Royaume d'Arizona

L'Empereur venait d'ordonner que les choses se précipitent. Les combats devaient être soldés au plus vite et régler dans les prochains mois. A la périphérie du système d'Arizona, les forces de guerre Prussiennes manifestent de plus en plus régulièrement leur présence, comme une menace en arrière plan. Le Crisis effectue plusieurs patrouilles dans la Région tandis que la Frégate Néo-Prussienne "NPSBS Kaiser Guillaume" a déjà été aperçue à plusieurs reprises dans la région.

Une demi-douzaine de sondes d'espionnages ont été envoyées depuis le Crisis. Elles évaluent les défenses d'Arizona.

On manda le Crisis sur Nouvelle Francfort tandis que le NPSBS Kaizer Guillaume garderait une position de surveillance. Sur Nouvelle Prusse, les corps du génie empruntés à la station Bulkar se chargèrent bien vite des réparations de la frégate.

(j'ai changé le patronyme du nom pour le germaniser Nova Prussia Space Battle Ship, ça le fait pas pour des nationalistes. C'est RaumKraft Prussinen Shladtshift ou RKPSS)

Le Kapitän Alexei Von Riechthoffen, commandant du RKPSS Kaizer Guillaume, reçu un communiqué lui ordonnant de rompre le combat. La RaumKraft devrait se cacher jusqu'à ce les corvettes Ho-Chi Minh soient terminé. En clair, il fallait protéger Nova Prussia et Nouvelle Francfort.

Les corvettes en attendant durent accéléré leur production. Dans deux semaines (trois jours IRL) elles devraient être terminée. Tout les docks de Nouvelle Hanoï se mirent sur leur chantier, abandonnant tout les autres.

L'Empereur savait qu'il lui manquait une chose vis-à-vis d'Arizona : son armée était réduite. Mais il savait aussi pourquoi son armée était réduite : parce qu'il avait démobilisé pour investir et modernisé son pays. Parce que désormais, son industrie se dotait de technologies nouvelles. Il était temps de voir si le progrès technique valait vraiment le coup !

le RKPSS Kaiser Willhelm répondit par un message fragmentaire, paniqué, informant que le vaisseau n'était plus hypercapable. Un "sa masse le rend plus rapide" suivit et la communication fut coupée.

Les industries de Nouvelle Hanoï répondirent avec les excuses les plus plates qu'il faudrait au moins 6 semaines pour que les corvettes soient terminées, trois seraient prêtes dans le délai initial de l'Empereur et encore. On pouvait difficilement se porter garant de tous les joints et à une telle cadence, le risque d'accident resterait terriblement élevé.

Si le RKPSS Kaizer Willhelm, les 16 MIJ I embarqués à son bord l'étaient eux, toujours. Aussi fut-il donner pour ordre au Crisis de récupérer les chasseurs lorsqu'ils se replieraient sur Nouvelle Francfort, afin d'avoir un maximum de donnée dans le cas ou Clausewitz et la Peste Noire échouaient dans l'opération Höchter Herr sur Bulkar. Et de toute manière, la perte de la frégate était déjà un coup suffisament dur pour l'Empereur et sa flotte ... Pas question d'en perdre plus.

Deux chasseurs revinrent, un avec un cadavre au poste de pilotage, l'autre dans un tel état qu'on se demandait comment son pilote était parvenu à atteindre son but. Les informations sur l'astronef ennemi étaient les suivantes :

-700 mètres de long
-Pas de chasse à bord
-Surcroit de défense anti astronef léger (chasse)
-faible nombre d'artilleries lourdes
-Très rapide, probablement grâce à une occupation de l'espace normalement réservé à la chasse par des moteurs plus puissants
-Aucune donnée sur le bouclier ou le niveau de blindage en raison de la courte durée de l'engagement. La frégate prussienne s'était retrouvée en grave infériorité.

