecta illégalement dans le système de surveillance vidéo de la Gare. Il pouvait voir toute les entré et sortie, ainsi que les endroits stratégique de la Gare. Peu importe si on identifiait l'utilisation de l'ordinateur...il était mort et il s'en débarrasserait de toute façon après.

Un homme vint s'asseoir sur le banc qui lui faisait dos, c'était le même agent qu'au Bar Enjoliveur. Ils restèrent tout deux silencieux, l'un semblant occupé sur son ordinateur et l'autre à moitié endormie.

-Je suppose que le Colonel Jenkins à eut un contretemps pour vous envoyer.

-Oui en effet, comme vous le savez mon nom importe peu.

-Oui.

-Avez-vous du nouveau concernant le complot?

-Oui, il semblerait que le Baron de Brody serait hautement impliqué, ainsi que des hauts membres du clergé Catholique Skeibien.

- Le Baron de Brody, pourquoi cela ne m'étonne pas. Il a des soutiens dans l'armé Skeibienne?

-Ma source n’a pas précisé. Elle me divulgue information par information et ce avec le plus de précaution possible, pour ne pas compromettre le complot. De plus, elle est de plus en plus nerveuse, elle pense que les hauts responsables du complot on découvert qu’il y aurait eu des fuites.

-Quand allez-vous rencontrer une nouvelle fois votre source?

-Dans deux jours, elle fixe toujours le lieu de rendez-vous et vous savez aussi bien que moi que pour une question de sécurité, je ne peux vous divulguer ce lieu.

-Bien entendu. Je crois que se sera tout. Partez et je quitterais 20 minutes après vous.

-Bien.

HJ: Je vais t'envoyer un MP ce soir concernant cette rencontre et plusieurs autres informations. Tu peux m'envoyer un MP pour des questions ou des exigences. HJ

Un petit café donnant sur un parc, tel était le lieu du rendez-vous. L'Agent Hetzic alias James Lokewood était assis à l'une des tables du petit café, le patron de l'établissement netoyait des tasses en écoutant une représentation du célèbre Frederick Syllas. Il y avait quelques clients dans la salle et l'Agent Hetzic c'était assurer de leur identité et de leur niveau de menace. Un tailleur, une secrétaire d'une petite entreprise de chaussure et un couple de vieillard qui sirotait leur thé en discutant de vieille connaissance lointaine qui avait disparut après la Grande guerre. Il avait vérifié aussi si il n'avait pas de mouchard dans le café. Avec les technologies de détections du SSJ il était facile de débusquer n'importe quel mouhard de service étranger. La source allait arriver dans très peu de temps, elle avait clairement mentionner dans son dernier message que se serait les dernières informations qu'elle pouvait donner et elle voulait l'assurance, une nouvelle fois, que le SSJ lui permettrait de quitter le pays en cas de pépin fâcheux. Effectivement, le SSJ pouvait le faire sortir du pays...mais quand on parle de pépin fâcheux...ça veut dire généralement qu'on a été capturé ou découvert. Alors, il y peu de chance que le SSJ puisse faire quelque chose. Et peu importe si il parle ou non...la source ne connaissait pas vraiment l'identité exact de l'Agence. En fait, la source croyait qu'il avait affaire à une Agence anonyme de renseignement travaillant pour les plus offrant. De quoi brouiller les pistes. De toute façon en cas de pépin, une moto antigrav l'attendant dans le hangars derrière l'établissement.

HRP: Je laisse Dmitri faire la source. HRP

Nikolaï marchait vers le lieu du rendez-vous. Il était nerveux et cet état le rendait à la limite de la paranoïa. Depuis plusieurs jours, il se sentait espionner. il avait l'impression que ses pires cauchemars se réalisaient devant lui. Prétextant une grippe, il avait demandé un arrêt maladie auprès de la Direction de la succursale. Il avait aussi coupé tout contact avec ses proches ou amis. Il n'utilisait plus les lignes holo-téléphoniques, ni le réseau portatif. Tout pouvait être un mouchard ou un appareil servant à l'espionner. Pendant les derniers jours qui le séparaient du rendez-vous, il resta cloître dans son appartement. Les rideaux étaient constamment fermés, ne laissant aucune lumière s'échapper.

