John \

Type de personnage : Pilote, hacker, mécano
Autre compte : /
Nom : Quincannon
Prénom : John
Surnom : Styx
Âge : 27 ans
Faction : Pirates et mercenaires
Métier : Pilote, hacker, mécano
Race : Humain



Description psychologique : John est bavard. John adore faire des blagues, plus ou moins fines (plutôt moins que plus), plus ou moins graveleuses (plutôt plus que moins) et rire. Le genre de type qui ne dit jamais non à une petite fête entre vieux amis, même s’il ne connait ses vieux amis que depuis la veille passée à un bar enfumée des bas-quartiers.
John tient très bien l’alcool. Cela vient de son pancréas, spécialement modifié. A la base, il est censé être insensible aux drogues, cependant, ça marche très bien avec l’ivresse. En fait, les quatre litres de scotch qui scellent sa destinée, c’est vraiment pas une hyperbole. Il est par ailleurs incapable de se shooter, et pourtant, il a essayé.
Mais John déteste son prénom. Profondément. Il ne supporte pas d’être appelé comme ça. Il a fait aller toute sa jeunesse, mais depuis qu’il est « mort », c’est la délivrance ! Plus personne ne connait John Quincannon. Il n’est plus que Styx. Le cas échéant, Styx de l’Achéron, ou Styx des Tans, ou même Léandre Laome, quand la situation l’exige, ou encore Sébastien March.
Si ses camarades sont des bagarreurs, Styx, lui, a l’esprit plus posé. Enfin, quand la situation l’exige, et ça, il sait très bien faire la distinction entre les situations qui l’exigent et les autres.
Sa faiblesse physique l’a poussé à préférer le combat à distance, et partant de là, à éviter de « chercher la merde ». D’un autre côté, il sait déjà que si un pilier de bar a la mauvaise idée de lui refaire le portrait, ce dernier est pour ainsi dire mort et enterré, mais ça ne lui donne pas pour autant envie de se faire rosser.
Styx est un très bon pilote. Et pour causes. Il y a deux choses qui lui apportent vraiment l’extase dans la vie. L’une d’elle, c’est de voler. Bien sûr, avec un cargo modifié, il n’y a pas de quoi impressionner quiconque par des prouesses artistiques, mais sa spécialité à lui, c’est le vol en hyperespace. D’ailleurs, ça a toujours été là qu’il était le meilleur. Il mènera les Tans à bon port, quoi qu’il arrive, et leur apportera l’appui aérien dont ils auront besoin, inconditionnellement. Donnez lui un turbolaser lourd, et il stérilisera un continent pour couvrir la fuite de ses compagnons. Et tant pis pour les pertes civiles.
Styx n’a aucune notion de la mesure. Pour dire les choses clairement, rien n’est trop grand. Stériliser un continent pour couvrir ses alliés, ou bien balancer une tête nucléaire sur ne corvette ou abattre un chasseur au turbolaser planétaire. Mieux vaut ne pas tenter de se mettre en travers de sa route. Sous ses allures débonnaires, Styx cache une personnalité loyale mais sans pitié. Et sa loyauté, en toute dernière extrémité, ne va qu’à une seule personne. Katarina Semenova.
La deuxième chose qui le mène au septième ciel, c’est le hacking. Il adore ça. Après avoir aidé à programmer les systèmes tertiaires de Minerva, il est convaincu de tout savoir sur les antivirus et les pare-feux, et toutes les formes de protection informatique qui soient, pourtant, il a trop de lacunes par ailleurs pour être un pirate d’exception. Il n’en reste pas moins que ses talents ont souvent aidé à réaliser les mission des Tans.
Ah oui, pour finir : il n’aime pas perdre. Un vrai gamin…
Description Physique : Styx est un jeune homme au visage imberbe et anguleux. Il a une peau pâle, qui contraste assez avec ses cheveux noir corbeau. Ces derniers, savamment indisciplinés, encadrent son visage de mèches folles à la position précisément réglée. Il a par contre des yeux bleus très clairs qui s'accordent bien à son teint de peau.
Ni grand ni petit, il accuse un mètre soixante-dix, mais est de constitution chétive, ce qui fait qu'il a toujours eu une préférence pour les altercations à distance, par vaisseaux (soit dix centimètres de blindage) interposés.
Par ailleurs, il est plutôt beau garçon, ce dont il n'a jamais oublié de profiter à chaque fois que la situation le permettait (ou pas).
Bien qu'il ne soit pas spécialement grand, sa faible constitution physique lui donne l'air échevelé, si bien qu'on lui ajoute aisément des centimètres. Ses traits se prêtent de bon gré au jeu du déguisement, ce qui lui a servi quelques fois.

