sixième avenue, archives

Son vaisseau étant en course libre dans l'espace, Six en profita pour se logger sur la sixième avenue.

Il se retrouve dans son palais virtuel, un endroit où il se sentait vraiment chez lui. Des oeuvres d'Art des plus abstraites et étranges peuple cet endroit, cetaines ne touchant même pas le sol. Un expert dans ces oeuvres serait reconnaître la personnalité du collectionneur, s'il aurait autorisation d'entrer bien sûr.
Il est beau, mais il est vide. Six décide alors d'ouvrir les portes de son palais, pour inviter les nombreux habitués de la sixième avenue à le visiter.

Peut-être même rencontrera-t-il des gens intéressants...

Invité

Tout d'abord, personne n'osa pénétrer le domaine du créateur. Même dans cet espace virtuel, il semblait acquis que la notion de propriété était respectée, peut-être aussi parce que des demeures de cette taille se devaient d'appartenir à des gens importants, ou du moins à des gens puissants.

Au fil du temps, quelques passants s'aventurèrent dans les couloirs gigantesques de l'édifice et en à peine 2h, tout le bâtiment grouillait de monde. Parmi tous les badeaux, une personne retint l'attention du propriétaire. Tandis que les autres avançaient comme des intrus ou des curieux, cet homme lui se tenait stoïc dans le hall du premier étage fixant une des caméra invisibles comme s'il attendait quelque chose...ou quelqu'un.

Au travers de ses nombreux "points de vue", Six remarque le visiteur, et remarque qu'il ressemble décidément à un client attendant un service. Six se dépêche donc de l'obliger. En même temps qu'il se déplace dans son domaine, il fait une petite recherche sur son compte, pour tenter de toruver des informations utiles.

Il arrive par derrière, et le salut joyeusement, sous la forme d'un homme élégamment habillé, l'air proffessionnel

- Bienvenue dans domaine, monsieur. Vous désirez...?

Invité

- Bienvenue dans domaine, monsieur. Vous désirez...?

Alors que l'intéressé se retournait, son dossier s'affichait dans un coin de la tête de 06. L'homme à première vue semblait des plus normal, pas une seule contravention:

Citation :: Dossier piratés:

-STOLOVACK Igor
-nationalité unionienne
-45 ans
-technicien informatique
[...]

Seulement, quelque chose clochait. En premier lieu les archives de naissance de l'union n'avaient aucune trace de sa naissance. Puis, en cherchant plus profondément, Alpha trouva la date d'entrée des données dans le fichier: 3min plus tôt. En d'autres termes, soit c'était un as de l'informatique, soit un as bossait pour lui. Dans les deux cas, l'accès aux données avaient été trop facile: l'homme qui il s'adressait voulait que son interlocuteur sache.

-Je souhaiterais m'entretenir avec le propriétaire du lieu, et de toute l'avenue si je ne me trompe pas.

Petit sourire indulgent, en réalisant le proffessionnalisme informatique dont "Igor" semblait faire preuve, surment un connaisseur en la matière. Il répondit:

- Il est devant vous, Monsieur Stolovack. Vous pouvez m'appelez "Six" et je suis effectivement le propriétaire et créateur de ce lieu. Que puis-je faire pour vous?

Invité

Le personnage, enfin du moins son avatar fouilla dans sa poche et sortit une petite flasque. Après avoir enlevé le bouchon, il respira les vapeurs virtuelles du breuvage avant de s'envoyer une gorgée cul-sec:

-Ce que j'aime dans votre espace, c'est le rendu réaliste. On dirait réellement un whisky de 8 ans d'age, réplique arkilienne des cuvée terrestres. Aller jusqu'à modéliser ça, vous devez être une vraie machine.

Reprenant son sérieux, le contact rangea sa flasque et enchaina:

-J'ai un travail pour vous. Pour être plus précis, l'homme qui me paie a un travail pour vous. Je pense que vos compétences informatiques ne sont plus à démontrer mais pour ce genre d'emploi, d'autres "talents" seront a mon avis nécessaires...d'où ma présence ici.

Je tiens à mettre les choses au point. Mon employeur souhaite rester anonyme. Si vous tentez de remonter jusqu'à lui, au mieux le contrat sera rompu, au pire... Il laissa quelques secondes comme pour éviter de briser un tabou... Au pire, disais-je, vous savez très bien ce qu'il pourrait arriver. Mais vous êtes un professionnel non? vous devez connaitre ce genre de règles.