Arrivé sur les lieux, il regarda nerveusement les alentours. Il ne remarqua rien de suspect et commença à se diriger vers la table que l'on lui avait indiqué. A quelques pas de lui, un homme lisait l'un des nombreux quotidiens skeïbiens, avec une tasse de café à ses côtés. Un serveur arriva, immédiatement, pour prendre sa commande. Il demanda, trahissant une certaine anxiété, un verre de Bourbon, avant d'ajouter quand ce dernier disparut de son champs de vision immédiat:

- Vous êtes celui que je pense?

__________

A une centaine de mètres du lieu de rendez-vous, plusieurs escouades du GROM et le Milice d'Hitimili s'étaient positionnées pour encercler le quartier. Le Colonel mentit sur l'opération, en camouflant l'opération comme une opération policière, avec expertise militaire. Ses hommes validèrent l'opération-écran, laissant libre les hommes du GROM pour faire leur boulot. Une vingtaine d'hommes armés attendait l'ordre d'attaquer. Le Colonel avait même réussit à obtenir un Odin, de l'Armée de Terre, pour assurer la couverture aérienne. Il transportait une demi-escouade prête à "sauter" à n'importe quel moment.

Dans un camion banalisé, l'équipe d'écoute assurait le suivi de la conversation, sous la supervision du Colonel, qui avait consommé un paquet entier en moins d'un quart d'heure. Il se doutait que les agents étrangers avaient cherché à trouver des micros ou des mouchards, mais les Services Militaires et Civiles n'avaient pas le budget pour avoir un matériel aussi perfectionné. Ainsi, les skeïbiens n'utilisaient pratiquement aucun système actif d'écoute pour les opérations clandestines. La plupart des opérations d'écoutes s'effectuaient avec l'aide de systèmes passifs comme des récepteurs-lasers ou des récepteurs ultra-sensibles couplés à des ordinateurs filtrant les fréquences parasites par des algorithmes quantiques. Ainsi, malgré les précautions d'usage, les skeïbiens pouvaient écouter la conversation comme s'ils étaient à côté, mais avec une qualité inférieure au standard 5.1!

-Et qui pensez-vous que je suis? répondit l'agent Hetzic.

C'était la phrase que la source attendait et celle-ci se calma un peu. Elle semblait très nerveuse et l'Agent Hetzic n'aimait pas ça. Quelqu'un de nerveux était facilement repéré, on avait dû le mettre sur surveillance. Avec les précautions qu'il avait prit...se barricader chez lui et cesser tout contact avec de la famille était le meilleur moyen pour être repéré par le contre-espionage surtout si celui-ci était au courant de fuite. Il jeta un coup d'oeil dehors, la rue était beaucoup trop calme en cette heure de la journée. Les quelque voitures était sûrement des véhicules banalisé. Il c'était placé en faisant en sorte de n'être pas visible de la rue, mais d'avoir un champ de vision acceptable de celle-ci.

-Selon votre dernier message, c'est notre dernière rencontre. J'imagine que vous voulez terminer ''l'achat de votre résidence secondaire sur Alganzaar'' et aussi nous fournir l'identité de votre ''Banque'' pour l'achat. *

Comme d'habitude, il fallait parler en language codé, une autre précaution qui tenait à coeur l'Agent Huntzic.

* Il veut dire entre autre: Selon votre dernier message, c'est notre dernière rencontre. J'Imagine que vous voulez terminer les modalités de votre évacuation du pays et aussi aussi nous donner des informations sur le complot.

