Hegemony
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 Histoire d'un retour

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Yuki Shaniatwel
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Yuki Shaniatwel


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MessageSujet: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedMar 24 Mar 2009 - 16:21

HJ : Ai décidé de reprendre Terry, comme Parlementaire socialiste et pas forcément Républicain, membre de l'opposition.

Le train avançait à bonne allure et à mesure qu'il s'avançait dans la zone de l'ancienne ligne de front, cédait la place à un paysage lunaire. Un sol défoncé par les bombes, une végétation qui repoussait à peine, ne dévoilant que quelques pousses d'herbes timides. Deux années déjà depuis cette bataille. L'une des dernières de la guerre civile. Terry sourit au souvenir de la frayeur des impériaux faces aux petits mais silencieux chars Komarova. Mais son sourire s'effaça lorsqu'il se souvint de la femme en hommage à qui ils avaient été baptisés. Une idéaliste, une grande idéaliste, mentor de ses deux plus fidèles amies en la personne de Yuki Shaniatwel, aujourd'hui disparue avec une bonne partie des membres du Shield, morte, ou servant on ne sait quel cause désespérée, et Sarah, qu'il retournait voir. Devenue maire de Kurolvik, elle prenait de plus en plus d'importance au sein du Rassemblement Socialiste. Alexander, lui, avait quitté l'armée peu de temps après la fin de la guerre, et rejoins les rangs du Rassemblement Socialiste, pour continuer sa lutte dans les urnes.

Mais durant ces deux années, son dégout des politiciens, de l'Empire et de sa politique s'était encore accru en voyant que le gouvernement Thurinus ne se préoccupait même pas du peuple. On se demandait d'ailleurs à quoi il s'occupait dans les rangs des anciens Rebelles. Aucune initiatives économiques. Aucunes initiatives sanitaires. Rien n'avait été fait pour recaser les anciens Républicains qui s'étaient rendus dans la société, a tel point que la situation des territoires occupés n'était pas en passe de changer. On y trouvait principalement des grévistes, des ouvriers malheureux et un chômage qui atteignait des sommets, en plus d'une criminalité impressionnante.

Depuis deux semaines maintenant, Alexander multipliait les entrevues avec des représentants socialistes mais aussi avec des journalistes, pour présenter le livre qu'il venait d'écrire : "Trente ans en enfer, et aujourd'hui ?". Cet ouvrage politique fustigeait la politique du gouvernement qui, ces dernières années, n'avait rien fait pour redresser un pays que l'on pourrait bientôt classer parmi les territoires des zones neutres tant l'économie manquait de punch. Il se rendait maintenant dans les territoires neutres pour commencer une pré campagne socialiste aux prochains renouvellement du cinquième des députés de la Diète. Il se présentait comme candidat socialiste à la région des territoires occupés.

Lorsque le train s'arrêta en gare, il fut accueilli par Sarah Warshal et plusieurs élus locaux, et après une longue série de poignées de main, s'engagea pour la parti la plus pénible du trajet, qui devait l'amener à Kurolvik. Cinq heures de routes sur des pistes de montagne. Il n'aurait jamais crut cela encore possible deux ans après la guerre civile. Passant la nuit dans une chambre de la mairie, il se présenta le lendemain matin, vêtu d'un blazer brun et d'un jeans bleu devant une population de mineurs en grève face à la fermeture de leur seule source de revenue : une ancienne mine de la Rébellion rachetée par l'armée impériale après la guerre, trop peu rentable par manque de connections entre Kurolvik et le reste de l'Empire. Un parterre de journaliste attendait son arrivée, car on ne peut pas dire que Seranon se désintéressait du politicien de l'opposition qui présentait aujourd'hui les mesures les plus sérieuses du redressement économique de Seranon, mais également du principal artisan du rapprochement entre les partis socialistes impérialistes, et Républicains. D'un ton grâve, il commença :

- Citoyens, Citoyennes.

Nous vivons des heures bien sombres, tant le désintérêt du gouvernement pour la question sociale sur Seranon même est flagrant. Aujourd'hui, la Région de Kurolvik fait figure de mauvais élève à l'échelle de la planète, mais je puis vous assurer, que la situation ailleurs n'est pas glorieuse non plus. En temps qu'ancien Rebelle, je reconnais ma responsabilité dans cette situation, mais je n'oublies pas non plus pourquoi je me suis battu, et les deux dernières années de lutte de la Rébellion ne doivent pas éclipsé les dix premières, faites d'héroïsme et d'idéalisme.

