Bar "Coursive n°87"

Faillis me perdre. Enfin, presque. Et la foule ne me facilite pas les choses entre nous... Faudra bien que tu finisses par l'admettre... Mais non, tout va bien te dis. Je sais exactement comment retourner au hangar... Quoique... euh... euheuh... Mouais. J'avoue. Paumé. C'est bête. Dirais même que c'est fort fâcheux. Bon, de toute façon, dans le pire des cas, on demande à quelqu'un... Y'a tellement de monde, franchement... Ah non, même pas besoin: c'est écrit sur le mur avec de la peinture. De la haute-technologie ça... Ah, un bar. J'entre. Ma vie commence beaucoup à tourner autour des bars ces derniers temps on dirait. M'assis au comptoir et commencer à parler au patron.

- Expresso, serré. Et un vrai, pas du déca ! Merci. Dis, cherche quelqu'un qui pourrait me vendre un Q15 avec silencieux par ici. Et j'ai pas beaucoup de temps devant moi.

Le café de l'autre était vraiment à vomir. Là... Correct. Je le finis d'un trait et regarde le patron qui essuie des verres. Me demande combien de temps j'ai avant que Valentine parte. Aucune idée. Dans tous les cas, faut faire vite. Surtout si je veux avoir le temps de retrouver le chemin. Alors, Q15 avec silencieux et trois chargeurs ? Si on ajoute viseur laser, quatre-cent maximum. Le Bark ? Faudrait voir pour y mettre un générateur ionique. Histoire d'avoir un... argument de poids... face à des droïdes.

-2 crédits, -450 crédits pour le Bark (oublier de te les virer).

Le barman sert son café à Artemis. Il tient un comptoir sale et lugubre : il sagit d'un ancien contenair de deutérium. Plusieurs étages ont été aménagés dans l'immense block et son bar est surchargé par toute sorte de créatures. On peut y rencontrer notament une impressionante foule de prostituée de tout âge (Artemis vient de voir passer quelque chose qui y ressemblait et qui ne devait pas dépasser les 16 ans), et des mercenaires à l'allure fort peu enviable. Ici aussi, l'ambiance grand banditisme est trés présente.

- Tu veux un Q15 ?

Le barman en pose un sur son comptoir.

- 200 crédits. Combien de chargeurs ?

L'homme n'a pas l'air d'être prêts à négocier, mais Artemis peut tout de même s'y essayer.

Qu'est-ce qui se passait ici? Il fallait qu'il questionne Tarasque, il avait bien entendut l'autre, dont il se souvenait même plus le nom, le Président comme il l'appelle, prononcer Tarasque. Dans quoi je me suis encore fouré?
Bon allée, allons voir ce bon vieux Bob, en espérant qu'il soit encore là.

Renard entra dans un vieux bar, remplis comme d'habitude de mercenaire et d'un homme en costar? Pas lui. Il s'approcha du bar, puis s'adressa à Artemis.

- Et bien, je vais toujours te trouver sur mon chemin? Aussi bien faire connaissance puisque nous sommes dans le même bateau, je m'appelle Xievlef.

Il sortie le petit ordinateur de son sac et le posa sur le bar, il s'adressa au Barman, ou plutôt Bob en entandant.

- Je veux deux Q15 avec 6 chargeurs et pas d'augmentation de pris.

Enfin l'ordi allumer, il se tourna vers l'écran, il tapa un charabia qui donnait pour lui.

Code:: Tarasque, est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi je viens littérallement de me faire capturer par le SGC, parce qu'il sont besoin de moi et qu'ils semblent te connaitre?

Je ne me retourne pas sur le coup et m'adresse brièvement au barman. Je sais qui vient d'entrer, et je connais son surnom. Xievlef ? Pas très commun ça...

- Une douzaine. Et aussi un module ionique pour MK-II, avec quatre chargeurs. Et t'aurais pas un silencieux pour le Q15 ?

Pour les silencieux, on peut aussi prendre une bouteille, la remplir de sable et enfoncer le canon dans le goulot, mais bon... pas très propre entre nous. Sinon, pas besoin de lui demander de me monter le bidule ionique... J'ai quand même monté et démonté quelques armes pendant que je faisais l'imbécile sur le front. Pourquoi l'imbécile ? Parce que c'était pas ma place. Je fais face au sympathique futur possible tué à gage. Pas par moi. Non, aucune raison de le faire. Mais voilà ce que c'est d'avoir une prime sur sa tête: n'importe qui dans le bar pourrait sortir une arme de poing et le descendre sur place puis aller demander les crédits.

