Hegemony
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 Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]

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Syllas
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MessageSujet: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedSam 24 Sep 2011 - 21:32

Tour T. Valentin, siège du ministère de la marine de l'UTE, Himalia, Christiansa. 15h37.

Les retours de permission n'étaient que rarement une joie, mais cette-fois cela s'annonçait nettement en dessous de la moyenne à ce niveau là. Cela faisait deux heures que des hommes du ministère se succédaient, militaires de bureau appartenant à la technocratie qui régissait l'immense édifice militaire de l'UTE: des milliers de petites mains formées au maniement des roues dentées de l'administration générale et de la stratégie, de la technique militaire, qui, comme autant de courroies de transmission, de roues dentées et de mécanismes se chargeaient de l'appareil militaire national en l'irriguant d'idées, en réglant les affaires courantes, en expédiant les ordres, en gérant le personnel, les vaisseaux, les bases, les approvisionnements, la recherche, le renseignement, les planètes relevant du ministère, etc. Bref, un petit empire bureaucratique qui, s'il était nécessaire bien évidemment, n'en était pas moins assez déplaisant quand on y était confronté.
Le lieutenant Lazlo Varszoly avait bien parlé pendant trente-cinq minutes de l'installation de nouveaux systèmes de gestion des approvisionnements à bord des classe Energya - les améliorations apportées au fameux vaisseau de quatrième rang de l'UTE étaient le sujet de la réunion, qui rassemblait un certain nombre de capitaine de pentarêmes, d'ingénieurs en chef, de représentants des chantiers navals et des ateliers de R & D, et surtout, des bureaucrates. Beaucoup de bureaucrates, comme Varszoly, qui était principalement préoccupé par la diminution des coûts induits par l'installation des fameux systèmes de gestion, coût pouvant être réduit par la réutilisation de composant tubulaires de classe Beta-2 (déjà disponibles dans les réserves de bord pour la réparation des déflecteurs secondaires), en lieu et place des types EFG-iso17 qu'ils auraient normalement commandé auprès des magasins de la flotte, faisant gonfler le coût global du remplacement.
Bref, la réunion était assommante, et Athènes Garibaldi-Eboué commençait à trouver le temps long, lorsque, par un étrange miracle, le commodore Fiodor Olegovitch Rosabov, deuxième adjoint du commandant de la logistique de la flotte et président de leur petite réunion, décida d'une petite pause.
Quelques minutes plus tard, Athènes était dans le couloir avec deux collègues, discutant vaguement de leurs affectations précédentes, lorsque un gradé arriva, portant notamment un badge distinctif qui indiquait qu'il provenait des étages inférieurs de la tour, en somme des endroits où l'on allait que rarement.
Il s'enquit à son sujet, et, devant un "oui" un peu perplexe, déclara:

-Je suis le capitaine de frégate Wen Qizhu, du service des transmissions et capteurs. Mon supérieur, le contre-amiral Ilisabeta Wiesnevzhjieki, vous fait demander pour une affaire urgente.
-Mais, je suis en réunion... commença-t-elle à répondre, mais le nouveau venu la coupa:
-Vous ne l'êtes plus, capitaine, le contre-amiral a appelé le commodore Rosabov. Vous pouvez me suivre.

