Hegemony
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Hegemony

Dans un univers troublé, l'avenir de la galaxie et de la race humaine vous appartient
 
WikimonyAccueilLisez les règles du jeu iciDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Petite Beyrouth - Siège de la BPB

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Reinard Von Reuter-Poznan
Débutant
Reinard Von Reuter-Poznan


Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 25/12/2010

Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty
MessageSujet: Petite Beyrouth - Siège de la BPB   Petite Beyrouth - Siège de la BPB Icon_minipostedDim 26 Déc 2010 - 1:38

HJ : j'ai pris quelques libertés concernant la description de la petite Beyrouth, n'ayant pas trouvé d'informations son sujet dans l'encyclopédie (l'avatar viendra demain, je l'ai trouvé, mais je dois effectuer quelques petites modifications dessus).

Una soleil de plomb frappait déjà la petite ville portuaire de la petite Beyrouth. Il n'était pourtant que huit heure du matin, mais la chaleur était déjà écrasante, et le soleil plutôt haut. Sur les grands axes embouteillés menant vers le centre ville de la cité, notre héros, Farid, installé à l'arrière de sa limousine noire, rongeait son frein en attendant l'arrivée au siège de la banque. A l'avant, Butler, son Garde du Corps et porte-Flingue, ancien soldat retraité des Forces Spéciales Kryptonnes, meilleur ami, gâchette facile, steward, majordome et chauffeur donnait du klaxon à toute volée en hurlant sur les automobilistes et motards peu zélés qui enfreignaient continuellement le code de la route pour tirer leur épingle du jeu. Eh ! Butler, malgré son nom à consonance nordique, était un Ecazan et de plus un Beyrouthien. Et comme tout les Beyrouthien, il était non seulement d'un naturel sanguin, mais aussi un invétéré râleur.
[F. Ajraÿd Tufah] Baissez d'un ton Butler. Arriver à l'heure, c'est important, arriver serein, ça l'ai encore plus. Continuez Meriem.
[Y. Butler] Bien, Monsieur.
Oui. On était dans le Sud. Et dans toute les bonnes villes du Sud, la notion du mot "retard", diffère généralement de celle que l'on a dans le Nord. En fait de stress, Farid était complètement détendu, et s'ennuyait surtout mortellement. Une Grande tasse de café Nespresso (What else ?) dans la main droite et un croissant Miromien dans la main gauche, il écoutait distraitement son assistante, Meriem, une élégante Vermeilloise au teint mat et aux courbes généreuses lui expliquer en détail les dernières informations concernant la banque, ses concurrents et ses développements récent.
[M. Fanii] Donc, je disais que nous n'avons pas de véritables concurrents sur Ecaz même, sauf peut-être la BIC, qui est quatre fois plus importante d'un point de vue de la capitalisation boursière que nous même et se place sur un secteur porteur, notamment les investissements coloniaux dans les nouveaux secteurs impériaux. Concernant notre propre secteur d'activité, elle est plutôt complémentaire à la BPB et son positionnement à court terme n'en fait en aucun cas un rival à la PBP, puisque nous sommes d'avantages tournés vers les particuliers, et eux, vers le privé.

Notre Rival le plus important sur Kyptonn est de loin la Financière Galactique, dont le poids économique en fait un rival d'importance si nous venions à nous attaquer à des marchés Miromiens, voire à chercher à prendre une position de leadership sur le marché Krypton. Cependant, là encore, nous avons un avantage sur cette dernière puisque nos positionnements sur les crédits à la consommation sont bien plus développés que les leurs. Et pour finir ... Eh bien, il me semble avoir fait le tour
[F. Ajraÿd Tufah] Bien, analyse en général pertinente. J'espère que nos responsables Marketing seront arrivés aux même conclusions que les vôtres et que je ne perdrai pas de temps à écouter des foutaises.
[M. Fanii] Logiquement monsieur, sauf votre respect, s'ils sont là ou ils sont, c'est qu'ils sont un minimum compétent dans leurs domaines d'activité.
Farid répondit pensivement, les yeux perdus dans les vitrines des bâtiments de style néo colonial :
[F. Ajraÿd Tufah] C'est votre jugement Meriem. C'est mon premier Big Board, et jusqu'à nouvel ordre, je n'ai pas la moindre idée de la compétence de mes collaborateurs. J'ai à peine rencontrer Dimitri Synape du Service Relations Publiques et Hakim Ban Afsi du Service Comptable au pot d'intronisation et mes impressions sur ces deux loustics restent relativement tièdes. Je crois d'ailleurs qu'ils l'ont bien compris et nous verrons donc ce qu'ils valent à leur travail lors de cette réunion.
Il baissa les yeux sur sa montre et constata qu'il était déjà huit heure quarante-cinq. Dans un quart d'heure ils devraient se trouver au sommet de la Tour Centrale, sobrement baptisée ainsi car construite sur un rond point dont les huit avenues convergentes permettaient (normalement) de joindre n'importe lequel des points de la petite ville de trois millions d'habitant en une demi-heure. Aussi lança-t-il à l'attention de Butler.
[F. Ajraÿd Tufah] Vous nous excuserez si nous ne vous accompagnons pas au parking Butler ? Vous nous déposerez à l'entrée et nous retrouverez en haut.
[Y. Butler] Bien Monsieur.
On pouvait légitimement se demander ce que Yannick Butler, certes Majordome Impeccable, et conducteur plus doué que Jonathan Gregor le dernier champion en date du Grand Prix de Mirom, viendrait faire à une réunion du conseil de direction d'une banque Kryptonne. La réponse était simple : cela n'avait strictement rien de professionnel. C'est simplement que Farid avait rencontré Butler il y a plus d'une dizaine d'année maintenant, pendant une permission commune alors que le futur financier de haut vol faisait son service militaire, et que même si quinze ans les séparaient, ils avaient pris ensemble une cuite mémorable qui leur avait fait passé une nuit dehors. Par la suite, ils s'étaient promis de prendre leurs permissions ensemble, au point qu'ils en étaient devenus comme deux frères.