Inventaire :

• Pistolet automatique Q15
• FAM3 avec désignateur laser, bipied et repose-joue
• Communicateur/PDA
• Coutelas
• 5 droïdes multirôles Zul MKII
• 1 droïde astromécano mélomane pas très sain du CPU.

Vaisseau : Un ST100 modifié « Achéron », propriété des Tans, mais qu’il pilote.



Disponibilité du joueur : Pour les deux mois à venir, bonne, passé septembre, je sais pas encore.
Indisponibilité permanentes :/
Fuseau horaire : GMT+1

[X] En cochant cette case, j'accepte de voir mon PJ mourir lors d'un combat avec d'autre PJ.

Histoire :
John « Styx » Quincannon est le fils d’arrivistes Jadéens. Sa famille n’est installée sur la planète que depuis une génération, puisque ses parents ont fui Arkilia en présentant la guerre civile qui couvait. Les tentions entre les communistes et le parti au pouvoir les ont incités à quitter leur planète natale pour un monde plus paisible, en l’occurrence, Jadis.
Ils débarquèrent à Opale avec un pécule suffisant pour s’intégrer dans la classe moyenne de la société, mais choisirent par ailleurs d’émigrer vers Turquoise.
Styx vit le jour en 2725. Dés qu’il en fut capable, il détesta cordialement cette ville qui lui servait de foyer.
« Voici le conformisme écœurant d’une société normalisée qui en plus a l’arrogance de tendre vers la perfection. Pourtant tous remarquent son plus gros défaut. Simplement, il les attire comme une lumière un papillon de nuit. »
Il devait souvent ressasser cette phrase en observant les bâtiments élancés, ces flèches de verre et de carbone rehaussées de marbre blanc et de dorures intemporelles. Nul besoin de s’élever quatre mille mètres au-dessus du sol pour tutoyer les cieux. Nul besoin de se gausser de ceux d’en-bas.
Styx planait bien au-dessus des gratte-ciels avec sa dose de bêtaphènéthylamine. Un derme sur le poignet et il était bien au-delà de la conscience humaine. A la course, il battait immanquablement les dirigeables silencieux qui sillonnaient les cieux de la cité.
A seize ans révolus, il termina le cycle secondaire de ses études, brillant dans tous les domaines : tous ses professeurs sans exception s’accordaient à dire qu’il était un élève d’exception. Il arrivait en cours défoncé, repartait défoncé, parfois encore plus que quand il était arrivé, ce qui était assez équivoque quant à son attention en classe.
Durant l’été caniculaire de 2741, il ne cessa quasiment pas de se droguer au derme de bêtaphènéthylamine. Il échappait ainsi à la laideur de toute cette beauté autour de lui, à la chaleur étouffante particulièrement étonnante pour Turquoise, et aux remontrances de ses parents, qui de toute façon avaient fini par abandonner l’idée de le faire abandonner la drogue et se rongeaient les sangs presque en silence.
Durant ce fameux été donc, il fit une overdose. Au sommet d’un des plus grands bâtiments de la ville, entrain de l’observer à ses pieds, la drogue finit par avoir raison de lui. Il montait souvent ici et y restait parfois plusieurs jours, cependant cette fois, il faillit bien y rester tout court.
Plutôt que de la sensation de feu coulant dans ses veines, la sensation de ressentir intensément chaque millimètre carré de son corps, la sensation d’avoir une barre de plomb à la place du sexe, il ressentit une vague brûlure, une nausée insoutenable qui lui fit régurgiter tout ce qu’il avait encore dans l’estomac, coulis à moitié digéré de pain et de fromage. Ainsi que des restes de pizza. Poivrons, tomates.