Elle se tourna, et son regard tomba sur le commdore, dans l'embrasure de la porte de la salle de conférence, qui hocha la tête. Aussi suivit-elle, un brin perplexe, le capitaine Qizhu. Ça n'était pas anodin qu'on vienne la chercher au beau milieu d'une réunion, généralement il s'agissait d'un changement de planning ou d'un problème survenu à bord du vaisseau. Mais dans ce cas là ça n'aurait pas été les postes et télégraphes qui seraient venu la chercher.
Il la mena le long du couloir jusqu'à l'un des ascenseurs. C'était en fait un module vitré qui pouvait se déplacer dans toutes les directions: devant, à gauche, à droite, derrière, en haut, en bas, selon le parcours que l'on choisissait sur le tableau de commande assez complexe qui occupait à hauteur du torse un des côtés.
Qizhu composa en vitesse un itinéraire dessus, itinéraire qui se manifesta par une série de localisations données dans l'holo au dessus du tableau. L'ascenseur ferma en silence ça porte vitrée, avant de foncer à travers les couloirs sombres de l'intérieur du bâtiment du ministère, passant de temps en temps dans l'atrium central, avant de disparaitre de nouveau dans ses allées privées. Les compensateurs de gravité œuvraient bien, il n'y eut aucune impression de vitesse, même lorsque le module s'engouffra dans un tunnel descendant, et sembla se précipiter pendant d'interminables instants dans les ténèbres.
Lorsque la porte se rouvrit, ce fut sur un corridor très différent de celui qu'ils avaient quitté. Dans le premier, on voyait depuis des fenêtres disposées à intervalles réguliers les immenses buildings de Neo-Himalia à travers les baies vitrées, tours aux proportions dantesques, couronnées de statues glorieuses, dont, notamment, l'Ops, cette déesse ailée portant les cornes d'abondance, symbole de la ville.
Ici, rien de tout cela. Les couloirs étaient gris, et tout les trois mètres mètres une arche métallique grise semblait soutenir le plafond. Les portes étaient ostensiblement blindées, avec des petits écriteaux bien en vue:

"ZONE PROTEGEE, ENTREE SANS ACCREDITATION INTERDITE"

"CHAMBRE SOMGAT - ACCES RESTREINT"

"ZONE STERILE - ACCES RESTREINT"


Jamais Athènes n'avait été à ce niveau du bâtiment, et probablement que ces pièces étaient des salles de test des postes et télégraphes - le surnom plus ou moins affectueux qu'on donnait aux communications et capteurs - qui devaient être protégées contre les intrusions de parasites électriques ou magnétiques qui pouvaient troubler les tests et le calibrage de certains instruments ultra-sensibles. Les raisons pour lesquelles ce service se trouvait au quartier-général de la flotte, au coeur de la troisième ville de l'UTE par la population, demeuraient mystérieuses.
On ne parla pas en avançant; il ne fallait pas poser de questions sur ce genre de choses. Pendant deux minutes encore ils avancèrent dans le souterrain aseptisé, croisant au passage un homme poussant un chariot anti-G vide, avant d'arriver devant une porte qui n'avait rien d'exceptionnel, et affichait uniquement "Salle de réunion 2 - Communication et capteurs".
Qizhu l'y précéda, et fit un bref salut en disant:

-Voici le capitaine Garibaldi-Eboué.

Après cela, il alla prendre place autour de la vaste table de conférence en acier. Il y avait là moins de dix hommes et femmes; bien en vue, au milieu, un peu de travers sur son siège pour voir la nouvelle venue, bien reconnaissable à ses galons, le contre-amiral Ilisabeta Wiesnevzhjieki - l'espace d'une seconde Athènes se dit que porter un nom pareil devait être un supplice -, femme d'une cinquantaine d'années aux cheveux grisonnant avant l'heure, mais dont le visage affichait un air franc et un brin pointileux.

-Bienvenue parmi nous, capitaine, fit-elle, et, une fois la réponse et le salut classique obtenu, elle l'invita à venir les rejoindre à la table, tout en présentant les afférant, commençant à sa droite: voici le professeur Simeon Bar Hilgharius, un de nos experts en décryptage et en analyse informatique, le capitaine Dieter Feldmann, directeur de notre service de prospection, le capitaine de frégate Qizhu, que vous connaissez déjà, et qui est entre autres choses notre traducteur.

Puis, elle passa à gauche, en partant d'elle toujours:

-Du reste, je vous présente la capitaine Reza Christie, du service opérationnel du Vème eskader, et l'atabeg Hidaigu Götkort de nos amis de la Horde Silencieuse.