Mais c'est de vous que je veux vous parler aujourd'hui. Le gouvernement semble avoir totalement négligé la question économique Seranienne, sans doute pense-t-il qu'une zone enclavée comme Kurolvik est déjà perdue et ne mérite plus son attention. Peut-être pense-t-il encore qu'ailleurs sur la planète, les choses reprendront toute seule, alors qu'une grande partie de nos familles ont été privée d'un père ou d'un frère ? Nous, nous pensons que non ! Le Rassemblement Socialiste, pour ces élections, compte sur tout les habitants de toute les régions de Seranon pour faire passer un message fort au gouvernement : nous ne continuerons pas sur cette voie !

L'économie Seranienne a besoin d'un vrai plan de relance. Les territoires occupés ont besoin d'être revalorisés. Et nous, socialistes, pensons que cette revalorisation ne peut se faire que par un véritable plan, aux ambitions globales, pour toute la planète. On efface pas trente années de chaos, de guerre et de sang sans une véritable volonté politique. On ne relance pas l'économie d'une planète en lançant de stupides expéditions coloniales, dévoreuses de fonds et de ressources, alors que seulement un ou deux pour cents de la population est capable de bénéficier de ces expéditions, parce qu'elle a suffisamment de moyens pour cela. Quel est le message du gouvernement ici ? Les riches s'envolent vers d'autres cieux, d'autres horizons, un avenir radieux ? Et les pauvres, ils restent sur terre ? Le nez dans la boue ? Face à leur propre misère ? Nous Socialistes, nous disons NON ! Nous répondons aux membres du gouvernement que l'économie a besoin d'être revigorée, et nous proposons, avant même le parti au pouvoir, et c'est un comble qui devrait vous révéler combien certains peuvent être qualifiés d'incompétents aujourd'hui, un plan de relance de l'économie.

Ce plan de relance, il commencer par la construction de nouvelles lignes de transport en commun, par le prolongement, l'agrandissement et la modernisation de voies ferrées qui n'ont plus connu d'améliorations depuis trente ans. Ici, dans les territoires occupés, il s'agira de reconstruire les voies de chemin de fer que la Rebellion utilisait autrefois, de les agrandir et de les moderniser. Il s'agira de connecter Kurolvik au réseau Seranien par des projets de transport ambitieux, qui creeront des débouchés pour les entreprises locales. Afin d'attirer les investisseurs dans cette région, nous baisserons tout spécialement les taxes des entreprises qui produiront ici. En outre, Seranon dispose de vrai avantages, qu'il nous faut exploiter. Des astroports doivent être construits à Kurolvik et Dubramoï, afin de connecter ces villes à la galaxie. Des logements décents doivent être installés pour ceux qui vivent encore dans des bidonvilles dans cette région. Tout est à refaire ici ! Pas seulement les rails, mais aussi les routes, les aéroports, les centrales électriques.

Mais la construction ne fait pas un plan de relance, et nous en sommes conscient. C'est pourquoi, nous proposons également, dans notre projet, de soutenir les secteurs qui ont toujours fait la gloire industrielle de Seranon.

Remettre en route l'industrie lourde, ce n'est pas une mince affaire, et ça ne se ferra pas tout seul. De vrai subventions doivent immédiatement être accordées aux entreprises qui en ont besoin ! C'est à dire, au secteur minier, essentiel aux domaines de haute technologie de la construction navale, de la sidérurgie, qui soustraite encore majoritairement aux chantiers spatiaux, de l'industrie de bien manufacturés, qui apporte confort à ceux qui, aujourd'hui, n'en ont plus. Combien de Seranien s'estiment heureux de leurs conditions de vies ? Toujours le même pourcentage, toujours la même élite, née de l'ère Venatoriste, ou héritant directement de celle-ci.

L'agriculture doit être re dynamiser. Pourquoi nos vastes plaines ne bénéficient-elles pas de subventions d'État ? Pourquoi nos paysans ne voient-ils toujours pas la couleur de leurs revenus ? Parce que depuis trente ans, rien n'est fait pour leur permettre de se doter de machines de production moderne ! Parce que depuis trente ans, l'effort de modernisation est absent, soit par faute d'Empereur Despotique, soit par faute de guerre, soit par absence de volonté politique.

Pourquoi la haute technologie ne sert-elle que des intérêts militaires ? Nos chantiers spatiaux doivent être agrandis, notre flotte commerciale reconstruite ! Cela créera des emplois, donc de la consommation et de la croissance. Nous devons non seulement bâtir de nouveaux docks orbitaux, mais aussi subventionner les industrie de construction navale, comme le groupe Zul, pour que celles-ci se développent.