N'allez pas sous-estimez les capacités intellectuelles de Butler, et les capacités physiques de Farid. Les deux hommes n'étaient pas complémentaires. Ils étaient deux frères, deux égaux, "un front commun face aux imbéciles" comme eux-mêmes aimaient à le dire. Butler était un homme d'action certes, mais un fin stratège et il s'était déjà montré d'une aide précieuse en corrigeant le manque de rigueur de certain Marketeux un peu trop fils à papa au sein de la financière Galactique. A l'inverse, Farid n'était pas en reste et savait se battre. En fait il adorait ça, particulièrement les rixes de comptoirs, ou il distribuait des gauches et des droites avec un engouement sauvage, et finissait généralement le premier dehors, poussé par les videurs (Butler avait le temps d'en assommer un avant d'être mis dehors ... dans les situations les plus générales).

Seulement voila, Butler avait fini par s'attacher à Farid, et donc n'avait pas renouveler son contrat avec les Forces Spéciales, pour devenir son garde du corps attitré (et il n'avait pas beaucoup de boulot ces derniers temps, donc il avait pris des cours de savoir-vivre et d'hôtellerie pour servir de Majordome et de Chauffeur et apporter sa propre pierre à l'édifice de son ami).

La Berline s'immobilisa bientôt au milieu du giratoire à quatre voie et se déporta vers le centre de ce dernier sans réelles précautions, pour s'immobiliser impeccablement devant l'escalier de marbre, orné de deux fontaines de gré à tête de Lyon qui menait à l'entrée de la banque (lorsque l'on recevait les plans épargnes des plus riches Kryptons de la Galaxie, on ne pouvait pas non plus se la jouer modeste. La BPB avait une image de marque à entretenir). Il était déjà neuf heure.

Farid passa le portique de sécurité de la banque, serra la main à quelques bons employés de sa compagnie et salua quelques clients prestigieux et important de la banque, en s'excusant de ne pas avoir le temps de discuter avec eux de projets d'avenir, qu'il avait une importante réunion et qu'il prendrait le soin d'honorer leur requête et de donner un véritable corps à leur rêves autour d'un verre du meilleur cognac de sa réserve personnelle dès qu'ils l'auraient contacter pour un rendez-vous, et que, "s'il vous plait voici ma carte, Meriem se chargera d'aménager mon emploi du temps pour vous ... Ou d'aménager SON emploi du temps pour vous." Pour le moment naturellement Monsieur Un-Tel, employé modèle de la compagnie (on ne confiait pas les portefeuilles de clients essentiels à n'importe qui), qui allait discuter avec eux de leurs investissements de portefeuille.

N'allez pas croire, ici non plus, que Meriem n'était que la Secrétaire de Farid. Ils s'étaient rencontrés à l'Université et avaient, une fois encore, fais les quatre cent coups ensemble. L'un et l'autre avait eut une histoire ensemble le temps d'une année ou deux puis s'étaient séparés, et perdus de vue, à la fin de leurs cursus. Farid n'avait retrouvé Meriem que lorsqu'il avait débuté ses opérations de rachat de titre de la BPB. Là, elle l'avait "aidé" en l'introduisant auprès de ses patrons, souvent actionnaires de l'entreprise, et en avait elle-même profiter pour mettre en avant ses talents en marketing, communication et négociation commerciale, ce qui lui avait valu la direction du Département des Relations Publiques de la Banque. Dans le même temps, Farid s'était débrouiller pour obtenir le poste de PDG et avait alors nommé Meriem comme "Assistante", en fait co-dirigeante. Selon les périodes, et l'évolution de la stratégie de la banque, il se pouvait que ce soit Farid qui se retrouve à jouer les aménageurs d'agenda pour sa collègue. En effet, Farid était plus doué pour les affaires touchant les milieux professionnels, tandis que Meriem se montrait une conseillère avisée pour les portefeuilles des particuliers et la réalisation de projets de grande importance. Elle s'était notamment transformée en "amie" de nombreuse cliente fortunée de la banque, fréquentait régulièrement la Présentatrice du vingt heure de Vermeille, et comptait dans son carnet d'adresse "assez proche" la Rédactrice en Chef de ce même vingt heure.