A côté de l'officier aux longs cheveux châtains se trouvait un nomade, portant la traditionnelle combinaison noire, de grosses bottes, ainsi que quelques ornements tribaux, comme de gros bracelets ou encore des symboles mystérieux inscrits sur la combinaison sur son torse, au niveau du coeur. C'était un homme grand, au visage émacié sur lequel la peau était tendue. Ses yeux disparaissaient presque dans ses cavités oculaires, il avait une longue crinière noire assez désordonnée retombait sur le haut de son dos, et les extrémités des longs doigts de ses mains se touchaient avec une parfaite régularité comme il les tapotait sur la table.

-Très bien, fit Wiesnevzhjieki une fois que Athènes ait été salué par quelques mots et hochements de tête, avant de continuer en s'adressant à cette dernière: je vous ai fais venir ici parce que nos services nous ont livré des informations qui nous permettent de déduire que votre profil correspond à celui dont nous avons besoin pour une mission que nous allons organiser. Ce ne sera pas une mission conventionnelle, et elle se fera assez loin de vos secteurs habituels.

Elle s'arrêta, regardant la nouvelle venue, avant de désigner de la main, les doigts joints, le capitaine Feldmann.

-Capitaine?
-Oui. Et bien, pour résumer la situation, nous nous sommes procurés grâce à nos contacts nomades...

Il fit un signe de tête vers Götkort.

-... une balise hypercom datant du XXVème siècle, qu'ils auraient trouvé en espace profond, plus ou moins à proximité des secteurs Jonction et Pegasus. Les planètes notables les plus proches étaient Solaria et Wallenstein, pour donner une grossière image. Toutefois, l'analyse des bandes de données de cette balise donneraient des indices concernant ceux qui l'ont placée.
-Votre tache, reprit la contre-amiral, capitaine, serait de suivre cette piste. Je vous demande donc tout de suite, avant d'en dire davantage, si vous acceptez une mission dans ce secteur. Il faut être conscient que cela signifie un voyage loin de nos bases, dans des secteurs vides et au mieux fréquentés par des nomades, en passant par des territoires du pacte de Seran-Valen. Sans oublier que la destination du voyage est encore inconnue. Toutefois, l'amiral Syllas lui-même a donné pour instruction que nous prenions l'initiative dans ce secteur, afin de compléter notre dispositif géopolitique et scientifique. Il va sans dire qu'une telle mission serait donc aussi une excellente opportunité, pour vous-même et pour votre pays.

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Amiral Nikolaï Syllas d'Acre
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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedSam 24 Sep 2011 - 22:38

Si tu veux progresser vers l'infini,

L’Art découle du travail. Ce n’est pas une affirmation, ni même une interrogation. L’Art découle du Travail. C’est une phrase sans sens, c’est une phrase sans âme, c’est une phrase que le Français rechigne à accepter comme sa fille. C’est un sujet idéal d’épreuve philosophique. Arte Et Labore, on introduit ici la notion d’ambivalence, l’Art et le TravaiL. Ces considérations bien qu’importantes sont cependant bien loin de l’esprit, de celui qui durant la réunion de masse s’échine à être discret quand il joue avec son stylo. Ceci est tout un travail de méthode, ne pas laisser la main sur le bureau, ne pas, ne pas, ne pas… Alors que la danse du stylo entre les phalanges, ce précieux équilibre qui si tôt acquis est chassé, n’est qu’un art, se basant certes sur l’expérience, mais surtout sur la vista.

Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] 032924_d95b10c2

C’est dans cette épreuve d’art et de science que l’on coupa en fait Athènes. Les économies de bout de chandelle ne l’intéressaient pas, elle savait pertinnement, comme ses collègues officiers, que quand elle les subirait, ceux qui les avaient instigués seraient tranquillement chez eux, les premier à hurler sur ces officiers incapables qui avaient tout accepté sans rechigner. Enfin, son navire ne s’appelait il pas Jouer le jeu ? Alors elle acceptait ce système. Recevoir des médailles à la maison, car on est mort pour les mériter. Enfin, on ne sera pas, c’est sûr, un officier mourant, qui dans un suprême effort crie « hardi les gars, debout debout les morts ». Non, on sera juste chaleur et lumière, dans un monde glacial et obscur. Bref, brillante distraction que le stylo, mais grave surprise que cette convocation. Grave surprise aussi de se rendre compte que ces ascenseurs sont des dizaines à tourner les uns autour des autres. Quelle horreur que d’imaginer si quelque chose ne marchait plus dans le réseau. Plus d’inertie et « boum » vous êtes mort.
Ceci dit, n’est-ce pas une petite mort que de rejoindre le département des Télégraphes ? La petite mort, si elle est agréable, ne doit pas cacher la mort quotidienne « Chérie, aujourd’hui on a reçu un message d’un kilobit », ouah, superbe vie. Qu’en est-il donc ? Un Nomade. Et des étoiles… Imperceptiblement Athènes regarde son épaule, nulle étoile si ce n’est une ficelle d’or. Le Capitaine s’incline devant le Contre-Amiral au nom horrible, insulte pour la langue de Molière, et pour la langue humaine de fait. Quelle ambition, quel orgueil que de faire danser ensemble ces mots, quand le sujet parle en galactic standard mais qu’en avons-nous à faire, nous ne sommes que deux à fréquenter ces lignes, permettons nous le bon mot. Fuyant son raisonnement, elle écouta les mots pourpres s’engager dans ce balai infernal qu’est un ordre de mission. Ordre, car ne pas l’accepter est un pas de plus vers la tombe administrative, et surtout, un manque de respect pour soi-même quand on est un soldat. Et puis, une « grande avancée pour votre pays » ça signifie beaucoup. Maintenant, encore faut-il se rappeler ce qu’il s’est passé au XXV’ siècle, c’est qu’on était encore jeune à cette époque-là. Et puis Jonction, cela fait loin, on ratera probablement les vendanges. Non mais sérieusement, comment peut-on oser dire à un officier de la flotte « vous partirez longtemps », j’ai signé pour ça que diable. La vie dans un vaisseau, c’est notre passion, les courants hyperspatiaux, nos veines, les combats, nos aspirations, la mort, notre vie.




Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] 1499756638_fd4917c94f

– Et bien Amiral, je ne puis je pense vous demander de précisions supplémentaires sans avoir accepté… Aussi ne vais-je pas faire perdre de temps à quiconque autour de cette table. J’accepte cette mission, dans la limite où ce faisant je ne sacrifie pas inutilement mon équipage, ou du moins sa vie sociale. J’ai néanmoins une question assez précise.
Dans le cas où nous rencontrerions une opposition, devons-nous, pouvons-nous espérer soutien ? Les puissances locales ne seront probablement pas très motivées pour nous aider, si tant est qu’elles nous sachent présente. Serons nous la seule force du Pacte présente dans le secteur ? Et n’aurais-je sous mon commandement que le Jouer le jeu ou un groupe d’exploration complet ?




…Explore le fini dans toutes les directions.

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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedMar 27 Sep 2011 - 13:39

Le contre-amiral hocha la tête, et ouvrit un instant la bouche, avant de la refermer et de désigner de la main le capitaine Christie:

-Votre mission se déroulera dans un secteur encore largement inconnu, que nous avons nommé de façon préalable Secteur Pyxis. Il se situe principalement au-delà de Solaria. Or, Solaria étant une nation du pacte de Seran-Valen, il est peu probablement qu'ils soient ravis de nous voir passer. Si que dont j'ai été informée est exact, alors ils ont donné leur accord pour le passage en échange du transfert d'une partie des données. Toutefois, il est clair que nous n'avons pas d'aide à attendre d'eux.