Laissant à 6 le temps de réfléchir, Igor admira le plafond splendide puis reprit:

-Avant de vous parler du contrat, je dois vous dire que la rétribution sera à la hauteur, meilleur que la mienne déjà conséquente. Alors monsieur Six, avez vous des questions?

Six écoutat attentivement les paroles de l'homme, et tiqua involotairement lorsqu'il dit qu'il était une véritable machine.

- Bien sûr, je connais les rêgles basique de la politesse, voyons! Votre employeur peu dormir sur ses deux oreilles sans crainte. Et je n'ai qu'une seule question: voulez-vous bien marcher avec moi, pour éviter de se faire entendre par un agent que je n'aurais pas encore détecté? Je les détecte tous soyez rassuré, mais cela me prend parfois du temps pour tous les dénicher.

Il entraîne le personnage à sa suite à travers différentes pièces toutes les plus impressionnantes que les autres.

Invité

Le correspondant, comme pour dire qu'il était d'accord s'engagea dans le premier couloir venu. Ce dernier débouchait sur une galerie de tableau d'une longueur impressionnante où s'étalaient des copies numériques d'une rare qualité. Puis, sans un mot, l'homme et son "client" vira dans un autre couloir plus petit et quasi sans œuvres d'art. Tout comme Six, Igor avait depuis un certain temps perçu une présence qui les suivait. Cette dernière était un petit homme à lunette typiquement banale, trop banale pour un espace virtuel. Chuchotant à l'oreille du robot:

-Votre espace grouille d'espions, quoique je suis déçu par leur piètre qualité.

Il fronce les sourcil lorsqu'il remarque celui qui les suit, puis soudain ce dernier disparaît, déconnecté.

- Oui, je sais, c'est déplorable. Ils savent qu'il se trame souvent des choses intéressantes ici. Je crois bien qu'il sont sur le point de changer de tactique. Mais revenons-ens à notre discussion, voulez-vous? Qu'est-il attendu de moi?

Il entraîne son invité dans des dédales sinueux, jusqu'à un endroit où ils semblent marcher dans l'espace, une bataille fasant rage au milieu d'eux. L'invité pourrait recconnaître une fameuse rencontre Terran/Erikea

Invité

Tout en s'écartant pour laisser la place un un croiseur de type Mars, le contact chercha dans sa mallette noire un petit document, un post-it avec des inscriptions anodines, un bon codage quoi. Prenant quelques secondes pour déchiffrer les détails, il se tourna alors vers son hôte imperturbable.

-Votre mission serait de localiser une information, de vous infiltrer et enfin de la récupérer tout en sortant vivant pour nous rapporter les données. La planète en question est Carcaran et le lieu à infiltrer est mieux défendu qu'un silo nucléaire. Pour les détails, je dois d'abord savoir si vous acceptez le contrat

Six fit mine de réfléchir un instant, même si ses calculations étaient déjà faites. Son Droid Suppressor peut assurer sa sécurité, mais l'infiltration semble être la voie évidente à suivre. Il lui faudrait alors une structure de droid de maintenance ou de droid de service

- C'est bon, les termes me semblent juste. j'accepte

L'épique bataille spatiale laissa place à la planète Carcaran, laquelle s'agrandit rapidement. On pouvait y voir tout les détails.

- Alors, montrez-moi l'emplacement...

Invité

L'homme parut embarassé quand Six lui demanda l'emplacement. De fait un lourd silence se répandit dans la pièce durant quelques secondes:

-Ceci sera une partie de votre mission. Le clan Carcar K'seun est certes un clan mineur dans la mosaïque qui gouverne la planète, mais il possède la particularité de fabriquer une grande partie des micro bombes servant aux esclaves. Votre mission sera de trouver leur centre d'archive de la région sud des chantiers et de voler les données sur les fréquences d'activation des explosifs. Il va de soi que le lieu de stockage doit être une véritable forteresse. La seule que nous connaissons est celle des chantiers nords.

