Gouvernement Planétaire Local

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le gouvernement planétaire local et fédéral de Térésia a été l'une des premières installations civiles construites sur Térésia. A la surface, il ressemble à un vaste Dome, enterré aux neufs dixièmes sur lequel sont "posées" de multiples cercles : les plates-formes d'atterissage.

Construit pour sa majeure partie sous terre, ce batiment concentre l'ensemble des pouvoirs de Térésia : Executif, Legislatif, et Judiciaire. On y trouve donc de multiples bureaux, des suites presidentielles, une rotonde qui sert aux gouvernements de l'armée et une série de salles de congrés servant à accueillir des délégations internationales.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le 1er sommet de Térésia :

Le 1er sommet de Térésia, qui doit se tenir à partir du 15 Mars sur la planète est en cours de préparation. Afin de permettre sa tenue dans les meilleurs conditions possibles, une aile complète du batiment lui a été reservé. Les nations invités disposeront chacune d'une suite Presidentielle et d'une salle de réunion privée devant permettre leur accueil. Elles pourront loger cinquante représentants dans leurs quartiers, les autres devant être logés en ville aux frais des gouvernements locaux. Apel a fait établir une série de laissez-passer que les representant trouveront dans leurs chambres et à leurs noms. Deux des hotels les plus chics de la cité ont été fermés car la totalité de leur personnel a été loué pour mener le service lors du Sommet. Mille soldats sont mobilisés, avec l'aide de cinq mille miliciens, partout en ville, pour assurer la sécurité des représentants dans chacuns de leurs déplacements, et chacuns d'eux disposent d'un guide personnel sensé leur permettre de visiter les monuments de la ville. Le gouvernement à eut à coeur de déplacer plusieurs expositions dans les halls de Térésia City afin d'étaler sa culture aux yeux de ses invités. Le Palais du gouverneur est également en portes-ouvertes, et le musée de la colonisation (qui raconte l'expedition coloniale de Teresia), ainsi que le musée de la relation humano/Apienne sont gratuit pour tout les citoyens de la cité. En outre, le Temple Seedoniste et l'Antenne Banshee sont ouvertes aux visites.

Pour permettre l'organisation de ce sommet, les députés du gouvernement local ont dut restreindre leur agenda parlementaire pendant toute la durée du sommet.

La délégation Apienne est déjà sur les lieux et attend avec impatience ses différents invités. Pour des raisons d'équité, elle a établi son siège dans les mêmes conditions que tout les autres, et s'engage même à envoyer un représentant officiel accompagner ceux qui le souhaiteraient dans chacuns de leurs déplacements.

Ayant fait escale sur Jonction, la délégation en provenance directe de Kryptonn, avec à sa tête le jeune Selim Kurt, fils du Sultan d'Ecaz. La délégation représentait l'Empire en tant qu'acteur régional bien établi et clairement à l'ascendant à l'échelon international. La roboisation en cours faisait chuter les prix de vente et permettait à l'Empire d'étendre son commerce à des tarifs intéressants ainsi que de développer une adresse diplomatique chaque jour croissante. On attendait beaucoup des négociations d'Askay et de Mar-Kool ainsi que sur Solaria, négociations qui permettraient à l'Empire, si elles étaient menées avec succès, de s'imposer comme grand partenaire d'un certain nombre de puissances établie ou émergeantes...

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

HJ : Je rappelle que j'ai pas invité Slane'Ill hein !

Les unes aprés les autres, les navettes des diplomates conviées à cette réunion se posent sur le Tarmac des pistes d'atterrissage de Térésia. Dans une courte entrevue, le Mi'Aran (proconsul) de Térésia Mermek'el Brakan Aran, rappelle aux Arkiliens et aux Shluipors leurs rôles d'observateurs, donc disposant d'un droit de parole, mais pas de vote, et ne s'engageant que sur les articles du futur traité Apien qui leur conviennent. Enfin, alors que tout les convives passent dans la salle de réunion, s'installant sur le siège qui leur fait face, le Mi'Aran lance la cérémonie officielle d'ouverture par un discours holovisé retransmis sur tout Apel (les nations concernées ont le droit ou pas de retransmettre) :

- Mesdames, Messieurs, bienvenue sur Térésia pour ce premier sommet qui devra, je l'éspère, resserer nos liens et amener entre chacuns des représentants assis à cette table, la plus vive amitié et la plus proche collaboration. Apel ne vous le cache pas, ses entreprises ont de l'argent à investir. Et vous ne le cachez pas non plus : vous avez besoin d'investissements. Mais avant de parler affaire, j'aimerai, à tous, et au nom de mon gouvernement, faire état de deux déclarations. La première, c'est qu'aujourd'hui, Apel vous reconnait officiellement en temps qu'Etat, pouvant à juste titre prétendre à votre territoire et à votre reconnaissance internationale. A la fin de cette réunion, en signant le texte qui ratifiera tout les accords que nous aurons pris, nous esperons que vous accepterez de vous reconnaitre également officiellement en temps qu'Etat indépendants. La seconde des déclarations que nous avons à vous faire est simple (il laissa un instant sa phrase en suspend, avant d'énoncer lentement et en pesant chacun de ses mots) : Apel déclare, aujourd'hui, officiellement, qu'elle proclame et accorde sa garantie à l'ensemble des mondes qu'elle vient de reconnaitre comme Etat Indépendants, avec leurs droits, et leurs devoirs. Elle considérera comme une attaque sur son propre territoire, toute invasion sur les territoires, qu'en vertue de vos droits nationaux, vous reconnaissiez avant cette date, comme vous appartenant légitimement, c'est à dire, pour l'ensemble d'entre vous, vos systèmes planétaires. Cette déclaration devient donc valide pour les mondes d'Alexandrie, de Nova Galicia, de Pergame, et d'Ephesus. Dans toutes les futures situations, ou vous deviez vous trouver engagée dans une situation dangereuse avec un adversaire, quel qu'il soit, Apel utilisera tout les moyens possibles, et cela comprend la guerre en dernier recours, pour garantir et protéger votre intégrité territoriale.

A ce titre, vous pouvez donc considérer dés à présent, qu'Apel considère comme juste et innaliénable, votre droit à la propriété des planètes que vous habitez. Je n'hésite pas à le repéter, nous ferrons usage de tout les moyens possibles pour le protéger. Cette déclaration unilatérale (donc à titre Apien, et pas AISien à Arkilia et Shluikaas de surenchir si elles le veulent ensuite), prend effet à partir de cette seconde.

Mesdames, messieurs, il est temps, pour vous, maintenant, de vous exprimer, et de nous dire, ce que vous attendez de cette réunion. Pour ce faire, nous attendons que chacun d'entre vous nous expose en détail, la situation économique de votre monde à ce jour. Nous ferrons ensuite en sorte de chercher, tous ensemble, des solutions à ces problèmes.

[HRP]Trop de boulot et trop peu de temps aujourd'hui, je me farcirais la réponse du Grand Khan demain.[HRP]

Le premier à se lever fut le représentant d'Ephèse, un homme d'un certain âge aux cheveux blancs, mais à l'attitude très digne dans son costume fort bien taillé, portant un quelconque ordre Terran. Il ajusta le micro, et déclara d'une voix vibrante:

-En premier, après vous avoir fait part de notre reconnaissance pour votre contact diplomatique officiel, je tiens à vous dire que depuis avant-hier, notre Nation, la Colonie d'Ephèse, fait l'objet d'une exigence de paiement immédiat des créances de la part d'Erikea, ce qui est pour un pays comme nous, pauvre et sans ressources, presque impossible. Nous avons du mettre les chef-d’œuvre de nos musées en gage afin de payer l'acompte, et risquons de devoir céder un de nos systèmes stellaires à Erikea si l'emprunt jadéen ne fonctionne pas. Notre situation est catastrophique, et nous n'avons d'autre choix que de chercher des solutions à l'extérieurs, aussi, si nous sommes ici, c'est pour trouver des partenaires afin de nous aider à devenir indépendant économiquement.