-De même, ajoutaWiesnevzhjieki, nous ne pouvons envoyer qu'un astronef avec son escorteur, en l'occurence le vôtre et un patrouilleur rééquipé pour l'exploration. Un envoi de davantage de forces seraient perçu par les solariens comme une menace, et par Seranon comme un empiètement dans son secteur d'influence. Normalement, je dis bien normalement, vous n'aurez pas besoin d'un potentiel militaire considérable. Nous ne connaissons pas d'activité carcare au-delà du système de Solaria, et l'atabeg Hidaigu Götkort se joindra à vous afin de servir de pilote - il a déjà parcouru un tronçon de courant spatial dans ce secteur - et d'intermédiaire dans le cas où vous rencontriez des nomades. Concernant la présence d'autres membres du Pacte..

Le contre-amiral indiqua du doigt Feldman.

-Heu... oui. Nous avons négocié avec la jadéen la présence d'un certain nombre de leurs chercheurs en exobiologie et en géologie, avec un module de recherche qui pourra être installé rapidement dans l'un des hangars de stockage de votre vaisseau. Toutefois, ils n'enverront pas d'astronefs eux-mêmes. Vous serez donc seule, en effet.

Il se tut pendant quelques instants, avant de reprendre:

-Nous aimerions savoir quel type de matériel vous jugerez nécessaire à la mission. Si vous nous transmettez une liste demain, nous pourrions vous la fournir avant le départ.
-Départ qui aurait lui dans cinq jours. Avez-vous d'autres questions?

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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedDim 2 Oct 2011 - 18:52

La gloire veut que l’on ose
Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Space_feature

Des requêtes… Que pouvait-on nécessiter quand on part en espace profond pour plusieurs mois. Au premier abord, il semblait évident qu’on aimerait disposer de plus de nourriture, de plus de consommable, mais ceci n’était pas la question, on savait qu’on nous donnerait tout ce qu’il fallait et même plus. Que pouvait-on nécessiter ? A quoi penser pour analyser ? En premier lieu, l’équipage. Il fallait pouvoir s’assurer l’endurance de l’équipage, mentale et physique. Ceci était un premier point.
Ensuite seulement, on ne pouvait penser à la mission. Qu’elle était-elle ? Allait-on devoir débarquer au sol ? Allait-on devoir combattre ? Ceci, on ne le savait pas, et il est probable que l’Etat-major ne le savait guère plus.
Ceci dit, l’équipage en lui-même posait question… Aussi, on tenterait de remédier à ça.



- Eh bien… Oui, oui, j’ai quelques requêtes. En tout premier lieu, j’aimerais pouvoir embarquer un équipage élargi à mille cinq cent personnels. Vu la durée, et la non-efficience collective actuelle – nous n’avons que très peu travaillés ensemble – je ne pense pas que ceci soit du luxe. Autre chose, j’aimerais avoir la possibilité de créer une sorte de « garde ». En effet, comme je viens de le dire, je ne connais pas l’équipage actuel, qui n’en est pas un, pas encore, étant donné que même l’appareil est neuf. J’aimerais pouvoir emmener avec moi une centaine de marins et officiers que j’aurais sélectionné – je vous fournirais la liste exhaustive dans la journée de demain si vous acceptez cette requête – j’aimerais en effet pour compter sur quelques individus que j’ai croisé, ou dont j’ai entendu parler, dans la mesure où leur absence de causera pas trop de trouble à leur équipage habituel.



Ceci étant, Athènes se saisit d’un verre d’eau. On lui proposa bien autre chose, de grands alcools ou autres, mais non, Athènes c’était l’eau, et l’eau était son acropole. Elle ne considérait rien de meilleur, rien de plus haut que l’eau. D’ailleurs, si on lui savait un corps sain, on lui savait aussi un esprit sain, elle suivait l’adage. Reposant son verre, et sans le quitter des yeux, elle continua.