Opération Doppelgänger : La bataille d'Arizona

14 Mars 2757 : heure galactique standard 00h50 : Croiseur de Troisième Rang Prussien de classe Crisis : L'ODSBS Crisis :

Erwin faisait les cents pas sur le pont du Crisis. Il était accompagné par toute la flotte Prussienne, ou presque puisque seuls manquaient les vaisseaux de sixième rang léger "Rostock" et "Kaizer Freidrich" et le vaisseaux de sixième rang Lourd "Valkyrie", ainsi que les forces du blocus de Bulkaarr. L'Amiral le plus compétent de tout l'Empire Prussien venait de prendre position avec l'ensemble de la flotte à la limite de la portée des senseurs défensifs Arizonans. Toutes ses corvettes avaient activer tout leurs appareils de détection. Elles surveillaient l'Espace Environnant pour repérer le Croiseur Léger Arizonan.

Finalement, alors qu'il terminait les diverses mises au point avec ses officiers de pont, il donna l'ordre d'assaut. Sa flotte bondit en hyperespace à pleine vitesse. Dans dix minutes ils serraient en orbite d'Arizona. Tout leurs tubes lances-torpilles chargés et l'ensemble de l'équipage à son poste. Erwin retenait son souffle. L'Assaut allait commencer.

Il avait pris soins d'effectuer, avec ses sept corvettes, des patrouilles autour de Nouvelle Prusse aux environs de 20h. Les frégates avaient effectuer une série de patrouilles de reconnaissance autour de Nouvelle Prusse afin de s'assurer qu'il n'y avait aucun danger à cinq heures de vol de la planète. Sûr de ses arrières, il pouvait maintenant lancer le raid surprise contre Arizona. Ne pas en faire trop. Détruire les chantiers, puis se replier.

14 Mars 2757 : Heure Galactique Standard : 01h00 : Orbite Haute d'Arizona

Tout senseurs actifs, les vaisseaux Prussiens jaillirent d'hyperespace à quelques minutes de vol de l'orbite haute d'Arizona. La formation de vol était simple : le Crisis, entouré des corvettes Ho-Chi-Minh, constituerait un mur avancé, tandis que les vaisseaux de sixième rang ouvriraient le feu de toutes leurs batteries. Mais l'attaque la plus importante viendrait des corvettes Ho-Chi-Minh.

Leurs soupapes de tirs lâchèrent une pluie de missiles Todessturm à charge conventionnelle, destinée au chantiers spatiaux, qui se mêla à la masse des missiles Geldpfeil qui filaient vers les patrouilleurs et les canonières Arizonane. La seconde d'après, les missiles à sous-munitions Cherokee (voir encyclopédie) filèrent vers les bases militaires et les installations de communications et énergétiques de la capitale économique d'Arizona.

Quelques secondes plus tard, le croiseur et les corvettes se mettaient en position de tir alors que leurs chasseurs se préparaient à décoller. Des dommages dépendrait la suite des opérations. Les ordinateurs de bords calculaient déjà les coordonnées de repli de la flotte Prussienne.

Flotte Prussienne :
- Crisis
- 7 corvettes Ho-Chi-Minh
- 5 Vaisseaux de sixième rang légers
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds
- 46 chasseurs MIJ I (hangars)
- 12 bombardiers MIJ II (hangars)

Les deux docks arizonans sont donc immédiatement pris pour cible. Les systèmes anti missiles installés sur l'un d'eux parvient a sauver la structure, le second est gravement endommagé. La flotte arizonienne sort de l'autre côté de la planète à pleine vitesse, patrouilleurs et canonnières (au nombre de 7 à présent), sur le flanc gauche de la formation néoprussienne. Il semblerait que le croiseur léger ne soit pas là...

Les missiles à sous munitions sont majoritairement interceptés lors de leur rentrée atmosphériques. Seuls deux endommagés larguent leur cargaison... en pleine zone civile. La DA d'Arizona ne tire pas, attendant probablement que l'ennemi s'approche plus près.

Sept minutes après le début de l'engagement deux vecteurs d'approches subspatiaux alertent les néo prussiens. Le croiseur arizonien sort de l'hyperespace a proximité de la planète accompagné d'une frégate de guerre. Les deux autres bâtiments connus sont introuvables.