Il se rassit, sous les regards approbateurs de ses collègues. Puis, ce fut le tour du représentant Pergamite, une femme, âgée de la cinquantaine, fixant d'un regard extrêmement sérieux et inflexible l'assistance:

-Nous représentons la République de Pergame, et remercions la république d'Apel pour sa reconnaissance. Nos pays souffre d'un manque aigu de place pour loger sa population, qui atteint les cent vingt millions, pour un espace inférieur occupé par les quinze millions d'Ephèse! Aussi serons nous incapable de connaitre un quelconque développement si chaque nouvelle construction suppose la mise "à la rue" de centaines de milliers d'habitants, ce qui, en période de mousson, signifie généralement la mort. Nous avons donc besoin d'investissements, en bon crédits galactiques sonnants et trébuchants, afin de pouvoir garantir une vie décente à notre population, et de transferts de technologie afin d'étudier des moyens d'adapter notre environnement montagneux ou océanique à cela.

Raide, elle se rassit, sans un mot de plus, parmi les gens de sa délégation, passablement nombreux. Le prochain à se lever fut un homme habillé d'une dishdacha somptueusement ornée de chaînettes d'or, et dont les poignets étaient lourdement chargés de bracelets de pierres précieuses, tandis que sur sa poitrine, assez anachronique, brillait l'étoile de l'Ordre des Chevaliers de la Sérénissime, obtenu quelques années plus tôt. Son visage était basané, et il s'exprimait avec un assez fort accent:

-Je suis le Conseiller Principal de Sa Hautesse la Bey d'Alexandrie, et le représente ici pour toutes les affaires courantes. Votre reconnaissance, quoique assez tardive, est pleine de bonne foi et nous l'acceptons. Notre état occupe un monde aux conditions de vie dures, cependant, si des installations plus développées et des moyens de qualité étaient mis à notre disposition, nous sommes certain de pouvoir accomplir de grande choses dans la formation d'un état fort sachant exploiter les ressources de son territoire, qui sont, contrairement aux médisances des étrangers, fort grandes, quoique des Chefs séditieux des chefferies de la frontière du désert empêchent sa Hautesse le Bey d'en tirer tout le profit qu'il devrait. Tout partenariat avec les peuples étrangers serait pour nous bienvenu.

Il fit un pas en arrière, et retourna à son siège, dans les cliquetis émit par les décorations de ses habits. Bientôt, le dernier représentant arriva. En fait, c'était un cortège de nobles en vêtements traditionnels mongols, fourrures mais aussi soieries, ainsi que des bijoux et accessoires en métaux précieux, trois joueurs d'un instrument étrange, comme une longue flute en bois sombre, mais émettant un bruit plus proche de celui d'un instrument à corde qu'autre chose. Le colonne s'arrêta sur l'estrade, tandis que deux personnages s'avançaient. Le premier tenait une longue lance à chargement énergétique, qu'il fit claquer au sol en se mettant de biais, laissant passer un homme haut, au visage fier, et à la longue chevelure noir retombant sur les habits riches ornés de motifs orientaux qu'il portait. Le Hérault d'arme à sa gauche cria:

-Longue vie à Son Altesse Princière Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures, salut!

Immédiatement, toute la délégation se mit à genoux devant le prince, et le resta pendant de longues seconde, tandis que le visage d'asiatique de ce dernier restait sans expression, se contentant de fixer la foule des délégations et autres spectateurs avec une indifférences altière. Quelque part, au fond de la salle, quelqu'un éclata de rire, mais réussit à se contenir. Finalement, sur un minuscule mouvement de la main de Berke, tout le monde se releva, et resta stoïque. Le frère du Khan s'avança, et commença son discours:

-Nous, Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu susnommée, saluons les nobles étrangers auquels nous faisons grâce de notre présence sur leur beau monde, et leurs présentons nos respects, dans le cadre du protocole des fleurs du pont au lotus, trois fois salut. Nous représentons le Glorieux Khanat de Galacia Prime, de Galacia Secundus, d'Ulan-Tegrar, de Kazan Prime, de Samarkande, de Boukharat, d'Urumqi et de Vilnius. Notre Khanat est un Empire riche et prospère, néanmoins, nous sommes en accord avec les souverains et magistrats étrangers pour que leurs marchands viennent vendre leurs produits sur nos marchés, qu'ils installent leurs manufactures sur le territoire Royal, que leurs travailleurs viennent exploiter avec leurs machines nos mines, si pour chacune de ces activités notre Glorieux Khan Terüm Batu reçoit la contribution sur les bénéfices dégagés par ces mercantiles activités qui lui est due selon tout les traités moraux des ancêtres. Nous sommes également prêt à accepter un échange d'ambassade avec nos autres voisins, le Magistrature civile d'Apel, la Magistrature Civile de Pergame, le Royaume d'Alexandrie, et la Colonie d'Ephèse, afin de leur accorder le soutient et l'assistance de notre Glorieux Khanat, ainsi qu'avec tout les autres états qui le désireront. Sachez que nos Grand Khan Océanique Terüm Batu a daigné s'instruire sur les choses du monde culturel étranger, et s'y est complu; aussi apprécierait-il grandement si chacun des voisins sus-cité participait à des échanges de lettrés, de docteurs, de légistes et de philosophe en vue d'augmenter le savoir commun de nos états. Sa Glorieuse Majesté espère que cette réunion portera mille fruits comme les cerisiers les fleurs pendant le printemps et les steppes après la saison des pluies. Telle est la volonté de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures.

Les joueurs d'instruments recommencèrent à jouer, tandis que la délégation se retirait. Le frère du Khan alla reprendre place dans les gradins, attirant les regards de tout le monde. Du vrai spectacle!

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le Mi'Aran Mermek'el Brakan'Aran se leva sitôt que chaque nation eu énoncé les éléments de sa situation.

- En ce cas, je suis heureux de vous apporter à tous de bonnes nouvelles. Ephesiens, c'en est fini de vos soucis financiers. Par décret Mezdelan, nous avons donner pour instruction à la Banque Centrale Apienne de préparer pour chacuns de vous, une somme d'argent égale à 1500 milliards de crédits galactiques standards, disponibles comme suis : 200 premiers milliards vous serrons gracieusement donnés, les 500 milliards suivants vous serrons accordés à un taux de 2%, et les 800 derniers à un taux de 5%. Ces prêts et ces dons serront constitués, pour 30% d'entre eux, d'éspèces sonnantes et trébuchantes, utilisables librement. Les 70% restant, se composeront de bons d'achats, qui pourront être échangés contre de la monnaie, toujours sonnante et trebuchante, auprés de la banque centrale d'Apel, sitôt qu'ils auront été utilisés. Pour ce faire, l'entreprise concernée devra prouver qu'elle est implantée en territoire Apien, Ephesien, Alexandrin, Galicien, ou Pergamien. Ce qui veut dire que vous pouvez solliciter, quel que soit votre nationalité, les prestations d'une entreprise issue de cette espace économique. Cela, c'est ce qu'Apel vous donne.

