La révolution arkilienne 2718-2719
Mise en contexte
En 2718, Arkilia est entièrement contrôlé par la Myrotech, gigantesque corporation industrielle contrôlant la société dans sa quasi entièreté. La population est employée dans des usines pour des salaires de misère et sont obligés de faire la course aux robots (arkilines comme erikeans) afin de produire aussi vite qu’eux. Le syndicat est bien évidemment interdit, les aides sociales inexistantes et les logements appartiennent à la compagnie qui contrôle la distribution alimentaire, les débits de boisson ainsi que les petits commerces destinées à fournir des subsistances à la population. La paye est misérable, les ouvriers peuvent presque être considérés comme des esclaves à ceci près qu’ils sont payés. La population est encadrée par un sorte de garde nationale formés des restes de la police et de l’armée disparue cent ans plus tôt.
Les premiers problèmes
La population gronde, elle mange mal, vit mal et n’a presque aucun espoir d’ascension sociale, l’armée (dont les membres sont directement issus de la population ou sont des mercenaires) est également mécontente : elle est mal payée, sous équipée et est souvent contrainte de sortir de ses casernes pour mater les révoltes syndicalistes et faire taire les grèves provoquées par soit des ouvriers mécontents, soit des chômeurs qui ont été remplacés par des machines. Certains généraux prévoient déjà des révoltes généralisées d’ici un an dans le meilleur des cas, ils se plaignent de l’absence de fonds dans les services de renseignements, de recherche militaire et l’inexistence de moyens pour l’équipement de l’armée. De plus, Erikea jalouse de la concurrence que lui impose la Myrotech s’agace de plus en plus et une garde nationale ne suffira jamais. Les militaires finissent par arracher le développement du FAAM mais au pris d’une titanesque bataille administrative…pour un détail. Lorsque les révoltes éclatent, c’est donc avec des pieds de plomb que l’armée part réprimer les insurrections.
La révolte
Entre la population qui s’échauffe, le conseil d’administration qui espère être protégés par des militaires mécontents et lesdits militaires, il ne faut pas grand chose pour mettre le feu aux poudres. Des révoltes éclatent dans la ville d’Almagrad, principal centre de production du payx et premier spatioport de la planète, la flotte est obligée de se mettre en orbite pour ne as être capturée. Le colonel Satratov découvre que les services kryptons fournissent des armes aux rebelles mais n’agit pas et joue un double jeu tout en entraînant le colonel Slütter, commandant ce qu’on pourrait appeler la garde du conseil dans son secret. Voyant son armée lui filer entre les doigts, le conseil en appelle des mercenaires hors monde dont l’un des plus puissants, Yuri Orlov. Celui-ci prend rapidement la tête des forces mercenaires et de la garde nationale de la Myrotech. Il sympathise avec les officiers dissidents et après une analyse objective de la situation, dresse le bilan : non seulement Almagrad ne peut être reprise avec les forces dont dispose le conseil d’administration, mais en plus, les militaires ou du moins une majorité d’entre eux sont sur le point de se révolter eux aussi mais par un comportement tristement humain, n’osent pas se révolter et craignent de faire de cette révolution une interminable guerre civile.
L’aide Kryptonne
Constatant non seulement la paye misérable en comparaison du travail à accomplir, le manque de motivation de la garde de la Myrotech et apprenant l’aide substantielle Kryptonne aux révolutionnaires, Yuri Orlov décide de changer de camps, mais il s’assure auparavant un réel soutien krypton. Il obtient, après négociations, que le gouvernement krypton lance ses forces spatiales à l’assaut des dernières forces loyalistes de la Myrotech et qu’un contingent d’infanterie de marine soit envoyé sur place afin d’épauler la révolution. Les forces promises arrivent au début de l’année 2719, le commandant renégat Nicolaï Kirov se retourne contre ses maîtres et ouvre la voie aux Kryptons qui débarquent droit sur le siège du conseil d’administration, quelques chefs parviennent à s’échapper mais la majorité sont capturés et torturés par le colonel Satratov jusqu’à ce qu’ils donnent les emplacements de leurs trésors de guerre personnels. Yuri Orlov quand à lui fonce sur… la bibliothèque et les laboratoires. Jouant le tout pour le tout, ses forces remportent un contre la montre avec les défenseurs et parviennent à sauver 95% des données, base essentiellle pour garantir la survie du prochain gouvernement ; les ingénieurs quand à eux se contentent de changer de camps.
La fin de la Myrotech
Quelques rares généraux refusent de se rendre, ils se savent perdus et préfèrent livrer leur dernier combat plutôt que de finir lynchés par des ouvriers, et ce sont leurs propres collègues qui se chargeront de leur exécution. Les colonels Slütter et Satratov se lancent aussitôt dans une poursuite qui ne cessera qu’au moins d’août 2719 avec la chute de Frederick Merkens, le dernier membre du conseil d’administration myrotechien. Mais il restait encore un ennemi à combattre…