Un dossier apparut dans la main du contact. Lorsque celui-ci s'ouvrit, une image en sortit et s'aggrandit jusqu'a occuper une place de 4m par 3 suspendue au cnetre de la pièce.
sixième avenue, archives 1149181505

Vos devrez rechercher un complexe d'une taille similaire. Il doit y avoir environ 2000 personnes armées dans le bâtiment. C'est pour cela que nous préférons passer par vous. Vous semblez être capable de vous infiltrer d'une façon remarquable. Nous voulons ces codes. Si vous devez chercher, ne remontez pas au-delà de 16ans.

Depuis bientôt un an, le mystérieux propriétaire des lieux ne s'était plus manifesté, et une série de virus insidieux avait touché le complexe. Le fait que une fois par heure le ciel devenait voilet poison était la cause d'une attaque contre les processeurs graphiques, celui qu'un utilisateur sur dix se retrouvait muet parfois en était un autre, et enfin, l'apparition sporadique d'images pronographiques contre les murs de certaines ruelles était le résultat d'une troisième attaque, particulièrement vicieuse (les experts en informatique confirmaient, autant que ceux qui restaient des heures à guetter le démarrage des "videos"). Néanmoins, du reste, le programme était intact, et les gens déambulaient entre les boutiques afin de chercher des moyens simples et efficaces d'achêter des choses pas forcéments légales.

Rich Jenrays et Marie Montaigu avaient étés envoyer par la Sûreté enquêter sur des ventes suspectes effectuées recemment, et agiraient de façon séparée. L'homme, au pseudonyme de "Greg", prendrait la première section, tandis que "Blanche" se chargerait de la deuxième. Bien entendus, ils n'étaient que de jeunes et fortunés clients de Neo-Himalia cherchant à acquérir des choses ....intéressantes.

Brusquement les images pornos furent effacés ainsi que toutes les vidéos en cours. Visiblement le programme avait encore quelques systèmes d'autodéfense efficaces. Greg n'apprend rien dans ses investigations mais Blanche par contre, découvre en remontant des filières que c'est un véritable carrousel de sociétés écrans qui permettent de remonter à des achats de véhicules civils, de camions, d'armes, de mobilier divers (classique ou de campagne) ainsi qu'une certaine quantité d'or mais aussi... d'acier, de bobines d'acier industriel...

Sans avertir Greg, pour ne pas qu'on puisse faire de lien entre eux deux, Blanche décide de continuer de remonter la piste, ens e faisant passer pour une intermédiaire d'un groupe Kamenskite marginal cherchant à s'armer discrètement avant de partir pour les zones neutres.

Blanche parvient à se "faufiler parmi les gros", enfin parmi des pseudonymes visiblement très connus. Les questions sur sa provenance fusent. Et lorsque les négociations se font, la femme se rend vite compte que l'on parle de matériel se payant avec des sommes à cinq chiffres. Il faut dire qu'avec les temps qui courent les armes ça s'arrache. Blanche remarque également que certains la surveillent de près. Programmes automatiques de surveillance ou véritables hackers ?

Sujet: Re: sixième avenue, archives Lun 2 Mar 2009 - 17:54

Tout en notant mentalement les informations les plus intéressantes, elle décide de se montrer plus prudente, et de rester jusqu'à ce que la surveillance se fasse trop insistante. Chercher du côté des magnat était une chose, se faire griller en était une autre.

Sujet: Re: sixième avenue, archives Lun 2 Mar 2009 - 18:06

La surveillance ne se relâche pas et Blanche pense que cela risque de perdurer. Songeant à partir, elle flâne pour distraire l'attention et remarque, du coin d'un octet, Greg qui apparaît. Son compagnon poursuit son chemin, il ne l'a visiblement pas aperçue et entre tranquillement dans le marché. Il ne reste que quelques secondes puis file assez vite, visiblement de son plein gré, il a du tomber sur quelque chose d'intéressant ou alors une info qu'il avait déjà... Blanche ne tarde pas à se faire lentement sortir du coin, le paysage s'étiole lentement puis de plus en plus vite et elle se retrouve vite... devant la porte donnant sur l'allée centrale...

Sujet: Re: sixième avenue, archives Mer 4 Mar 2009 - 17:50

Dans l'immédiat, on revient au rapport, mais bien évidemment un retour n'est pas à exlure, pendant des les informaticiens de la sûreté se chargent de scanner le mieux possible les origines des signaux de surveillance.