Flotte Prussienne :

- Crisis
- 7 corvettes Ho-Chi-Minh
- 5 Vaisseaux de sixième rang légers
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds
- 46 chasseurs MIJ I (hangars)
- 12 bombardiers MIJ II (hangars)

flotte Arizonienne

-1 croiseur de course
-1 frégate
-7 canonnières
-11 patrouilleurs non hypercapables
chasseurs ?

Erwin observait les écrans de contrôle, sa pluie de missile avait endommagé sérieusement les chantiers spatiaux Arizonans et ses charges à sous-munitions avaient infligé les dommages qu'il escomptait à la capitale. Victimes Civiles ou Militaires ... L'Empereur s'en contrefoutait. Il n'avait pas l'intention de se poser sur Arizona. C'était inutile.

Erwin observait maintenant le dispositif de la bataille orbitale qui se profilait. Les Arizonans venaient de faire une énorme erreur stratégique en divisant toutes leurs forces. Le Croiseur de Course et la Frégate de Guerre Arizonane étaient isolées du reste de leur flotte qui se promenait de l'autre coté de la planète, et mettrait donc plusieurs longues minutes à arriver. Erwin estima qu'il lui restait encore une dizaine de minute pour frapper les deux batiments Arizonans.

- Opérateurs, je veux connaitre avec précision le temps qu'il reste aux Arizonans pour faire débarquer leurs patrouilleurs et cannonières depuis l'autre coté du système.
- On le calcule Capitaine.

Erwin se retourna vers l'immense générateurs Holonet qui surplombait la passerelle. Il affichait l'image miroitante d'Arizona, entourée de ses navires de guerre Prussiens. De l'autre coté du système, on voyait les vaisseaux Arizonans avancer lentement vers les batiments Prussiens. En telle quantité, et avec le croiseur de course, ils avaient de bonnes chances face aux Prussiens.

- Opérateurs. Je veux connaitre l'identité de cette frégate. S'agit-il du batiment sensé protéger Houston Prime à l'heure qu'il est ? Initiez également nos séquences de Pré-lancement pour saut Hyperspatial. Calcul, Nouvelle Prusse. De cette manière, nous mettront moins d'une minute pour quitter l'Espace Arizonan en Hyperespace.

Le Prussien n'attendit pas la réponse. Il savait qu'il faudrait quelques minutes à ses hommes pour recouper les données entre les photographies des Sondes et celles qu'ils avaient maintenant. Il se tourna vers le large pupitre de commande qui affichait les images de ses sous-officiers en deux groupes distinct : l'Escadre Arrière, et la Première Ligne. Il se tourna vers les Sept officiers de l'escadre Arrière :

- Kapitän, vérouillez la frégate et le croiseur avec vos batteries Geldpfeil. Aucun des deux ne sauraient résisté à un tir de barrage de nos missiles.
- Jabol Herr Admiral.
- Première Ligne, faites avancer vos corvettes afin d'englober le croiseur de course dans une jolie bulle. Vous êtes beaucoup plus rapide et maniable qu'un batiment de cette taille. Criblez ses réacteurs et ses systèmes d'armes lourdes de Geldpfeil jusqu'à désactivation.
- Jabol Herr Admiral.

Les deux opérations conjointes donneraient l'initiative aux Prussiens en infligeant de grâves dommages aux plus gros batiments Arizonans. Les missiles Geldpfeil étaient de toute façon trop précis pour toucher les corvettes Ho-Chi-Minh. L'Admiral se tourna maintenant vers le pupitre de commande qui commandait son croiseur. Il y avait là les trois officiers des ponts de tirs, l'officier du pont d'envol, et l'officier de la salle des machines.

