Hyperespace, trous et courants [11/06/10]

Au côté du feu, de l'hydraulique et de l'électricité, la maîtrise de l'hyperespace est sans conteste une des plus importantes innovations de l'humanité. Les premières recherches à son sujet datent de la fin du vingtième-et-unième siècle, mais la réussite des moteurs ioniques et la grande profusion de méthane permettent la mise en place de motorisations conventionnelles très efficaces, coupant court à toutes les recherches dans les autres domaines. Lorsque la surpopulation de la fédération Terrienne Unie oblige à chercher d'autres lieux que les stations spatiales et les lunes vivables du système solaire pour l'installer, ces recherches dormantes depuis des décennies sont réactivées. Sous le patronnage du génial Professeur Johan Heinz Brechman, de grands progrès sont effectués, mais les crédits de nouveau fuient l'initiative: ils sont transféré aux chercheurs de Bénévides, qui disposent d'un meilleur appui politique, au moment où la sédition des stations de Jupiter est brutalement réprimée par la marine terrienne, et où le président de russe Piotr Solvatine menace les dirigeants du Conseil Fédéral de secession.
C'est seulement avec les informations renvoyées par l'E.R.I.K au quart de son parcours que l'utilité de moteurs hyperspatiaux est reconnue. Enfin, le professeur Brechman a les fonds illimités. En quelques années, le premier moteur est assemblé, est testé sur la sonde Tethys. Celle-ci émet régulièrement, jusqu'à l'arrivée à des coordonnées éloignées de 15 années lumièrse de la Terre, est est portée disparue. Des experts de l'université d'astrophysique d'Himalia pensent qu'elle est tombée dans le secteur de la tempête de Carcaran. Quoique qu'il en soit, le potentiel est déjà bon, et la pression démographique écrasante. Malgré les avertissements du professeur comme quoi il fallait encore améliorer la technique, on lance immédiatement la construction d'une immense armada de vaisseaux qui deviendra le programmme Galilée. Brechman en est exclut, en proie à la jalousie de ses collaborateurs. Amère, il contacte les dirigeants du Front, formation de nations s'opposant aux actuels dirigeants de la fédération. Reçut par le président Solvatine en personne - qui est accésoirement un expert en matière d'astronautique russe, et nostalgique du temps de spoutnik-, il réussit à convaincre celui-ci de le faire travailler pour lui avec des fonds illimités. Ils font construire les quatre astronefs Galilée améliorés par les recherches antérieures. Alors que les autres partent dans l'inconnu et seront pour la plupart perdus, à de rares excetions (Solaria), le système de communication transdimmentionnel "MUTARA" et le principe de l'hyper-assistance mis en place par Brechman permettent de garder la trace de ceux qui fonderont les quatre monde de Bavandar, Mazaharpet, Botmélie et Tsarysyn.
Le principe de l'hyperespace est d'appliquer une pression énergétique assez forte sur l'espace normal pour le plisser jusqu'à atteindres les corridoes hyperspatiaux, plus ou moins propices selon le lieu où l'on se trouve. L'hyper-assistance introduit un puit gravitationnel autour de la singularité ainsi crée, et sécurise grandement la procédure. Cette thèse sera réutilisée par les Unionniens pour l'interception dans le vortex, et le projet Condor.
Après des centaines d'années, le problèmes des troubles majeurs que sont les tempètes n'est toujours pas résolut, mais les moteurs sont à présent d'une puissance extraordinaire, et très sûrs. Utilisant soit du deutérium ou tritium, soit de l'hectanox (raffiné d'Hexanox), soit de grandes quantittés de carburants classiques comme du kérozène hautement raffiné, etc...ils restent la base du voyage spatial, malgré l'introduction de réacteurs à impulsion haute capacité, ou de portes de saut.
Entouré de lauriers, Brechman devient héros de la nation, et Piotr Solvatine Premier secrétaire de la Fédération. Après quelques années, le premier meurt, mais son oeuvre reste immortelle. Le professeur a été fait Prix Nobel de Physique, et Homme du siècle. Ses nombreux travaux sont la base de la science moderne au même titre que ceux d'Einstein ou de Newton. Son corps est conservé dans un des nombreux musées de Jadis.