Mais nous ne sommes pas de puissants seigneurs, comme vous n'êtes pas nos vassaux. Nous traitons ici d'égal à égal avec vous, aussi devrez-vous nous concéder une chose en cas d'acceptation de cette première partie d'une relation que nous esperons fructueuse. Vos planètes sont placées stratégiquement sur l'échiquier galactique, même si aucun courant ne les dessert. Nous vous demandons d'accepter, sur votre sol, le stationnement de troupes Apiennes qui correspondront à quatres frégates, et quatre groupes de projections. Ces unités auront pour première mission d'assumer pleinement notre promesse de Garantie. Elles entreront directement en guerre à vos cotés en cas d'attaque ennemie sur votre territoire, mais nous permettront en deuxième point d'agir partout dans la galaxie.

C'est beaucoup vous demander car cela fait de vous nos alliés aux yeux de nos ennemis. Voila pourquoi Apel vous fait savoir, que ses laboratoires ont achevé une armure de combat particulierement interressante pour vos armées. Elle est dotée d'un bouclier personnel en plus de toute les fonctionnalités standards d'une armure de combat, et devinez-quoi, Apel vous propose un contrat de un million de ces armures pour former et équiper vos soldats, avec lesquels sont compris un million de fusil Apien 2AMPR, pour la modique somme de 500 crédits par équipements. Les cinq cents crédits manquant étant assumés par le gouvernement Apien. Vous disposerez ainsi d'armées compétentes, car bien sur nous formerons ces soldats, et parfaitement équipées.

Cette première solution maintient votre indépendance économique, mais vous engage plus sérieusement dans la politique internationale, et aux cotés d'Apel. Ce qui, dans le Ephesien, par exemple, peut-être un excellent moyen de conserver son indépendance, mais aussi un trés bon moyen de vous assurer les foudres Erikeannes. Aussi, nous vous proposons de choisir, chacun de votre coté entre cette première solution, et une seconde.

Il s'agira de signer avec Apel, un accord reconnaissant l'Apios (monnaie nationale Apienne, c'est juste RP), comme seule monnaie convertible en Or, une once d'or étant fixée à 20 Apios, et vos monnaies étant elle-mêmes dépendantes de l'Apios. Cela vous retire alors une part de votre souveraineté monétaire, et vous impose ainsi de lourdes contraintes économiques. Allant avec cet accord, nous ajoutons également un traité de baisse des taxes douanière (l'AGTDC) et de suppression des frontières pour les marchandises.

La troisième solution, enfin, est de proposer votre propre accord, afin d'accéder à ces 1500 milliards, ou de procéder à un refus complet de tout les accords ici proposés.

Alors qu'il se rasseyait, le diplomate leva une nouvelle fois la tête :

- J'oubliais, Apel s'engage, bien sûr à mettre ses technologies, et ses entreprises, à disposition dans le but de lancer les projets dont pourrai avoir besoin vos systèmes.

Il y eut une rumeur de discussions prolongée dans la salle, tandis que les délégations débattaient. En premier, le Conseiller Principal, se leva, déclara briévement quelque chose en arabe, puis passage au galactique:

-Nous nous interrogeons, sur les objectifs d'Apel dans une politique "exclusiviste", qui risquerait de nous fermer sur les investissement d'autres nations. Sa Hautesse m'a spécifié avant son départ qu'elle ne signera aucun pacte qui la dépossédera de ses droits de choix en matière de coopération économique, et les entreprises Apiennes sur le marché d'Alexandrie devront se conforter au moins à la concurrence au même point que d'autres sociétés étrangères, sinon des monopoles se formeront, et nous ne saurions tolérer une généralisation de cela! De même, nous ne sommes entouré d'aucun ennemi hostile, aussi, si nous examinerons l'offre concernant la vente d'appareils et d'armures -quoique, pour une nation de vingt millions d'habitants comme nous, un million d'armures est ridicule-, nous refusons catégoriquement tout stationnement d'unités apienne sur notre territoire.

Le tumulte dans les gradins redoubla; manifestement, on n'avait pas envoyé des apeliophiles passionnés dans les délégations; parmi les Pergamites, un homme lança "impérialisme", avant de tourenr les talons, sous le regard hostile de ses pairs. Un claquement vif fit taire les rumeurs.

-Silence, Roturiers. Son Altesse Princière Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, va parler.

De nouveau, les armes des gardes mongols claquèrent au sol, tandis que les mandarins, debouts, s'inclinaient devant le Prince. Ce dernier déclara d'une voix forte:

-Nos lettrés et nous-même s'interrogeons sur la compatibilité que les étrangers de la planète d'Apel voient apparemment entre une position d'égal entre nos royaumes et l'exclusivité de la monnaie des étrangers d'Apel dans nos états. Le Glorieux Glorieux Khanat de Galacia Prime, de Galacia Secundus, d'Ulan-Tegrar, de Kazan Prime, de Samarkande, de Boukharat, d'Urumqi et de Vilnius ne saurait tolérer cela; sa prospérité et ses innombrables populations, groupées autour de Son Majesté le Grand Khan Océanique, ne sauraient tolérer que le privilège régalien de frapper monnaie de façon indépendante. Le Tögrög de Galacia Prime est et sera toujours la caution des innombrables mines d'or et d'argent des Etats de Sa Majesté.

Dans la salle, les murmures approbateurs reprirent de plus belle, mais rapidement les gardes firent de nouveau claquer les lances.

-De même, seuls nos puissants Tumens* sauraient fouler le sol sacré de Galacia Prime et, invincibles, en assureront la protection.

Il Resta quelques secondes silencieux, la main sur le long sabre courbe à sa ceinture.

-Néanmoins, Sa Glorieuse Majesté le Grand Khan daignera mettre à disposition des étrangers Apiens une lune du monde Bayanhongor, septième monde gazeux du système étoilé de Urumqi, entre les états des Unionniens et ceux des vils Alttoriens qui par le passé nous ont déjà agressé, et ont succombés par le glaive et par le feu de nos Minghan. Telle est la déçision irrévocable et incontestable de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures!

Avec un nouveau claquementde lances, toute la délégation Galacienne se rassit, sous les regards parfois amusés des autres envoyés. Néanmoins, le Prince venait de prouver que malgré sa façon de parler et de s'habiller médiévale, il était tout à fait au fait de ce qui se faisait. Un représentant Pergamite se leva prestement, manifestement l'adjoint de la femme, Indira Ventkvanian, lui-même se nommant Meshar Baskaama, et déclara:

-Le république de Pergame soutient et confirme les dires de Son Altesse le Prince Mengü Berke Khagan, nous ne saurions laisser certaines prérogatives régaliennes d'un état telles que sa défense et son économie passer entre les mains d'une puissance étrangère, fut-elle amicale, comme l'est Apel pour l'instant. Notre économie est faible à cause du surpeuplement, mais nos montagnes recèlent de grandes mines d'or. Si l'apios venait à devenir la abse de notre monnaie, axée sur l'or, les conséquence en cas de transformation de l'envirronnement économique de la planète, ou de ce chute du cours de l'or, pourraient être dramatique.

Indira Ventkbanian se leva à son tour, et déclara fermement:

-Je me permet de rappeller que le cours de l'or n'est pas déterminé sur Apel, mais sur Tsarysyn!