- J’aimerais aussi pouvoir accéder à quelques matériels développés par le ministère du sport. Notamment des balles, des cages démontables, et autres accessoires sportifs, de façon à pouvoir installer plusieurs terrains de sport au cœur du vaisseau. Nous avons souvent créé des tournois sportifs, pour renforcer la cohésion, et donner un but temporel à l’équipage, et je pense que même sur un Energya un peu d’échelle humaine ne serait pas de trop. Maintenant que nous avons passé sur l’équipage, venons-en au dur.
J’aimerais clarification hierarchique quant à l’équipe scientifique. A mon sens, je suis seul maître à bord, et je ne voudrais pas d’opposition dans mes décisions car quelques scientifiques non militaires, et non même de notre nationalité pensent à donner des noms, leurs noms, à des découvertes, plutôt qu’à la sécurité du vaisseau.

Les civils à bord, notamment quand ils avaient une grande légitimité pour les politiques étaient un fléau que détestait tout officier qui se respectait. Souvent créateur de problème, de par leur culture différente, ils avaient assez rarement à les assumer. Ca allait du simple non-respect de la file d’attente, à l’opposition caractérisée aux ordres directs. Bref, on aimait mieux transporter des équipes de l’Armée de Terre, d’ailleurs…


Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Napoleon-bonaparte-ile-sainte-helene-exil


- D’ailleurs, étant donné que nous devons être prêt à affronter n’importe quoi, j’aimerais pouvoir compter parmi les troupes embarqués, quelques squads issus de l’infanterie de marine en sus de la dotation habituelle, mais aussi une ou deux compagnie de la composante Terrestre, et leur équipement de déploiement au sol.
Pour quitter l’aspect humain, mais pas pour très longtemps, serait il possible d’emporter tous les modules de tous nos capteurs. Je vous rappelle qu’il est habituel de n’activer que les capteurs utiles à la mission, mais ici, dans l’inconnu, il ne sera pas un luxe de disposer de renseignement tout azimut. A ceci s’ajoute, je pense que c’est légitime, une augmentation du stock de pièces détachées, mais aussi du stock si j’ose dire, d’analystes. Plus de capteurs égalent plus d’information, égalent plus de difficultés.
Mais aussi des moyens de communication supplémentaires, à commencer par un lot important de « bouées » émettrices, dont nous pourrons nous servir comme des miettes de pain.


Là où le péril est grand
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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedJeu 6 Oct 2011 - 13:14

Le contre-amiral Wiesnevzhjieki hocha la tête, et reprit point par point les demandes qu'elle avait noté sur un pad.

-Très bien, nous pouvons vous laisser le choix concernant un assez grand nombre de vos officiers et de vos hommes de bord. Vous verrez les détails avec le capitaine Feldmann après cette réunion, mais je suis certaine que nous pourrons accéder à la majorité de vos demandes.

Elle fit négligemment tourner son stylo entre ses doigts, et revint au pad.

-Naturellement vous avez toute latitude pour organiser des exercices physiques ludiques ou non à bord de votre commandement. Nous l'encourageons, et je peux vous certifier que nous ferons les demandes pour du matériel sportif additionnel. Après, vous connaissez le ministère des sports - il est à espérer que tout cela sera envoyé avant le départ de la mission.

Le mine argentée - et absolument inadaptée pour une écriture ailleurs que sur un pad - alla jusqu'au point suivant:

-Hum... des civils seront en effet de la mission. Le ministère civil de l'espace va vouloir envoyer ses hommes. Ils savent comment se passe la vie à bord d'un vaisseau, et qui y commande. Par contre, il nous a également prévenu que des hommes de l'université générale de Verryn (Lüderitz) seront du voyage, des climatologues, biologistes et spécialistes en planétologie. Vous connaissez je suppose la propension qu'on ces gens à surestimer leur importance... nominalement vous aurez le commandement, toutefois ne négligez pas de le leur rappeler. Mais, encore une fois, n'ayez aucune inquiétude concernant les feux verts en haut lieu... notre ministre, l'amiral Syllas, est quelqu'un de persuasif. Vous aurez les listes complètes demain.

Une nouvelle fois le stylo fit un tour rapide. Le nomade regardait avec amusement cet exercice d'adresse auquel Wiesnevzhjieki se livrait inconsciemment.

-Pour les hommes, nous pouvons vous adjoindre 90 hommes d'infanterie de marine supplémentaire (8 escouades + groupe technique). De plus, j'ai une petite idée concernant le type d'unité qui serait adapté à votre mission. Je peux demander au VIème régiment de chasseurs-voltigeurs de détacher 450 hommes et un groupe de soutien auprès de vous. En plus des hommes d'infanterie de marine dont vous disposez déjà [50], cela vous placera à environ 600 combattants en cas de coup dur ou juste de mission nécessitant une certaine expertise. Cela vous satisfait-il?
Sachez aussi qu'il faudra que vous emmeniez un nombre adéquat de vaisseaux de transport légers. Capitaine Christie..?


Reza Christie regardait le vide au dessus de l'épaule de Qizhu, mais répondit aussitôt, ses yeux ne bougeant pas pour autant:

-Pour 600 hommes plus un milliers de mariniers et scientifiques, il faudrait compter une dizaine de baleinières pour fonctionner à pleine efficacité, ou alors six baleinières et dix yawls. En plus du nombre standard de navettes de transport intervaisseaux dont vous disposez, cela permettra de projeter en permanence un nombre appréciable d'équipes de recherche, sans pour autant perdre entièrement la capacité d'envoi d'aide si problème il y a. Notez que l'armée de terre ramènera probablement quatre baleinières pour les siens, il ne vous restez plus qu'à sécuriser les deux baleinières standards de votre bord, ou, si vous le désirez, substituer des baleinières supplémentaires aux yawls.

Après avoir laissé la troublante capitaine faire son intervention, Wiesnevzhjieki repris:

-Concernant le matériel des capteurs et communicateurs, vous verrez tout cela avec monsieur Qizhu, qui, étant de la maison, vous aidera de son mieux. Le connaissant, tout devrait être en place selon vos désirs d'ici demain soir.

L'intéressé inclina lentement la tête pour remercier le contre-amiral de sa confiance.

-Voilà, je pense que nous avons fait le tour. Tout cela vous semble bon, où avez vous encore des remarques?

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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedVen 7 Oct 2011 - 21:39

La Mer est sans routes


Athènes avait dû poser un regard sur son bureau, et sa tablette, sur laquelle s’affichaient désormais diverses données, communiquées par l’officier. Pas vraiment de surprises, si ce n’était la capacité quasiment innée de développer les capacités théoriques de transport de diverses classes de vaisseaux. Les stratèges de nombreuses flottes paieraient très chers pour avoir de tels outils humains à disposition. Enfin, ils le faisaient déjà… Et avaient déjà ces dits outils, chose dont ils se vantaient peu, tant le public était inapte à comprendre l’intérêt de tels savoirs. Néanmoins, Athènes nota quelque chose de regrettable dans la démonstration. Aussi ne s’en émut elle pas. Elle savait pertinemment que les officiers généraux acceptaient la plupart des requêtes dans ce cas-là, du fait des habitudes différentes des divers commandants des vaisseaux.

Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Dubitatif
– Je suis en effet pleinement satisfaite de la possibilité que vous m’accordez de récupérer la plupart des cadres que je souhaite. J’espère que les officiers des équipages auxquels ils appartiennent ne m’en tiendront pas trop rigueur. Je vous communiquerai la liste dans la soirée, de façon exhaustive, avec pour tous marin, deux ou trois choix, afin de ne pas vous laisser face à un fait accompli. Pour ce qui est de la projection des troupes, en effet, je pense que la brillante démonstration du Capitaine est limpide. Je pencherais pour les dix Yawls secondant les baleinières. Je n’ai rien d’autre à dire non plus quant aux troupes de l’armée de terre, si ce n’est une observation. Les grenadiers… Que possèdent-ils pour ce qui est des véhicules terrestres ? Des moyens légers du genre buggy j’imagine ?

On en venait au plus difficile, et Athènes le sentait. Elle serra légèrement son poing droit, c’était plus fort qu’elle quand elle stressait légèrement, aussi, quand elle y parvint, elle arrêta d’exercer cette pression sur ses doigts fins. Sa langue se délia, et quelques mots en sortirent. Posément, pesés de façon précise, ils étaient incisifs mais respectueux. Ce ton l’avait fait haïr, mais ce ton l’avait aussi fait, les échelons, gravir.


– Maintenant… Pour les troupes de marine… Je suis surprise. Je connais très peu les classes Energya, mais il me semblait que le nombre de soldats attachés à la sécurité étaient dans les mêmes proportions que dans nos frégates. De fait, je trouve que cent cinquante marsouins, pour protéger plus de deux milles passages, des dizaines de kilomètres de couloir… Non décidément je trouve vraiment que c’est très peu. Vous me répondrez qu’il y a les voltigeurs, c’est vrai. Mais dans le combat spatial, ils ne valent guère mieux qu’un marin armé quelconque. J’aimerais vraiment pouvoir avoir à disposition plus de ces marsouins. Pour me protéger d’un abordage, ou pour pouvoir aborder une unité spatiale inconnue, désertée, ou pas, par ses occupants, sans avoir à craindre de me dévêtir totalement. J’espère que vous me comprenez.

Maintenant, si elle se doutait qu’on accéderait à sa demande, Athènes était fort pressée de partir en mission. Le Jouer le Jeu l’attendait, à sa place. Un chien fidèle n’aurait pas fait mieux, mais les légères ailes que portait ce vaisseau lui faisait plus ressembler à un cygne fatigué. Ce qui était d’ailleurs l’un de ses surnoms. De façon plus grivoise évidemment. La marine avait toujours compté son lot de poètes, mais aussi de plénipotentiaires autoproclamés de l’humour fin, ou gras. C’était selon les opinions.


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MessageSujet: Re: Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué]   Dans les tréfonds de la machine [Athènes Garibaldi-Eboué] Icon_minipostedDim 9 Oct 2011 - 13:43

-Je ne peux pas précisément vous dire ce que prendront nos collègues de l'armée de terre, mais d'expérience je pense pouvoir avancer que cela devrait compter un certain nombr de véhicules légers au sol en effet, et peut-être un impulsoplan ou deux, qui devraient avantageusement remplacer à la surface et dans l'atmosphère vos baleinières.

Wiesnevzhjieki fut plus surprise par la remarque concernant les forces embarquées.

-Et bien, ce sont les procédures. Ceci n'est pas considéré comme une mission civile. Toutefois, si vous le jugez nécessaire, nous pouvons vous affectez une compagnie supplémentaire, soit 80 soldats, portant le total à 240. normalement cela devrait suffire en cas de coup dur. Mais nous ne pouvons pas raisonnablement vous en faire emmener davantage, étant donné que nous comptons délivrer une partie de ces informations aux solariens, qui pourraient s'inquiéter d'un déploiement de forces de projection un peu trop conséquent. Pas que ça soit réellement une menace pour eux, mais vous savez comment réagissent les civils...

Le contre-amiral consulta l'affichage holo de l'heure au dessus de sa manche droite, et hocha la tête!

-Très bien, je vais devoir vous quitter, j'ai rendez-vous avec l'amiral Franck Law. S'il y a quoi que ce soit avant le départ, n'hésitez pas à me contacter par la ligne directe. Bonne journée.

Et elle partit. Petit à petit les gens quittèrent la salle. Qizhu discuta de quelques détails organisationnels avec Athènes, puis Feldmann fit de même. A la fin, ce fut Reza Christie qui dit distraitement à la capitaine qu'elle et le Glogow l'accompagneraient jusqu'à la frontière Alttorienne, étant donné qu'elle-même devait à partir de là se rendre vers Norilsk-2.

Le départ était fixé pour dans quelques jours.

[HRP]J'ouvre le deuxième topic plus tard dans la journée.[HRP]

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