Sa tête lui tourna comme jamais et il fut certain de basculer par-dessus le parapet une dizaine de fois au moins avant que le noir ne l’engloutisse. Il eut la chance inouïe d’être découvert par un technicien venu régler un problème de réception du signal holovisuel. L’antenne de l’immeuble avait été abimée plusieurs mois auparavant et cela faisait plusieurs mois maintenant que les locataires et propriétaires se plaignaient.
Il fut trouvé, loque humaine gisant dans une flaque de vomi, parcouru de spasmes et proche de s’étouffer. Le technicien appela des secours qui vinrent en urgence pendant qu’il dégageait la vomissure de la gorge obturée du junkie, comme savaient le faire presque tous les Jadéens qui suivaient une scolarité normale, tant les sessions d’initiation aux premiers secours étaient régulières et efficaces.
Il se réveilla plusieurs jours plus tard dans une chambre d’hôpital, où ses parents lui annoncèrent qu’ils l’avaient fait opérer. Il avait gagné un pancréas neuf, et du tissu hépatique aussi. Bref, il ne souffrirait plus du manque, à moins de s’accoutumer de nouveau à la drogue. A cet effet, son nouveau pancréas et ses nouveaux tissus hépatiques le rendaient chimiquement incapable de s’envoyer en l’air à la dope.
Une telle opération coutait cher, même sur une planète aussi développée dans le domaine que Jadis, et Styx le savait. C’est pour cette raison qu’il éprouvait un peu de gratitude envers ses parents. Mais beaucoup de colère quand même.
Quoi qu’il en soit, il fallut bien faire avec, et bien qu’il tentât de passer outre la barrière chimique, il se cassa les dents, et finit par arrêter de gaspiller son argent pour rien. Comme ses parents lui assurèrent qu’à ses dix-huit ans ils le larguaient dans la rue et lui coupaient les vivres, l’adolescent dut se résoudre à continuer sa scolarité, il entre dans un CEGEP de Turquoise, catégorie « Techniques » spécialisation « Informatique et électronique ». Il se rend alors compte qu’il aime jouer dans les méandres de l’holoweb et qu’il est même assez doué à ce petit jeu. Il semble destiné à terminer ses études de manière très classique et entamer une carrière dans un domaine quelconque de l’informatique, cependant, vers la fin de sa seconde année vient l’anniversaire de ses dix-huit ans, et par un heureux hasard, il se trouve que le jour de sa naissance coïncide avec la fin de ses examens de fin d’année.
C’est ainsi qu’il se retrouve, lui et une quinzaine d’autres étudiants qu’il connait plus ou moins, dans la cave de la maison de l’un d’entre eux, à se descendre bouteille de scotch sur bouteille de scotch.
Avec assez d’alcool dans le sang pour mettre un Carcar en coma éthylique, il se lance à la conquête des routes désertes de Turquoise. Il est deux heures et demie du matin, et la quinzaine d’étudiants, tous plus saouls les uns que les autres, volent plusieurs voitures, pour se tirer la bourre entre les buildings géants.