L'agitation se répandait comme une traînée de poudre, car, manifestement, les états avaient reçus d'autres propositions, et la tendance à l'exclusivité d'Apel était perçue comme de l'impérialisme. Toute la réunion pouvait flancher sous peu.
Enfin, les représentants d'Ephèse, restés jusque là silencieux, prirent la parole à leur tour:

-Notre république connait actuellement des soucis financiers considérables, qui l'on conduite au bord du gouffre, aussi aprécirions nous beaucoup cette aide, quoique l'endettement à hauteur de 800 milliards ne saurait être à l'ordre du jour, car nous nous retrouverions endettés à hauteur de 380% de notre produit intérieur brut. DE même, en ce moment, notre coopération étroite avec la Hanse, qui dispose déjà depuis longtemps d'un comptoir chez nous, nous a ammené à placer les finances nationales jusqu'ici en Crédits de l'Union, dont la stabilité et la fiabilité sont proverbiales, demême qu'une convertibilité à peu près sûre en or, ce qui, depuis la chute catastrophique du Bloc-or Terran, est une chose rare. Je tient à rappeller que la dernière fois qu'Erikea a misé sur l'or, le cours est tombé si bas les Dollars Erikeans ont du s'axer sur le cours du crédit galactique, causant des pertes abyssales pour les technocrates, ce qui les avait conduit à nous demander de rembourser nos prêts en avance sur les échances, ce qui était bien évidemment impossible.

Sa voix eut un raté, et il avait failli défaillir.

-Notre monde a été occupé pendant sept ans par les troupes Erikeans, jusqu'à remboursement intégral des dettes, et l'épreuve pour notre peuple a été extrêmment rude. Depuis, un arrêté constitutionnel interdit la présence de toutes troupes non-éphésiennes sur notre monde natal. Même si nous verrions volontier vos forces comme protection face à Erikea, cela ne devrait se faire qu'en orbite, et si jamais un seul soldat apien posait le pied sur notre territoire, il est à craindre que le peuple ne se soulève.

Nouveau tumulte, et quelques cris "oui, c'est vrai" dans la délégation éphésienne. Parmi les Alexandriens, un personnage, un Mollah, sorti un petit Holo-coran, et commença à brâmer une sourate. Il fallait agir vite, sinon on allait droit à la catastrophe. Néanmoins, il se trouva un Pergamite pour déclarer:

-Néanmoins, notre république se montrerait très intéressée par l'idée d'une intervention d'ingénieurs et de fonds Apiens sur notre planète, afin d'améliorere les espaces et de les mettres en valeur pour autre chose que de l'entassement de populations...

Sa voix fut converte par les rumeurs.

[HRP]Note (*): Les Tumens sont une des subdivisions de la Horde Mongole, forts de 10.000 hommes. L'armée mongole était extrêmement bien structurée et d'une efficacité que l'on sait.

Je reconnais que j'y vais un peu fort, mais avec des crédits à 800 milliards de Crédits (soit 1/5ème du trésor de l'UTE), tu leur propose de s'endetter à des pourcentages à trois chiffres de leur PIB. Pour des gens qui ont l'exemple d'Ephèse et d'Erikea en tête, c'est dangereux. Et encore, les créances erikeanes s'élèvent "seulement" à 15 Mrd.

Enfin, je rappelle à Alexandre que l'Empire Krypto-arkilien est présent aussi, et peut agir, en dehors de se tordre de rire des petites prétentions du frère du Khan.[HRP]

je voulais répondre avant Syllas mais j'ai pas eu le temps^^

Dans la délégation krypto-arkilienne, les représentants ne surent que répondre ou même intervenir lorsque les apiens annoncèrent des prêts de 1500 milliards (si de tels prêts étaient possible pour Apel) auxquelles étaient attachées des conditions d'escrocs. Impérialisme économique, scientifique, militaire, Apel y allait fort pour des représentants qui gardèrent un silence total. Proposition de voir des troupes apiennes insuffisantes pour faire face à une grande puissance mais par contre bien assez pour contrôler (!) les mondes et éventuellement faciliter une intervention apienne en cas de non paiement qui lui était presque certain vu les sommes engagées. S'ajoutant à cela l'obligation de traiter en Apios, sombre monnaie d'une planète qui fouille tout ressortissant qui met le pied sur son monde-capitale a détriment du crédit universel et valable partout sauf apparemment sur Apel. Le tout évidemment accompagné d'offres quasi exclusives en matières d'armement. "Quelle mentalité de concessionnaire auto" pensa Kurt avec dégout, ne sachant s'il devait rire ou pleurer. "Un vrai forfait holocom" pensa Hanian tout en se demandant comment intervenir. Car une offre aussi dingue pouvait très bien marcher. Parfois ce sont les pièges les plus gros qui marchent, tout simplement parce que l'adversaire cherche une subtilité qui n'existe pas.

La délégation fut sauvée par l'intervention d'un secrétaire qui avala fort opportunément son eau minérale de travers. L'homme toussa quelque peu ce qui attira rapidement l'attention de certains sur les représentants silencieux (cantonnés à un rôle d'observateurs ils ne pouvaient pas dire grand chose).

Le second de la délégation, un ecazan, Selim Hanian, officier de la Police Impériale (Dieu seul savait ce qu'il fichait là) tourna la tête vers l'homme se trouvant à la droit du représentant plénipotentiaire de Pergame. Le regardant droit dans les yeux, Hanian but une gorgée d'eau, l'homme ne parvenait pas à détourner son regard, comme hypnotisé -bonne vieille technique d'interrogatoire- tout en reposant son verre, le sourcil gauche d'Hanian se transforma subitement en accent circonflexe et son regard partit rapidement, une petite fraction de seconde, vers les apiens puis revint au second de la délégation de Pergame "Et si nous discutions entre gens raisonnables ? ".

Selim (nom très courru sur Ecaz) Kurt quand à lui hocha la tête et regarda tour à tour deux fois les représentants apiens et les représentants des Etats Achéménides d'Alexandrie. Un autre adjoint de l'ambassadeur parvint à accrocher un représentant d'Ephèse avec une mine manifestement clairement la déception. Ephèse, après des dettes érikeannes n'allaient espérons-le, pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

Les réponses rassurèrent fortement les représentants impériaux qui, finalement n'avaient rien dit du tout.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

HJ : Il me semblait qu'on avait preciser au debut du RP que chaque Etat disposait de sa propre monnaie, mais qu'on utilisait le credit intergalactique pour des causes economiques ... d'ou l'Apios ... In RP, ca ajoute des elements ... D'ailleurs, il est certains que dans la situation internationale actuelle, personne ne renoncera a la frappe de sa propre monnaie (a moins d'etre un ultra-liberal, mais dans ce cas la, il ne se trouverai dans aucun pacte).

Le gouverneur se redressa et reprit.

- Messieurs, du calme. Il n4est pas question ici d'imperialisme, mais d'un partage equitable entre des elements qui, sur Apel, pourraient vous interresser, et sur vos mondes interresseront Apel. Notre objectif n'est clairement pas de toucher a un cheveux de votre souverainete nationale, mais au contraire de vous adresser une independance internationale. Evidemment, les fonds que nous vous pretons ne vous serrons pas accorder si nous constatons qu'au moment ou vous les demanderez, vous ne serrez pas en mesure de les rembourser dans les delais etablis, qui par ailleurs serront relativement long pour des humains ... Comptez plusieurs generations.

Si vous acceptez les elements de cet accords, vous toucherez, des la fin de cette reunion, les deux cents milliards de credits gracieusement accordes par le gouvernement Apien, afin de vous permettre de lancer veritablement votre economie, de financer les projets qui vous tiennent a coeur, et de vous doter des fleurons dont vous aurez besoin pour affirmer votre independance aux yeux des autres puissances. Une fois cela fait, nous vous assurons de la disponibilite de 1300 milliards de credits, qui vous serrons pretes progressivement bien entendu, au fil de votre construction, et certainement pas d'un bloc. Ne nous sous-estimez pas, et ne nous prenez pas non plus pour des fous a lier. Le gouvernement est parfaitement conscient que de tels emprunts sont largement au dessus de vos moyens, et nous ne tenons pas a perdre stupidement 1500 milliards de credits car nous nous doutons bien que ces sommes d'argent ne sont pas les seuls que vous recevrez ...