- Salles des machines. Mettez toute la gomme possible. Le Crisis doit être suffisament rapide pour que les dommages sur son armement soient minimes. Que le Bouclier énergétique soit chargé à bloc.
- On ne tiendra pas éternellement à ce rythme Admiral.
- Combien ?
- Une heure et Demi.
- Dans une Demi-heure nous aurons quitter l'Espace Orbital d'Arizona. Préparez-vous à transférer l'energie des réacteurs standards sur le générateur luminique. A mon ordre.
- Jabol Herr Admiral

Se tournant vers les officiers de pont :

- Pont d'envol. Vos chasseurs sont-ils prêts ?
- Tous parés.
- Parfait. Tenez les prêts pour une Marg Sabl.
- N'est-ce pas un peu trop prévisible ?
- Les stratégies les plus simples sont parfois les meilleurs. Les Arizonans ne comprendront pas grand chose à une manoeuvre aussi déstructurée, en tout cas pas suffisament tôt. Et puis, j'ose éspérer qu'ils commencent à me connaitre, après tout les combats que j'ai livrer contre eux dans ma longue éxistence. Ce ne serra que la première fois que j'emploierai une Marg Sabl contre Arizona. Ils ne devraient pas s'y attendre du tout.
- Jabol.
- Ponts de tirs. Chargez vos batteries, faites monter les munitions du magasin progressivement. Nous allons tirer par ponts et non à volonté, alors tenez vous prêts. Vérouillez le croiseur de course et ne le perdez pas !
- Jabol Herr Admiral.

Et les sabords spatiaux s'ouvrirent pour laisser place aux boucliers atmosphériques et standards qui protégaient chacunes des quelques 240 pièces moyennes et 64 pièces lourdes du Crisis. L'Armement par pont avait au moins un avantage sur l'armement de tourelle : les batteries, mobiles et situées dans la carlingue, étaient moins précises, mais beaucoup plus nombreuses que sur les autres batiments de même classe. Du coup, le Crisis était plutôt redoutable dans cette partie de la galaxie.

Les canons franchirent bientôt la Double Couche de Bouclier Energetique et Atmosphèrique et ne laissèrent dépassé qu'une petite partie de l'embout de tir. Cet agencement protégeait aussi bien les Tireurs que le canon et avait été mis au point, au fil du temps, par Nouvelle Prusse sur le Crisis. En effet, le Bouclier énérgétique n'était pas présent au départ ...

La flotte engageait maintenant la première phase de l'affrontement. Il ne restait plus que cinq minutes avant l'arrivée des cannonières et patrouilleurs sur champs de bataille. Cinq minutes pour le plus de dommages possibles ...

À peine les radars de tir verrouillés sur les deux bâtiments que ceux-ci gitent sur tribord avec une assiette négative en accélérant. Le croiseur de course tire plusieurs grenades de leurres et émet brusquement un brouillage a forte intensité. La frégate fait de même en partant vers le haut et largue ses chasseurs qui s'abritent aussitôt dans sa superstructure. Le croiseur tire une paire d'obus de 380 et seize missiles qui s'avèrent contenir des têtes a fission nucléaire, l'âge de pierre en somme et donc des têtes locales. Les corvettes se déployant sur le flanc droit se retrouvent dans la délicate situation de devoir passer dans la ligne de tir des vaisseaux de sixième rang ou pire encore, celle du Crisis si elles veulent engager le combat. L'aile gauche est sous le feu. L'une des corvettes est mise hors combat par un tir conjoint de missiles et deux coups au but des canons AM. Le Crisis peut choisir de tenter l'interception soit sur le croiseur soit sur la frégate. Attaquer le croiseur mettrait le dos du vaisseau à la merci des torpilles de la frégate, attaque la frégate donnerait l'occasion au croiseur de tourner le vaisseau et de se trouver a portée pour tirer sur l'appui du sixième rang... Les missiles prussiens ont presque tous ratés mais les boucliers adverses ont encaissé un coup...

Les patrouilleurs et corvettes accélèrent brusquement, les opérateurs du Crisis parviennent a repérer des boosters, l'accélération ne sera donc que temporaire. Cependant la surprise tactique peut encore être obtenue pour les arizonans. Le commandant la wing droite des Ho-chi-Min cesse d'accélérer et demander la permission d'intercepter les bâtiments légers. il ne mène que trois corvettes face à la petite force qui approche...