- Et pas de plein gré, hein ? James Moore. On dirait qu'en ce moment le Syndicat essaie de recruter tout ce qui lui tombe sous la main. La preuve... moi.

Et d'un ton très... comment dire... Difficile de savoir si c'est sérieux ou humoristique. C'est fait pour ça d'ailleurs... James Moore. James More... James Mort. Le hasard fait bien les choses on dirait. Hé, lui dire qui je suis vraiment, ou plus qui j'étais, puisque je ne le suis plus, reviendrait à créer une fissure de plus dans ce qui n'est pour l'instant qu'un muret en pierres. Faudrait que j'arrive à rencontrer un de ces pirates, comme BlackPanther par exemple. Et faire passer ma demande pour... autre chose. Mais d'abord, trouver des crédits, parce que ça sera pas donné. Quoique si ce voyage se termine sur Seranon, ça devrait réduire mes frais.
En tous cas, on ne peut pas vraiment dire que j'ai envie de rester ici. Pas trop le genre de coin très... recommandable.

Edit: Reccorrection d'une balise (encore...)

Peu de monde prête attention aux gens qui trainent dans le Bar. A vrai dire, le Renard ne risque pas grand chose ici. Quand au Barman, il pose les trois armes sur la table et annonce :

- Pour toi, le smoking sur patte, ça ferra 450 crédits au total. Pour toi Renard, y'en a pour 490 jolis petits billets. Et je te conseille pas trop de rester sur ce rafiot : y'a plusieurs bonhommes qu'on jurer de te faire la peau dans le coin. Même si tu bosse pour le syndicat, ça te protegera pas longtemps. Au fait vous comptez boire quelque chose à part un café ? c'est un bar ici, pas une armurerie.

Xivlief peut voir apparaitre le message suivant sur son écran , dans le même temps :

Citation :: Le SGC m'a payé pour leur trouver des types coriaces. Je les ai trouvé. T'as vu comme tu va être payé ? De quoi tu te plaint ?

Edit: (Hj: J'aurais dû attendre qu'il ait posté... Sumimaseeen !)

Je sors les crédits de la poche intérieur de ma veste, changeant discrètement le reste d'emplacement. Comme ça, au cas où. Après tout, il me reste quand une petite fortune miniature. Donnant les quatre-cent cinquante au barman, il m'en reste une dizaine dans la main pendant que je visse le silencieux et place un des chargeurs dans le Q15.

- Parce que dans une armurerie on prend des cafés ?

Un ton curieux, rien de plus. Pas méchant du tout. Juste l'air naïf, crédule. En réponse au "smoking sur patte" quoi. Non mais...

- Deux autres cafés, un verre d'eau fraîche, un sandwich, et une bière pour moi.

Je tourne un peu ma tête pour regarder l'écran de Xivlief. Ça pourrait être compréhensible avec un ordinateur et les programmes nécessaires, mais je n'ai ni l'un, ni l'autre. Et c'est pas prévu, que ce soit à long ou à court terme.
Les deux cafés... pour prendre du café. Le verre d'eau pour le boire juste après et éviter une brûlure. Le sandwich parce que j'ai faim, et la bière parce que le sandwich ça donne soif.

- Et c'est avec qui que tu parles comme ça en swahili carcar de Shluikaas Xievlef ?

(HRP)- 500 crédit(HRP)

Comment je vais être payé? Je n'ai même pas encore vu la couleur de crédit, c'est vrai qu'ils sont bien équipé quand même. Il répondit à Tarasque.

Code:: Le prochain coup avertie moi lorsque tu me trouve du boulot, sa va éviter de me faire capturer par 5 hommes en armes. Pour ce qui est de l'argent, je vais m'informé. À la prochaine.

Il laissa l'ordi allumer attendant la réponse, puis se tourna vers le Barman.

- Je sais bien que je suis poursuivie, mais faudrait être fou pour essayer de me capturer sur ce rafiot, je le connais très bien.

Il sortit les 490 crédit, plus dix pour un petit cocktail.

- Tiens voila ton argent et un petit shooter de ton invention avec ca, tout le monde s'est bien que s'est plus une armurerie qu'un bar ta batisse.

Attendant le petit shooter, Renard s'adressa finalement à Artemis.

- À mon informateur, celui qui connait tout sur tout dans cette galaxie. S'est vrai que tu ne passe pas inapercu avec ton smoking, avant de te faire tirer dessus, va de l'autre côté de la rue, tu va pouvoir trouver des vêtements pas chère. Tu saurais n'importe quoi pour le Syndicat? Si il ton pris avec moi, s'est que tu doit avoir quelque chose qui les intéresse.