Ce ne sont là que quelques pistes qui permettront à Seranon de recouvrer son influence économique. Il ne s'agit là que d'une courte descriptions d'un plan de relance bien plus vaste, que vous pouvez trouver sur le site internet du Rassemblement Socialiste. Nous vous appelons de toute nos forces, citoyens de Seranon, il faut mettre fin à la folie des politiciens en place. Le désastre social n'est plus trés loin et la situation des territoires occupés n'est pas la seule à s'en trouver alarmante ! Aucun plan de reconstruction en deux ans de pouvoir, c'est grâve. Des colonies inutiles à gogo, c'est encore plus grave.

Citoyens, Citoyennes, Aux prochaines legislatives, la croissance se trouve dans le camp socialiste.
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Yuki Shaniatwel
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedJeu 26 Mar 2009 - 18:03

Suite à cette intervention, qui visait à gagner des ouvriers qui lui était déjà bien acquis, à sa cause, Terry retourna au siège régional du Rassemblement Socialiste. Un message fut envoyé à l'ensemble des organisations patronales des territoires occupés. L'ex-général espérait pouvoir compter sur l'appui d'anciens cadres du CARS, reconvertit dans l'économie impériale, pour peser plus lourd auprès de ces organisations. La rencontre visait à présenter le fonctionnement d'un plan de relance Socialiste dans la région de Kurolvik. Un autre message fut envoyé au candidat du mouvement socialiste impérial afin de lui proposer une date de rencontre.

Enfin, la secretaire du Général confirma la présence du Général Terry Alexander au 57eme congrés du Rassemblement Socialiste, ainsi que la motion E : Motion Alexander, déjà signée par Madame la Maire de Kurolvik Sarah Warshal, madame la sénatrice de Zelokar Alienor Danton, ainsi que l'ancien leader du parti (aujourd'hui partie à la retraite), Remus Octavius Barilus. Autant dire que dans la presse du parti, cette motion fit l'effet d'une bombe. L'appui de l'ancien Président à l'un des quatres jeunes loup qui se disputaient la domination du parti donnerait à celui-ci un avantage particulierement décisif. Et voila qu'Alexander (qui contrairement aux quatres autres avait conservé l'aspect "Parti Militant", qui donnait au RS son particularisme), recevait l'appui du grand Baron. Il prenait du même coup une nette avance au éléctions du congrés. Inutile de dire que sa réussite dans les territoires occupés lui donnerait une avance encore plus significative, car auréolé d'un certain prestige.

Fait notoire de cette motion : là ou toute les autres s'arc-boutaient sur les idées Républicaines, Alexander les faisait passer au second plan, envisageant même des alliances avec les partis de centre gauche et de gauche pro-impériaux.
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Katarina Semenova
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedJeu 26 Mar 2009 - 18:18

S'étant rapidement investis dans la région de Kurkolvic afin d'y prendre quelques millions de voix susceptibles de renvserser la balance électorale nationale, l'Union Démocrate Impériale (UDI) n'avait pas tardée à trouver de multiples adhérents au sein des différents industriels (CARS en tête tout empressé de concurrencer le groupe Zul et en passe d'y arriver, cadres, administrateurs en bref, une part du personnel formé par la rébellion, une couche de la population qui n'avait pas tardé à virer libérale si elle ne l'était pas déjà dès que le monde s'était étendu à au delà des grandes villes, de la ferme ou tout simplement, du bureau de recrutement. Leader émergeant de la foule, Caius Delbius Pulcher était originaire de Dabrimoï et, après un rapide séjour à la capitale, avait remportée la liste provinciale...

-Citoyennes, citoyens de cette belle province qui est la mienne,

Il y à quelques jours encore le RSSD tenait discours sur la place voisine, en douze ans je n'ai jamais autant ris... Le RSSD semble bien peu au fait des derniers actes posés par le gouvernement de l'Empereur qui, à Seran, est parfaitement au fait de la situation ici !

Lentement Seranon se remet de la pire épreuve que peut traverser une nation : une guerre civile, précédée d'une guerre terrible, lentement l'économie de la planète redémarre, l'industrie se remet en route. Qu'attendons-nous pour nous insérer dans ce mouvement ? Un plan de relance lourd, contraignant, aux objectifs définis ? Une économie planifiée à la virgule près ? l'UDI estime que non, je suis persuadé du contraire.