Une dizaine de minutes après ces présentations finalement peu importantes, les deux collègues parvinrent enfin à se faufiler dans un ascenseur, plein d'employés, qui se faufilait vers les étages. Après avoir grimpé près de 108 niveau, ils parvinrent enfin au sommet de cette immense tour qu'était la Tour centrale. Un couloir s'ouvrait devant eux, orné de quatre portes : les deux premières étaient sensés être désignés pour accueillir les bureaux de secrétaires, mais l'un et l'autre venant tout juste d'être nommés à leurs postes, ils n'avaient pas encore recruter leurs assistants, et le couple qu'ils formaient leur convenait à merveille.

Naturellement, cette situation ne convenait par contre pas au vieil homme à l'allure bienveillante (ne vous y fiez pas), et à la bedaine protubérante qui avançait maintenant vers eux. Oui. Monsieur Ismaïhl n'aimait pas que l'on sorte des standards classiques. Et comme c'était l'actionnaire principal de la compagnie, il fallait obéir à ses instructions.
[A. Ismaïlh] Ah ! Mes enfants ! Je vous ai planifier après le Big Board une bonne douzaine d'entretien l'un et l'autre avec de jeunes stagiaires qui termineront leurs études cette année. Vous connaissez la politique de la compagnie : "La Jeunesse c'est l'Avenir !" Et je ne vais pas manquer une pareille occasion de donner du travail à de brillants élèves des plus hautes écoles de gestion et de management de la galaxie. Faites leur bon accueil !
[F. Ajraÿd Tufah] Laissez-moi devinez : comme moi, ils viennent de votre carnet d'adresse personnel ?
[A. Ismaïlh] Oui ! Bien sûr ! Je vous ai trouvé, je ne vois pas pourquoi je ne trouverai pas meilleur.
[F. Ajraÿd Tufah] Monsieur Ismaïlh, vous ne m'avez pas encore vu à l'oeuvre et vous me jugez déjà. Ne me sous estimez pas, vous ne trouverez pas meilleur.
[M. Fanii] Attention vous allez le vexer ! Ajouta la jeune Vermeilloise en lançant un regard faussement complice au Grand Patron.
Farid s'excusa de son retard et on lui rétorqua alors qu'il n'était pas en retard, et qu'Ismaïhl se morfondait depuis cinq minutes devant la porte du Big Board fermé à clef. Vu qu'elle était toujours fermée à clef, il s'était dit que les autres n'étaient pas encore arrivés. Et vu qu'il n'y avait personne pour lui faire la conversation, et que les clefs étaient avec le trousseau du PDG, il se disait donc que lui-même n'était pas en retard, mais en avance.
[F. Ajraÿd Tufah] Bon. Donc nous sommes les premiers ... Enfin, les seconds ... Ca me laissera le temps de préparer le café.
Et cinq secondes plus tard, Farid entrait par la porte du milieu, ou se trouvait le Big Board, une vaste pièce ou une douzaine de sièges permettait soit la tenue d'un conseil d'administration, soit la tenu d'un conseil de direction, comme c'était le cas à présent. Par la vaste baie vitrée voisine, on avait une vue panoramique sur l'île de Nouvelle Beyrouth et sur le soleil qui se levait sur l'océan et inondait la pièce de rayons puissants. Farid baissa les stores, fit couler son second café de la matinée, et brancha un datapad à l'ordinateur intégré au bureau ... enfin, à l'écran intégré à ce dernier.

Tout les bureaux de la compagnie étaient dotés d'ordinateurs auxquels on ne pouvait accéder qu'à partir de disques de données personnels, détenus par chaque employés de la compagnie. Il n'y avait strictement rien, pas même un programme d'exploitation, sur ces ordinateurs. En fait, chaque employé branchait son unité centrale personnelle et portable à un écran dans le bâtiment et pouvait ainsi naviguer sur ses données personnelles, moyennant l'entrée de codes de cryptages, une lecture rétinienne et digitale. On ne pouvait accéder à ces unités centrales qu'à partir des postes de la compagnie, configurés pour, ou un poste privé, fournis à l'embauche par la compagnie, dont chaque employé avait un exemplaire chez lui (il pouvait ensuite en ajouter autant qu'il voulait, moyennant paiement de 600 crédits, Farjad en avait directement commandé trois : un pour son bureau, un dans sa voiture et un dans son yacht). Tout ces ordinateurs étaient par ailleurs connectés au réseau galactique financier, un réseau d'information distinct de l'holonet au service des transactions financières galactique en monnaie scripturale.