Les opérateurs du Crisis font également état que la frégate actuellement au combat n'est pas celle de Houston Prime. Un message parvient à l'amiral, également envoyé à Nouvelle Prusse : le transport d'origine bulkariote en orbite de Nouvelle francfort est menacé...

Le croiseur de course ennemi est armé de quatre tourelles double de 380mm et de quatre pods lance missiles quadritube. Un nombre conséquent de défense anti chasseur et anti missile couvre la coque...


Flotte Prussienne :

- Crisis
- 7 corvettes Ho-Chi-Minh (1 HS, deux sans bouclier))
- 5 Vaisseaux de sixième rang légers
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds
- 46 chasseurs MIJ I (hangars)
- 12 bombardiers MIJ II (hangars)

flotte Arizonienne

-1 croiseur de course (bouclier affaibli)
-1 frégate (bouclier affaibli)
-7 canonnières
-11 patrouilleurs non hypercapables
chasseurs ?

- Admiral, Le Kapitän Ludwig Von Anhalt-Breslau signale que sa corvette a plusieurs avaries graves au niveau de ses systèmes d'Alimentation. Elle est hors d'usage.

Erwin se tourna vers l'hologramme du Kapitän, qui venait de s'éteindre. Il haussa un sourcil et se contenta de répondre :

- Eh bien ... Les jeunes ne valent pas les vieux. Son père aurait déjà compris que son un tir de barrage pareil, on place d'avantage d'énergie sur ses réacteurs et ses boucliers. Donnez-lui l'ordre de mettre en panne et de brancher tout ses générateurs de secours sur les systèmes de survie. Il ne pourra plus continuer le combat, mais il serrait bien que je le ramène entier à son paternel.
- A vos ordres Amiral. Les Kapitän Mathilde Von Magdeburg et Joseph Von Mutzig signalent que leurs boucliers sont déchargés.

Erwin se tourna un instant vers son ordinateur de contrôle et réfléchit. De Sept corvettes, il n'en avait déjà plus que deux. Il réfléchit quelques secondes lorsqu'un de ses meilleurs opérateurs lança :

- Admiral ! J'ai quatre Vecteurs d'Interception possible droit devant nous sur le Croiseur de course ! Mais il faudra montrer notre poupe aux armes balistiques de la frégate.
- J'ignore ou ils ont eu leurs canons, mais ce ne sont pas ces armes de l'age de pierre qui pourront quelque chose contre les boucliers du Crisis. Décharger les Boucliers de Sabord du Flanc bâbord, et annuler l'alimentation de tout les systèmes non vitaux de ce flanc. Transférez toute l'énergie ainsi accumulée sur nos boucliers arrières. On va voir si ces pseudos marins peuvent faire quelque chose contre le Crisis en Duel !
- Au mieux on atteindra le Croiseur de Course en nous approchant à environ trois kilomètres de son flanc bâbord.

Erwin jubila.

- C'est plus que ce que j'espérais. Contactez le pont de tir et la salle des machines. Exécution des ordres.

Aussitôt, le Crisis opéra une large manœuvre pour filer rapidement vers un vecteur d'interception calculé par l'Opérateur. Quelques secondes après le lancement de son attaque, un enseigne rappela à Erwin qu'il était aussi Admiral.

- Et les Corvettes sans Boucliers Commandant ? Si elles continuent leur engagement, elles ne tiendront plus très longtemps !
- J'oubliais. Qu'elles se replient sur nos vaisseaux du sixième rang pour leur assurer une protection.
- Reçu.

Les Quatre autres corvettes suivirent ensuite les ordres de l'Admiral pour venir se coller contre sa carlingue Bâbord et assurer sa protection de ce coté-ci. Ils firent la même manœuvre avec leurs boucliers. Dans le même temps, toujours à Bâbord, les 36 chasseurs MIJ I et les 12 bombardiers MIJ II du Crisis quittaient leurs hangars pour assurer une couverture rapprochée au vaisseau, sans pour autant se montrer à la mitraille du Croiseur de Course.