C’est en poussant aux extrêmes limites de son moteur électrique la Spirit 120X qu’il s’était approprié qu’il commit une erreur. Il prit un virage au frein à main, malheureusement, il ne put le négocier efficacement, et la voiture vint violemment buter sur la rambarde de sécurité. Styx perdit le contrôle, et la Spirit alla passer le bonjour à la vitrine d’un grand magasin, emportant dans son sillage plusieurs mannequins vêtus d’habits à la mode. Elle finit sous une pile de jeans.
Les forces de police jadéennes arrivaient déjà quand l’esprit embrumé de Styx finit par comprendre ce qu’il s’était passé. Il était embarqué de force quand il comprit que le sang sur son épaule n’était pas le sien.
Il était en cellule depuis deux jours quand on finit par daigner lui donner les raisons de son incarcération. Non, il n’était pas là que pour la conduite en état d’ivresse. Le passager avait été éborgné par un éclat de verre. Il sentit une boule se former au creux de son estomac, éprouvant des remords vis-à-vis de sa conduite pour la toute première fois de sa vie. La famille du blessé avait intenté un procès à son encontre. Légalement, il ne serait majeur qu’à treize heures dix-huit minutes le vingt-cinq mai 2743. Les faits avaient eu lieu à trois heures du matin. Styx plaida coupable. Il s’était remarquablement amandé depuis qu’il avait cessé de se droguer et il avait un casier vierge.
Il est envoyé purger sa peine dans l’armée, pour une durée indéterminée, son cas serait réexaminé régulièrement.
Ainsi il quitte le sol de Jadis et est affecté à la chasse, bien qu’il ait affirmé n’avoir de compétences qu’en informatique, on lui refuse l’entrée dans le génie, puisqu’elle requiert un grade de sous-officier. Il apprendra ainsi le tir, discipline à laquelle il ne se révèle pas exceptionnellement doué, cependant on inaptitude à se défendre au corps-à-corps le pousse à prendre très à cœur son entrainement aux armes, si bien qu’à force de pratique il atteint un excellent niveau au tir de précision.
Il en va différemment pour le vol. Il est affecté en tant que pilote de chasse au Métis, frégate légère de classe Halimède, aux commandes d’un Adonis II. Il passe rapidement pilote de première classe puis caporal, il lui faudra cependant attendra ses vingt ans pour devenir major et ainsi pouvoir intégrer sur concours le génie informatique.
Il y restera huit mois, période pendant laquelle il participera à l’élaboration de certains utilitaires à l’intention des pilotes, et participera au développement d’une nouvelle version de l’interface d’aide de tir pour les armes assistées par ordinateur.
De même il participa à la mise à jour des systèmes de sécurité du réseau intranet de plusieurs bases militaires. Il en apprit plus sur la manière de déjouer les protections que de les concevoir, cependant, on peut quand même dire que cette expérience lui fut profitable. Même en quittant l’armée, il n’aurait aucun mal par la suite à vivre de cyber-vols, grâce à ce que lui avaient appris les ingénieurs du génie, apprentissages qui n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd.
Cependant, il demanda un changement d’affectation, et à retourner à la chasse. D’abord, parce qu’il jugeait ne plus rien avoir d’intéressant à apprendre, et ensuite, parce qu’on s’amusait beaucoup plus à la chasse. Mais ça, il ne le mentionna pas dans sa lettre de motivations.