Il s'était un peu calmé, mais cela ne suffisait pas à enlever ce sentiment d'être regarder de toute part. Quelques secondes après la phrase de l'agent de liaison, le serveur arriva avec le verre de Bourbon. Ce dernier le posa à côté de lui et posa un bloc informatique où était affiché le montant de la consommation. Sans attendre, il prit le verre et engloutit l'ensemble du contenu. Il sentit l'alcool monter immédiatement, mais cela avait l'avantage de calmer ses pulsions paranoïaques. Aussitôt après, il ajouta sous l'effet léger de l'alcool:

- Oui... J'ai... L'ensemble des documents... Que vous aviez demandé... Mais je voudrais pouvoir... aller dans vos bureaux pour finaliser la transaction! Est-ce possible?

__________

Dans son fauteuil improvisé, le Colonel regardait la scène, tout en continuant de tirer sur le filtre beige de sa cigarette skeïbienne. Au même moment, les escouades continuaient leurs encerclements de la zone d'opération. Petit à petit, l'étau commençait à se resserrer autour de leurs cibles. D'ici quelques minutes, l'ensemble des accès seraient sous contrôle, ne laissant que quelques axes très précis pour canaliser ou piéger encore mieux la taupe et son agent liaison. Chaque étape de l'encerclement était donnée sur les ondes cryptés de l'Armée Royale, via le réseau milicien.

Cela ne faisait aucun doute, il se passait quelque chose à l'extérieur, la rue était beaucoup trop vide et silencieuse qu'a l'accoutumé. Malgré la paranoia de la source, celui-ci n'avait rien remarqué, l'alcool jouait certainement un rôle là-dedans. Mais il devait recevoir les documents avant de pouvoir quitter les lieux, fixer un autre rendez-vous serait préférable.

-Oui, mais nos locaux sont pour le moment en pleine rénovation. Dans deux jours, nous pourrons vous menez à notre siège social pour finaliser la transaction. Mais avant, nous voulons avoir les informations sur votre banque. Simple question de routine.

Dans deux jours, on allait le sortir du pays, on L'enverrais sûrement habité sur Bavandar ou sur Allyrie et ainsi vivre une vie paisible avec une jolie rente du SSJ. Tout cela si la source ne se faisais pas prendre avant. Ou encore plus pire, si il ne se faisait pas prendre lui-même. De toute façon, tout était déjà prévu en cas de capture. Soit un autre agent éliminait l'agent capturé...et ce...de façon violente et rapide, habituellement c'était une bombe ou un sniper, ou bien l'agent capturer s'assurait de le faire lui-même, entre autre pas le biais des capsules de cyanure qui parsemait une bonne partie de ses vêtements.

La réponse du jadéen ne le calma pas. Pire, elle ne fit qu'augmenter son état. Sa peur s'était transformé en colère et elle était tournée vers l'agent de liaison. Comme possédé, il agrippa son interlocuteur et lui lança, sans s'occuper de sa situation ou des rares clients qui se trouvaient sur la terrasse du café:

- Vous foutez de moi! Je veux partir d'ici! Vous ne comprenez pas que je suis foutu si je reste une heure de plus à Hitimili. Vous faites votre part du contrat, vous me devez bien cela, espèce d'enfoiré.... Vous êtes tous des enfoirés!

__________

Dans la camionnette, l'officier skeïbien s'étonna de la réaction qu'il venant de voir. Cela confirma son sentiement que leur taupe n'était qu'un amateur formé à la hâte par des services se souciant peu de l'efficacité. Au même instant sur les ondes, les différentes équipes signalèrent qu'elles étaient en position pour intervenir et "appréhender" les suspects. Sans trahir un sentiment quelconque, le Colonel approcha le micro de son casque près de ses lèvres, avant d'ajouter:

- A toutes les unités! Vous pouvez intervenir!

Comme un seul homme, une trentaine d'hommes se précipitèrent vers le lieu du rendez-vous. Tous étaient armés de pistolets-mitrailleurs ou de fusils d'assaut. Camouflés, les hommes du GROM s'étaient mêles avec les miliciens des Sections Spéciales, mais c'étaient les militaires qui commandaient les opérations. Le jadéen, tentant de calmer son "agent", tourna sa tête vers la rue et son visage changea d'expression quand il vît une escouade en armes se diriger vers eux. Les miliciens, comme les hommes du GROM, avaient ordre de tirer si leurs opposants voulaient riposter avec des armes.

