En route vers l'inconnu!

Invité

Ralph tourna un regard sidéré vers son subordonné.

-Un engin d'au moins 800 mètres de long ?!? Peut-on poser ça sur la plate forme ? À quelle profondeur se trouve-t-il et le Cosmolabe pourrait-il le hisser hors de l'eau, l'assistance de ballons d'hélium est-elle nécessaire ? Avez-vous de premières images ?

La seule disponible était une vidéo montrant la corvette en question stationner au dessus de l'eau, une quinzaine de petites plateformes antigrav' flottaient au dessus de l'eau...

Invité

Mrnjavčević regarda une nouvelle fois l'hologramme.

"Les plate formes ne sont pas suffisante mais on peut en installé trois fois plus. Cependant il faudra utilisé du matériel indispensable dans l'espace et cela clouera trois corvettes à terre... Enfin vous voyez où je veux en venir... Ce n'est cependant pas un problème vu qu'elles pourront de nouveau voler dans deux mois après les avoir de nouveau équipé."

Il marqua une pause.

"J'ai un peu pensé à la même chose que vous pour le sortir de l'eau. Au moins on pourra mieux l'examiner mais bon, le vaisseau est dans un triste état... Nos spécialistes nous diront si l'opération est envisageable... Ce qui m'intrigue c'est que l'arrière est grièvement endommagé, comme si quelques choses avait chercher à le tirer avec une force phénoménale. Même si je me demande comment il est attéri ici... Si ce vaisseau est inconnu, c'est qu'il a fait le chemin inverse que celui que nous allons de nouveau empruntez quand l'exploration de cette planète sera terminer."

Mrnjavčević détourna enfin le regard de la vidéo et soupira.

"Y a aussi un autre sujet où je me pose des questions. J'imagine que ce croiseur était un vaisseau d'exploration et je pense que ces aliens ou je ne sais quoi n'était pas si bête. Si le vaisseau était rentrer dans l'atmosphère en catastrophe, il ne serait pas dans un tel état mais en plusieurs morceaux... Ils ont dû faire comme nous en arrivant, installer une barge quelques parts et commencer les réparations... Hors, si il y en avait eu une, on l'aurait déjà découverte... Après, je réfléchis peu être trop... On n'arrêtait pas de me le dire à l'académie."

Invité

Ralph réfléchit, pas question de démonter des vaisseaux.

-Plongez dix sondes autour de la plateforme en alerte avancée et maintenez-moi deux bâtiments de surveillance à proximité.

À présent voyons ce que nous pouvons faire avec cette épave. Je veux que vous inspectire la coque et que vous voyiez si elle doit être renforcée avant d'être remontée, de combien de flotteurs et de ballons d'hélium aurons-nous besoin pour la maintenir à flot ? est-ce que des modules anti-G seront nécessaires ?

Si de telles choses viennent à manquer, nous ajouterons ces demandes au rapport que je vais envoyer à Arkengelsk.

Et réfléchissez au contraire, c'est pour ça qu'on a envoyé ici, parce que nous réfléchissons trop, protestons trop et donnons trop de leçons aux autres. Suffit de revenir en héros. termina-t-il avec un sourire cynique.

Invité

Mrnjavčević ne chercha pas à contredire les ordres et même si il ne donna pas la réponse sur le matériel nécessaire, il s'occupera du reste. Cependant il marquait quand même un point, plus de plate forme aurait été plus pratique mais bon, on ne s'est pas engagé dans l'armée pour se tourner les pouces et réfléchir à la méthode la plus simple.

L'opération durera une journée et l'opération fonctionna, même si on peut reprocher que durant l'opération, la salle de contrôle a a prit le bouillon encore un peu plus et l'aile gauche un peu plus endommagé qu'avant. certains ballons n'ont pas suffit et ont céder mais on peut pas tout avoir. De toute façon, les experts seront là pour les maintenir vu le vaisseau est à la surface.