Quelques instant plus tard, les premiers invités de la Réunion entrèrent dans la pièce.

HJ : Mise en page demain. Là dodo.
Revenir en haut Aller en bas
Chronos
Administration
Chronos


Nombre de messages : 2775
Age : 1024
Localisation (en RP) : Dans les limbes du temps
Date d'inscription : 09/12/2007

Feuille de personnage
Blessures:
Petite Beyrouth - Siège de la BPB Left_bar_bleue10/10Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty_bar_bleue  (10/10)
Crédits: Infini positif

Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty
MessageSujet: Re: Petite Beyrouth - Siège de la BPB   Petite Beyrouth - Siège de la BPB Icon_minipostedMar 4 Jan 2011 - 18:38

L’on entra donc dans la salle du Big Board. Une gigantesque table rectangulaire en bois de Xaar, du grand luxe, trônait au centre de la pièce baignée de lumière, la moitié de la pièce donnant sur un vue panoramique du désert à l’Est (les bureaux de la direction eux, donnaient à l’Ouest et donc sur la mer). Le 108ième étage offrait une vue sur le chantier lointain de plusieurs dizaines de kilomètres du futur ascenseur orbital de Kryptonn. La concurrence avait été rude et les commissions d’expertise en tout genre terriblement nombreuses mais pour finir, le dossier de l’archipel des Sirènes soutenu par les puissantes villes de Mirom et Jeanville avait été mit en échec au plus haut niveau à Arkilia, au bénéfice de la Petite Beyrouth. Nul doute que le lobbying intensif du Sultan d’Ecaz avait joué en la faveur de la ville équatoriale ainsi que la protestation des entreprises pharmaceutiques, agro-alimentaires et cosmétiques de Kryptonn qui avaient travaillé dans le sens du Sultan pour des raisons d’ordre écologiques (les microclimats sous marines et de surface de l’archipel offraient des possibilités incomparables par rapport à ce que l’on trouvait dans cette région d’Ecaz). Enfin la nécessité de construire à proximité immédiate de l’équateur aurait exigé une construction sous marine des assises du câble de l’ascenseur, ce qui était réalisable mais incontestablement plus coûteux (de près de 20 %) que de réaliser sur la terre ferme.

Dans un tel contexte, tout le monde se rapprochait de l’endroit, même si les motifs et marchés visés étaient différents. La manne d’argent qu’allait générer l’ascenseur serait telle que presque tout le monde pourrait en profiter, le tout était de déterminer en quelle proportion.

Il fallu une dizaines de minutes d’attente pour que le reste des personnes présentes au Big Board arrivent sur place. L’on pouvait compter Dimitri Synape des relations publiques, Hakim Ben Afsi du service comptable, Muhammad Al Hijaf de la direction des opérations, Thomas Nian le trésorier, Hossein Warlawi du service juridique, Rachid Hubert de la direction des ressources humaines et quelques actionnaires dont le puissant Ismaïhl, actionnaire à 20 %, Abdullah Gül qui détenait 9 % des parts, le riche rentier Nicolas Stavros représenté par son avocat, maître Michel Louis (11%) et bien évidemment la Financière Spatiale par le biais de ses PEA divers, représentés par maître Ghislain de Sérié. Butler entra par une porte réservée au personnel et se tint à l’écart. Le personnel de service servit cafés et autres boissons et l’on pu enfin commencer après une quinzaine de minutes de palabres.

Comme prévu, Muhammad al Hijaf et Ben Afsi tinrent le crachoir pendant une petite demi heure et donnèrent la situation de la banque.

La banque avait, il y à deux ans, en anticipant la fin des travaux de l’ascenseur orbital, reporté un bénéfice à l’année suivante -l’année précédente-, afin de pouvoir affecter une somme conséquente au développement de la banque sur fonds propres afin d’être en mesure de répondre aux demandes de clients, qui, au regard des activités habituelles de la banque, seraient des PME non encore installées (plusieurs PME avaient déjà contracté des prêts pour répondre à la demande liée à l’ascenseur lui-même). Le directeur des opérations détailla les agissements de la concurrence et les possibilités.

-... La banque dispose d’une réserve d’argent de treize milliards de crédits et est en mesure de répondre à un accroissement de demandes lorsque l’ascenseur entrera en service, d’ici onze à quinze mois. La probabilité que les délais seront tenus est importante.