- Nous allons arriver en position de tir Admiral.
- Que les batteries lourdes se focalisent sur les réacteurs du vaisseau ennemi. Les batteries légères détruiront en priorité son artillerie anti-aérienne de ce coté-ci de sa carlingue.
- A vos ordres.

Et le croiseur pris position à la position calculée. D'un seul coup, toutes ses batteries Tribord lâchèrent une pluie de laser sur le Croiseur de Course. Même si elles étaient peu précises, selon leurs habitudes, ces batteries étaient en nombre suffisant pour frapper sérieusement le Croiseur de Course, et l'Admiral espéra intérieurement que le Croiseur de Course ne pourrait pas tenir très longtemps à ce rythme. Mais il savait aussi que sitôt cette manœuvre réalisée, le Croiseur repartirait si aucun système vital n'était touché. Aussi donna-t-il également des ordres pour que les vaisseaux de sixième rang lourd prévoient un tir de barrage tout le long de son itinéraire, pendant que les bâtiments légers engageraient la frégate pour trois d'entre eux, et les canonnières et patrouilleurs pour les deux autres. Cette-foi-ci, le tir de Geldpfeil serrait adjoint de RaumFaust, qui userait certainement pas mal les boucliers des vaisseaux légers de l'ennemi, et, autour de la frégate, ferrait beaucoup de tort à ses chasseurs.

Le capitaine Anhalt-Breslau attend donc les secours. En panne, il l'est déjà par la force des choses.

Le combat, extrêmement rapproché, permet au croiseur arizonien de jouer sur le système d'artillerie par pont du Crisis : passé un certain axe, on échappe a son feu. Le CX-1564 encaisse néanmoins d'une sacrée bordée, son bouclier, ramené a 25%, laisse passer deux coups de laser qui laissent une paire de trainée noires sur la coque gris clair. L'artillerie est encore intacte. Seize missiles filent vers le Crisis en riposte tandis qu'il prend la tengente et, usant des voies de fuites alternatives parvient a tromper les unités de sixième rang déjà bien occupées par un menace très sérieuse. Pour ce qui est de l'approcher à moins de trois kilomètres, cela tient du rêve du radariste, pendant un instant le chef de la section artillerie était devenu vert. Les artilleurs prussiens interceptent douze missiles, le reste affaiblit le bouclier. La frégate ennemie passe par au dessus du croiseur et tire six torpilles en feu convergent, trois missiles filent vers les corvettes qui interceptent. Deux torpilles sont interceptées par le Crisis, trois autres affaiblissent suffisamment le bouclier à cet endroit pour que la dernière passe en force et... perce la coque.

-Impact ! quartiers d'équipages 27 à 29 détruits, radar 3 (/8 ) hors d'usage !

Les deux corvettes sans bouclier rejoignent les vaisseaux de sixième rang qui se sont mis d'eux mêmes en mouvement lorsque les radars de tir arizoniens sont entrés en acquisition. Un vaisseau prussien tire cependant et détruit 3 chasseurs Bantha sur 16. La frégate prend la tangente et entame un combart "tournoyant" avec les trois corvettes.

Au niveau des vaisseaux de sixième rang c'est une quasi panique. Les 11 patrouilleurs, dotés de plus gros moteurs grâce à l'absence d'hyperdrive, se portèrent sur eux et sur les deux corvettes dépourvues de bouclier. Une première salve de missile partit de part et d'autres. Un furieux combat s'engageait... Les sept canonnières se portèrent au secours de la frégate arizonienne.