En laissant quelques heures le vaisseau à l'aire libre et après avoir lancer un balayage thermique, il ne semble y avoir personne de vivants dedans et mis à part quelques salles encore infondés et mis à part se prendre le bouillon et être tremper jusqu'à la taille, le danger est quasi inexistant. Mrnjavčević se propose d'aller avec Ralph à l'intérieur du vaisseau avec quelques militaires et experts. Après tout, rien de mieux que d'être directement sur place.

La corvette de Ralph finit par arriver au dessus du croiseur. Dolovane donna une oreillette à l'Amiral, c'est elle qui sera en liaison avec l'Amiral. Pour le reste de l'équipement, à lui de voir (du moment que tu te promène pas avec le lance grenade et 50 hommes autour de toi... choisit ce que tu veux). Après tout, rien de telle pour se dégourdir les jambes.

L'entrée principale est hors service, c'est une des entrées de secours que Ralph demandera de forcer. Il rentrera donc dans l'un des couloirs qui servait autrefois de dortoir.

Invité

Ralph ferma sa combinaison spatiale et la pressurisa. Il passa un masque et y adapta un filtre. Ces petites merveilles utilisées par les forces spéciales filtraient l'eau et en retirait les composantes essentielles à la respiration, des branchies artificielles en quelque sorte ; et l'on était débarrassé des imposantes bouteilles d'air de l'époque pré-coloniale. L'amiral de flottille vérifia son pistolet (les armes gauss fonctionnaient en milieu anaérobie) et prit deux chargeurs de plus (balles ) fragmentation) et se munit d'une lance fléchettes de la taille d'un pistolet, quatre flèches empoisonnées trouvèrent leur place à l'intérieur. Chacun s'équipait léger, dans l'eau, inutile d'un gros calibre, le petit tirant un projectile explosif avait la puissance d'un gros. L'équipée se rendit à l'un des multiples SAS du croiseur, le "Cosmolabe", une plateforme antigrav' les mena au raz des flots, vers le SAS visé de l'épave. La plateforme fit jonction avec celle déjà en place sur laquelle deux hommes étaient occupés à ouvrir la porte qui dépassait de l'eau. Les deux techs de la Navy s'écartèrent avec un signe de tête et un soldat, SMG au poing s'avança et ouvrit la porte. Très légèrement en retrait, Ralph fit un test de ses lunettes d'enrichissement lumineux qui lui permettrait de voir là dedans, les nano-caméras fonctionnaient.

-Bon, vous avez été formés par la marine, vous avez déjà vu pas mal de choses, et vous connaissez les risques lorsqu'on vomit dans son masque. On sait pas quel genre de corps ou d'individu on risque de trouver là dedans. Si ça vit, on se calme et on ne tire pas tant qu'on s'est pas fait attaquer. Sa vaudra mieux pour tous s'ils sont en nombre.

Les experts, à qui on avait fourni des armes, se rappelèrent de mauvaise grâce leurs cours de tir obligatoire (tous faisaient partie des services scientifiques de la Navy) et rangèrent leurs armes le plus profondément possible dans leurs holsters. Les militaires se contentèrent de vérifier machinalement qu'elles étaient à portée même s'ils le savaient déjà.

Invité

Dans le couloir il y a la présence de mousse, sous entendant que cela fait un bout de temps que le navire était sous l'eau. L'un des experts examine quelques temps la mousses pour donner une idée de la période de l'immersion du croiseur.

Les cinq soldats qui accompagnent Mrnjavčević et Raph éclairent avec la lampe de leur fusil le couloir avant de se positionner près d'une porte et commencer à utiliser l'équivalent d'un chalumot, bien entendu en bien plus puissant vu notre époque.

S'éloignant un peu de ses hommes et accompagnant Ralph, Mrnjavčević appuya instinctivement sur le bouton d'ouverture d'une porte alors qu'il savait très bien que cela n'allait pas fonctionner.