Pendant trente longues années cette région a attendu l'aide du gouvernement, d'abord républicain, trop occupé par les groupes de pression, puis de Vénator, finalement de Maximilien Sarkin davantage occupé à concevoir une machine de guerre qu'une véritable économie. Aujourd'hui la paix règne sur Seranon, nous disposons de capitaux et si nous n'en disposons pas de suffisant qu'est-ce qui nous empêche d'en trouver ? De nous associer ? Qu'est-ce qui empêche nos cultivateurs de s'associer en coopératives ? De se procurer les machines qui leur manquent au lieu d'attendre qu'elles leurs tombent du ciel ? Rien mesdames et messieurs, rien du tout !

L'ex général Alexander affirme qu'actuellement rien n'est fait au niveau des infrastructures. Comment se fait-il alors que j'ai eut tant de mal à me poser à bord d'un appareil de location sur l'étroit terrain de Kurkolvik ? Encombré par des appareils des l'armée apportant le matériel nécessaire aux premiers travaux d'agrandissement ? Comment se fait-il que depuis les airs, j'ai pu apercevoir de lentes colonnes se frayant un passage à travers la jungle et derrière elles, des voies de magnétrain en pleine construction ? Notre ancien général aurait-il endommagé le périscope de son char d'assaut politique ?

Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, l'heure est venue de se prendre en charge, de montrer à l'univers entier que nous ne sommes pas morts, que notre force vive est intacte ! Les socialistes parlent d'un secteur minier mal subventionné. Par tous les dieux se sont-ils approchés d'un mine ? Avec quels matériaux notre flotte a-t-elle été reconstituée ? Combien de seraniens ont trouvé un emploi dans les industries connexes aux chantiers spatiaux ? Ou dans l'armée afin de servir le peuple de Seranon ? Quel est l'objet de ces entreprises coloniales si ce n'est garantir de nouvelles sources d'approvisionnement ? De développer ce secteur minier prétendument sous subventionné ? Le message du gouvernement ici est clair : "Nous indiquons le chemin, arpentez-le car c'est à vous de le construire, de l'aménager" Nous faisons partie intégrante du pacte social mes amis, c'est à nous qu'il revient de tendre vers un idéal, pas à nos élus de nous tirez par le bras, ils sont superviseurs pas contremaitres.

La préfecture est actuellement submergée de demandes d'autorisations, d'initiatives. Devons-nous attendre la préfecture alors que c'est à elle de nous attendre ? Devons-nous attendre le gouvernement alors qu'il attend notre volonté ?

Enfin le développement des pôles seraniens repose-il sur le soutien à des mamouths de l'économie, responsables d'innombrables effets de lobbying et de la chute de la vieille république ? De son immobilisme ? NON, un soutien objectif des projets et plan est préférable, un vrai libéralisme, des idées et de l'économie est préférable au soutien de gigantesques entreprises semi publiques.

Citoyennes, citoyens, l'avenir n'est pas dans une économie rigide, repliée sur elle-même mais dans un libéralisme saint et correctement régulé et cela, l'UDI se propose de l'appliquer.
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedJeu 2 Avr 2009 - 20:57

Le lendemain du discours surréaliste et totalement absurde des centristes ... (ce que l'essentiel des journaux du RSSD ne tardèrent pas à démontrer avec forces photos et films), qui fit d'ailleurs échos à un tollé au sein de l'ensemble de l'opposition (par le biais de remarques fustigeant notamment le manque de lucidité économique de l'UDI qui se basait sur un investissement privé alors que la population de la majeure partie des territoires occupés n'avait pas les moyens de s'équiper en bien courant et mangeait parfois moins de deux fois par jours), Terry Alexander, qui avait compris l'inutilité de meetings médiatisés alors que la moitié de la population n'avait même pas de téléviseur, fit une longue promenade dans les taudis qui entouraient Kurolvik en vantant les mérites et les capacités que recelait Seranon : Une possibilité de développer la meilleure agriculture du monde, grâce à de vastes territoires tempérés, plats, et inéxploités. D'impressionantes richesses minières, de saisissantes connaissances culturelles, scientifiques et technologiques qui ne manquerait de permettre à Seranon de s'emparer de la plus forte avance. Tout cela, il ne manquait qu'une chose au peuple pour l'obtenir : l'argent.