Flotte Prussienne :

- Crisis (bouclier affaibli, dégâts mineurs)
- 7 corvettes Ho-Chi-Minh (1 HS, deux sans bouclier)
- 5 Vaisseaux de sixième rang légers
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds
- 46 chasseurs MIJ I
- 12 bombardiers MIJ II

flotte Arizonienne

-1 croiseur de course (bouclier affaibli)
-1 frégate (bouclier affaibli)
-7 canonnières
-11 patrouilleurs non hypercapables
-13 chasseurs bantha

L'Admiral file vers sa proie en le poursuivant à grand coup de turbolasers. On a déplacé plusieurs pièces turbolasers lourdes pour les placer sur des sabords de proue qui envoient donc un violent tir de suppression contre le croiseur de Course.

- Couper l'alimentation des secteurs touchés et fermer les SAS de ces secteurs. Que l'équipage évacue pour rejoindre les postes secondaires et tertiaires qui leurs sont prévus dans ces situations.

Le Croiseur poursuit sa course, et l'Admiral donne maintenant ses ordres à la flotte.

- Groupe Sixième Rang, ce message s'adresse aux corvettes. Vous devriez disposer parfaitement de l'arsenal nécéssaire à envoyer en enfer des patrouilleurs et avec le soutien des vaisseaux de sixième rang, ça deviendra beaucoup plus facile. Dois-je vous rappeler ce qui vous arrivera si vous n'y parvenez pas ?
- Non Admiral.
- Aux patrouilleurs maintenant. On a installé des Geldpfeil ET des Raumfaust sur votre coque. Dois-je vraiment vous le rappeler ? Utilisez vos Raumfaust contre ces patrouilleurs ! J'en veux toute une avalanche !

L'instant d'après, l'Admiral donna des ordres pour que les chasseurs Seraniens décrochent et mènent une attaque de flanc contre les cannonières afin de les intercepter, et de donner le temps aux corvettes de détruire la frégate Arizonane. Les MIJ séraniens faisaient partie des appareils les plus fiables de la galaxie. Ce n'était pas ces quelques canonnières qui pourraient leur infliger des pertes trop lourdes. Et sitôt à portée, les bombardiers lachèrent une avalanche de missiles à protons et à concussions, tandis que les lasers de la chasse noyaient les frégates sous une avalanche de traits rouges ...

Les tirs de poursuites prussiens n'ont que peu d'effet et lorsque l'artillerie de flanc parvient enfinà la proue le croiseur ennemi a déjà change d'azimut et échappe à l'axe de tir. Une nouvelle salve de missiles semble montrer qu'il accepte le combat, par contrainte...

La chasse arizonienne attaque par petits paquets et tente de désorganiser les MIJ prussiens, ce qu'elle parvient a faire mais le piège pourrait se retourner contre elle si les MIJ se rabattent exclusivement sur les chasseurs. Entre corvettes, patrouilleurs et unités de sixième rang, une melée s'engage et bientôt, et c'est là le jeu des arizoniens, toute formation cohérente est presque impossible a tenir. Le chef d'Etat-Major prussiens se retourna vers l'amiral.

-Il semblerait qu'ils cherchent l'attrition de nos forces, avec leur chantier endommagé c'est leur seule chance. Ils ont encore deux frégates qui se baladent du côté de Nouvelle Francfort ou Swahili et il semblerait qu'ils tiennent Houston.

Flotte Prussienne :

- Crisis (bouclier affaibli, dégâts mineurs)
- 7 corvettes Ho-Chi-Minh (1 HS, deux sans bouclier)
- 5 Vaisseaux de sixième rang légers
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds
- 46 chasseurs MIJ I
- 12 bombardiers MIJ II

flotte Arizonienne

-1 croiseur de course (bouclier affaibli)
-1 frégate (bouclier affaibli)
-7 canonnières
-11 patrouilleurs non hypercapables
-13 chasseurs bantha

- Donc ils veulent nous fixer ici hein ?

L'Amiral Prussien réfléchit quelques secondes puis se tourna vers son tableau de commandes.