Un seul regard vers les Arkiliens suffit a faire comprendre a tous qu'Apel se mefiait bien plus de son allie que des reactions des dirigeants etrangers presents dans cette piece.

- Apel souhaite, sur le long terme, creer avec vous, et avec les Arkiliens et les Shluipors, une zone de libre echange et de libre circulation des personnes et des marchandises, avec toute les consequences que cela implique. Mais le desequilibre certains entre vos niveaux technologiques et economiques, et celui des trois puissances de l'AIS, declencherait avant tout une veritable exploitation de nos entreprises sur vos territoires, desastre humanitaire, economique et social que nous voulons eviter.

La construction d'une relation d'egal a egal en economie, implique en premier lieux, une elevation des niveaux de vies de vos planetes, une meilleure exploitation de vos territoires nationaux, et une aide economique consequente, a la hauteur de la tache qui nous attend, d'ou ces dons. Vous remarquerez, en outre, que nous n'avons pas fait mention ici, de la maniere dont vous depenserez cet argent, de la meme maniere, nous ne nous sommes pas presentes avec nos plus grosses societes, venant joyeusement vous proposer de bons gros contrats juteux en apparence, mais provoquant au final une malheureuse exploitation de vos populations. Nous vous donnons deux cent milliards de credits, en vous demandant uniquement de les depenser avec tout le serieux qui est necessaire pour etablir des investissements economiques sur le long terme. Nous vous proposons un armement a prix reduit, et en quantites importantes, pour alleger le poids des depenses en defense nationale sur le premier don que nous vous faisons. en effet, croyez-vous que vos ennemis laisseront deux cent milliards arriver tranquillement sur vos mondes sans chercher a s'en emparer ?

Nous ne visons a importer rien d'autre sur vos terres que des investissements, donc des fonds. Nos entreprises recherchent leurs marches, elles procedent comme elles le souhaitent. Ce n'est pas au gouvernement Apien de decider pour elles, et ce n'est pas au gouvernement Apien de rechercher pour elle. De la meme maniere, nous ne voulons implanter aucune societe publique Apienne sur votre territoire, ce qui serrait en effet une veritable sattelisation. Mais puisque la presence de troupes Apiennes sur vos terres presentes exclusivement pour defendre de tels investissements semble vous poser probleme, nous attendons vos propositions.

Alors que le les apiens tentaient de recoller les morceaux, Selim Kurt s'empara d'une plume biro, une antiquité qui n'existait presque plus, et, sur des morceaux de papier (!) écrivit quelques messages aux chefs des délégations qui furent portés par des commis apiens (du moins pour les représentants d'Ephèse et d'Alexandrie, la délégation de Pergame se trouvant à côté des impériaux et le Grand Khan lui, avait ses propres commis....)

Affichant un air tout à fait innocent, les plénipotentiaires impériaux écoutèrent la République faire comprendre à l'univers entier qu'elle considérait que l'unique puissance officiellement alliée de l'était pas (qui l'était alors ?), annoncer tranquillement à des représentants de mondes pas forcément riches qu'il leur faudrait plusieurs générations pour rembourser (le commandant Hanian regarda en coin de représentant d'Ephèse à ce moment précis, la réaction serait probablement très amusante) le prêt qu'on leur accordait gracieusement, si encore une fois Apel avait les moyens de prêter autant sans.... demander l'argent du contribuable étranger à savoir, le krypto-arkilien dont le représentant était considéré comme un ennemi à ce sommet...

Syllas a les messages.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

HJ : t'as encore rien compris ...

[HRP]Pour l'instant, l'accord tacite veut que nous fonctionnions avec le Crédit Galactique (CG), mais de toutes façons, l'Union a aussi son Crédit Régulier de l'Union ( [§] ), de même que dans le post précédent je mentionne le dollar erikean. Quoi qu'il en soit, le fait est que cela ne change rien sur mon histoires de monnaies et de l'impérialisme monétaire, car quoi qu'il en soit, si leur monnaie est indéxée sur la tienne qui elle-même est indexée sur l'or, il ont perdu de facto leur droit régalien.[HRP]

La réaction de l'Ephésien, Flekrajodür Hendrikson, ne se fit pas attendre; son visage s'empourpra, tranchant avec ses cheveux blancs, et il se leva, indigné, menaçant de bousculer ses voisins:

-Monsieur, vous êtes conscient que vous osez dire que vous garantissez notre indépendance, tout en reconnaissant que vous serez des créanciers de pourcentages à trois chiffres de notre richesse nationale jusqu'à bien après ma mort !? Ca n'est pas de l'indépendance, mais de l'esclavage, d'autant plus que tout stationnement apien inférieur à une flotte ne saurait être qu'une provocation qui donnera enfin à Erikea l'occasion de nous occuper définitivement! Si ce qu'on nous propose est de recevoir 200 milliards en cadeau pour plus tard en rembourser plus de 1.300, avec la présence l'épée de Damoclès de la guerre chez nous, je n'ais plus rien à faire ici!

Il fit signe aux gens de sa délégation, qui se levèrent, et entreprirent de ranger leurs affaires, prélude au départ, tandis que discrétement, le délégué aux cheveux blancs renvoyait le message aux krypto-arkilien, simplement aggrémenté d'un "d'accord" griffonné à la hate en rouge d'une écriture altière. Mais déjà les Pergamites prenaient la parole:

-]Nous verrons avec la plus grande joie une large ouverture de notre monde aux investissements apiens, et, éventuellement le stationnement d'une force apienne de lutte contre la piraterie, déclara Indira Ventkvanian, très digne, néanmoins, je me permet de rappeller que des emprunts à hauteur de 1.300 milliards font simplement partie du techniquement impossible pour notre trésorerie.

Elle laissa flotter ses paroles pendant quelques instants.

-Aucun comptable sain d'esprit, fut-ce au nom de l'investisement sur le long terme, ne s'endette à ce point sur des générations, fait sur lequel je suis entièrement en accord avec mon collègue M. Hendrikson. Si c'est d'ailleurs pour s'endetter progressivement, une somme pareille, rien que le fait de contracter le prêt prendrait déjà cent ans!

Elle se rassit sans autre forme de procès, et s'abandonna dans la contemplation du billet Krypto-arkilien. Allait-elle répondre? Probablement. Elle tourna la tête, et fixa à tour de rôle les représentants impériaux, elle-même le visage fermé. Puis, après un léger coup de coude à son voisin de gauche, Açoskavataan Tirakuali, dont le regard lui semblait étrangement fixe, l'ambassadrice Ventkvanian fit, doucement, et bien en vue, craquer ses articulations.
De l'autre côté de la salle, les gardes mongols s'étaient remis debout, tandis que derrière, dans la foule des mandarins et généraux mongols, une sorte de longue trompette en forme émettait un étrange vonbrissement, et le hérault avait reprit sa litanie pour faire taire les rumeurs de conversation:

-Silence, Roturiers. Son Altesse Princière Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galicia Prime et de tout les Mongols, va parler.

Ce fut le cas quelques instants plus tard, d'une voix ou l'autorité et la puissance guerrière pure ressortaient, quoique le visage asiatique de l'homme était totalement inexpressif.