A ceux qui lui disaient qu'un tel plan couterait des milliards, le futur député répondait sobrement : "Erikea doit payer sa part également. Si nous, ex-Rebelles, avons notre part de responsabilité, et si nous la reconnaissons, et si aujourd'hui nous appelons les anciens combattants à venir payer leur réparation en venant travailler ici, je pense que nous pouvons au moins imputé aux Erikeans la responsabilité des dégats de la Grande Guerre, mais surtout, et majoritairement, ceux occasionnés par le régime Venator. Barrack Eisenhower est un homme sensé, et un homme sage. Je suis sûr qu'il comprendra l'intérêt de disposer à ses cotés d'une puissance agricole et technologique forte. Nos deux patries se complètent. Ce financement serra un pas de plus vers le renforcement de notre reciprocité."
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedJeu 2 Avr 2009 - 22:35

[HJ : merci de ne pas ignorer la moitié du RP : le RSSD appartient au Gouvernement, donc n'est pas dans l'opposition, et le Consul a rappelé à Seran le plan de relance qui est tout sauf uniquement axé sur les investissements privés.]
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedVen 3 Avr 2009 - 20:16

HJ : Pour le RSSD, je viens de le voir. Ce qui n'empèche pas le parti de s'opposer à la politique menée actuellement et de réclamer la démission du gouvernement à ce jour.

Quand au plan de relance, si c'est celui cité un peu plus haut dont tu parle :

1) J'attends les sujets et les dépenses de fiche éco qui devraient convenir.
2) Vraiment désolé, mais j'appelle pas ça de la relance mais plutôt une parodie de "plan"
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedVen 3 Avr 2009 - 22:38

Les milliards en question sont posté en fiche éco.

J'estime aussi que d'un point de vue RP, ce n'est pas à l'Etat, du moins au sommet de celui ci, de dicter explicitement l'emploi exact à faire de cet argent (tout de même 60 milliards par mois, soit 720 milliards par an), sans compter les achats de vaisseaux qui profitent à tout un secteur, et les avantages en nature fournis par l'Etat, qui chaque mois rend à la société 50 milliards de plus qu'il ne lui prend.

La relance par la conso, la manière de la mener a été dite très clairement, valorisation culturelle et touristique je vais pas vous faire le clip de promotion in RP (enfin si vous insistez), ni la liste des patrimoines restaurés, acquis, etc., et la relance par la recherche fondamentale, je crois que c'est objectivement très explicite.


L'Empereur, devant la ferveur de Terry Alexander, intervint dans le jeu politique par discours holovisé :

- Citoyens, je n'interviens pas ici en tant qu'homme politique, mais en tant que chef de l'Etat. J'ai entendu, de la part notamment de l'ex-général Terry Alexander, une proposition selon laquelle Erikea devrait payer à Seranon pour le mal causé pendant la Grande Guerre. Je me permets une leçon d'histoire et de diplomatie élémentaire, nécessaire à la sauvegarde de l'Etat.

La Grande Guerre Galactique a été galactique. Elle a aussi causé des dégâts sur Mazaharpet, elle a aussi tué des Apiens, et, je le rappelle, elle a durement touché l'économie et l'armée erikeannes. Je ne suis pas certain dans ces conditions qu'il soit possible de savoir qui doit quoi à qui. Si nous exigeons réparation de la part d'Erikea, Erikea nous demandera de lui fournir à nouveau tous ses vaisseaux perdus, et les nations membres du Pacte de Seran seront en droit de nous demander réparation pour les dégâts subis suite à notre lâcheté, et à leur abandon au milieu de la guerre. Mauvais calcul.

Du reste, si les Rebelles ont été réintégrés, c'est sous le régime de l'amnistie. Du pardon inconditionnel, sans qu'il soit aucunement question de réparation, de griefs, ni d'une part, ni de l'autre. Notre réconciliation avec Erikea passe et passera par là. Non seulement la proposition du Général ne me semble pas moralement appropriée - mais c'est une opinion personnelle qui n'influencera pas ma politique - mais elle me semble très dangereuse pour Seranon, et à ce titre, je refuserai toute action en vue d'aider à son application.


Peu de temps avant ce discours, Madame Helena Chauveau, seule Ministre du rang de Préfet du MSDI, et à ce titre principale figure du mouvement qui était doté d'une direction statutaire collégiale, annonçait discrètement et avec l'aval de ladite direction, son acceptation d'une rencontre avec Terry Alexander "dans le but d'évaluer les convergences et divergences entre les deux partis et leurs programmes". Il était à noter qu'appartenant à la Tendance majoritaire du MSDI (TDPS), la Préfète était très attachée au modèle impérial, et a priori peu encline à une alliance avec le RSSD, mais la tendance minoritaire (SAS), qui représentait presque la moitié du parti, y était elle très favorable, rejointe en cela par une bonne partie des hésitants depuis les déclarations en ce sens de Terry Alexander, et n'avait donc en réalité guère le choix d'accepter cette entrevue. Terry savait certainement qu'elle-même n'y allait qu'à reculon.
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 8:53

HJ : Argent dépensé sans cohérence. 700 milliards par ans, c'est 12 fois que ce que Barrack Obama à douillé pour les états unis, pour une crise douze fois moins grave. 700 milliards, c'est que tu devrai douiller par mois IRL pour éspérer remettre en route la machine dans les trois ans.