Union (IntPlask FMA):
DV.I-IV "Zeus" (vieilli, n'équipe plus que les appareils n'étant plus aux normes)
EV.I "Valkyre" (léger)
EV.II "ODIN" (intermédiaire)
EV.III "THOR" (puissant)
EV.IV "WOTAN" (extrêmement puissant; équipe uniquement la classe Ienissei, JAN MAYEN et Gemma VI)
SV.II "Magni" (civil intermédiaire)

Solarian Technologies:
S.Drifter I-III (obsolète, vieux modèles seulements)
S.Drifter IV (léger et peu coûteux)
S.Flare I (moyenne puissance)
S.Flare II (équipement militaire standard Solarien, forte puissance)
S.Effect V (Très forte puissance, utilisé par les militaires Solariens pour les croiseurs.)
S.Lightyear I (classifié, utilisé dans les destructeurs Solariens)

Jadis:
Hyperdrive Tetra-20 B1 (premier modèle, très très désuet)
Hyperdrive Tetra-20 B2 (modèle modeste, mais pourtant désuet)
Hyperdrive Tetra-20 B3 (modèle le plus vendu sur le marché noir)
Hyperdrive CS Jadéen de classe I (chasseur, barges et petit transport civil)
Hyperdrive CS Jadéen de classe II (bombardier orbitaux, transport civil)
Hyperdrive CS Jadéen de classe III (frégates, cargos civil)
Hyperdrive CS Jadéen de classe IV (croisseur et frégate légère)
Hyperdrive CS Jadéen de classe V (vaisseaux Lourd, destroyers et bâtiment de ligne)
Hyperdrive CS Jadéen de classe VI (Vaisseau Présidentielle)
Hyperdrive CS Jadéen de classe VII (puissant, seulement sur un Cuirassé)


Empire Krypto-Arkilien:

FRG 01 (modèle officiellement déclassé)
FRG 100 (modèle à faible puissance)
FRG 126 (modèle à moyenne puissance, très efficace si couplé avec d'autres FRG 126)
FRG 157 (modèles de moyenne puissance, cargos lourds, frégates..., très efficace si couplé avec d'autre 157)
FRG 200 (modèle à forte puissance, croiseurs lourds, dreadnoughts...)
FRG 1000 (modèle à très forte puissance n'en est doté qu'un destroyer de classe Arès)

Fédération Terrienne Unie:

HRA - Гипердрайв JK1 (Modèle très vieilli, utilisé par quelques sondes actuellement dans les musées.)
HRA - Гипердрайв JK2 (Modèle vielli, mais très robuste, que l'on trouve encore, bricolé et rebricolé, sur des vaisseaux pirates et des petits cargos plus ou moins légaux).
Omega - Гипердрайв OM1 (Modèle vielli, assez puissant. On le retrouve sur de très rares vaisseaux pirates, mais il n'est plus légal dans la majorité des pays.)
Omega - Гипердрайв OM2 (Modèle le plus "récent", datant néanmoins de près de cent-cinquante ans. Il peut encore être assez utile pour de gros cargos du fait de son coût bas et de sa robustesse.)

Texte précédant by Syllas.


L'hyperespace:

A l'aube du XXIVe siecle, la decouverte de l'hyperespace s'accompagna d'un phénomene que les scientifque n'avaient pas imaginé. En effet outre le plissement d'un continuum spatio-temporel perturbant les flux du au vaisseau lui-même, il advint très vite que l'hyperespace était parcouru de courants et de tempêtes, dont la principale cause seraient les trous noirs. Cependant aucun savant ne put décrire le fonctionnement de ce flux chaotique ce qui causa la perte de plusieurs bâtiments et une polémique de près de 20ans. En 2327, on admit que les courants étaient certes d'ampleur différente selon les zones et impossibles a prévoir avant exploration mais que des couloirs stables demeuraient.