En effet, le câble était presque terminé tout comme la station spatiale orbitale et l’astroport qui y était attaché. Même si ladite station n’était pas intégralement achevée, plusieurs sections seraient en mesure de fonctionner au ralenti avant la fin réelle des travaux sans avoir d’impact majeur, la descente du câble était prévue dans l’année et les inspecteurs d’Arkilian Logistics avaient passés les deux dernières années à se rendre célèbres, certains entrepreneurs sous traitants avaient reçus quelques mises en demeure sèche menaçant d’un remplacement unilatéral en cas d’inexécution, et la concurrence était rude dans le BTP depuis sept ans...

-... La manne d’argent représentée par l’ascenseur et l’activité qui gravitera autour permettra à presque tous les acteurs de profiter directement ou indirectement des affaires, la délocalisation d’activités de Vermeille pour Petite Beyrouth promet cependant d’être modérée en raison notamment de la densité des lignes de Maglev prévues et déjà existantes. Petite Beyrouth bénéficiera davantage du commerce entre l’orbite et Mirom ou encore Jeanville. La politique de la banque de viser avant tout la création de PME et le prêt au maillage (important) d’entreprises moyennes sur Kryptonn lui donne une grande réputation auprès des jeunes entrepreneurs et des entreprises désirant changer d’échelle bien que le secteur nous soit disputé par la Financière Spatiale, ou plutôt nous le lui disputons, précisa-t-il avec un petit sourire sec.

La concurrence s’annonce rude au sein de notre secteur de prédilection, mais notre principal concurrent potentiel, la Financière Spatiale, semble tourner ses activités non pas au pied de l’ascenseur mais bien plus loin. La mise en ligne du câble reliera désormais bien plus efficacement Kryptonn à la porte de saut la reliant à Arkilia et par là, vers la voie livre arkilienne qui donne accès comme vous le savez à Pergame, Bavandar, Jonction et depuis là, Solaria et les colonies avec évidemment, si l’on emprunte une route perpendiculaire à la voir libre, Erikea, Seranon et Mazaharpet qui accueillera dans les semaines à venir une mission économique coordonnées par le ministère des Affaires étrangères (nous y avons envoyés une demi douzaine de représentant, originellement il s’agit d’industriels de l’armement).

Ces investissements sont l’oeuvre de la BIC et de la FS, nous lancer dans cette direction nous amènera à concurrencer ces deux banques ce qui dans l'immédiat pourrait être vu comme téméraire par les indices boursiers. Répondre à la demande d’un tissu de PME et d’entreprises dites médiane (entre les PME et les grandes, c’était l'appellation courante pour les boites se trouvant à une période axiale de leur existence), nous mettra en concurrence avec la Sutov Bank, la filiale d'A-Log, Holobank et plusieurs établissements locaux et banques issues de collectivités rurales de l’hinterland de Vermeille ainsi que de Nouvelle Amman, elles ne pourront pas nous battre à grande échelle, mais la somme de leurs actions respectives pourrait nous faire perdre une part respectable du marché, mes services estiment la chose à 10%, peut-être vingt si des établissements du Nord-Ouest s’en mêlent.

Il nous est également possible de diversifier nos activités dans l’immobilier nous nous heurterions également à une forte concurrence de la part d’entreprises miromites qui disposent de fonds importants, viser les marinas et le port rapporterait davantage que de chercher à acquérir des terrains proches de l’ascenseur -enfin les plus proches des zones acquises par A-Log- . L’investissement dans les transports maritimes est également possible et serait en mesure de rapporter une part substantielle de bénéfices.


Ben Afsi conclu en soulignant sur le caractère saint des finances de la banque et de sa bonne notation en bourse, sa gouvernance étant jugée sérieuse et prudente. Au regard de la situation de l’établissement et des possibilités qui s’ouvraient à lui, un plan financier abrégé suffirait à convaincre si une augmentation de capitale était décidée.

_________________
MJ et gestionnaire de l'Empire Krypto-Arkilien, la République d'Aunadar et la Station Bulkar
Revenir en haut Aller en bas
Reinard Von Reuter-Poznan
Débutant
Reinard Von Reuter-Poznan


Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 25/12/2010

Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty
MessageSujet: Re: Petite Beyrouth - Siège de la BPB   Petite Beyrouth - Siège de la BPB Icon_minipostedJeu 26 Mai 2011 - 21:06