Et puis trés franchement :

- Plan de relance par la consommation : 10 milliards (Seranon comptant 3 milliards d'individu, ça fait 3 crédits par personnes et par mois)
- Ministère délégué à l'industrie et à l'Emploi : 64,5 milliards (ça veut dire quoi ? Des subventions ? Dans quels secteurs ? Des cadeaux pour les chomeurs ? ça les aidera pas à retrouver du travail). Pareil pour les deux autres secretariats.
- Plan de relance par la recherche fondamentale : 20 milliards. Ca veut dire quoi ? Des chercheurs qui cherchent avec trop d'argent ? Qu'est ce qu'ils cherchent ? Et puis, les entreprises, face à leurs découvertes, elles font quoi sans argent, elles innovent en empruntant ? On ne sait même pas si l'emprunt est facile d'accés ! Et encore ! en plus, personne ne peut épargner dans une situation pareil car personne n'a l'argent pour : les gens cherchent d'abords à manger ! Donc, y'a pas de fonds propres dans les banques (encore une fois, on sait même pas si elles peuvent emprunter), donc, y'a pas d'emprunt possibles !
- Plan de relance par le tourisme et la valorisation du patrimoine naturel : 30 milliards. Ca veut dire quoi ? Des subventions ? De la Pub ?

Désolé, mais en plus l'edit de la fiche éco a été posté récement, sans que rien de ce type ne figure dessus auparavant (quand j'ai ouvert le topic, Seranon marquait encore un beau 120 milliards de bénéfices mensuels), je considère donc ce plan comme récent, et j'attends que tu nous présente sa cohérence (que je ne manquerai pas de critiquer, c'est ce qui se fait en politique).
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 11:19

Citation :
HJ : Argent dépensé sans cohérence. 700 milliards par ans, c'est 12 fois que ce que Barrack Obama à douillé pour les états unis, pour une crise douze fois moins grave. 700 milliards, c'est que tu devrai douiller par mois IRL pour éspérer remettre en route la machine dans les trois ans.

D'une, les sommes que tu annonces sont juste indisponibles, même avec un libre accès aux caisses de tous les Etats du jeu et avec un emprunt monstre (qui à moyen terme tuerait l'économie). De deux, douze fois, quelle précision ! De trois, que tu le veuilles ou non, la crise n'est à mon sens pas aussi grave que tu ne l'annonces : les territoires occupés, à l'échelle de l'Empire, c'est peanuts. Ca représente 2% de la population, je pense donc que depuis vingt ans, le reste de l'Empire a réussi à se sortir à peu près de la grosse merde, et est juste dans une situation médiocre voire assez mauvaise, mais pas catastrophique. Du reste, les 700 milliards viennent en complément de subventions déjà préexistantes, alors qu'aux USA, de ce côté là il y avait pas grand chose avant.


Citation :
- Plan de relance par la consommation : 10 milliards (Seranon comptant 3 milliards d'individu, ça fait 3 crédits par personnes et par mois)

Comme annoncé dans les topics que manifestement tu n'as pas lus, ces dix milliards vont aux classes les plus défavorisées (les 2% les plus pauvres), puisque comme l'on sait, la relance par la consommation ne relance pas grand chose, et il s'agit plutôt ici de permettre aux plus misérables de survivre, avec une aide de 130 crédits/mois en moyenne. Vu que je connais des gens qui aujourd'hui vivent avec 250 euros par mois, je pense que c'est une aide substantielle puisqu'elle vient s'ajouter aux autres subventions d'Etat.

Citation :
Ministère délégué à l'industrie et à l'Emploi : 64,5 milliards (ça veut dire quoi ? Des subventions ? Dans quels secteurs ? Des cadeaux pour les chomeurs ? ça les aidera pas à retrouver du travail). Pareil pour les deux autres secretariats.
Excuse moi de n'avoir pas détaillé l'emploi exact de chaque portefeuille ministériel, ce que d'ailleurs personne n'a fait. Ca veut déjà dire payer des stages de formation aux travailleurs déqualifiés, ça veut dire fournir des primes à l'embauche aux employeurs, que sais-je encore ? Très objectivement, je considère HRP que ce genre de choses sont gérées par le Ministre RP.

