En route pour Tramp (Sarah Warshal)

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Le train arriva enfin en gare. Sarah valida son tiquet et s'y hissa. Il était neuf heure du matin. Elle arriverait à Tramp City vers 17 heures si tout se passait bien.

Avançant dans le train, dont les wagons civils étaient désert, tandis que la quinzaine de wagon arrière (le train faisant presque 4 kilomètres de long), étaient pleine de militaires qui rentraient chez eux aprés d'âpres combats. Sarah se plaça naturellement vers le milieux du train, trouvant un compartiment vide qui lui permettrait de prendre son temps. En temps qu'ouvrière, elle ne devait pas lire de documents sensés être trop incompréhensibles pour elle. Elle s'empara donc d'un simple roman de gare.

Le train s'ébranla. Il traversait une série de paysages assez différent. Sarah s'efforça de s'en mettre plein la vue. Elle lisait, mais ses pensées étaient ailleurs. Elle posa d'ailleurs assez rapidement son livre. Résolue à regarder le plus longtemps possible encore une terre qu'elle aimait et qu'elle ne verrait peut-être plus jamais. La mission dans laquelle elle s'était lancée la conduisait à, peut-être, ne jamais revoir les terres de sa naissance. Elle était née dans cette région. Elle n'avait pas connue la guerre d'Erikea, elle n'avait connu que l'occupation, le régime de Vénator et la guerre civile. Traversant le pays, elle pouvait voir ce que deux années de Thurinus avait donné au pays. Certes, les armées féodales avait disparue, la noblesse était faible et décadente et l'on ne voyait plus ces cortèges de camions militaires arpenter le pays pour piller et voler les citoyens, mais ceux-ci restaient pauvres, et les Erikeans toujours aussi présent. Ces visions de ruines, de défaillance, minaient le moral de la jeune femme. Elle se renforça derrière les barricades construites pendant des années de guerre au sein de la Rebellion : l'Aliiance avec le Pacte de Jadis reglerait ces problèmes. La république du peuple, la ferveur patriotique et le socialisme conduiraient le peuple à s'enrichir à nouveau, et à rendre à Seranon la place qui était la sienne dans la galaxie. Cela prendrai sans doute dix ans, cela serrait sans doute difficile, mais cela était nécéssaire.

Le ralentissement brutal du train, au milieu d'un prés, tira Sarah de sa reverie. Elle se redressa et ouvrit sa fenêtre. Au loin, plusieurs colonnes de fumées s'élevaient de la voie : les forces éxtérieures de la Rebellion venait sans doute de commettre un quelquonque forfait afin de couper le ravitaillement impérial. Ou alors était-ce les communistes ou les Venatoristes. Sarah n'esperait qu'une chose : que ces agresseurs se soient contentés de faire sauter la voie. Elle avait tout à perdre dans une opération d'attaque de la part de l'une ou l'autres des trois factions de l'opposition. Elle n'oubliait la forte garnison impériale à bord du train, garnison impériale qui se ruaient déja dans les compartiments pour vérifier les papiers des voyageurs. Sarah tandis le siens à l'officier d'infanterie dans l'encadrement de la porte du compartiment.

- C'est une attaque ? demanda-t-elle d'une voie timide, alors que le capitaine lui rendait sa carte d'identité et son passeport en lui signifiant d'un geste de la main que tout était en règle.

- Je ne pense pas. Les Rebelles ne sont pas complétement stupides. Ils n'oseraient pas attaquer un convoi aussi bien garder que le notre, répondit le militaire sur le ton de ceux qui se prennent déja pour des chevaliers protecteurs d'une pauvre enfant en détresse.

Sarah prit le temps de détailler son interlocuteur. Un Tieffelin. Il portait des cheveux d'un noir de jet coupé ras sous le petit képi des officiers de l'armée impériale. Son uniforme noir lui donnait l'allure à la fois inquietante et rassurante que doivent avoir tout les officiers de l'armée de Terre Seranienne. Trés droit, bien coiffé, sa main se promenait nerveusement à proximité de son pistolet mitrailleur, fixé à sa ceinture. Il se détourna bientôt en lançant par dessus son épaule :

- Si vous avez un quelquonque problème, demandez le capitaine Lucius Antonius César.

Façon détournée et maladroite de donner son nom afin de draguer une jolie fille ou simple bonne intention ? Vu le caractère pompeux, mais timide du personnage, Sarah se penchait vers la première possibilité. Elle cernait déja le caractère du militaire : petit noble issue d'une petite famille à l'ambition débordante. Sarah l'imaginait déja se pavanant auprés de ses supérieurs d'avoir réussi à déjouer une attaque des Rebelles contre un train à moitié vide (détail qu'il omettrait en déclarant qu'il y avait eu prise d'otage et qu'il avait sauvé tout le monde ...). Tout ça pour gagner une quelquonque place à la cour. Ce militaire était probablement beaucoup moins fanatique que ses supérieurs et il avait du être le meilleur ami des Vénatoristes du temps ou ceux-ci dirigeaient Seranon. Sarah sourit à cette idée. LEs sans convictions, ceux qui se tournaient vers leurs interêts, étaient nombreux sur Seranon. Elle était prête à parier qu'un coup d'Etat de la Revolution Communiste serrait populaire à ce jour. Elle était également persuadée que si la Rebellion accédait au pouvoir, elle compterait brutalement une masse impressionante de sympathisants dans son camp. Idée rassurante pour la stabilité du régime à court terme, étant donné qu'elle s'attendait déja à voir les Erikeans leur tomber dessus le jour ou la Rebellion prendrait le pouvoir, mais au combien inquietante sur le long terme, car il suffirait d'une défaite cruciale de la République pour qu'un coup d'Etat la renverse. Drôle de guerre ...

Le militaire venait à peine de refermer la porte du compartiment lorsqu'une série de secousse secoua le train. Sarah s'y attendait : des bleus ou quoi ? Ou alors des Stagiaires qui croyait avoir affaire à une bande d'adolescent désorganisés. Aucun des mouvements de Rebellion éxistant à ce jour ne rassemblaient des enfants de coeur. Les plus jeunes générations oubliaient beaucoup de chose ...

Sarah poussa un cri de détresse ... Ce qui eut pour effet de ramener le militaire auprés d'elle. Bordel, mais pourquoi devait-elle jouer ce jeu ridicule ? Sa place était dehors, à canarder des impériaux. Pas dans leurs bras à se lamenter et à pleurnicher ! On aurait dit un mauvais film.

Le militaire se tenait accroupi l'arme en main contre la cloison du train. Il hurlait des ordres dans son comlink :

- Quoi on est toalement coincé ? ... Il reste combien d'homme debout dans ce foutu train ? ... Et vous voulez que je fasse quoi avec deux cents soldats ? ... Hein ? L'avant du train ? Ils sont à l'intérieur ? ... Mais c'est quoi ce foutoir ? Envoyez-moi deux sections reprendre le contrôle des compartiments ? ... Et vous m'expliquez comment des passagers ont put emmener des armes à bord ? ... Des couteaux du service ?

Sarah voyait la mine du militaire déconfire à vitesse grand V. Moment de changer d'identité. Faudrait voyager clandestinement pour la suite.

- C'est quoi les nouvelles ?
- Je me suis trompé, c'est une attaque, on perd le controle du train !
- Vous au moins, vous avez le mérite d'être rassurant ! Vous revenez du front et vous n'arrivez pas à contenir une bande d'idiot avec des fusils d'assaut ?
- C'est les Rebs ! PAs des voleurs de grands chemin ?

Sarah est allongée contre la paroie du train. Elle prend une voie paniquée, bien que sarcastique à chacune de ses remarques. Disparaitre ! Vite ! Et quel est le crétin qui a commandé l'attaque d'un train dans lequel elle se trouvait ?

- J'arrive ...

C'est ça, casse-toi ! Sarah observa le militaire passer l'entrebaillement de la porte. Elle poussa le gemissement de la femme en detresse qu'il voulait entendre. Celui-ci se retourna et annonça :

- J'envoie une escouade dans ce wagon. Rejoignez les autres passagers !
- Ils sont ou ?
- Cherchez-les. Je peux pas m'occuper de vous personnellement.

Parfait, ça lui laisserait le temps de disparaitre. Le capitaine César claqua la porte du compartiment alors que tout autour d'eux résonnait une violente fusillade. Sarah ouvrit sa fenêtre. Une rafale s'écrasa à quelques centimètres de sa tête.

*Ils tirent sur les civils maintenant ? Si je trouve le responsable, il va m'entendre !*

Une nouvelle rafale s'écrase contre le train à proximité de la jeune femme. Celle-ci bondit et roule sous le train. Elle en profite pour observer la situation et cherche à repérer les jeans troués et autres polos aux camouflages militaires des soldats de la Rebellion. C'est avec effroit qu'elle constate sur le cadavre de l'un des agresseurs une tenue brune : les Faisceau de Combat ... Des vénatoristes ? Super ! Informations érronées ! Mais c'est pas vrai ! Elle est tombée sur la troupe des bras cassés ou quoi ? LA qualité de l'armée impériale est quand même meilleure d'habitude. Bon, ben lui reste plus qu'à éspérer que son ami César n'était pas le responsable de la protection du convoi.

HJ : RP assez libre. Si des joueurs impériaux ou Erikeans veulent participer pour jouer Vénatoristes et Impériaux, ils sont les bienvenus. Le but étant d'écrire un joli truc, pas de gagner une bataille. MJ désiré uniquement si l'un des trois camps ( Sarah, Venatoristes/Impériaux) n'est pas incarné. ET le MJ devra se comporter comme un joueur, pas décidé du résultat des actions. Merki !

Je précise que c'est pas parce que le capitaine César est incapable que tout les impériaux sont des incapables ...

La situation en gros :

Les vénatoristes ont fait sauter les wagons de sable à l'avant (avec la voie) le train ne peut plus avancer, et ils ont fait sauter une partie des wagons de garnisons à l'arrière (donc le train peut pas reculer non plus=). Y'a un groupe de Vénatoristes dans les wagons de tête. Ils sont entre 400 et 600. Les impériaux étaient 500 au départ, quand les wagons ont péter, ils ont perdu beaucoup de monde Je mettrai 1200 à 1500 passagers (sur un train à deux étages de 4 kilomètres de long, ça fait relativement vide ...)

Le train contient un truc qui interresse les Vénatoristes, mais je sais pas quoi.

J'ai aussi mit de coté un groupe de 100 à 150 rebelles à proximité d'un village voisin. Ils enverront peut=être des éclaireurs voir ce qui se passe, mais pour l'instant, j'ai pas envie de les faire intervenir. Voila ! Libre à vous !

Dans l'avant du train, les combats faisaient rage tout autour du Tribun Hadrian Trajan de la Cohorte Scipion. Jadis ancien subordonné de Maximus Aurelius,Trajan avait hérité du commandement de la Cohorte Scipion lorsque son supérieur avait quitté la Cohorte. Caché derrière des débris, Hadrian et sa décurie de Prétoriens rendaient coup pour coup aux Venatoristes. Alors que leurs camarades de l'Armée Impériale étaient plus paniqués et moins aptes à répondre à l'attaque, les gueules des Fusils Blasters Imperial I-3 de la Garde ne cessaient de faire feu. Sur les comms, il entendait les ordres contradictoires de Capitaines qui paniquaient plus les soldats que d'autres choses. Aussi, le Tribun, habitué aux missions catastrophes lors des opérations-suicides ordonné par l'ancien Haut Commandement Venatoriste, prit les choses en main. Il ouvrit sur un canal prioritaire et dit:

-Ici le Tribun Trajan, de la Cohorte Scipion de la Garde Prétorienne. Ordre à tous les Impériaux de retraiter aux wagons de chargement no13 le plus tôt possible. Le contenu du no13 doit être absolument protégé ou détruit pour éviter de tomber entre les mains venatoristes.

Puis, le Tribun ouvrit une communication avec ses hommes.

-Prétoriens, on retient ces salopards de Venatoristes le plus longtemps possible. Rappelez-vous qu'un Prétorien apporte avec lui le plus d'ennemis en Enfers. Prétoriens 4-5-6, j'ai besoin d'une couverture aérienne. Les autres, on commence la retraite. On retraite par l'extérieur avec les Jetpacks. Il faut obligatoirement protéger le colis.

Les Prétoriens 4-5 et 6 prirent leur envol et lancèrent immédiatement le missile de leur jetpack sur les plus grosses formations venatoristes avant d'atterrir sur le haut du train et de commencer à arroser l'ennemi au sol de lasers et de mini-roquettes. Dans le même temps, les 7 Prétoriens maintinrent leur feu nourri sur les troupes venatoristes ébranlées par l'attaque aérienne. Au bout d'un cinq minutes de combats, les Scipioniens activèrent leur Jetpack et quittèrent l'avant du train, bientôt rejoint par 4-5. Trajan n'eut pas besoin d'entendre la confirmation pour savoir que no6 était mort en héros. Atterrissant près du no12, les Impériaux se déployèrent aussitôt. Trajan remarqua déja des cadavres de troupes venatoristes, preuve que ces derniers ne perdaient pas de temps. Alors que ces troupes se déployaient, l'écran tactique de Trajan signala un contact sous le train. Alertant ses hommes par comm, Trajan se pencha, le fusil toujours pointé en direction du mystérieux contact, et ordonna, de la voix métallique de son comlink

-Veuillez sortir ou j'ouvre le feu

Pendant qu'il attendait la réponse, il put faire une description du contact à ses hommes

-Contact de sexe féminin, de taille moyenne, portant l'uniforme d'ouvriers. Ne porte aucune arme.

Redux stoppa le speeder près de plusieurs rochers. Ils se trouvaient en haut d’une petite colline et en bas se tenait le train immobilisé. Il sortit de son sac, un petit écran tactile et il l’activa. Un petit point rouge apparut sur l’écran, Miss Warshall était toujours dans le secteur du train. Il prit des jumelles électroniques multifonctions et il s’approcha des rochers, pour ensuite s’allonger sur le ventre entre deux de ces mêmes rochers.

Une analyse de la situation s’imposait, le train était de toute évidence attaqué. Redux savait très bien que la Rébellion n’était pas impliquée dans cette attaque, Monsieur K l’aurait su bien avant. Seuls les Venatoristes ou bien les rouges étaient dans le coup…et tous deux ne porteraient sûrement pas Sarah Warshall dans leur cœur s’ils découvraient qu’elle était dans ce train. Il devait la localiser et s’assurer qu’elle se sort de ce pétrin sans se faire tuer…or plus facile à dire qu’à faire. Les jumelles analysaient chaque visage pour les trier et ainsi déterminer ennemie et ami…or…la plupart allait dans ennemi. Après quelques secondes, Redux eut la certitude que Sarah n’avait pas encore quitté le train, elle est soit à l’intérieur ou en dessous, les deux seules possibilités.

Il quitta son poste d’observation et il regagna son speeder. Il fouilla dans son sac pour sortir un énorme Sniper Nightstinger munit d’un énorme silencieux. Il se dirigea vers les rochers et il cherchant patiemment le meilleur point de tir. Il le trouva au bout d’une vingtaine de secondes. De ce point, il couvrait le train en entier, plus la lisière d’une forêt tout près. Il positionna son arme, vérifia la lunette de visé et il balaya une première fois du regard, à travers la lunette, le long du train. Il mit la fonction thermique, ayant remarqué que le ciel était nuageux. Il pouvait voir des dizaines de masses vertes se déplacer rapidement, d’autre couché sur le sol, et certain en train de courir dans tout le sens. Mais l’une des formes attira son attention…sous le train, une forme féminine, c’était elle. Il retira sa vision thermique et il attendit. S’assurer que personne ne la menace directement ou indirectement tel était les ordres de Monsieur K. Il avait le choix de tuer, ou de blessé les possibles menaces, mais en faisant en sorte qu’ils ne puissent contacter qui que ce soit, ou bien carrément de ne plus bouger. Le mieux était de viser bras et jambe, mais il n’allait pas se priver de viser le torse et la tête s’il n’avait pas le choix.

Un impérial avait subitement levé une arme dans la direction de Warshall, sous le train. Redux analysa la menace. Certainement un lieutenant, si Warshall joue encore magnifiquement la civile terrifiée, elle s’en sortira. Mais si cela devait tourner au vinaigre, Redus ferais feu…ainsi que tout impériaux aux alentours, ou bien Venatoriste.

Un tonnerre volant, voila ce qui venait de tomber à deux doigts de Sarah Warshal. Elle reconnut sans mal un pretorien qui venait de se poser à deux doigts de sa position. Toute une escouade suivit et un tir de barrage souleva de terre des gerbes de poussière.

*Joyeux Spectacle : Mes deux pires ennemis qui s'entretuent ... Le contact d'un monde avec un nouveau a toujours été violent.*

Quelle philosophie ! C'était son énérvement intérieur qui se manifestait de la sorte ? Peu importe. Déja, s'en sortir. Elle n'aurait aucun mal à trouver un speeder appartenant à un membre du Shield dans la ville voisine. D'ailleurs ou on était ? Au vu du paysage (des forêts et des champs), Sarah estimaient que l'on approchait des zones tempérées dans lesquelles se trouvait Tramp ... Mais faudrait qu'elle se renseigne rapidement. Elle s'appretait à rouler dans le fossé, de l'autre coté de la voie ferrée, mais elle fut arréter par un prétorien, qui pointa sur elle son pistolet blaster. Sarah poussa un cri de detresse, plus involontaire que feinté, et "leva les mains", si tant est qu'on puisse lever les mains sous un train :

Citation :: -Veuillez sortir ou j'ouvre le feu

- Si j'sors, me fait descendre ! Trés bien ici ... Merci !

La voix est timide et terrifiée. Sarah commence sérieusement à en avoir ras le bol de ce simulacre de detresse. Si elle tombait sur un seul de ces foutus Vénatoristes pendant sa fugue par la suite, elle lui tordrait immédiatement le cou de rage. Elle, une générale, une femme qui avait vécu les batailles les plus dures de la guerre civile, une combattante hors pair ! Une membre du Service Combat du Shield, se retrouver à jouer les paysannes ... euh ouvrières, Trouillardes sous un train ? Si elle avait eut un flingue, pas un seul de ces pretoriens ne serait encore debout, et ces enfoirés de Vénatoristes agoniseraient le long de la voie ... Enfin non, n'éxagerons rien. Si elle avait eut un flingue, elle aurait sans doute céder au violentes pulsions meurtrières qui l'assaillait et elle serait sans doute déja morte.

Citation :: -Contact de sexe féminin, de taille moyenne, portant l'uniforme d'ouvriers. Ne porte aucune arme.

* Objection votre honneur : mes deux mains suffirait à vous tordre le cou. Je n'en éprouve juste pas le besoin fondamental pour le moment ...*

Sarah attendait. Non ! Elle ne sortirait pas ! Il s'imaginait quoi le gentil pretorien devant elle ? Qu'elle portait un gilet par-balle et un fusil mitrailleur sous sa tunique ? Il s'imaginait peut-être aussi qu'elle savait combattre et qu'elle allait le débarasser de l'avalanche de problème qui ne tarderait pas à lui tombé dessus ?

Sarah se cachait derrière une mine paniquée. Tout autour d'elle, le tumulte de la bataille emplissait l'air. Deux grenades roulèrent à une douzaine de mètre de leur position. La Déflagaration jetta deux pretoriens dans la boue. A peine relevés, ils tiraient cependant déja une nouvelle salve vers les deux lanceurs qui s'effondraient, morts. Le chaos de la bataille était saisissant. Les Impériaux commançaient à s'organiser tandis que les Vénatoristes concentraient leurs assaut la ou l'empire risquait le plus de céder.

Regard suspicieux : profitez pas de ce RP pour gagner du temps ! J'attend la réponse de Maximus et de Rumulus ! Tant pis si personne joue les Venatoristes, on les jouera tous ...

Je joue les vénatoristes en tant que MJ et comme je suis occupé avec ce compte-ci je poste pour Marcus (ou plutôt de troupes se trouvant sous son commandement indirect) aussi dans la foulée. Je suppose qu'on joue ici en automodéré donc merci de pas filer dans les hyperboles ou je m'autoproclame dieu céleste du masterising de ce topic

Les vénatoristes avaient la ferme intention de se procurer le chargement du train et étaient visiblement prêts utiliser toutes méthodes utiles. Deux groupes de quatres hommes sautèrent de part et d'autre du train (de l'avant) et mirent chacun deux mitrailleuses légères en batteries dûment fournies par le BSE. S'ensuivit alors un terrible tir de suppression destiné à faire rentrer tout le monde dans le train. À l'intérieur justement les vénatoristes progressaient avec force rafales et grenades, ignorant les civils ou militaires considérés comme collaborant au gouvernement mou. L'officier impérial déjà dépassé au début de l'attaque n'en menait vraiment plus large.

Un second groupe de vénatoristes sorti des hautes herbes bordant la voie au niveau du wagon convoité et commença à avancer vers celui-ci. Un message parvint au tribun Trajan.

-Ici le décurion Galbano au commandant de la cohorte Scipion, onzième brigade des G.S.S., disposons d'une dizaine d'hommes et d'un hélicoptère, nous sommes en mesure d'évacuer votre colis si une zone d'atterrissage est sécurisée à vous. Les services secrets devaient probablement savoir de quoi il s'agissait...

Redux regarda Sarah dans sa lunette de visé. L’impérial l’avait sûrement oublié puisque celui-ci semblait écouter un message en provenance d’un quelconque endroit. Elle devait ramper sous le train et atteindre la forêt, Redux espérait qu’elle serait assez intelligente pour penser à la forêt. Le seul danger pressant était les Venatoristes qui longeaient le train. Elle pouvait être vu, mais elle serait prit pour une civile…et sûrement ils n’allaient pas tirer aussi rapidement que sur un impériaux. Il aurait tout à fait le temps d’abattre les quatres.

Il fit feu. Son tir silencieux et invisible se figea dans la tête d’un impériaux qui c’était soudainement baisser pour se réfugier en dessous du train, une grenade à la main, trop risqué pour Miss.Warshall, il avait sûrement en tête de prendre par surprise des Venatoristes…mais constatant son jeune âge…les risque était trop grand. Il constata trop tard que certains Venatoristes rampait sous le train…ayant la même idée que le défunt jeune impérial. Il visa, mais l’angle était mauvais, il ne pouvait voir que leurs bras et leurs jambes, il continua à viser, ils étaient trois.

Redux entendit le moment propice pour tirer sur les trois venatoristes, son expérience en tir lui avait permit de développer une rapidité effarante, une véritable machine à tuer, rien ne comptait plus au monde que sa mission et quand celle-ci serait terminée, la suivant serait la même chose. Les agents d’Ombre Pourpre étaient des hommes et femmes dévoués, sans aucun sentiment, possédant un sang-froid inhumain et un calme glaciale. Les contactes sociaux avec eux étaient minime, seul les missions qu’ont leur donnaient importait pour…ainsi que la protection de Jadis. Ils n’avaient pas peur de la mort et ils deviennent de véritable suicidaire en cas de capture. Bref, Redux était l’un d’eux et celui-ci était d’un calme inquiétant en arrière de son gigantesque sniper.

L'attention du Tribun Trajan fut détourné par des grenades qui projetèrent deux de ses camarades au sol. Sans prendre le temps de réfléchir, il retourna son Imperial I-3 vers un des deux tireurs de grenades et lança une rafale soutenue pendant que ses équipiers s'occupaient de l'autre. Dans le même temps, le Scipionien transmit ses ordres sur son comlink interne afin que seuls les Prétoriens puissent les capter.

-Prétoriens, voici les ordres. Scipioniens 2-3, avec moi sur le flanc gauche du no 13. 4-5, à vous le flanc droit. 7 et 9, vous allez me chercher ce foutu colis et on le sort d'ici. 10, sur le wagon, je veux que tu bombardes les nids de mitrailleuses aux roquettes. Exécution, Scipioniens.

Les Scipioniens prirent leurs positions. Trajan et ses deux alliés se réfugièrent derrières des débris de caisses fournissant une protection face aux tirs venatoristes. Sans se concerter, les trois Prétoriens lancèrent leur mini-roquette sur les Venatoristes qui assaillaient le flanc gauche du wagon. Puis, 2 et 3 reprirent leur tir à l'Imperial 3 pendant que Trajan rechargaient son lance-roquettes miniatures. Alors qu'il lâchait sa seconde mini-roquette, un message se fit entendre:

Citation :: -Ici le décurion Galbano au commandant de la cohorte Scipion, onzième brigade des G.S.S., disposons d'une dizaine d'hommes et d'un hélicoptère, nous sommes en mesure d'évacuer votre colis si une zone d'atterrissage est sécurisée à vous.

Le Prétorien répondit

-J'ai deux hommes qui récupèrent le colis en ce moment-même. Cependant, la zone d'aterrissage est loin d'être sécurisée, Décurion Galbano. Veuillez rester en attente

Puis, le Prétorien donna ses ordres aux 147 soldats impériaux survivants que dénombraient son ordinateurs tactiques.

-À tous les soldats impériaux, veuillez retraiter vers les wagons-garnisons à l'arrière. Il doit y avoir un groupe de 60 hommes sur chaque flanc du train et 27 hommes sur le dessus des wagons. Je veux que vous installiez une batterie de mitrailleuse sur chaque flanc. Je veux des hommes disposés au sommet des wagons pour pouvoir prendre en tenailles l'ennemi depuis le haut. Ériger des barricades si possible.

Pendant que les impériaux retraitaient, les Prétoriens continuaient à attendre le retour du colis. 7 et 9 émergèrent du wagon au moment précis où les Prétoriens commençaient à reculer, écrasés par le nombre. L'ordinateur tactique évaluait à 437 le nombre de Venatoristes en vie. C'est à ce moment qu'une nouvelle comms se fit entendre:

-Ici le tridécurion Marcus Pullo. L'arrière est sûre, Tribun Trajan.

Hadrian s'empressa de relayer l'information à Galbano puis les survivants de la décurie de Prétoriens enclenchèrent leurs jetpacks et filèrent vers l'arrière du train avec le précieux colis

Sarah observait la bataille depuis sa planque. Trois Venatoristes s'approchaient des Prétoriens. Ceux-ci ne semblaient pas les avoir remarquer. Ils ne parvinrent même pas à les atteindre. Tout trois s'éffondrèrent, abattus par un tireur embusqué. Sarah compris qu'elle avait sa chance. Il lui fallait se tirer de là, à tout prix ! Elle répera les corps des trois vénatoristes.

Citation :: -Prétoriens, voici
les ordres. Scipioniens 2-3, avec moi sur le flanc gauche du no 13.
4-5, à vous le flanc droit. 7 et 9, vous allez me chercher ce foutu
colis et on le sort d'ici. 10, sur le wagon, je veux que tu bombardes
les nids de mitrailleuses aux roquettes. Exécution, Scipioniens.

*C'est ça, va voir un peu plus loin.*

Les pretoriens prirent leurs positions, conformément aux ordres de leur patron. Celui-ci lui tournait le dos. C'était maintenant ou jamais. Elle se hissa au dessus du rail magnétique et glissa de l'autre coté du train. Celui-ci se trouvait sur une petite butte de ce coté là, une pente couverte de verdure de deux ou trois mètres aboutissait à un petit fossé dans lequel un vénatoriste tentait de remonter vers le train. Sarah eut un hoquet de surprise. Celui-ci pointa son arme vers mais il était trop tard. Elle était déja sur lui.

Telle un monstre sortit de sa boite, Sarah tomba sur le pauvre soldat. Allongée sur lui pour se protéger des tirs qui fusaient depuis le champs en direction du toit du train, elle tira une aiguille à tricoter de la doublure de sa veste. Le pique se planta dans l'artère aorte gauche du militaire et ressortit par la droite. Le sang gicla en tout sens, emplissant trachée et oesophage du militaire. Sarah l'abandonna là, l'aiguille en travers de la gorge et se saisit de son Bark Mk II, laissant le fusil sur place. Il lui fallait une arme relativement discrète. Pas un fusil d'assaut ...

*Et va falloir que je trouve une explication pour ça* Pensa-t-elle en observant le sang qui recouvrait son ventre.

Elle rampa le long du fossé en direction de la forêt dans laquelle le train avait commencer à pénétrer. La partie la plus dure de son périple commençait maintenant qu'elle avait parcourue une bonne cinquantaine de mètres à l'abri des tirs : il lui fallait remonter la pente pour rejoindre l'abri beaucoup plus sûr du train.

Galbano répondit immédiatement.

-Reçu, arrivée dans 50 secondes

Pendant ce temps, les vénatoristes ayant visiblement compris qu'il n'y avait pas que des militaires qui se battaient dans ce train se mirent à progresser en tirait sur tout ce qui bougeait. Sarah voit la vitre d'un wagon du train exploser à une trentaine de mètres devant elle et un cadavre à moitié déchiqueté se faire partiellement défenestrer par l'explosion, son buste pendouille lamentablement par la fenêtre de l'étage. Plusieurs traits de laser frôlent sa tête, les taches de sang l'ont fait remarquer.

Un venatoriste surgit subitement devant Sarah. La balle silencieuse lui trancha la moitié du coup. L’homme tomba sur le sol, mort avant d’avoir touché le sol. Redux fit feu une deuxième fois, un Venatoriste tomba du toit du train, pour s’écraser juste à côté de la chef rebelle. Malgré cette surprise, elle continua à ramper pour ensuite atteindre la relative sécurité du train. La forêt n’était plus qu’à une bonne centaine de mètre d’elle.

Il tira un autre coup et le bras d’un venatoriste fut littéralement sectionné, tentant de se cacher sous le train…juste au moment ou Sarah passait en rampant, il tira une quatrième fois pour l’achever. Ils étaient de plus en plus nombreux dans cette partie du train et les risques pour que Sarah Warshall soit blessé ou même tuer étaient élevés. Elle devait atteindre le plus rapidement possible la forêt, il allait s’en assurer.

Cinquième coup de feu, une tête éclate à moitié, sixième coup de feu, un torse ensanglanté, rien n’empêcherait Redux de parfaire sa mission, rien n’était plus important que sa mission.

*MJ Psychopathe marche tout près de Redux, il le regarde avec intérêt, puis il sort une petite couillère à café de sa poche. Il décapite joyeusement l'agent d'ombre pourpre et il s'empare de son sniper. Il vide ensuite le chargeur complet sur le sujet et celui-ci s'écroule sur le sol agonisant. Il se dirige vers le corps ensanglanté du pauvre sujet et il le jète à coup de pied dans les archives.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Une couillère ? Ah ouai quand même. Rumulus, y' des gens pas majeurs qui lisent ! J'ai pas envie de programmer une pop-up : "Attention, ce site est interdit aux mineurs !"