Farid suivit avec attention l'ensemble de l'exposé. Les projets qu'il avait évoqué devait le mener à l'extérieur de Kryptonn, voire à l'extérieure de l'Empire lui-même. Mais pour mener de pareilles offensives commerciales en terme d'opérations futures, il fallait avant tout consolider les actifs de la Banque en Ecaz et sur Kryptonn en général. A terme, sortir de l'Empire se ferrait par l'entrée de la Banque dans l'économie réelle, via le rachat de plusieurs groupes plus petit dont il serrait facile de financer un développement rapide en utilisant les importantes ressources de la Banque dans ces objectifs. Au terme de l'exposé, Farid se redressa donc, pour prendre la parole.
    [F. Tufah] Bien. Nous sommes donc dans une position relativement avantageuse d'ici à la mise en service de l'ascenseur. Mais cela ne vaudra que si nous restons réellement implanté sur Kryptonn, ce qui serrait peu ambitieux au vu des bouleversements politiques qui secouent la galaxie. Il y a pas mal d'aubaines à saisir hors de notre territoire. Je dégagerais donc deux axes de développement possible :
    • Primo, nous pousserons notre développement local via l'accroissement de nos ventes sur tout le continent d'Ecaz, je laisse le soin aux services commerciaux d'en établir les "plans". Un rayonnement local conséquent nous rendra d'autant plus viable à l'ouverture de l'ascenseur, que les compagnies étrangères chercheront à se développer sur l'ensemble du continent, et pas juste sur la Petite Beyrouth. Ce rayonnement constituera alors une véritable force dans nos capacités d'accompagnement de nos clients. Vous nous présenterez un plan commercial détaillé au prochain Big Board, le mois prochain.
    • Segundo, nous devrons nous développer à l'extérieur de Kryptonn, en direction d'Arkilia, l'obtention de compétences et de qualification dans l'économie réelle notamment, et l'extraction de matières premières, qui constituent un véritable secteur pilier et la possibilité d'obtenir un "espace pacifié" assez rapidement dans les zones neutres. Une fois encore, le service commercial pourra nous faire une étude des sociétés minières, pétrolières et de raffinage de Curasis et de deutérium que nous pourrions renflouer par un apport de capital conséquent qui nous en placerait maître.
    • Troisième point qui n'en est pas un, j'aimerai avoir un état des lieux rapide sur la concurrence dans l'Hinterland de Vermeille. Le rachat de plusieurs compagnies clefs dans le secteur pouvant ainsi "tailler la concurrence en pièce" si j'ose dire.
    Mes objectifs peuvent vous paraitre un peu étrange, ou difficilement compréhensibles dans la situation actuelle. Mais nous sommes d'abord là pour accroitre les bénéfices actuels de la banque, et cela me semble impossible à faire sans la possession "d'espace pacifiés", qu'il nous faudra alors conquérir rapidement. Construire des bases arrières solides, qui nous permettront d'assumer l'ouverture de l'ascenseur orbital et nos développements à l'étranger me semble indispensable avant toute chose. Je crois que nous devons en faire notre objectif pour cette année.
Revenir en haut Aller en bas
Chronos
Administration
Chronos


Nombre de messages : 2775
Age : 1024
Localisation (en RP) : Dans les limbes du temps
Date d'inscription : 09/12/2007

Feuille de personnage
Blessures:
Petite Beyrouth - Siège de la BPB Left_bar_bleue10/10Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty_bar_bleue  (10/10)
Crédits: Infini positif

Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty
MessageSujet: Re: Petite Beyrouth - Siège de la BPB   Petite Beyrouth - Siège de la BPB Icon_minipostedSam 28 Mai 2011 - 12:28

En matière d’économie réelle, les besoins en termes de matières premières de l’Empire des dernières années avaient poussés à un regroupement de petites exploitants ou alors avaient laissés aux majors du secteur l’opportunité de croître en taille avec l’appui du gouvernement, qui voyait d’un oeil inquiet l’établissement de grandes corporations en la matière au sein de l’Union des Territoires Eloignés, et qui désirait voir la production à grande échelle assurée par des acteurs de confiance. L’ouverture économie des espaces coloniaux avait par contre permis à de petites entreprises de trouver un second souffle, notamment grâce çà l’accroissement de la demande domestique et internationale. L’ascenseur d’une part, les besoins érikeans d’autre part ainsi que la demande de produits raffinés de haut niveau pour des infrastructures importantes sur Pergale. Les secteurs intermédiaires comme le textile, le mobilier, étaient également tenus par des majors qui connaissaient leur affaire et travaillent presque de manière entièrement robotisée. La seule exception était essentiellement ecazane (mais aussi kryptonne) justement, en matière d’ameublement de luxe où il existait plusieurs niches sous très forte concurrence, notamment vis-à-vis d’un marché de nouveaux riches et vers l’étrangers, dans le secteur Centuri (Bavandar, Pergale et Pergame où des nouvelles fortunes faisaient leur apparition) et vers le secteur Pegasus, notamment vers Mazaharpet, Seranon étant bloqué en raison de taxes astronomiques. Les vraies secteurs où des opportunités étaient possibles se trouvaient en matière biologique, médicale, robotique, éventuellement vers le spatial civil. L’agro-alimentaire était également un secteur où les débouchés étaient important, notamment en matière textile (sous traitant majeur) et en matière industrielle, en matière de substitut pour produits plastiques, obtenus à l’aides d’organismes génétiquement modifiés.