On s'échina alors a trouver des routes sures vers les différentes colonies, parfois obligeant a faire des détours gigantesques. La notion de carrefour apparut à ce moment. Il s'agissait de zones calmes reliées a plusieurs systèmes a la fois par des routes sures. Les planètes colonisées sans route furent laissées a l'abandon, notamment la planète Carcaran, situé dans l'œil d'une tempête hyperspatiale, déclarée zone dangereuse a l'instar des champs d'astéroïdes ou des pulsars. Les principaux carrefours furent Arkilia, Tsarssyn, Jadis, Mazaharpet, Seran et dans une moindre mesure Erikea, la Terre et Solaria . Ces planètes connurent alors un développement bien supérieur. Cependant les détours nécessaires compliquaient le commerce et faisaient la joie des pirates. Des perturbations ponctuelles pouvaient en outre faire dériver un vaisseau sur plusieurs parsecs.

Des hommes, contrebandiers, trafiquants et autres criminels, commencèrent alors leur propre exploration. Curieusement, certains courants étaient facilement traversables par des vaisseaux de faible tonnage et quasi suicidaire pour les autres. De plus, l'habileté des pirates dans ces flux devint légendaire. De fait, des zones entières de l'espace devinrent des repaires abritant les pires racailles de la galaxies.


Les trous de ver et les portes de saut:

2398 fut a marquer d'une pierre blanche pour les navigateurs civils. Les avancées en matière de distorsion spatio-temporelle aboutirent à la découverte par une équipe erikeanne de ce qui s'appellera les portes de saut. Ce système permettait de relier deux points éloignés grâce a un vortex stable en ligne droite et en parfaite sécurité. Les engins empruntant ces passages ne devaient en outre pas posséder de réacteurs hyperespace mais des stabilisateurs de vortex.

L'annonce de la découverte se répandit comme une trainée de poudre a travers la galaxie et les erikeans en profitèrent pour déployer un premier réseau depuis leur planète. Cependant des problèmes subsistaient. Le premier fut que la dépense énergétique nécessaire était plus que colossale. Ceci fut accentué par le second: la vitesse dans ces trous de ver était bien moindre aux vitesses atteintes par les vaisseaux en ce temps. Malgré le détour de ces derniers, ils restaient en moyenne 20 fois plus rapides. Toutefois, le fait de ne pas avoir a se payer des réacteurs hors de prix suffit a convaincre les armateurs et les corporations pour l'acheminement en toute sécurité de leurs cargaisons non urgentes.

Cette époque fut marquée par un léger déclin des attaques pirates sur les cargos et par la destruction de plusieurs portes par ces derniers causant la perte de centaines de bâtiments de commerce. Depuis cette époque, les portes sont fortement protégées et sont devenues des enjeux majeurs en temps de guerre.


La guerre Union-Erikea

Cette guerre fut certes anecdotique sur le plan historique si ce ne fut en 2556 l'attaque du convois de troupe erikean par la flotte de l'Union alors que les vaisseaux voyageaient dans le vortex entre 2 portes que les erikeans contrôlaient. On ne sait pas qui inventa le procédé mais la flotte de l'Union possédait un système capable d'obliger les vaisseaux a sortir du trou de ver durant une fenêtre de quelques secondes. Il advint que les renforts terrestres visant a l'invasion de Tsarssyn furent massacrés sur place en quelques minutes.

2 mois plus tard, ce fut au tour de l'Union de subir sa première interception de porte qui aboutit là aussi a un carnage de transport. Les erikeans avait très vite tiré les leçons et développé leur propre technique (perturbation du flux par bombe H la première fois). Désormais le procédé visant a ouvrir une fenêtre de saut directement dans le trou de ver se démocratisa et les armées durent s'adapter. Mais les principaux intéressés furent les pirates qui virent là des perspectives illimités.

Dès 2563, les attaques de convois marchands par ouverture de vortex explosèrent. Les interceptions ayant lieu dans des zones difficiles d'accès pour des vaisseaux lourds, ceci aboutit a une renaissance de la piraterie et les voyages par les anciennes routes, dorénavant plus sures. La baisse de la fréquentation des portes renvoya les marchands et pirates au statut quo. Aucune route n'était plus sure, les convois a risque furent escortés par des moyens militaires.