Citation :
Plan de relance par la recherche fondamentale : 20 milliards. Ca veut dire quoi ? Des chercheurs qui cherchent avec trop d'argent ? Qu'est ce qu'ils cherchent ? Et puis, les entreprises, face à leurs découvertes, elles font quoi sans argent, elles innovent en empruntant ? On ne sait même pas si l'emprunt est facile d'accés ! Et encore ! en plus, personne ne peut épargner dans une situation pareil car personne n'a l'argent pour : les gens cherchent d'abords à manger ! Donc, y'a pas de fonds propres dans les banques (encore une fois, on sait même pas si elles peuvent emprunter), donc, y'a pas d'emprunt possibles !
Bon, outre le fait que tu commences sur la recherche et que tu reviens au pouvoir d'achat, les 20 milliards peuvent passer en équipements, et embauches de nouveaux chercheurs, en tout ce que demanderont les cherheurs auprès du Ministère qui aura la charge de distribuer. Je vais pas non plus faire la liste exacte des programmes lancés, surtout que ce n'est pas encore à l'Etat de décider ce qu'un chercheur doit chercher (nos joyeux camarades de l'UNEF sont dans la rue pour défendre ça). Pour ce qui est de la situation, je continue à penser que tu exagères.

Citation :
Plan de relnce par le tourisme et la valorisation du patrimoine naturel : 30 milliards. Ca veut dire quoi ? Des subventions ? De la Pub ?
Pas naturel, culturel. Alors oui, le tourisme c'est de la pub, essentiellement, et sans doute quelques aides pour construire les structures servant à les accueillir (hôtels, restaurants). La culture, il s'agit de rénover tout ce qu'on peut pour que le touriste ait quelque chose à voir.

Citation :
Désolé, mais en plus l'edit de la fiche éco a été posté récement, sans que rien de ce type ne figure dessus auparavant (quand j'ai ouvert le topic, Seranon marquait encore un beau 120 milliards de bénéfices mensuels), je considère donc ce plan comme récent, et j'attends que tu nous présente sa cohérence (que je ne manquerai pas de critiquer, c'est ce qui se fait en politique).
Bah oui, le plan est récent, puisque décidé ici en mars IRL, il a donc fallu que j'attende le budget d'avril IRL pour le mettre en place.

Ce qui se fait aussi en politique (quoique pas forcément quand on incarne un socialiste), c'est de présenter une alternative plutôt que de vitupérer en disant vaguement "il faut soutenir ceci et cela". Présente un projet chiffré, et il n'est pas dit que l'Empereur ne le soutienne pas (et tu en garderas tout le crédit politique).

J'ajoute du reste que l'Empire ne représente que 70% environ du budget public, et que les collectivités territoriales ont donc à peu près (réunies) la moitié du budget de l'Etat entièrement dévoué au service du citoyen.
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 11:33

Je ne pense pas éxagéré sur la situation de la crise étant donné que Vénator est tombé depuis 5 ans et qu'il se comportait en nobliaux pillant de manière bien organisée Seranon.

A moins que tu ne pense que le Zimbabwe sous Mugabe puisse s'en sortir aujourd'hui grâce à la grandeur d'âme de sa population, je pense que oui, la situation est dramatique car il n'y a pas que la Grande Guerre, et que de ce fait, le plan que tu présente est mauvais Razz.

Quand au miens, à vrai dire, je suis en train de le taper et de le préparer. Faudra juste s'user les yeux et le cerveau pour voir ce qu'il donne au final.

Je pense également que le "c'est du fait du ministre in RP", est trés facile. Avec Apel, ça fait depuis le début du jeu que je me tue à trouver des moyens de lancer mon économie (avec de nombreux echecs. Maintenant j'attends Syllas pour la suite qui réussira j'éspère). Si ca avait été du "fait du ministre", on peut tout déléguer aux ministres les situations de crise et ne rien jouer de difficile. Je trouve ça simple, et manquant totalement de courage ...
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Cassandre Syllas
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 12:25

Citation :
(avec de nombreux echecs. Maintenant j'attends Syllas pour la suite qui réussira j'éspère).


[HRP]Hum...qu'est-ce que je dois faire? Où?[HRP]
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 13:11

Ou alors je laisse de la place pour le RP d'autres joueurs...

Et, quoi qu'il en soit, on a convenu au début du jeu (Rumulus, Alexandre, j'ai accepté) pour Seranon un IDH de 0,8.