"Si on doit s'amuser à découper toutes les portes ou placer explosifs, on en a pour toute la semaine... Je ne sais pas comment fonctionne les systèmes électroniques de ce vaisseau mais je propose de préparer un générateur de secours."

Invité

Ralph arracha une partie de la mouse et la laissa tomber par terre.

-Le système électrique ou l'équivalent fonctionnerait encore après tout ce temps ?

Pien a PC, apportez-nous deux blocs d'alimentation d'armures de combat.

ça devrait suffire et on pourra les brancher aux sections qui nous intéressent. ajouta-t-il à son subordonné.

Invité

Il haussa les épaules et soupira et attendit que l'un des scientifiques branche un bloc d'alimentation.

"Du moment qu'il ne faut pas alimenter tout le vaisseau, cela nous permettra d'avancer. Mais bon, le mieux est de mettre la main sur le générateur de secours du vaisseau. Peu importe d'où vient ce navire, les architectures et les méthodes de fonctionnement sont proches d'une race à une autre. J'ai visité une fois un navire Apien et même on n'a quasiment rien vu, je peux..."

Regardant Ralph, Mrnjavčević se rendit compte qu'il était complètement hors sujet.

"Bref... J'imagine que le générateur de secours ne doit pas être trop abimer... Il a dû "juste" prendre l'eau pendant plus de 50 ans."

L'un des scientifiques se permis de se mêler de la conversation.

"Presque 100 ans, Amiral. C'est la quantité de mousse qu'il y a sur le vaisseau qui nous permet de dire cela."

"Donc, presque un siècle. Dans une petite minute, on verra à quoi ressemblera nos chers E.T."

Cela ne se fit pas attendre. Certaines portes de dortoirs sont trop abimé pour être ouverte mais un bon trois quart peut être ouvertes. L'avantage d'avoir affaire à un vaisseau échoué dans l'eau et n'avoir que très peu de contact avec la faune et la flore, c'est que pas mal de corps sont bien conservé. Et la chose qui frappera les Arkiliens c'est qu'il s'agit de personne d'apparence humaine et inutile d'être médecin pour le savoir. Apparence seulement parce que les traits au niveau des tempes sont plus étirer, sans parler que sur les 52 corps trouvé, seuls 3 n'ont pas les cheveux gris/argenté.

Pendant que Ralph examina le corps, c'est Dokovane qui le contactera.

"Amiral, selon nos estimations la salle des générateurs se situe au douzième étage, c'est ici que le blindage devient plus lourd. A partir de là, trouver le générateur de secours ne devrait qu'être une partie de plaisir. Sinon pour la salle de contrôle, en continuant plein nord tout en suivant les couloirs, on devrait facilement la rejoindre."

Invité

Ralph réfléchit un court instant. Si le câblage avait résisté à un siècle d'eau, le générateur de secours aussi sauf destruction a priori. Autant y aller.

-Nous allons progresser vers le générateur de secours. Envoyez une équipe de plongeurs sortir quelques uns de ces cadavres. Qu'on les amène au labo avec les mesures de sécurité règlementaire : je n'ai pas envie d'une contamination à bord.

[HRP]Je prends (temporairement?) en charge la modération du topic avec l'accord de l'Empereur Krypto-Arkilien. Y parait qu'il y a déjà plusieurs choses prévues pour. Qu'on me les fassent parvenir, ou reprenne la modération.[HRP]