-Nous, frère et deuxième Khan dans l'ordre des Tribus du Khanat de Sa Majesté Terüm Batu, Khan Océanique de Galicia Prime et de tout les mongols, constatons que les étrangers d'Apel n'ont pas répondu à nos objections sur leur tentative de nous convaincre de laisser la suprême et divine autorité du Fils du Ciel sur la frappe et la valeur du Tögrüg* se faire usurper par une monnaie étrangère, laissant peut-être planer des doutes quant à la quantité de nos ressources en or, qui sont indénombrables, comme les vertus de notre Khan Océanique, monnaie étrangère laquelle d'après nos lettrés, n'est qu'imprimée sous la forme de papier, et manque des méthodes modernes de diffusion par créditeurs telle que nos sciences nous permettent d'user pour le Tögrüg. Aussi, nous, Prince Mengü Berke Khagan, proposons l'assistance inestimable du Khanat de Galicia Prime et de tout le Mongols aux étrangers d'Apel afin de les initier à cette science élevée des flux d'or et d'argent sous forme de monnaie informatisée que nous connaissons, qu'ils semblent ignorer, et dont ils pourront bénéficier, pleins de gratitude envers les infinis savoirs du peuple de Galicia Prime et de son glorieux chef. Telle est la volonté de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Fils du Ciel, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures!

Après cette remarque humuliante pour les apiens concernant la distribution entièrement sous forme imprimée de l'Apios, tout les membres de la délégation de Galicia Prime, d'un seul mouvement, quittèrent leurs sièges, et se prosternèrent, deux fois, tandis que le Prince lui même plaçait un genou à terre à l'évocation du nom de son frère. Puis, il se releva, et, après un claquement de lance des gardes, reprit:

-De même, et nous sommes avec cela en accord avec les magistrats et ambassadeurs des Magistratures de Pergame et d'Ephèse que jamais les étrangers Apiens pratiqueront l'usure sous sa forme la plus scandaleuse et plus asservissante sur les hommes libres et vertueux que sont les Mongols de Galicia Prime sous la conduite de leur chef éternel, le Fils du Ciel, le Khan Océanique Terüm Batu, longue vie à lui - la délégation recommença deux proternations -. Galicia Prime, dont la richesse est proverbiale, ne se laissera ainsi pas piller de la sorte, même si Sa Majeste restera favorable à la présence des marchands étrangers d'Apel sur son territoire, dans sa grande grâce et en vertu des principes éclairés et libéraux qui le guident, elle et tout notre peuple. Telle est la déçision irrévocable et incontestable de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Fils du Ciel, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures!

Après la déclaration de cette ammendement du Fils du Ciel, de nouveau, les membres de la délégation se prosternèrent, mais trois fois, puis reprirent place, sous les yeux maintenant un peu agacés du reste des délégués. A voix basse, le Prince Berke déclara quelque chose à un de ses voisins, une important dignitaire du Khanat d'après ses grands habits cérémoniels et son imposant couvre-chef garni de fourrures, qui fit une courbette, et, quelques pas plus à droite, répéta à un autre homme, un mandarin, qui s'inclina à son tour, avant de partir vers le coin de la délégation, où il recommença avec un mandarin de rang inférieur. Ce dernier effectua une nouvelle génuflexion, s'empara d'un rouleau de papier ayant fait son apparition dans les mains du supérieur, avant de disparaitre dans un coin de pénombre de la salle. Tout cela n'avait duré que quelques instants, mais bientôt les Krypto-Arkiliens seraient au fait de la Grande et Irrévocable réponse de Son Altesse le Frère du Khan Océanique, qui était positive.
Mais en attendant, l'attention était focalisée sur l'Alexandrien. Le Premier Conseiller, solannel, fixant le gouverneur sans qu'une seule autre expression que le plus grand sérieux apparaisse sur son visage basané, s'était à son tour levé:

-Au nom de Sa Hautesse le Bey des Etats Hachéménites d'Alexandrie, nous avons tranché concernant les propositions faites. Aucune offre financière de la République Apienne ne sera acceptée par notre délégation dans le cadre des taux et clauses actuelles, et seul un changement profond de l'arrangement proposé saura faire changer notre avis. De même, nous refusons tout stationnement d'unité apienne sur notre territoire, nous le répétons, si nous ne trouvons d'indemnisation et d'avantage en nature contre cette concession, et bien entendu si celle-ci peut être résiliée à tout instant selon la volonté de Sa Hautesse. Néanmoins, Elle fait savoir une nouvelle fois qu'elle n'est en rien opposée à une amélioration et une extension des rapports commerciaux avec la République d'Apel, pourvu que celle-ci ne tente pas de s'arroger l'exclusivité de sa monnaie sur le crédit galactique que les Etats utilisent depuis leur fondation, et se confortent à l'économie concurrentielle et libérale qui est la leur.

Alors que le Principal Conseiller se rasseyait avec une parole en arabe (quelque chose du style "Ras' al' iemy Ekas' " - en gros, une instruction pour confirmer la demande Arkilienne à l'un de ses secrétaires -), les Ephèsiens avaient terminé de plier bagage, et se dirigeaient vers la porte de la salle.

[HRP]*Tögrüg: Monnaie mongole de Galicia Prime.

Dans ton post sur l'apios, si mes souvenirs sont exacts, tu n'a jamais mentionné de diffusion informatisée comme elle a cours dans l'univers, mais uniquement de l'impression, je pense pouvoir le certifier sans qu'il n'y ait une ombre d'un doute trop grande.[HRP]

Kurt alerta leur vaisseau et ordonna de transmettre à la métropole que des délégations d'Ephèse et d'Alexandrie seraient de passage, la délégation d'Ephèse était déjà, sauf contre indication, déjà en chemin. Après décodage, on averti une potentielle arrivée d'une délégation de Pergame.

Le commandant Hanian s'empara du bout de papier et s'alluma un fin cigare avec. Ayant vu le frère Grand et Incroyable Khan Océanique la pipe en bouche, il s'autorisa la chose également.

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Dim 15 Mar 2009 - 21:13

HJ : Réponse en préparation. J'invite toutefois les Nobles Mongols du Khanat de Galicia Prime à s'intéresser de prêts aux systèmes bancaires d'emissions monétaires qui permettent le maintien d'une économie éloignée de toute création monétaire abusive. Si je me suis ridiculisé politiquement pendant l'affaire de Seranon, ils se ridiculisent ici royalement économiquement, et les Apiens auront du mal à retenir leurs fous rires pendant mon prochain post ... Razz

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Dim 15 Mar 2009 - 23:20

[HRP]Un interminable MP d'explication du système monétaire SCWien et sur les fluctuations du cours de l'or et du [§] dans l'univers en expansion qu'est celui de SCW a été envoyé. Qui veut le voir m'envoie une demande.

L'économie du Khanat est basée sur le nombre de têtes de bétail par chef de Minghan. La création monétaire abusive, c'est éloigné de leurs préoccupations ^^ (je déconne). Fin bon, quoi qu'il en soit, de toutes façon une diffusion uniquement fiduciaire dans un monde où les liquidités se doivent d'être grandes est impossible.[HRP]

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Lun 16 Mar 2009 - 15:16

La réaction Mongole ne provoqua que des haussements d'épaules parmi les diplomates Apiens. Le Mezdel'Ahn en second à l'Economie Sociale et Solidaire, présent depuis le début des négociations adressa un signe rapide au gouverneur planétaire lui intimant de se taire et lui signifiant que lui prendrai la parole lors de la prochaine intervention. Le gouverneur hocha d'un imperceptible signe de tête. Lorsque les Alexandrins eurent terminé leur rejet, ce fut son tour de se présenter :

- Mesdames, messieurs, bonjour.

Permettez en premier de me présenter, je suis le Mezdel'Ahn en second à l'Economie Sociale et Solidaire du gouvernement Apien, c'est à dire, en langage plus courant, le représentant de l'Etat en charge des choix de subventions aux Organisations Non Gouvernementales présentes sur le sol Apien. Comme vous le savez, notre gouvernement fait l'éloge d'une initiative sociale venue du peuple par l'exercice simple de la citoyenneté. Le peuple Apien regorge de volontaires prés à s'investir sérieusement dans des opérations de développements durable.