Dans les zones neutres la situation était assez différente. Il existait des entreprises et de petits complexes industriels de faible niveau, produisant de la basse qualité, presque de manière vivrière. Le faible accès des zones neutres en particulier le secteur central rendait la pénétration par les grandes entreprises de l’économie réelle difficile en terme d’acheminement. Le marché, peu sûr, intéressait généralement peu les banques ce qui avait permis le développement de majors locales comme l’Union des Ingénieurs de Bulkarr en matière industrielle, des entreprises sur Mendoza, sur Tarim Secundus et une machine militaro-industrielle sur Memel Prime, fortement soutenue par les Etats-Unis d’Erikea de l’ère Eisenhower. En matière de services, la nébuleuse Freigtech. Le Curasis, presque non exploité, était généralement acheté par le biais d’un nombre incalculable d’entreprises écran d’importateurs et d’exportateurs qui rendaient son prix prohibitif dans le secteur central. Le deutérium quant à lui servait toujours de carburant low cost quand on ne disposait pas d’hexanox raffiné solide (plaques exploitables ou carburant en barres) ou liquide.

Du côté de l’hinterland de Vermeille, l’on trouvait quelques producteurs de deuterium, trois pour être précis, et un raffineur de Curasis - Miro-Ecaz Steel - et d’autres métaux très rares. Il s’agissait d’un travail de pointe destiné à des produits à haute valeur ajouté ou des astronefs de recherche, des blindages pour sections stratégiques de vaisseaux en tous genres. L’entreprise était restée petite (300 employés) parce qu’elle avait perdu le contrat du câble, un problème de fond de roulement et de pré-financement initial. Elle avait pu rebondir sur tous les autres secteurs délaissés par ses concurrents kryptons et arkiliens et avait décroché plusieurs contrats, notamment la fourniture de matériaux anti-radiations pour les bunkers externes d’un projet colonial dans le système de Jonction. Le vrai coeur de Vermeille en matière minière et de raffinage, était en matière de raffinage d’hexanox. Vermeille accueillait le second site de raffinage du matériaux et était le premier producteur de dodécanox de l’Empire, le K-AEC ayant vu ses installations de Coriolis dépassées en terme de production (même si elles demeuraient à jour d’un point de vue technologique) il y à deux ans, du fait notamment d’un espace limité...




Citation :
Dans le cadre du développement de la région lié à la construction de l’ascenseur orbital, la donne macroéconomique de la planète a toutes les chances de changer et voir le centre économique de la planète basculer vers Ecaz, accélérant un mouvement entamé lentement il y à plus de quarante ans, notamment suite à l’émergence du secteur des raffineries d’Hexanox et le développement du secteur des services en Ecaz. Les régions miromites devraient cependant conserver un dynamisme certain en matière industrielle -notamment spatiale - et agricole eut égard notamment à la plus grande surface de terres exploitables où la vie y est beaucoup plus aisée. La Petite Beyrouth, malgré un potentiel économique important du fait de l’ascenseur spatial en construction, ne devrait pas déposséder les grandes places comme Jeanville, Mirom ou encore Vermeille mais plutôt les rejoindre. Cette logique économique correspondrait aux actuels efforts de l’assemblée constituante qui a récemment adoptée plusieurs décrets constitutionnels sur les collectivités territoriales urbaines, rurales et cosmiques, découpant les planètes en entités spécifiques en fonction des pertinences économiques, démographiques et sociales, cela afin d’adapter l’économie au territoire et assurant la communication entre ces collectivités par le biais des assemblées planétaires.

Concrètement les collectivités territoriales doivent, par le biais d’une représentation démocratique, assurer une vision globale à l’échelle de pôles de compétitivité économique, l’ensemble représentant une décentralisation à à l’échelle impériale de plusieurs pouvoirs de en matière économique, malgré tout chapeauté par l’autorité impériale. Dans une telle logique, la croissance de la Petite Beyrouth serait facilitée mais se verrait freinée par les autres collectivités réunies si jamais elle devait s’engager dans une forme de bataille économique avec d’autres collectivités territoriales et espaces économiques impériaux. Elle se verrait stoppée au niveau planétaire par l’assemblée planétaire et au niveau interstellaire par le gouvernement impérial lui-même soucieux de conserver une cohérence économique dans son espace et de permettre à la prospérité de subsister en évitant autant que possible une compétition sauvage entre collectivités, plus destructrices de richesses qu’autre chose et surtout, plus profitables à de grandes places étrangères qu’aux centres économiques krypto-arkilien. Il est intéressant de constater que la première mission des collectivités territoriales, du moins la plus importante discutée en commission, est l’appui à la création de réseaux d’entreprises, le soutien à la création d’activité et une certaine politique sociale en matière économique. Le gouvernement impérial semble vouloir contrôler des logiques de concentration comme celles d’Almagrad qui à plusieurs égards représente une difficulté en terme d’infrastructures et qui a, historiquement, provoqué de brusques évolutions économiques et sociales dans d’autres régions d’Arkilia. Ces brusques changements purent être rattrapés grâce à une politique volontariste et à des équilibrages particuliers, il semblerait que le gouvernement soit peu désireux de renouveler l’expérience.