Je bois rapidement les deux cafés, aussitôt suivis du verre d'eau. De l'autre côté de la... rue ? Mais on est dans un vaisseau ! Ah, oui, quoique. Vu comme ça... Avais complètement oublié la taille du vaisseau. en question. Peux pas emmener et la bière et le sandwich. Bon, dans ce cas, on finit le sandwich ou la bière ? Le sandwich serait trop long... La bière alors. Hop, d'un trait. Aïe... qu'est-ce qu'y ma prit ? Pas un café ça... A jeun en plus. Vais être frais après ça moi.

- Et comme ça se fait par ordinateurs interposés dans une langue des plus barbares, j'imagine que ton informateur c'est un de ces petits génies de l'informatique qui sont tellement doués qu'ils n'arrivent pas à cacher le fait qu'ils sont passés. D'ailleurs, pas pour rien que leur tête est mise à prix. D'ailleurs, la mienne ne l'est pas. Sinon, je crois que s'ils m'ont pris c'est probablement à cause de ma chance incroyable. T'arrive tous les jours de demander un renseignement à un clochard alors qu'en fait c'est le président du SGC ? C'est ce qui c'est passé pas plus tard que tout à l'heure, sur la Roue...

Je me lève, sandwich à la main et en mange un morceau tout en sortant du bar. De l'autre côté de la rue ? Oui, en effet. Abandonner mon smoking, moi ? Jamais. Par contre, on pourrait passer quelque chose par-dessus. Ah, tiens, cet imper fera l'affaire. Je jette un coup d'œil autour de moi. L'est où le patron ? Nul part on dirait. Je regarde l'étiquette. Trente crédits. Les laisse sur ce qui semble être la caisse et ressors dans mon imperméable. Il a même des poches à l'intérieur, et je dirais qu'il pourrait bien être... imperméable ! Si, si, vous assure... Elle est pas belle la vie ? Reviens dans le bar, continuant mon sandwich.

- Bon, c'est pas tout mais faudrait peut-être penser à retourner au hangar. Juste histoire de ne pas rater le départ quoi... Sinon, je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que Valentine risque de m'en vouloir à un point...

Renard ferme sont ordi et le range dans son sac avec quatre chargeur, il prend par la suite l'un des Q15, belle arme, décidément s'est vraiment une armurerie se bar. Il enclenche l'un des chargeurs dans l'arme, puis la met dans une poche prévu à cette effet à la base de sa ceinture, il fait de même avec l'autre.

- Il est capable de cacher qu'il est passer, en fait cette écriture, s'est pour éviter qu'un homme en costar voit ce qui est marqué.

Il le regarde avec un sourire ironique, puis boit sont shooter d'un coup.

- Aller maintenant il faut aller voir notre ami et en même temp je vais lui demander combien il va nous payer. C'est que j'ai un besoin urgent d'argent moi.

Renard sort du bar et se dirige vers le Hangar ou est le vaisseau de Valentine, il sait très bien qu'Artemis va le suivre.

Xievlef disparaît dans la foule au moment même où on sort du bar. En fait, crois que j'aurais pas dû vérifier du regard que mon sandwich était toujours bien dans ma main. Bon, pas grave, le Q15 est toujours dans le holster d'épaule de gauche, et le Mk-II dans celui de droite. Je fourre le sandwich dans une des poches de l'imper, au cas où, qui sait, et sors le Mk-II tout en marchant, ainsi que le module ionique.

Alors on enlève la partie qui coulisse, coooomme ça, on déclip le bidule qui est juste en-dessous... Adieu le percuteur, au passage, on fait sortir le truc de ses rail par l'arrière... On glisse le module ionique à la place, sur les rails... On reclip le bidule. Aïe.

- Désolé.

Pas de quoi, c'était le train d'atterrissage d'un vaisseau. On contourne le trin d'atterrissage... On remet la partie qui coulisse... On met le chargeur adapté, et voilà le travail ! On range le Bark qui désormais tire des ions dans son holster, à droite, et... Y'a quelqu'un derrière. Ah, tiens, mais qu'est-ce qu'il fait ici lui ?

- Dis... tu peux me dire pourquoi tu m'as suivi jusqu'ici Xievlef ?

Ah, quoique... on dirait bien que je suis arrivé dans le hangar du vaisseau de Valentine. Pure chance ? Nan, juste que j'ai inconsciemment refait le chemin de l'aller en sens inverse. Faudra y faire appel plus souvent au subconscient... Je jette un coup d'œil à mon Q15 avec silencieux... Décidément rien à voir avec un Stylo de la Sûreté ou le Patra. Mais tout seul, le Patra l'est déjà à 600... Franchement.

- Oublie ça, j'ai rien dit.