L'initiative qui vous a ici été présentée relevait donc exclusivement du gouvernement Apien, et visait à vous permettre de trouver des fonds visant à financer vos services publics ainsi que d'eventuels plans de développement économique accélérés vous hissant à une position respectable dans l'économie galactique. Il a soufert de nombreuses contestations au sein du Rassemblement Social Démocrate Apien avant de vous être présenté. Toutefois, le haut-commissariat à l'Economie Sociale et Solidaire du parti avait prévu un second plan, moins efficace sans doute à court terme, mais qui, peut-être, vous conviendra d'avantage. Nous nous attendions en effet à un rejet de votre part d'une aide tombée du ciel, peut-être pas pour les mêmes motifs toutefois.

Il parlait calmement, posément et d'un ton appaisant. A aucun moment, son discours ne sembla vouloir retenir ceux qui partaient, qui étaient d'ailleurs conduit, avec toute la courtoisie nécéssaire, jusqu'à leurs véhicules.

- Le plan, se base sur des principes centenaires affirmés par les pays du tiers-monde terrien. Nous parlons ici du "Trade, not aid". Il a pour objectif de développer des relations commerciales avec les planètes qui le voudront, répondant toutefois à certains critères fixés par le Haut-Commissariat aux relations étrangères. Dans les faits, il vise donc à canaliser des energies citoyennes, venues des peuples qui y contracterait, dans l'établissement de relations commerciales durables, éthiques, et viables sur le long terme.

Beaucoup de vos planètes présentent des potentiels d'exploitation de ressources en tout genre qui font défaut au peuple Apien. Aujourd'hui, nous les importons depuis d'autres mondes à des tarifs plutôt bas et dont parfois, les procédés de production sont particulierement peu "éthiquables". (l'attaque frappait ici Erikea et ses principaux alliés, dont il était indubitables qu'Apel ait besoin de ses productions manufacturées, bien qu'elle se contenta d'en importer le strict minimum ... avant l'Embargo ...)

Le gouvernement Apien, en partenariat avec les gouvernements concernés, vous propose donc de développer avec vous le Commerce Equitable tant sur des plans industriels qu'agricoles. Je pense qu'il est inutile pour moi de procéder à une explication plus avancée de ce procédé, tant il est aujourd'hui connu et réputé. Si de telles initiatives éxistent déjà entre nos pays, il convient toutefois de noter qu'elles sont peu répandues et que leur éfficacité reste limitée. Apel vous propose aujourd'hui de les subventionner d'avantage, d'une initiative commune. Le gouvernement Apiens se chargera de subventionné l'import/export et les filières de distribution, pendant que les pays contractant se chargeront des coopératives de production. A terme, l'objectif est de permettre à vos peuples d'accroitre les richesses individuelles des familles tandis que nous pourrons ainsi combler certaines filières de notre commerce qui nous rendent dépendantes d'autres mondes et diversifier, à long terme, nos sources d'importation, ce qui est l'objectif premier de ce sommet.

Par ailleurs, toujours afin de permettre l'encouragement de telles initiatives privé, le gouvernement Apien s'engage dés aujourd'hui à établir un accord avec vos mondes, visant à leur permettre de profiter des connaissances de nos universités et laboratoires de recherche par le biais du Visa d'étude, qui serra bientôt émis. Cet accord vous permettra d'envoyer vos étudiant dans des universités Apiennes au frais de notre gouvernement, les études étant financé par des microcrédits, comme nous le faisons déjà pour des étudiants Arkiliens, puis, de leur permettre de retourner dans leurs pays, riches de nouvelles connaissances, qu'ils pourront mettre en application en développant entreprises et moyens de productions, visant à l'industrialisation, et au développement économique, social et humain de vos mondes.

En outre, nous vous proposons un abaissement des taxes frontalières entre nos pays afin de dynamiser le commerce international qui circulera par l'aire ainsi établie. A long terme, nous réfléchirons ensemble à un moyen peu onéreux de relier vos mondes au réseau galactique. Les téléporteurs Apiens coutant ce qu'ils coutent, ils ne serront sans doute pas pour tout de suite.

Ce plan, qui nous engage moins mutuellement les uns les autres, vous propose également un prêt, à taux zéro, de 50 milliards de Crédits Galactiques. En outre, par ce plans, nos deux gouvernement devront s'engager à des baisses de prelevements fiscaux destinés aux individus investissant dans les divers pays contractant.

Sans doute, celui-ci vous conviendra-t-il d'avantage.

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Lun 16 Mar 2009 - 18:43

Les bruits scandalisés s'estompèrent pendant que les gens cherchaient l'accroc dans la proposition apienne. Personne n'avait l'air totalement scandalisé quand un membre de la délégation d'Alexandrie se leva, un adjoint du Grand Conseiller.

-Nous avons examiné votre proposition et somme satisfait de voir que vous avez accepté la réalité de nos économies et nos moyens, aussi je pense pouvoir accepter au nom de notre délégation votre programme.

Il jeta un coup d'oeil à son supérieur, qui hocha doucement la tête.

-Mais nous aimerions encore savoir ce qu'il en est des propositions d'installations militaires. Comme dit, en échange d'une contrepartie en espèce, nous ne rejetons pas entièrement cela.

Il se rassit, avec quelques coups d'oeil approbateurs des autres délégations - comprendre moins dédaigneux chez les mongols.
D'ailleurs, il y eut quelques mouvements chez ces derniers. Un homme émergea de la masse informe des mandarins - il était, chose exceptionnelle, habillée à la mode galactique standard, et semblait à peu près normal. Ethniquement parlant, il était européen. Après quelques paroles à voix basse avec le Prince. Ce dernier opina plusieurs fois, puis laissa l'homme s'avancer un peu. Le héraut fut sur le point de déclamer, quand un geste vif de la part du nouveau venu le fit s'arrêter, sous les regards outrés des mandarins, et amusé du Prince.

-Senior, je parle ici pour la délégaçao de Galitcia Prima. Je me nomme Jan Luis Francisco de la Vegas, esta Général de divisione, et représentas l'arméas autonomas de Nueva Leòn.

Sa voix avait un accent espagnol particulier, quelque chose dans le genre Estremadure, quoique plus traînant. Il devait probablement avoir également du substrat portugais, car la terminaison en "-çao" n'existait pas dans ce contexte en castillan. Quoi qu'il en soit, il était relativement difficile à suivre lorsqu'il commençait à parler vite.

-Nous sommes égalamente fort contente d'ouïr des proposiçaos plus raisonnabiles que les précédentes, et envisageone de les acceptare afine de garantiçao noster prospéritas économique à l'avenir. Nous sommes, comme dit, très favorabile aux investatores et aux capitales qui viendront enrichir notre industrias manufacturiales, et espérantes que ces sectores seront stimulés par des accords. De même, les universitas et instituts de formaçao de Galitcia Prima seront ravis de procéder à des échanges qui enrichiront mutuallamentes nos connaissances; les lettrés y participeront cum joie.

Déjà les délégués hésitaient à prendre les oreillettes de traduction qui leur étaient proposées, mais le général De la Végas eut un bref sourire aimable, et se noya de nouveau dans la marée des officiels mongols fortement hostiles. Le héraut pu agir:

-Silence, manants, Son Altesse Princière Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galicia Prime et de tout les Mongols, va parler.