Il se retrouva à vingt-et-un ans affecté à une frégate lourde Nova, la « Styx », doté d’un Adonis II et qui plus est chef d’escadrille. Comme la Métis, la Styx était principalement dévouée à la protection des routes commerciales entre Jadis et l’Union des Territoires Eloignés, et faisait face aux attaques de pirates.
Elle s’en sortit admirablement pendant tout juste un mois et demi, et puis un jour une flottille pirate prit d’assaut la frégate. Les Jadéens opposèrent un peu plus de cinquante appareils (certes, les frégates de classe Nova pouvaient en emporter soixante-douze, mais il y avait eu des pertes au cours des derniers mois), malheureusement, les pirates disposaient d’un croiseur léger modifié, quatre corvettes et même si la dizaine de chasseurs lourds ne faisaient pas le poids, la force Jadéenne se fit écraser. A la fin du combat, la frégate lourde fut arraisonnée, et bien qu’endommagée, remorquée en hyperespace par les pirates pour tenter de la remettre à « flots » après réparations. Les survivants, quant à eux, eurent le choix entre rejoindre l’équipage de forbans ou être vendus comme esclaves. Styx fut parmi les premiers à accepter de rejoindre l’équipage de parias, mais, arrivés au MSS Titan, nombre des survivants avaient choisi la piraterie. Les autres furent vendus aux Carcans.
Les pirates remirent sur pied la frégate, et la rebaptisèrent la Passeuse. Et comme personne dans leur équipage ne savait piloter de vaisseau de cette classe, car ça différait sensiblement à la fois du croiseur, plus gros et plus lourd qui nécessitait plusieurs hommes, et de la corvette, qui se pilotait presque comme un chasseur, l’inertie en plus, ce fut Styx qui s’en chargea.
Ainsi pendant un moment il mena des raids et se spécialisa dans l’emprunt des courants de force huit et au-delà avec de gros vaisseaux. Peu dépensier, il épargna suffisamment d’argent pour un beau jour, alors âgé de vingt-deux ans et avec de solides connaissances en astromécanique et en astrogation, abandonner le navire à bord d’un Lambda Kuissix fraîchement volé retapé. Bien qu’il comptât le revendre une fois arrivé sur sa planète de destination, Carcaran, les tempêtes hyperspatiales autour de la planète mirent tellement à mal son chasseur qu’il ne réussit à réintégrer l’espace normal que par miracle.
Cependant, il réussit à se poser (quoi que l’on peut dire : se crasher) non loin du chantier spatial. En venant ici, il comptait sur deux choses.
Un, il avait un vaisseau qui valait cher partout ailleurs, et représentait une fortune sur cette planète d’imbéciles.
Deux, il y avait énormément d’imbéciles sur cette planète. Donc par essence, du monde à arnaquer, et même sans ça, ses connaissances en astromécanique le rendaient automatiquement important.
La destruction de son vaisseau (ne restait que la capsule de survie intacte) annulait le petit un, mais ça n’avait pas rendu les Carcans plus intelligents.
Styx se renseigna alors sur plusieurs choses. D’abord, sur ce qu’il se disait de cette attaque contre la frégate Jadéenne. Il apprit qu’il était mort. Ce qui le fit d’abord rire, puis sauter de joie. Il décida de définitivement oublier John Quincannon. D’abord, pour ne pas se faire retrouver, ensuite, par ce qu’il avait toujours détesté ce prénom ridicule. En hommage à la frégate qui lui avait donné la liberté, il devint Styx.