De nos jours, les nouvelles portes permettent au vortex d'éviter toute zone calme limitant les attaques sur certaines lignes. Cependant ces vortex sont critiqués car en cas de panne personne ne pourrait venir au secours des navigateurs et car ces zones sont enclines a de violentes tempêtes pouvant renvoyer un vaisseau dans l'espace réel. Les portes bien qu'onéreuses a emprunter restent bien plus abordables que les réacteurs hyperspatiaux pour les vaisseaux lourds a hyperlourds.

Les courants

Un courant hyperspatial est comparable aux courants marins. Il pousse les vaisseaux plus ou moins dans un sens ou dans un autre. Cependant la multitude, la stabilité et surtout la puissance des courants peuvent varier selon les secteurs de l'hyperespace. C'est pour cette raison que les scientifiques ont décidé de classer ces région se lon leur dangerosité.

De fait, les zones sont définis par une echelle allant de 1 à 15. En règle général, la puissance augmente de paire avec l'instabilité des courants et leur multitude. L'habilité des pilotes est donc primordiale et parfois indispensable pour le passage de certains secteurs. Pourtant, même le meilleur possède des limites physiques.

Les voies naturelles

Les voies naturelles s'echelonnent de 1 à 5, ce sont les zones calmes par excellence comme il en existe peu. La prospérité d'une planète dépend très largement de la proximité d'une voie navigeable de force 1 à 5, 5 étant considéré comme la limite de sécurité pour les engins civils standarts. Après, les courants sont souvent trop forts pour empecher de faire dériver les cargos mais certains capitaines téméraires s'en servent sciemment pour gagner du temps. Cette technique nécessite toutefois de puissants réacteurs et une maitrise naturelle pour eviter les fluxs inverses.


Les voies dangereuses

De 6 à 8, on entre dans la catégorie des voies dites pudiquement "dangereuses". Ce sont des zones plus violentes mais aussi plus répandues. Les supertankers civils y sont bannis car leur maneuvrabilité allié à leur faible puissance en font rapidement des épaves dérivantes. Dès la force 6 l'on s'aperçoit qu'une maitrise supérieure est nécessaire pour un transport lourd. La force 7 les interdit complètement et l'on ne voit plus que les transports moyens. Enfin la force 8 est réservé aux transports civils rapides, généralement de tailles faible ou moyenne dont la puissance et l'expérience des capitaines permettent un bon taux de survivabilité.

Les zones de tempête

De 9 à 13, on commence a avoir des degrés de tonnage max, ou meme les as du transport ne se risque plus. On qualifie ces secteurs sous le terme de "tempête" car leur puissance fait penser à ce que pouvaient affronter de pire les marins des temps pré-industriels. La totalité des engins pouvant se risquer dans ces zones ont été conçus pour avoir une puissance hors norme donc essentiellement des engins de course, militaires ou assimilés comme (etmodifiés pour). Pour les engins militaires la limite de taille/tonnage est la suivante:
-9: impossiblité de passage pour les cuirassés et destroyers
-10:impossiblité de passage pour les croiseurs
-11: impossibilité de passage pour les frégates
-12: impossibilité de passage pour les patrouilleurs
-13: impossibilité de passage pour les chasseurs
Cette limite s'explique par le fait qu'en zone 13 par exemple des courants antagonistes brutaux peuvent se succéder sans transition sur 10m, ce qui enverrait la partie avant de l'engin dériver 3 parsecs dans un sens et la partie arrière 3 parsecs dans l'autre sens.

Les zones interdites

On parle ici des zones où existent des courants de force 14 ou 15. Aucun vaisseau ne peut s'aventurer dans ces tempêtes sans se faire immédiatement réduire en pièces. On utilise toutefois des sondes qui sondent (étonant non?) les zones de force 14, celles-ci ayant juste le temps de confirmer leur entrée en hyperespace avant d'être détruite. Les zones de force 15 regroupent tout ce qui n'est pas mesurable tant la puissance est grande. Rien, pas même de la poussière ne peut se risquer dans de tels endroits. De toute façon les courants 15 connus sont généralement proche de trous noirs ce qui exclue toute approche en espace conventionnel. Le seul courant de force 15 approchable se situe dans la zone de tempête de Carcaran, il est juste entouré d'une zone de force 13, le vaisseau l'ayant découvert par erreur a été détruit avant reception du message.

NB : la répartition et surtout le sens des portes sont sujets à grande caution.