Huntzic se dégagea de son interlocuteur.

-Suivez-moi.

Il avait dit cela dans un ton calme et sans attendre la réponse, il aggripa le bras de Nikolai sans attendre sa réponse. En quelques secondes ils avaient déjà traversé le petit café et ils étaients sortie par la porte de derrière. Il vit des hommes armés dans la ruelle, mais Hetzic ne les laissa pas le temps de les mettre en joue qu'il disparut dans l'entrepôt adjacent au café. Il lâcha le bras de Nikolai et il se tourna vers la porte qu'il venait de franchir. Il plaça un objet circulaire sur la porte et il l'activa en pesant sur un bouton rouge. Il se tourna vers Nikolai et il l,aggripa de nouveau pour le mener vers le speeder qui les attendait. Dès que les hommes dans la ruelle allait ouvrir la porte ou la faire exploser...la charge à répulsion va s'activer et dégager un champ de force très puissant...mais pas assez grand pour tuer un être humain. La porte et ceux ce trouvant à proximité seraient propulser vers l'arrière à environ quelques mètres sans les dégâts causé par une déflagration normal (brûlure, coupure et autres blessures). Ils n'auraient que quelques bleu et égratignure...rien de grave. Les policiers Jadéen utilisaient souvent ce genre de truc et Huntzic avait ordre de ne tuer personne en cas de situation de ce genre.

Le Speeder était un modèle récent, très rapide et bien entendu...amélioré par les Services Secret Jadéen. Il avait quand même un sacré gros budget. Il donna un casque è Nikolai et il s'en empara rapidement d'un autre pour ensuite s'asseoir sur le speeder. Les hommes armé allaient bientôt atteindre la porte et ils devaient faire vite. Nikolai s'assit derrière lui et Hutzic démarra le speeder. Un habitacle se rétracta et engloba les deux passagers. Celle-ci était bien évidemment anti-balle et résistait aux tirs laser. Mais contre de l'artillerie lourde...c'était une autre affaire. Bref, une grande porte donnant à la rue commença à s'ouvrir.

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Pour le Colonel, la surprise avait raté. L'agent de liaison connaissait son boulot et malgré la présence de militaires, il réussit à leur échapper, pour le moment. Ce dernier, avec son complice, s'était barricadé dans un entrepôt situé derrière le café. Une dizaine de secondes après la disparition des deux fugitifs, le bâtiment était encerclé par le GROM. Devant les écrans du poste de commandement, il regardait ses hommes s'afférer à s'introduire dans le bâtiment. Un sapeur s'avança pour placer une charge de faible puissance au niveau de la serrure électronique de l'entrepôt. Pendant ce temps, un peloton de véhicules blindés de la Milice exécuta un mouvement rapide pour sécuriser le secteur avec, à son bords, plusieurs équipes des Forces Mobiles de la Milice. Quelques secondes après, le sapeur enclencha la charge explosif, provoquant une réaction inattendue ressemblant à l'impulsion d'un champ de force. Surpris, plusieurs hommes furent jeter contre les murs bordant la petite rue. Le reste était encore sous l'effet du choc provoqué par l'engin jadéen. La réaction, sur les ondes, ne se fit pas attendre et rapidement, plusieurs chefs d'équipe demandèrent des explications ou des secours, notamment pour la malheureuse équipe qui avait pris position au niveau de la porte.

Profitant de l'explosion "soft", un speeder sortit en trombe de l'entrepôt sous le regard étonné de certains militaires et miliciens. Les plus réactifs se mirent en joue et décochèrent plusieurs rafales contre l'engin motorisé. La plupart des balles ricochèrent contre l'habitacle de l'engin. Quinze secondes après, l'engin disparut de leurs champs de vision pour tourner vers les artères principales de la banlieue Ouest de la Capitale.