Il chercha aussi de l’emploi, mais là, plutôt que de trouver un job dans la conception d’engins spatiaux, il se retrouva pilote, après d’âpres négociations. Il guida ainsi une certaine Katarina Semenova jusqu’à Christiana.
« Je suis Styx » répondit-il quand la jeune femme alors âgée de dix-huit ans lui demanda son nom. Et Styx, fidèle à la réputation qu’il avait assuré avoir, passa les courants violents autour de la planète à l’aide d’une casserole ailée et d’une unité Astromec’ fissurée. Sur fond de musique jazz, l’équipage du vaisseau antédiluvien se retrouva en espace normal aux alentours de Christiana.
Ils atterrirent à Kamensk où, paraissait-il, on avait besoin de « gens comme moi » avait dit Katarina. Styx se fichait de où ils allaient. Il se demanda longuement s’il devait se tirer avec le vaisseau, une fois à Kamensk, mais en vérité la question ne se posait pas vraiment. Les Black&Tans, comme les avait baptisés son employeuse, étaient recherchés, et la Sûreté planétaire leur collait suffisamment au train pour ne pas lui laisser le temps de préparer l’envol du vaisseau.
« Je suis juste un pilote moi ! J’ai pas envie d’être recherché à cause de toi ! » s’était offusqué Styx quand il avait appris la nouvelle.
« Trop tard » avait répondu Katarina.
Et puis en fait, il s’était rendu compte qu’il n’avait pas du tout envie d’abandonner les B&T (société militaire privée) sur cette planète.
Après une semaine de transactions de la part de Katarina pour obtenir de la marchandise à passer, de contre-espionnage de la part de Lin pour « nettoyer » les bas-fonds de la ville des mouchards de la Sûreté, et de hacking intensif de la part de Styx pour prévoir à l’avance les coups de l’adversaire, la junte militaire lança finalement une opération armée que Styx n’avait pas su prévoir. Un vrai massacre qui eut lieu dans les quartiers pauvres. Apparemment, le Pouvoir en avait assez des transactions de certains officiers véreux avec les contrebandiers. Les Tans, l’ensemble du marché noir de Kamensk, et la plupart des personnes pratiquant une activité illicite, ainsi que le militaire véreux qui avait attiré la foudre sur la tête des Tans, Vassili Drougov, se retrouvèrent engagés dans un gunfight effréné qui tournait clairement à l’avantage de…personne. Les soldats de la junte étaient plus nombreux, mais impossible de déloger leurs adversaires qui connaissaient les bas-quartiers comme s’ils avaient grandi dedans. D’ailleurs, ils avaient grandi dedans. Et Styx et Lin faisaient un carton en tireur embusqués, Styx avec son FAM3 en mode « lasers » et Lin avec un vieux Zul MKI.
Quoi qu’il en soit, les Tans finirent par opérer un mouvement de repli par les égouts jusqu’au vaisseau pour quitter la planète quelques temps, avant d’y revenir dés que la situation se fut tassée. Ils apprirent que l’escarmouche avait fait autant de mort dans chaque camp, et qu’il n’y avait pas eu de vrai vainqueur. Le bon côté de la situation, c’est que l’évènement avait fait oublier Katarina Semenova.
Ils trafiquèrent avec les bandits de Kamensk pendant deux ans, deux années pendant lesquelles Styx se dit qu’il avait trouvé sa voie, puis retournèrent sur Carcaran. Les B&T firent l’acquisition d’un ST100 modifié, l’Achéron, et installèrent une base sur une vieille station oubliée de tous.
Plus tard, ils firent dans le trafic de drogue (quelques dermes de bêtaphènéthylamine disparurent, mais Styx se rendit compte que le blocage chimique dont il était l’objet n’avait pas faibli), la protection de convois, ou bien de bases.
Plusieurs fois, Styx se retrouva à voler à basse altitude en canardant sur de la piétaille désorientée, comme quand les Tans menèrent la « révolution démocratique libérale » sur Goy : le pilote eut alors tout loisir de survoler le palais gouvernemental tandis que les artilleurs faisaient pleuvoir la mort sur une milice peu ou pas préparée.
Les contrebandiers en profitèrent pour s’offrir un extra en mettant de côté les organes de quelques jeunes qui s’étaient rendus.
Cinq années après avoir rencontré Katarina, Styx n’est pas près de lâcher les Black&Tans (société militaire privée). Du moins, pas tant que la rafraîchissante jeune femme est aux commandes. Aux commandes, de la bande, s’entend, puisqu’il ne compte pas non plus céder l’Achéron, qui en a vu des vertes et des pas mûres avec les Tans. Sauf peut-être s’il réalise son rêve et économise assez pour racheter un des rares « Dents de la Mort » en circulation dans la galaxie. Bon sang, il donnerait son bras droit pour avoir un truc pareil entre les mains…