Les membres de la délégation mirent briévement un genoux à terre, tandis que le Prince parlait:

-Nous sommes satisfaits, comme l'a annoncé fort justement notre sujet le chef de Tumen de la Végas, mais nous demandons aux étrangers d'Apel de laver l'affront qu'ils nous ont fait de nous assimiler aux pays les plus pauvres que l'histoire humaine ait connu, et que notre glorieux et riche Khanat n'a jamais été l'égal. Si nous apprécions les offres de coopérations des étranges d'Apel, nous ne toléreront pas le fait que la rumeur se répande parmi les cours étrangères que le Khanat est une terre pauvre sur laquelle règle par extension un souverain pauvre. Si nous ne recevons pas le retrait de cela, nous prendront acte de cela immédiatement, et évacuerons les territoires des étrangers d'Apel. Telle est la volonté de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Fils du Ciel, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures!

Prosternations diverses. Derrière, avec le général de la Végas, ont voyait les espagnols s'y plier sans formaliser. Les Pergamites prirent la parole:

-Votre nouvelle offre est bien plus intéressante que la première, mais nous aimerions vous entendre souligner que les clauses fantaisistes comme celle concernant l'exclusivité de l'apios et la présence permanente d'unités apiennes soient définitivement retirées et/ou à la discrétion de la puissance contractante.

Elle avait ajouté cela par égard pour Alexandrie.

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Lun 16 Mar 2009 - 22:10

Le Sous Mezdel'Ahn tourna la tête vers le Gouverneur. Celui-ci se redressa brièvement pour annoncer :

- Comme l'a dit le Sous Mezdel'Ahn Beriakir'Aran, Apel vous accorde un crédit à taux zéro de 50 milliards de crédits. Vous pourrez sans doute l'utiliser pour vos forces militaires. Nous avons recueillie de nombreuses réactions hostiles à une présence militaire Apienne. Nous comprenons parfaitement que vous pensiez que votre défense nationale dusse être le fait de vos propres armées. Néanmoins, Apel sait également que parfois, dans le cas d'attaques majeures dans des zones instables, éloignées des courants hyperspatiaux comme celles ou vous vous trouvez, vos forces armées peuvent parfois montrer des limites. Aussi, je pense qu'aprés réunion, le Consortium des artisans consentira à vous vendre de l'équipement militaire à prix coutant. Nous pouvons également, individuellement et avec chaque état, discuté de cette solution si vous veniez à l'estimer plus que nécéssaire.

Au frère du Khan de Galicia Prime, il fut répondu :

- Le gouvernement Apien conscent en effet a s'excuser pour une maladresse de langage qui s'éloigne fortement de notre ambition initiale. De la même manière, nous demanderons à son excellence, Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galacia Prime et de tout les Mongols, Souverain entre les Souverains, Khan Océanique, Fils du Ciel, Lumière de l'Humanité et Guide des Générations futures, qui par l'intermédiaire de sa délégation, a quelque peu chahuté l'honneur national Apien, a nous livrer ses excuses, à son tour. Quand à la présence de forces militaires Apiennes, ou à l'établissement d'une monnaie commune à l'ensemble des territoires signant ce pacte, il est évident qu'elles ne figureront pas sur le traité final. Ces deux propositions sont deux choses distinctes.

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Mar 17 Mar 2009 - 18:43

La seule réaction du frère du Khan - la seule depuis le début du sommet en fait - fut de froncer les sourcils. Il consulta brièvement un haut mandarin sur sa gauche, qui opina plusieurs fois en débitant de rapidse phrases à voix basse, en mongol, opaque à tout ce que pourraient tnter de traduire les apiens. Finalement le Prince revint auxd paiens, les fixant d'un regard totalement vide, tandis que le fonctionnaire parlait à son voisin, légèrement subalterne. Ce dernier hocha la tête, avant de s'avancer. Le héraut mongol annonça:

-Son Eminence Hsei Wang Mang Jibiao, Mandarin à la cour du Grand Khan, gardien de la porte de la lune et du vent d'ouest va parler, Silence.

Le deuxième mandarin s'avança, releva la tête, et déclara d'une voix claire et porteuse:

-Sa Sublime Altesse Princière mon supérieur le Frère du Grand Khan vous fait savoir qu'il ne voit aucunement à quel sujet il doit s'excuser, et qu'il suppute qu'il ne doit pas s'agir du fait que les propositions des étrangers d'Apel ont déclenché une saine et juste indignation parmi les siens. Néanmoins, il accepte les excuses de la République d'Apel au sujet de ce qui ne devra plus être mentionné et qui, il l'assure, ne compromettra pas nos relations mutuelles à l'avenir. Telles sont ses paroles, à Mengü Berke Khagan, frère de Sa Majesté Terüm Batu, Khan de Galicia Prime.

Prosternations. A l'arrière, on distinguait De la Vega, avec un deuxième militaire espagnols, deux civils en tenue relativment moderne, et enfin deux hommes d'église, dont un tenant une haute barre ceinte d'une croix et d'un christ brillant dans les lumières, dominant les dos d'au moins deux mètres.

Du reste, les autres nations ne semblaient pas chipoter.

Sujet: Re: Gouvernement Planétaire Local Jeu 19 Mar 2009 - 17:43

Le Sous Mezdel'Ahn à l'économie Sociale et Solidaire reprend bientôt la parole :

- Bien. A moins que vous n'ayez quoi que ce soit d'autre à ajouter, je pense que nous pouvons maintenant passer à la rédaction du traité de baisse des taxes douanières et du traité de coopération universitaire. Par ailleurs, Apel vous propose la Charte suivante, inspirée de la charte rédigée par l'antique nation Française aux prémices du Commerce Équitable, qui lui semble la plus juste et la plus réaliste concernant l'économie et les échanges solidaires que nous allons mettre en place. Ces traités que nous allons signer, ne sont que les premiers, nous l'espérons, d'une longue série qui nous rapprochera et nous liera d'une solide amitié. Apel est bien entendue disposée à vous rencontrer ultérieurement et individuellement afin de faire avancer nos relations communes au rythme qui conviendra le mieux à chacun d'entre nous.

Nous venons donc d'envoyer sur vos écrans les trois documents qui clôtureront ce sommet.

Deux documents s'élevèrent donc sur les holoécrans devant lesquels étaient assis les diplomates. Le premier correspondait mots pour mots à la Charte de la Plateforme Française pour le Commerce Équitable, que le gouvernement Apien avait trouvé particulièrement expressif des valeurs qu'il voulait défendre par ce traité. Le second, stipulait globalement une baisse de 40% des taxes douanières nationales, tant sur les flux de marchandises que les flux financiers, et la mise en place de visa Apiens pour 15 000 étudiants de chaque nation venant travailler dans les universités Apiennes chaque années. Il stipulait enfin, le don par le gouvernement Apien de 50 milliards de crédits à chacune des parties contractantes.

[HRP]Je n'ais pas trouvé le texte intégral de ladite charte, mais en ais trouvé les grandes idées.[HRP]

Les représentants signèrent les deux documents, à l'exception notable des Mongols, qui annoncèrent refuser de signer la charte du commerce équitable étant donné que cette dernière sous-entendait une relation d'infériorté entre le Khanat et Apel. En échange, le prince invitait les apiens à également profiter de l'occasion pour envoyer de leurs étudiants dans les lamasseries et les écoles bouddhistes de Galicia Prime.

[HRP]Edit.[HRP]

La proposition Mongole fut acceptée, Apel s'intéressant de prêts aux cultures étrangères. On signala toutefois aux envoyés du Khan que cette charte signifiait l'acceptation du principe de commerce équitable par les deux partis, et que, ne signant pas, ils perdaient une magnifique opportunité d'accroitre la vitesse de leur développement.

Finalement, l'envoyé du Khan annonce que, étant donné qu'il semblerait que ça soit Apel qui ait besoin de bénéficier du commerce équitable, en fait, du fait de son insistance, et donc que le Khanat allait ratifier pour assister la république.