Devant la situation, l'officier soupira et regretta de ne pas avoir utilisé des tireurs d'élite pour blesser le jadéen. Mais le mal était fait. Sans autre forme de procès, il fit signe à l'opérateur-radio de changer de fréquence. Immédiatement après, ce dernier lui confirma le changement de fréquence et aussitôt, il dit:

- Ici Akula-Breda... La cible s'est échappé.... Vous avez l'ordre de l'arrêter.... Autorisation d'utiliser toutes les armes à votre disposition.... Limitez les pertes civils au minimum.... Confirmez réception des ordres!
- Ici Zanzibar-13.... Avons confirmation de votre ordre.... Changeons de cap et d'altitude!
- Ici Akula-Breda... Bien reçu Zanzibar-13... Bonne chasse!

Dans le ciel, l'imposant hélicoptère de combat vira pour rattraper le speeder. En moins de quatre minutes, il serait sur place. Grâce aux réseaux de la Milice, l'équipage savait le parcours des fugitifs. Ces derniers avaient, d'ailleurs, changé de direction pour prendre des rues secondaires. Dans son cockpit, le copilote émit l'hypothèse qu'il cherchait à rejoindre le Centre-Ville. Le pilote, un Premier-Lieutenant de réserve, cracha un juron. Les actions étaient plus que limités dans le Centre-Ville. Et surtout, il n'avait pas les autorisation pour effectuer un survol de cette zone classifiée comme interdit par tout appareil, civil comme militaire.

Voyant la situation, il ordonna d'effectuer un tir avec le canon de 30mm. Au niveau du nez, le moteur électrique de la tourelle se mit en marche pour pointer l'imposant tube vers sa cible. Devant ses écrans, le copilote exécutait les manœuvres avec le HOTAS situé sur son côté gauche. Puis, il appuya sur une série de commande enclenchant l'assistance de tir. Sans autre intervention humaine, l'ordinateur de tir effectua les ajustements nécessaire pour un tir à longue distance, sur une cible mobile. Au même moment, la "cible" tourna et sans assistance, l'ordinateur continua le ciblage de sa cible, tout en ré effectuant les ajustements. D'ici un kilomètre, la cible serait dans une zone dégagée où le canon Sekorski-Baumn pourrait exprimer toute sa puissance cinétique. Profitant de court laps de temps, le copilote demanda une rafale de 0.5 secondes avec couplage complet du système Sekorski-Baumn. Leur cible était à plus de cinq kilomètres de distance et il faudrait moins de trois secondes pour atteindre sa cible avec une énergie destructrice.

Arrivé dans le "champs de tir", le copilote pressa la gâchette et lâcha une rafale de quatre balles, dont une explosive. Au niveau du speeder, l'on ne se doutait pas qu'un hélicoptère de l'Armée était à leur poursuite, ni que ce dernier avait ordre de les arrêter à n'importe quel prix. Dans un mouchoir de poche, la balle explosive toucha le bloc arrière du speeder, provoquant une explosion que le blindage ne put contenir, déstabilisant le speeder qui n'était plus contrôlable avec le dysfonctionnement d'un module anti-G. Lourdement, l'arrière de l'engin tomba sur le bitume de la rue. Dans l'habitacle, le jadéen n'arrivait plus à contrôler la direction malgré ses tentatives pour éviter une collision fatale avec un véhicule ou tout autre obstacle. Quant au skeïbien, il croyait mourir. La course folle et sans contrôle s'arrêta à quelques centaines de mettre de l'impact et le flanc du speeder contre un autre véhicule. Le jadéen avait réussit une dernière manœuvre, salvatrice, qui leur avait permit d'être vivant. Mais le choc les rendit inconscient, permettant à l'hélicoptère d'arriver sur les lieux et de débarquer son équipe du GROM par hélitreuillage.

Avec prudence, les soldats du GROM entourèrent le véhicule, les armes braquées vers le véhicules méconnaissable. Le chef de l'équipe fit quelques pas, en plus de ces hommes avant, de crier, en basic:

- Je vous conseille de vous rendre! J'ai ordre de vous ramener, mais l'on ne m'a pas préciser de quelque manière. mais je préfère vous ramerner entier, Monsieur l'espion! Sortez du véhicule avec les mains sur la tête!