Merde j'ai perdu une frégate...^^

Belle fiche. Mais fait attention...mes services secret peuvent de retrouver n'importe quand. Savait-tu qu'a chaque attaque de pirates sur ses vaisseaux, Jadis formente des représaille sanglante sur Carcaran...une sorte de disuasion...assez efficace...mais les carcars oublit vite et réattaque des vaisseaux Jadéen...

Bref..pour Minerva c'est assez délicat, puisque c'est le système de défense planétaire, le nombre de concepteur est très restreint et une unité entière de protection ( carrément 3000 spécialiste en informatique) l'a surveille nuit et jour. De plus, Minerva ne cesse d'être amélioré, retouché, entretenu et réorganisé par l'État-Major Jadéen. Mais bon...on va dire que tu était une exeption ^^.

Et en effet, Jadis envoit dans l'armé certains ''criminels'' pour ne pas faire déborder les prisons, les mineurs bien entendu...pas les meurtriers, les violeurs...ou d'autre...on les jètent en prison eux.

Ah ouai, c'est vrai qu'en fait je te fais perdre un vaisseau...J'avais pas réalisé sur le coup...Tu veux que je change ?

Ah, j'm'en doute, mais on envoie pas la fine fleure des services secret de toute la galaxie pour retrouver un pilote contrebandier...Si ?
Le cas échéant... Je suppose que j'ai qu'à courir vite...

Ahhh...Ouai. Je vais changer. C'était juste une lubie. Je pensais pas que ca se passait comme ca la mise à jour. Mais je change demain matin. Dodo time là.

Héhé...Encore heureux. Pour une planète réputée posée et pacifique, ca la fout mal quand même si l'armée était constituée de criminels de tous horizons...

Comble du malheur...Jadis possède les plus puissant services secret de l'univers...et elle a 21 000 agents sur Carcaran (du CCS)...donc attention. Mais je ne vois pas l'intérêt de te traquer...mes intérêts se porte uniquement sur le Pacte de Valen.

Et non, ne change pas le vaisseau....je vais effacer le nom dans mes effectifs et le remplacer par un autre.


Jadis est très tolérante concernant les petit criminel, elle leur laisse une chance de refaire leur vie sous certaine condition bien entendu. Malgré leur aspect pacifique...les Jadéens sont très rancunier....il ne faut pas sous-estimer leur force.

Voila c'est édité, j'ai enlevé Minerva, et j'en profité pour corriger quelques erreurs.

Tiens...C'est top secret, comme information, le nombre de tes agents sur Carcaran ? Ca doit pouvoir se revendre ca...

Merci pour le vaisseau

Je sous-estime la force de personne. Avec un cargo de 100m de long pour seule arme, vaut mieux éviter de sous-estimer quoi que ce soit qui ait deux trois flottes ui se baladent dans la galaxie...

Cassandre : Merci ! Ca fait plaisir. Mais...Ils sont pas bons normalement les soldats de l'UTE ?
(Le FAM3, c'est l'idée de Katarina^^)

Merci, et merci.

Ah, ils ne font pas le poids face aux vaillantes troupes Bavannes

Je n'en doute pas, d'ailleurs, tu les équipes avec quoi tes vaillantes troupes ?

Citation :

Ils sont pas bons normalement les soldats de l'UTE ?

On a parfois tendance à les prendre pour des trouffions sous-équipés parce qu'ils sont nombreux et parce que l'Union ne mise pas sur les armures...quand aux troupes bavannes, si Erikea attaque, elles seront bien contente de voir arriver du renfort.

Nouvel avatarà ce que je vois. Pas grave j'aimais bien Billy Bird mais on y perd rien au change^^.


@Rumulus, officiellement Styx est mort donc tes services secrets en sont actuellement à la recherche de fiches dentaires dans les archives militaires . Bref, je valide en tant qu'Alexandre Orlov et Katarina Semenova.

Bah le nombre c'est pas mal aussi...

Si tu veux je peux reprendre Billy Bird.

Merci

Tu fais comme tu veux c'est ton perso à présent^^.

Styx a écrit:

Je n'en doute pas, d'ailleurs, tu les équipes avec quoi tes vaillantes troupes ?

Avec ce qui se fait de mieux dans l'armement unio-jadéen (vu que les usines sont chez moi, je produit aussi pour moi-même avec des usines locales disposant de franchises) Enfin, non, pour les franchises, vais en parler à la conférence, comme étant l'une de mes seules et uniques revendications

[mode : Admin Hargneux]Et moi je vais locker ce topic et avertir tout le monde si le flood continue [/mode Admin Hargneux]