- Nos chasseurs vont se rabattre sur leurs propres forces de chasse. Leur mission serra de les détruire rapidement. Quand à nous, nous allons mettre le cap droit sur nos formations de vaisseaux du Sixième Rang et nous allons engager leurs patrouilleurs et canonnières. Restez constamment en mouvement, et tachez d'approcher les vaisseaux ennemis jusqu'à les voir dans le blanc des yeux avant de leur envoyer une bordée. Le reste de nos forces continuent sur leur lancée. Ne présentez jamais notre poupe au Croiseur de Course Ennemi. S'il touche nos réacteurs, on est fichus. Et laissez-le nous distancer avant de virer de bord pour rejoindre nos chasseurs. On va voir s'il est aussi maniable qu'il est rapide !

Le croiseur de course manoeuvre constamment pour chercher l'arrière du Crisis aussi le pilote se retrouve-t-il a devoir maneouvrer sans cesse. Les missiles pleuvent pas salves de seize, l'une d'elle s'avère être thermonucléaire, probablement une lot acquis a grand frais. La frégate arizonienne parvient a épauler la chasse un bref instant avant d'être écarte par une bordée du Crisis qui l'exclut du combat, la chasse d'Arizona est impitoyablement exterminée...

Au niveau des astronefs légers l'affrontement éclaté est particulièrement meutrier, deux patrouilleurs arozoniens font une fausse manoeuvre et se retrouvent a portée du Crisis, ils sont détruits. Globalement les arizoniens gardent l'avantage à ce niveau, les alertes avaries s'accumulent de plus en plus côté néo prussien. L'on opbserve cependant une reprise de formation au niveau des patrouilleurs arizoniens...

Flotte Prussienne :

- Crisis (bouclier à 40%, dégâts mineurs)
- 5 corvettes Ho-Chi-Minh (1 HS) (-2)
- 3 Vaisseaux de sixième rang légers (-2, 2 au bouclier affaibli)
- 2 vaisseaux de sixième rang lourds (1 sans bouclier)
- 35 chasseurs MIJ I (-11)
- 11 bombardiers MIJ II (-1)

flotte Arizonienne

-1 croiseur de course (bouclier affaibli)
-1 frégate (endommagé, décroche)
-5 canonnières (-2)
-8 patrouilleurs non hypercapables (-3)
-0 chasseurs bantha (-13)

L'Admiral se tourna vers les membres de son équipage, abaissant les yeux sur ses boucliers il ordonna :

- Nous devons accélérer la vitesse de rechargement de nos boucliers. Transférer l'énergie de toutes nos armes lourdes et de tout ce qui n'est pas nécessaire à la bonne marche du vaisseaux sur nos générateurs de boucliers. Pendant ce temps, nos armes moyennes et légères vont continuer à engager les patrouilleurs ennemis pour briser leurs formation. Interposez vous entre nous et les patrouilleurs de l'ennemi et lachez leur une belle bordée. Qu'ils y laissent des plumes et se dispersent. NE RESTEZ PAS EN PLACE ! Mettez les gaz ensuite. Ensuite, nos bombardiers iront larguer leurs missiles contre les patrouilleurs isolés de l'ennemi. Gardez les chasseurs en reserve en cas d'intervention du Croiseur de Course ennemi. Compris ?
- Jawol Herr Admiral !

L'Admiral se tourna vers les membres de son équipage, abaissant les yeux sur ses boucliers il ordonna :

- Nous devons accélérer la vitesse de rechargement de nos boucliers. Transférer l'énergie de toutes nos armes lourdes et de tout ce qui n'est pas nécessaire à la bonne marche du vaisseaux sur nos générateurs de boucliers. Pendant ce temps, nos armes moyennes et légères vont continuer à engager les patrouilleurs ennemis pour briser leurs formation. Interposez vous entre nous et les patrouilleurs de l'ennemi et lachez leur une belle bordée. Qu'ils y laissent des plumes et se dispersent. NE RESTEZ PAS EN PLACE ! Mettez les gaz ensuite. Ensuite, nos bombardiers iront larguer leurs missiles contre les patrouilleurs isolés de l'ennemi. Gardez les chasseurs en reserve en cas d'intervention du Croiseur de Course ennemi. Compris ?
- Jawol Herr Admiral !