Après être sortie de l'entrepôt et filer dans les rues de la ville avec Nikolai qui démissait de peur dans son dos, Huntzic avait crut pendant quelques minutes avoir complètement semer ses poursuivant. Il avait jeté un regard aux hommes armés dès qu'il était sortie de l'entrepôt et il avait conclut qu'il avait affaire au GROM. Mais tout avait basculer quand l'arrière du speeder explosa. Il était sûr qu'il n'avait pas été suivis par un véhicule du GROM...un hélicoptère? Il n'eut pas le temps de vérifier puisqu'il était occupé à tenter de sauver sa vie et celle de sa source. Dans une violence inoui, le flanc du speeder se fracassa sur un véhicule civil et le casque de Huntzic se détacha de sa tête et se fracassa sur le par-brise du speeder. Au même moment la tête de Nikolai se fracassa sur la nuque de Huntzic et celui-ci émit un hoquet de surprise et tourna violemment le volant...se qui fit basculer le speeder sur son flanc gauche et le fit glissé pendant une bonne vingtaine de mètre sur le sol. Huntzic tomba dans l'inconscience à cause du choc qu'il avait eut derrière la tête et Nikolai gémissait dans son casque parce que le choc lui avait cassé le nez. Huntzic n'attendit pas les paroles du Chef d'équipe, sinon il aurait aussitôt prit les pilules de cyanure sur le col de sa veste. Un vieux truc...mais toujours aussi efficace. Nikolai émit un gémissement en enlevant son casque comme pour répondre au Chef d'Équipe sur Grom. Le sang sur son visage ne lui permit pas de voir l'Agent Jadéen inconscient et le flot de sang qui coulait le long de sa tête.

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Avec prudence, les skeïbiens continuèrent leur approche du véhicule, les doigts prêts à presser sur la gâchette si la situation l'exigeait. A moins d'un mètre du speeder, le chef d'équipe mit son fusil en bandoulière, avant de sortir son arme de poing, situé sur sa jambe gauche. Il recula la culasse pour rentrer une cartouche dans la chambre et pointa sa mire vers la porte. De l'autre main, il l'ouvrit. Le mouvement était prudent et son index se crispait sur le lourd mécanisme.

Il put constater que le pilote du véhicule était inconscient, mais que son passager tentait de parler mais que sa voix ne portait pas. Il tentait d'agripper les vêtements du soldat, mais d'un revers de crosse, il propulsa son "compatriote" contre l'arrière du véhicule. Ce dernier retourna dans un état d'inconscience. Sans s'occuper de Nikolaï, il prit le pouls du pilote et constata qu'il était en vie, du moins pour le moment.

Voyant la situation sous contrôle, il remit son arme dans étui et sortit une seringue hypodermique contenant un cocktail d'anesthésiants. Il enfonça l'aiguille dans le cou du pilote, avant d'enclencher le mécanisme qui injecta le produit dans son corps. En moins de trente-secondes, ce dernier avait reçu une dose permettant de supprimer la douleur, mais aussi d'éviter tous gestes pouvant lui nuire. Il se retourna et fit signe à ces hommes de s'approcher et d'extraire les deux hommes du véhicule.

Pendant ce temps, plusieurs véhicules de la Milice arrivèrent sur les lieux. Quelques passants regardèrent la scène avec intérêt et étonnement, avant d'être "poliment" éloigné par des miliciens en uniforme ou en armes. Non loin de là, le Odin atterrit pour récupérer ses passagers et sa cargaison humaine. Dans deux civières, les deux individus étaient attachés et à moitié conscient. Les deux civières furent mise dans l'appareil, avant que ce dernier ne décolle aussi rapidement qu'il était apparu. Quant sa destination, elle était inconnue pour une grande partie des hommes ou femmes qui le virent.

Ce jolie RP est-t-il toujours d'actualité? je le trouvait assez intéressant moi ^^

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