Pour ce qui est de Venator, son attitude vis à vis de l'économie n'a jamais été définie, on sait juste qu'il exerçait un pouvoir personnel faible, puisque tout était délégué aux nobles qui étaient empereurs en leurs royaumes, et l'on peut supposer qu'ils avaient un peu à cœur de générer un minimum de PIB pour se payer l'armée. Le simple fait que des compagnies telles que la Zul ou les Chantiers de Zamul puissent exister atteste qu'il y avait un minimum de liberté économique.
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 13:26

Syllas : Répondre sur Térésia : Peut-être que le commerce équitable dumpera un peu ma consommation, et entrainera les autres produits avec lui ...

Caïus : Liberté ne veut pas dire prospérité. Et la guerre civile à d'autant plus puiser et détruit des ressources qu'elle n'a pas seulement concerné le territoire de la région de Kurolvik mais également plusieurs territoires voisins Smile. Ce qui me laisse penser que la situation de Seranon est assez grave.

Quand à l'IDH ... 0,8 c'est pas glorieux pour une nation du rang de seranon Smile
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 13:34

C'est grosso modo celui de (entre autres Smile

Russie, Turquie, Brésil, Iran et Chine. Bref, de pratiquement toutes les très grandes puissances militaires et économiques à la fois à l'exception des Etats-Unis, du R-U et de la France. Et c'est certes pas brillant, mais tout sauf la misère générale.
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 13:37

On peut toujours supposé (je pense que tu considérera cela comme autant logique que moi), que le règne de Vénator et de ses Nobles a provoqué de multiples désastres sociaux, et entre autre, à creuser le fossé entre riches et pauvres, donc que globalement, si l'IDH est une moyenne, il y a une bonne part de la population (militaires, collabos, chefs d'entreprises, anciens nobles) qui vivent trés bien, et une autre bonne part, qui vit beaucoup moins bien (villes à majorité Républicaines, anciens Républicains, etc, etc ...) et que l'on peut considérer comme dans un Etat sévère de malheur social ...
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 13:52

[HRP]Effectivement, un IDH de 0.8 c'est pas le pays de Cocagne, mais ça n'est sûrement pas la Rhodésie du Sud (Zimbabwe) de Mugabe à la fin!


J'avais l'impression que le sommet était terminé (cet an ci je suis fatigué), et vais voir à répondre plus tard ce soir.[HRP]


Dernière édition par Cassandre Syllas le Sam 4 Avr 2009 - 15:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire d'un retour   Histoire d'un retour Icon_minipostedSam 4 Avr 2009 - 15:46

l'UDI contrattaqua rapidement. il est évident que l'Etat se devait de fournir les infrastructures minimales que cel soit l'eau, l'électricité. Cependant le retour de gigantesques entreprises telles que la Zul Corporation qui en plus, bénéficierait d'un appui conséquent de l'Etat car proportionnel à leur importance est tout à fait inacceptable pour le parti. Pulcher faisait le tour des villes et villages de la région de Kurkolvic, présentant ses arguments à l'image des autres chefs de file de l'UDI sur toute la planète.

-... L'UDI plaide pour une série de budgets spéciaux de mise en selle, pas d'assistanat, chacun de ces budgets sera confié à une organe de coordination qui examinera au niveau régional et dans une optique tant planétaire que pluriplanétaire, les différentes démarches effectuées par les citoyens, de manière individuelle ou collective. Processus collectif qui se devra d'être fortement appuyé dans le secteur agricole afin de rentabiliser au mieux la terre arable et les bancs exploitables.

J'avoue ne pas comprendre les illusions que se fait l'ex général Alexander. Depuis des semaines il ne cesse de prétendre que d'Etat ne donne pas suffisamment d'argent pour la relance de l'économie, pour assurer le manger à tous, voilà maintenant qu'à peine en paix, Seranon doit repartir en guerre et exiger à Erikea une compensation des dégâts commis sur Seranon et Eryn alors que de son propre aveu, et cela je l'admet, tout le peuple seranien ne mange pas trois fois par jour. Devrions-nous renommer Terry Alexander Georges Boulanger ?

L'Etat distribue actuellement bien assez d'argent et dépense tout ce qu'il peut dépenser sans se lancer dans une politique inflationniste car créer de l'argent c'est beau, s'endetter aussi mais qui remboursera ? Nos enfants et leurs enfants après eux. Ce qui manque à la distribution des fonds publics, c'est une coordination. Cela ne sert à rien d'annoncer que l'on dépense aux quatre vents si c'est pour ne voir aucun résultat arriver in concreto ! Nous devons surtout regarder comment l'argent est distribué, par combien l'on distribue.


Pulcher mit également en exergue le fait que le RSSD exigeait la démission d'un gouvernement dans lequel il se maintenait...
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