Si elle ne veut pas voir ses efforts cassés, la BPB devrait appuyer cette logique susceptible par ailleurs de rapporter plus gros en permettant la décentralisation économique à à l’échelle de l’Empire ce qui au regard de ses activités financières ne devrait guère poser de problème et serait susceptible de favoriser son développement internationale plutôt que de voir son activité engendrer une centralisation de l’activité économique sur Kryptonn. Une autre possibilité de la BPB est d’essayer d’appuyer un changement de politique qui serait très bénéfique à court terme mais susceptible nécessiter un important lobbying et de générer une situation renforçant la banque dans une zone géographique déterminée mais en lui fermant plus ou moins l’accès à d’autres notamment parce que les établissements concurrents auraient également l’occasion de se former autour d’aires géographiques déterminées.

La BPB pourrait en terme de sollicitations de crédits se retrouver face à deux catégories de clients. La première se compose d’extraplanétaires, généralement d’un certain poids, désireux d’investir dans la région d’Ecaz et dans des collectivités territoriales proches. Une majorité de ces entreprises devraient être d’origine arkilienne bien qu’il ne soit pas exclu que l’on puisse trouver des entreprises étrangères. L’arrivée d’entreprises étrangères, étant donné la situation de Kryptonn, pourrait représenter une concurrence pour la banque, incarnée par les établissements financiers jadéens. En revanche il est possible que des investissements aunadariotes, jadéens (en matière industrielle et de haute technologie), solariens et éventuellement bavannois interviennent dans le développement de l’économie de la planète, les investissements émanant du pacte de Seran-Valen étant structurellement faibles en dépit d’initiatives du conglomérat Mitsubishi dans l’Empire colonial. Les affaires se font principalement en république Skeïb du fait d’une récente ouverture... Avec l’Empire notamment. Plusieurs économies des secteurs centraux et peuplés sont orientés vers l’investissement national et seraient au contraire demandeurs de liquidités et d’investissement. Très peu sont cependant en mesure d’offrir les garanties politiques et juridiques suffisantes pour susciter une grande offre à l’exception peut-être d’Alttoria.

La seconde catégorie se divise elle-même en deux sous groupes. Le premier consisterait en entreprises déjà matures mais souhaitant s’étendre. Vers Arkilia, vers l’étranger, ou l’investissement colonial. Ces entreprises ne bénéficieront d’aucune aide d’Etat en terme d’agrandissement car elles sont considérées comme étant suffisamment matures pour se passer des pouvoirs publics, elles pourraient également représenter de bons trains à prendre en marche si la BPB veut se diversifier dans l’économie réelle.

Le second groupe serait composé de nouveaux entrepreneurs désireux de lancer de nouvelles activités, et ayant par conséquent besoin de liquidités. Sur ce plan, l’Arkilian State Bank serait notre premier concurrent, le gouvernement appuyant l’aide aux entreprises naissantes à l’aide de prêts à faible taux d’intérêt voir même à taux zéro... En outre nous pouvons observer que conseils et financements peuvent également être fournis par certaines municipalités et leurs chambres de commerce. L’exemple d’Almagrad et de sa chambre du commerce s’étant répandu dans toutes les grandes agglomérations de l’Empire.

Enfin l’embellie économique de la région a sérieusement renforcé la solvabilité des populations, suffisantes pour fournir des garanties en cas de crédits à des particuliers. Les banques communales ou les intercommunales bancaires sont cependant très présentes dans ce segment, parfois détenues par des municipalités, parfois privatisées mais dans lesquelles les pouvoirs subordonnés ont pu conserver un certain actionnariat. Ces établissements sont cependant bien plus faible que nous et manquent de cohérence. Des acquisition dans ce secteur de la banque pourraient renforcer la BPB dans son domaine de compétence mais réduiraient les moyens alloués à l’investissement dans l’économie réelle.



_________________
MJ et gestionnaire de l'Empire Krypto-Arkilien, la République d'Aunadar et la Station Bulkar
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Petite Beyrouth - Siège de la BPB Empty
MessageSujet: Re: Petite Beyrouth - Siège de la BPB   Petite Beyrouth - Siège de la BPB Icon_miniposted

Revenir en haut Aller en bas
 
Petite Beyrouth - Siège de la BPB
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fiche économique de la Banque de la Petite Beyrouth
» Siège de KDI
» Siège du CAE
» Désolé et petite requête
» Siege social de l'INR

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hegemony :: Kryptonn :: Ecaz-
Sauter vers: