Hegemony
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 Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes

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Caius Octavius Pacificus
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MessageSujet: Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes   Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes Icon_minipostedLun 28 Jan 2008 - 10:42

I/ Guilde des Épéistes d'Eryn (Société militaire)
A- Histoire
B- Formation
C- Armement



II/ Sodalité des Justes (Société civile)

Introduction


A- Histoire
1) Antécédents
a. Inspirateurs
b. Précurseurs

2) La Première Sodalité
a. Création
b. Premières errances
c. Fin

3) La Sodalité Nouvelle
a. Résurrection de la Sodalité
b. Evolution jusqu'à la Guerre Civile
c. La Sodalité des Justes face à et dans la Guerre Civile
(demande discussion avec Yuki)


B- La Sodalité, société dans la société
1) Fonctionnement
a. L'initiation
b. Le respect des Justes
c. La hierarchie des Justes

2) Principes philosophiques et moraux
a. La libre pensée
b. L'Homme entre le monde et Dieu
c. La Sodalité face aux Eglises

3) La Sodalité et le reste de la société
a. Les Justes dans la société
b. La Sodalité, organe politicien ?
c. Les adversaires de la Sodalité


C- Etat actuel de la Sodalité
1) La Sodalité dans l'Empire
a. La repression par Venator
b. Le Schisme Thurinien (ou Second Schisme si Yuki accepte mon idée)
c. Une force démocratisante

2) Existe-t-il plusieurs Sodalités ?
a. Les rapports entre les différentes branches
b. Une seule volonté : l'union des Sodalités
c. Un problème insoluble : les divergences idéologiques


Conclusion


Annexes
Charte de la Sodalité
Texte du Serment initiatoire
Tableau de la hierarchie des Justes
Chronologie des Souverains et Justes Pontifes
Organigramme de la Sodalité


Dernière édition par Caius Octavius Pacificus le Dim 14 Juin 2009 - 2:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes   Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes Icon_minipostedLun 28 Jan 2008 - 10:48

Merci à Maximus Aurelius pour ce texte que j'ai à peine modifié (essentiellement à cause de ma maniaquerie orthographique et syntaxique Wink)

I/ Guilde des Épéistes d'Eryn

A- Histoire

Créée en 2590, la Guilde des Épéistes d'Eryn fut, dès sa création, fut un ordre monastique dont les Épéistes recherchaient le contrôle parfait du mental et du physique. Basée sur Eryn, retirée loin de toute présence, les membres de la Guilde développèrent un art de combat de mêlée où les aptitudes et les capacités du combattant faisaient sa force et non l'équipement qu'il pouvait avoir avec lui. Au cours des années, les premiers moines devinrent des combattants rapprochés légendaires et ils décidèrent d'enseigner leur art, ouvrant les portes de leur monastère.
Mais ce n'etait pas à tous que pouvait être prodigué l'enseignement des Épéistes. Le candidat devait passer divers tests physiques, mentaux et émotionnels avant d'être accepté. Ensuite, le candidat était engagé pour une période de dix ans, les deux seules portes de sortie du monastère étant le succès ou la mort. Pour perfectionner les talents de leurs étudiants, les Maîtres se mirent à louer leurs étudiants comme mercenaires pour la classe aisée des Seraniens. Lors de la Guerre d'Indépendance de Seranon, le Sénat Seranien loua à prix d'or tous les guerriers disponibles pour combattre les forces terriennes. Au cours de cette guerre, les Épéistes se firent un nom et une réputation qui resta bien établie au sein d'une planète où l'usage des armes blanches étaient chose rare. La guerre vit également l'introduction des armes à feu au sein de l'équipement des Épéistes, mais malgré tout ceux-ci se battaient d'abord avec leur épée et leur corps avant de combattre avec des armes à feu. Suite à la guerre, les Épéistes retournèrent dans leurs monastères, continuant à louer leurs services aux riches de la société seranienne. Néanmoins, leur fin officielle approchait. En effet, la guerre serano-erikeanne allait sonner le glas de la Guilde. Cette dernière fut engagée pour opérer au sein des territoires erikeans et de pertuber l'avancée erikeanne. Malgré des succès notables, les Épéistes périrent en grand nombre et leur monastère fut détruit, bombardé par les Erikeans.
Sur les deux cents Épéistes officiellement enregistré comme mercenaire de l'État seranien, seul dix revinrent et s'engagèrent dans la Garde Prétorienne, espérant être à l'abri des Erikeans en montrant signe de fidélité à l'Empereur Venator.


B- Formation

La Formation d'un Apprenti pour qu'il devienne Épéiste se déroulait sur une période de dix ans. En plus de comprendre de nombreux exercices physiques, l'Apprenti devait faire face à des problèmes mentaux complexes et à de longues séances de méditation. Au cours de son apprentissage, il devait combattre ses plus grandes peur. Alors que les quatre premières années étaient dédiés à l'apprentissage des arts martiaux, les six dernières étaient entièrement axées sur le maniement des armes blanches.

Les Maîtres Épéistes mirent au point différents styles de combats à l'arme blanches que tous devaient manier à la perfection :

Jark'ai : Style de combat à deux épées, l'une étant utilisée comme arme défensive et l'autre (celle de la main dominante) comme arme offensive.

Sarda'uka : Style de combat à une épée, basé sur l'esquive, les sauts, les acrobaties.

Amarik : Style de combat à une épée, basé sur des parades brèves. Ce style recourt à un cercle autour d'un point imaginaire et confère à son utilisateur une défense des plus solides

Ramatak : Style de combat à une épée, basé sur des battements. Ce style est utilisée contre d'autres combattants à l'épée.

Par ailleurs, tous les étudiants recevaient une solide formation tactique pour les aider à prendre les bonnes décisions sur le champ de bataille. De plus, la plupart des Épéistes étaient des maîtres dans l'assassinat par empoisonnement. Cependant, il semblerait que tous les livres décrivant les recettes des poisons aient été brûlés dans le bombardement du Monastère d'Eryn puisque les Épéistes survivants ne purent y avoir recours lorsque Venator leur demanda d'assassiner l'opposition. À moins que les Épéistes n'aient pas voulu révéler leur secrets ?..


C- Armement

Les Épéistes, malgré le fait qu'ils savent manier tous les types d'armes blanches, n'en utilisent officiellement qu'une seule, la Vibro-Épée Erynienne. Construite par chaque Épéiste au cours de son apprentissage, elle est équiper d'un générateur d'émission ultrason permettant de couper la plupart des métaux connus. Personnalisée par son propriétaire, cette arme n'est que peu disponible sur le marché noir, les seules exemplaires étant ceux des Épéistes morts sur le champ de bataille et qui n'ont pu être récupérer par les Épéistes.
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MessageSujet: Re: Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes   Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes Icon_minipostedMar 29 Jan 2008 - 16:28

II/ Sodalité des Justes (Société civile)

"Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste."
Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, dit Montesquieu (1689 ; 1755), moraliste, penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français.

"La raison veut décider ce qui est juste ; la colère veut qu'on trouve juste ce qu'elle a décidé."
Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Jeune (~4 av. J.-C. ; 65 ap. J.-C.), philosophe stoïcien, dramaturge et homme d'Etat latin.

"En toutes choses, le plus sage est de tenir un juste milieu."
Titus Maccius Plautus, dit Plaute (~254 av. J.-C. ; 184 av. J.-C.), auteur comique latin.

"C'est le temps seul qui révèle l'homme juste ; un seul jour dévoile le perfide."
Sophoklês, dit Sophocle (~496 av. J.-C ; 406 av. J.-C), tragédiste athénien.

"Vauvenargues disait que "l'on ne peut être juste si l'on est humain." Tout le drame est que l'on ne peut être tout à fait humain si l'on n'est juste"
William Corfe (2594 ; 2672), sixième Souverain et Juste Pontife (à partir de 2659).

"Vous ne possédez rien, en dehors des quelques centimètres cubes de votre crâne."
Eric Arthur Blair, dit George Orwell (1903 ; 1950), auteur anglais.


Introduction

La Sodalité des Justes est une organisation semi-confidentielle dont le but premier est de réunir les intellectuels seraniens (bien que quelques étrangers aient été acceptés, et pour certains aient fait une carrière plus que méritoire au sein de la Sodalité, le plus souvent des Kryptons), afin qu'ils confrontent leur considérations philosophiques et politiques pour participer à "l'élévation continue, régulière et perpétuelle de la conscience et du génie de l'Humanité en tant qu'entité et des humains en tant qu'individus constituant cette entité" (Charte de la Sodalité). Ses principes sont donc éminemment humanistes et égalitaristes. La Sodalité se réclame en partie de l'héritage Franc-Maçon, mais ne se retrouve pas dans l'ingérence de cette confrérie dans la vie politique, du moins en théorie.

Son nom pourtant n'est pas anodin à ce propos, puisque le terme "Sodalité" a une signification religieuse en latin, mais également une connotation politique, voire politicienne. Le terme de "Justes" a fait débat longtemps au sein de la Sodalité. Tout d'abord, le choix du mot a posé question, puisque certains objectèrent que se prétendre juste, plus qu'un autre, tendait à se placer au dessus du reste du genre humain. D'autres objectèrent que l'humain était intrinsèquement déchiré entre deux tensions : l'une qui le pousse au vice et à l'injustice, encouragée par l'état social, et la seconde, qui au contraire le rapproche de son état de nature, c'est à dire la vertu et la justice. Se réclamer "juste" n'était donc pas établir une différence fondamentale avec l'autre, mais plutôt exprimer un choix fait de tendre vers la justice, et la meilleure part de l'individu. Par ailleurs, l'emploi de la majuscule fit lui aussi débat, mais les membres les plus importants estimèrent que la Sodalité avait vocation à réunir les justes par excellence, c'est à dire les Justes. C'est un débat qui revient assez régulièrement, et pendant certaines périodes, on a plus volontiers écrit la "Sodalité des justes."

Toujours est-il que la quasi-totalité des élites intellectuelles libérales se sont retrouvées dans cette Sodalité, et qu'outre son influence propre en tant qu'autorité morale et meneuse d'opinion, la classe intellectuelle seranienne est celle dont sont issus pratiquement tous les responsables politiques, si bien que la Sodalité a de fait acquis une influence politique prépondérante, en particulier lors des phases progressistes du régime. Pour le montrer, on étudiera dans un premier temps l'Histoire de la Sodalité, puis son fonctionnement et son positionnement au sein de la société seranienne et enfin l'état actuel de la Sodalité des Justes.


A- Histoire
1) Antécédents
a. Inspirateurs
La Sodalité est une organisation avant tout inspirée par la pensée classique romaine et européenne. Ses philosophes de référence sont le plus souvent à la croisée entre les Stoïciens et les Lumières. Pour elle, est Juste, tout ce qui est droit, et donc vrai. Elle définit donc le Juste, en tant que concept, comme ce vers quoi doit tendre le philosophe, le sage, y compris (et surtout) dans son rapport avec le monde, le commun, qui n'est donc pas nécessairement juste et sage lui-même. Par conséquent, elle mène une réflexion philosophique sur deux axes : d'une part "comment être juste ?" et de l'autre "comment rendre le monde juste ?"
Pour satisfaire au premier point, la majorité de ses membres se réfère comme dit plus haut aux théories stoïciennes, et leur conduite peut se résumer la formule de Marc-Aurèle : "que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre." Ils sont donc fatalistes en ceci qu'ils reconnaissent l'existence de phénomènes et d'évènements inévitables par l'homme individu comme par l'Homme entité, mais ne négligent pas l'influence que l'homme et l'Homme peuvent avoir sur le Fatum, le Destin. Pour satisfaire au second volet, ils sont beaucoup plus divisés, et la plus grande partie de leurs travaux porte sur ce thème.
Par ailleurs, leur philosophie politique n'est pas étrangère à la philosophie stoïcienne, mais s'enrichit fortement de l'apport des Lumières.
b. Précurseurs
La première grande société secrète, celle des Francs-Maçons, est à l'origine de la Sodalité. En effet, le but de la Maçonnerie était là aussi d'œuvrer pour le progrès de l'Humanité. Mais, à la différence des Maçons, les Justes entendent agir en totale cohérence et il est une règle implicite de ne pas agir si l'on est Juste sans l'accord consensuel des Frères sur les sujets d'importance. L'autre grande différence réside dans le secret : les Justes tiennent leurs réunions en public quoique masqués, l'on peut quitter la Sodalité et y revenir ensuite pour peu qu'on y soit de nouveau accepté, et il est commun d'assumer son appartenance aux Justes. Cependant, le respect du secret d'appartenance des Frères reste de vigueur.

2) La Première Sodalité
a. Création
La Première Sodalité date de la promulgation de la Charte Constitutionnelle de la République et réunissait la frange des indépendantistes et des autonomistes radicaux de l'échiquier politique seranien, aussi bien à gauche qu'à droite et au centre. Leur politique consistait alors à prouver par l'exégèse montesquienne que Seranon était une Nation et un Pays, si bien qu'il lui fallait un Etat. Elle est vite rejointe par les Maçons libéraux, majoritairement héritier du Grand Orient de France et des Grandes Loges reconnues par celui-ci, les Loges régulières selon la Grande Loge Unie d'Angleterre étant hostiles à l'abandon des secrets maçonniques.
Ce n'est que progressivement que la Sodalité prend un tour plus largement philosophique que politique, et en 2612 cette évolution est entérinée dans les statuts de la Sodalité, qui ne se définit plus uniquement comme montesquienne, mais comme "philosophique, politique, montesquienne et universelle".
b. Premières errances
Cependant que la Sodalité s'ouvre à tous les débats, elle devient en quelque sorte trop gourmande en préoccupations, et ses membres planchent sur des sujets tellement divers qu'ils finissent par ne plus avoir grand chose à faire les uns avec les autres, et leurs séances deviennent absconses, qui parlant avec passion de l'architecture néo-classique skeïbienne s'oppose pour une raison inconnue à la planche de son Frère sur l'origine indubitablement phénicienne des contes pour enfant. La Sodalité se divise, chacun défendant sa chapelle, et il arrive que des affrontements violents éclatent, si bien que l'Etat commence à se préoccuper de la chose.
c. Fin
En 2685, soit un siècle après sa création, la Sodalité, ou plutôt les Sodalités, sont dissoutes par l'Etat qui les juge malsaines, car ayant souvent été infiltrées par des extrémistes, dans la mesure ou leurs sempiternels affrontement en ont détourné la majorité de son public initial : les philosophes amateurs éclairés (et modérés).

3) La Sodalité Nouvelle
a. Résurrection de la Sodalité
Vingt ans plus tard, en 2705, un groupe de parlementaires de divers horizons se propose de ressusciter la Sodalité, garantissant que des principes stricts seraient pris pour éviter les dérives antérieures. En effet, la Charte exige des candidats qu'ils passent un test de connaissance et de compréhension de diverses œuvres jugées indispensables, et les critères de l'examen de moralité effectué deviennent objectifs, empêchant de fait un extrémiste de la rejoindre. Cela n'empêchera pas les schismes, mais les branches schismatiques pourront être contrôlées, et le tronc premier sera indubitablement conforme aux principes républicain. Ils parviennent à recréer la Sodalité qui réunit à nouveau la fine fleur intellectuelle et politique seranienne.
b. Evolution jusqu'à la Guerre Civile
Et, de fait, se dessine très vite une opposition interne à la Sodalité sur la conception à donner au principe de séparation des pouvoirs, les uns dans la stricte tradition montesquienne favorables à la notion de poids et contrepoids pensent qu'il est du ressort de chaque pouvoir de limiter les pouvoirs des autres, et les autres favorables à la plus stricte séparation de l'exercice des pouvoirs conçus comme autonomes et indépendants les uns des autres. Cependant, il n'y a pas de schisme avant la Grande Guerre, et celle ci mobilise la fibre patriotique de chacun qui dans un mouvement d'Union Nationale ne conçoit pas qu'une querelle fondamentale mais tout sauf urgente en rapport au contexte l'amène à affronter son concitoyen.
A la fin de la Guerre, Erikea purge largement les Justes, mais certains sont de trop hauts personnages, avec trop d'appuis et de possessions pour pouvoir être simplement exécutés. Beaucoup seront poursuivis à de multiples titres, mais survivront. A partir de ce moment, la Sodalité devient clandestine.
c. La Sodalité des Justes face à et dans la Guerre Civile
Cependant, en 2742, la Guerre Civile éclate, et la Sodalité se divise. En effet, même si l'institution, toutes tendances confondues ou presque était en opposition à Vénator, les uns estiment que la Sodalité ne peut se dresser contre un pouvoir car sa tâche est spéculative et non opérative (speculatiuum neque opertiuum officium) alors que les autres défendent l'idée que Vénator étant l'ennemi de la liberté et de la Justice, la Justice doit être son ennemie et que l'on doit le mettre à bas.
Ainsi, quatre branches apparaissent, d'importance comparable à l'exception de la dernière très minoritaire. La première rejoint la Rébellion, où elle n'est pas très bien accueillie car elle a beaucoup participé à la République Patricienne qui n'est plus le modèle de ces Seraniens, qui perçoivent donc les Justes comme des réactionnaires. Elle continuera cependant ses activités, et amènera du capital à la Rébellion dans une proportion qui poussera cette dernière à l'accepter néanmoins (branche dite "Rebelle"). La seconde reste sur le territoire de Vénator mais mène des actions de subversion intensive. Là aussi peu en lien avec les socialistes et les communistes qui les voient d'un mauvais œil, il est à noter que les liens de la Sodalité avec l'UCD se renforcent (branche dite "Résistante"). Enfin, dernière grosse partie, il en est qui restent dans une optique purement spéculative. Non qu'à titre individuel, certains de ses membres n'aient pas mené quelques actions, mais cette Sodalité en tant qu'institution ne s'engage pas dans la lutte (branche dite "neque opertiuum"). A cela vient s'ajouter la très minoritaire frange des ralliés, qui pensent que Vénator est certes mauvais, mais toujours préférable à l'alternative que serait un contrôle encore plus direct de Seranon par le Diktat à travers une annexion pure et simple (branche dite "Ralliée").

[La longueur de mon message dépasse la limite autorisée à moins que je ne le scinde.]


Dernière édition par Caius Octavius Pacificus le Dim 14 Juin 2009 - 1:47, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes   Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes Icon_minipostedDim 17 Mai 2009 - 15:33

B- La Sodalité, société dans la société
1) Fonctionnement
a. L'initiation
L'entrée en Sodalité est toujours un processus long et ardu. Principalement basé sur le principe de cooptation (on peut en théorie prendre l'initiative de postuler, mais très rares sont ceux qui sont acceptés par cette voie), le recrutement est des plus sélectifs. La Sodalité étant organisée en Loges (qui se définissent par des critères géographiques, moraux, philosophiques, sociaux, professionnels, confessionnels...), la plupart des loges recrutent par la recommandation de trois de leurs membres (ou parfois soit six apprentis, soit trois compagnons, soit un maître), après quoi le candidat qui s'ignore est contacté généralement par celui qui le premier a émis l'idée de son adhésion. Il doit alors, s'il accepte dans un délai d'un mois de tenter de rentrer dans la Sodalité, passer ni plus ni moins qu'un examen de connaissance et de compréhension philosophiques de très haut niveau. S'il y réussit, la Loge examine sa moralité : casier judiciaire vierge de tout crime et des délits les plus graves, pas d'appartenance politique extrémiste dans les dix dernières années, à quoi s'ajoute l'arbitraire de la majorité des compagnons et maîtres de la Loge qui peuvent refuser un candidat sur le point de moralité sans se justifier. Le candidat doit recevoir deux-tiers d'avis favorables sur ce point de la part des compagnons et maîtres pour poursuivre. On lui communique alors une liste de lectures et de visionnages qu'il doit effectuer, sur lesquelles il doit réfléchir et produire une synthèse intellectuelle écrite. Il doit à nouveau réunir deux tiers de la même assemblée qui doit juger de la qualité et de la pertinence de ce travail, après quoi vient l'initiation proprement dite, tenue durant laquelle le nouvel arrivant est accueilli, selon des rites variant d'une Loge à l'autre, et où on lui révèle les principaux Secrets de la Sodalité (notamment les signes de reconnaissances). Suite à l'initiation, s'il la réussit (ce qui est la plupart du temps le cas, la sélection préalable étant très rude, le candidat devient apprenti.
b. Le respect des Justes
Sous ce vocable, les Justes désignent un ensemble de codes moraux qui les lient entre eux et dont les principales règles sont :
- ne jamais révéler à quiconque n'en est pas un l'appartenance de quiconque aux Justes, ni même l'aider sciemment à le découvrir en quelque façon que ce soit
- ne jamais couper la parole à un frère, a fortiori de grade plus élevé
- ne jamais commettre sciemment d'acte violent sur un frère
- ne jamais révéler de Secret à un non-initié
- ne jamais laisser un frère qui en a besoin sans assistance si l'on peut la lui apporter
- ne jamais insulter un frère devant témoin
La non-observance du respect entraine l'expulsion définitive de la Sodalité.
c. La hiérarchie des Justes
Les trois grades sont : apprenti, compagnon, maître. Si les apprentis et les compagnons forment respectivement un corps homogène, les maîtres sont divisés en plusieurs rangs.
- Apprenti : initié
- Compagnon : après au moins deux ans d'apprentissage, le frère peut présenter une planche qui lui permettra ou non, à l'appréciation des compagnons seuls de la Loge, de rejoindre leur grade
- Maître : après au moins huit ans de compagnonnage, le frère peut présenter un planche qui lui permettra ou non, à l'appréciation des autres Maîtres de tout la Sodalité, d'accéder à leur grade
  • Maître Maître sans rang
  • Maître Secret Maître à qui ses frères Maîtres ont collégialement pris la décision de révéler tous les Secrets
  • Maître Chevalier Maître dirigeant ou ayant dirigé une Grande Loge Provinciale, admis au Chapitre, organe "législatif" de la Sodalité
  • Juste Maître Maître Chevalier ayant plus de huit ans d'ancienneté à ce rang
  • Maître Pontife Maître dirigeant ou ayant dirigé une Grande Loge Régionale (ou planétaire pour les petites Loges d'expatriés seraniens appartenant à la Sodalité). Admis à la Boulè, organe "judiciaire" de la Sodalité
  • Maître Juste Pontife Maître choisi pour ce titre par le Maître Souverain et Juste Pontife (c. point suivant), admis à l'Aréopage, organe "exécutif" de la Sodalité
  • Maître Souverain et Juste Pontife premier parmi les Justes, élu par tous les Maîtres en leur sein, choisit les membres de l'Aréopage, préside les trois assemblées, représentant moral et légal de la Sodalité
2) Principes philosophiques et moraux
a. La libre pensée
Le premier principe moral de la Sodalité est le respect du Libre-Arbitre : chacun, parmi ses membres comme en dehors, doit selon elle être libre de ses actes et opinions. En revanche, le corolaire en est que chacun doit assumer les conséquences de ses choix. Cette doctrine voit son application très poussée dans de nombreux domaines :
- d'un point de vue religieux d'abord : chacun est intrinsèquement libre de pécher sans que se soient aux hommes de le juger si ce péché n'est pas puni par la loi, mais à leur sens celui qui se complait dans le péché ne peut être sauvé que par son propre repentir et prier pour lui est vain, il est seul face à Dieu contrairement au juste croyant qui lui vit face à Dieu dans sa communauté ;
- d'un point de vue de discipline interne : chaque membre est libre d'enfreindre les règles de la Sodalité, mais alors la Boulè est libre de l'exclure, possiblement à vie ;
- d'un point de vue général, les Justes n'empêcheront personne de vivre ce qu'il entend vivre et se garderont bien souvent de le juger, mais ne compatirons pas spécialement sur les conséquences de ces actes.
b. L'Homme entre le monde et Dieu
Les Justes perçoivent l'Homme comme un intermédiaire entre Dieu et le reste de Sa Création. Ainsi, pour eux ils doivent être les bergers et les cultivateurs de la Terre (autrement dit de l'Oïkoumène) et la principale mission de l'Homme est de garantir la survie écologique de chaque planète, et de cultiver le jardin intellectuel de la Création. Les attitudes sont largement divisées sur ce qu'est l'Homme : l'humain ou tout être pensant ?
c. La Sodalité face aux Eglises
Si la Sodalité est religieuse, peu de religions aiment la Sodalité qui a tendance à vouloir toujours réinterroger les dogmes même établis le plus profondément. Certains Himaliens, libéraux, lui ont apporté un soutien public, mais elle trouve l'essentiel de ses soutiens et de ses membres parmis les théistes et déistes sans religion à proprement parler et parmi les protestants libéraux.

3) La Sodalité et le reste de la société
a. Les Justes dans la société
Socialement parlant, les Justes recrutent essentiellement dans les classes socio-professionnelles élevées et dans les élites intellectuelles (enseignants, pasteurs, artistes). Il n'est pas une seule famille des Quatre et des Onze qui n'ait au moins eu un Maître Juste Pontife. Par ailleurs il est de notoriété publique que rentrer parmi les Justes peut favoriser une carrière : tel auteur y rencontrera tel éditeur ; tel enseignant tel Doyen ; ou tel cadre tel dirigeant. En revanche il n'est pas habile de rentrer en Sodalité juste pour la carrière sans s'y investir car au contraire l'on se forgera une brochette d'ennemis puissants.
b. La Sodalité, organe politicien ?
Par ailleurs aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Sodalité, la question de son influence politicienne se pose. Si officiellement son influence politique se résume à la publication d'ouvrages collectifs, il serait vain de prétendre que la Sodalité ne constitue pas également un réseau d'influence du simple fait qu'elle réunit des hommes politiques d'horizons relativement divers et les amène à échanger des points de vue pour parvenir au consensus, consensus qui se ressentira dans la vie politique du pays. Par ailleurs, beaucoup soupçonnent les Justes de vouloir du coup agir dans leur intérêt avant celui de leur nation, et les Justes seraniens se voient taxer de conspiration permanente contre Seranon, alors que ceux à l'étranger se voient accusés d'être une cinquième colonne à la solde de Seranon.
c. Les adversaires de la Sodalité
En raison de tout ce qui précède, la Sodalité est l'ennemie des extrêmes qui voient en elle un organe conservateur, mais également de l'Eglise himalienne, d'une part des autres Eglises chrétiennes et des religions juive et musulmane. A ceci viennent s'ajouter les conspirationnistes de tous crins et une frange des démocrates les plus radicaux.


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MessageSujet: Re: Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes   Guildes, sodalités, sociétés secrètes etc. seraniennes Icon_minipostedLun 25 Mai 2009 - 8:04

C- Etat actuel de la Sodalité
1) La Sodalité dans l'Empire
a. La répression par Venator
A part les ralliés, évoqués plus haut, la Sodalité a été largement combattue par Vénator. Même la frange des ralliés n'était pas en odeur de sainteté, mais certains de ses membres, pour assurer leur sécurité et la pérennité de leur institution, ont dénoncé leurs frères des deux autres branches situées sur le territoire vénatorien. Ainsi, la Sodalité a connu une réduction drastique de ses effectifs, qui s'élevaient avant la Guerre à près d'un million de frères, pour chuter pendant la Guerre civile jusqu'à à peine deux-cents mille. Ceci explique en grande partie les réticences des Justes à rallier les "Thuriniens" pour reprendre l'expression alors en vogue pour qualifier les partisans du nouvel empereur, le simple mot d'Empereur ne les incitant guère à la confiance.
b. Le Schisme Thurinien (ou Second Schisme)
Cependant, une part des Justes des trois branches principales rallie assez vite le régime Octavien pour créer la branche dite "Thurinienne". La branche Ralliée tente de se joindre à elle, mais ayant dénoncé des frères et les vouant à la mort, elle est définitivement rejetée et seules quelques exceptions sont faites après examen personnel. On estime que lors du coup d'Etat thurinien et dans la première année qui suivit :
- 20% de la branche Rebelle rallia la branche Thurinienne
- 50% de la branche Resistante rallia la branche Thurinienne
- la branche neque opertiuum rallia la branche Thurinienne dans sa totalité, et ce fut son Souverain et Juste Pontife qui demeura
- à peine 2% de la branche Ralliée furent autorisés à regagner la branche Thurinienne.
Par ailleurs, la branche Résistante dans son ensemble considérait l'Empereur Octavius comme méritant au moins que l'on discute avec lui, et condamnait plus ou moins la violence des Rebelles.
c. Les Réunions
Par la suite, notamment à la fin de la Rébellion, et le démocratisme impérial s'affirmant, les ralliements se firent de plus en plus nombreux, et les branches Rebelle et Résistante fusionnèrent à nouveau (le Souverain et Juste Pontife demeura celui de la branche Résistante) pour devenir la branche "Républicaine" tandis que les Thuriniens prirent pour habitude de se définir plus largement comme la branche "Démocrate", puisqu'un certain nombre de Républicains l'avaient rejointe, qui estimaient simplement que l'on pouvait vivre sous Octavius. La branche Ralliée s'est éteinte.

2) Existe-t-il plusieurs Sodalités ?
a. Les rapports entre les deux branches
Le temps faisant son œuvre, les relations entre les deux branches s'apaisent et deviennent même cordiales, certaines séances ayant lieu en commun. Il est à noter que la presse spécialisée parle de la Réunion absolue toutes les semaines, mais il semblerait que les ego soient susceptibles, et qu'aucun n'ait envie de quitter l'Aréopage ou le siège de Souverain et Juste Pontife.
b. Une seule volonté : l'union des Sodalités
C'est cependant cette tendance qui transparait dans toutes les publications, et chacun affirme très haut que ceux d'en face sont des frères. Il semblerait donc inéluctable que l'union ait lieu à l'horizon 2760 au plus tard.
c. Un problème insoluble : les divergences idéologiques
Cependant, l'on ne peut gommer un fait : certains se sont battus et ont donné leur sang contre Thurinus parmi les Républicains, et de ce fait son peu enclins à rejoindre une Sodalité pour laquelle l'Empereur manifeste de la sympathie. L'on sait donc que si, institutionnellement, les deux branches se réunissent, il n'est pas impossible qu'un nouveau schisme, même réduit, advienne.


Conclusion


Annexes
Charte de la Sodalité
Texte du Serment initiatoire
Tableau de la hierarchie des Justes
Chronologie des Souverains et Justes Pontifes
Organigramme de la Sodalité


Dernière édition par Caius Octavius Pacificus le Dim 14 Juin 2009 - 2:05, édité 1 fois
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