Après plusieurs minutes d'attente, une nouvelle troupe d'une demi-douzaine de soldats en équipement spatial étanche arriva. Après un salut à leur commandant, ils embarquèrent trois macchabés, et les glissèrent dans des fibropoches, les isolant complétement dans l'environnement d'eau salée. Nouveau signe, puis ils repartirent, bientôt suivis par le reste de l'équipe, qui posa un émetteur contre la porte entrebaillée, pour noter l'endroit à l'intention de l'ordinateur de la corvette. En descendant dans l'astronef, les couloirs devenaient de plus en plus tordus, plein d'appareils détruits et absurdes flottant entre deux eaux, mais sans aucuns corps. Parfois, les passages étaient carrément démolis; à plusieurs reprises, une porte condamnées, ou une coursive ne laissant plus assez de place pour le passage d'un soldat, durent être contournés. Finalement, au niveau 11, ils furent forcés de constater qu'il n'existait pas de contournement: une unique porte, une iris à ouverture spirale, manifestement en duracier amélioré, était l'unique accès au pont 12, et elle était fermée. Un des hommes, un artificier, s'avança, et examina pendant de longs instants le système électronique étrange placés sur le sol, devant la porte, puis se retourna:

-J'sais pas ce à quoi résistera la porte, mais en tout les cas, il nous faudrait un prix Nobel pour comprendre le cadenas.

Le sergent Stumuller s'écarta, laissant voir un improbable système de petits leviers, de dizaines de touches, de cadrans et de roues, tous liés entre eux, occupant toute cette étrange console, surélevée de quelques centimètres à peine par rapport à la chaussée.

Invité

l'amiral de flottille haussa un sourcil et fixa la porte.

*Si on fait sauter dans l'eau, l'appareil sera pulvérisé avec et un chalumeau plasmique ne peut pas être amené ici.*

Ralph ouvrit une communication avec le bord.

-Ici Pien, quelles sont nos possibilités de soulever cette carcasse avec l'astrolabe et de l'amener sur la calotte polaire ?

Après la confirmation de réception, il y eut un long silence. Manifestement, on nourissait l'ordinateur de bord d'informations pour voir ce qui allait en ressortir. Finalement, après de longs instants, un crissement avertit que l'on changeait d'endroit d'émission à l'intérieur du vaisseau. Effectivement, une autre voix, sur un ton pointilleux et assez monotone, d'une personne absente de la passerelle, répondit finalement:

-Amiral, nos simulations montrent que si nous tentons de soulever l'astronef avec des modules anti-G, il en faudra 5, des Spacetech 6000, et je doute qu'on en ais ammené autant. Une solution de câblage, ou de filet magnétique, pourrait fonctionner, mais la manoeuvrabilité lors du transport sera quasi-nulle. De plus, l'ordinateur dit que la probabilité de destruction partielle voire totale en vol est de 68%, sous l'effet des conditions atmosphériques et physiques. Je crains que cela soit très téméraire de tenter de sortir ce machin de l'eau sans l'équipement adapté.

Le technicien laissa a Pien le temps de digérer cela, tandis que les soldats du groupe commençaient à déambuler avec désoeuvrement dans le vaste espace devant la porte désespérément fermée, sans toutefois relacher leur vigilence. Lorsque finalement, il se retourna vers la cloison, ce fut pour découvrir une silhouette en équipement spatial acroupie devant le mécanisme d'ouverture. Le nom vint à l'amiral. Lena Kassel, sous-lieutenant. Plusieurs remarques pour insubordination, une mise en danger de l'équipage d'une navette entière (afin de sauver toute une station, avait-elle déclarée avec inpudence devant la commission militaire), mais aussi une grande créativité et vivacité d'esprit. Ses doigts moulés par le vêtement effleuraient avec agilité les minuscules leviers, entrant à peine en contact avec eux. Elle se prenait donc pour un prix Nobel?

Invité

Un des techs accompagnant le groupe se tourna vers Ralph et se prépara à parler. Il fut arrêté d'un geste de l'amiral qui regarda ce que faisait le sous lieutenant. l'amiral s'approcha lentement en se laissant glisser dans l'eau, ordonnant aux autres de rester à l'écart par un simple geste. Ralph s'accroupît à côté de Kessel -tout en prenant soin de ne pas trop l'envahir- et la regarda faire d'un peu plus près. Tranquillement l'officier supérieur régla son communicateur -en tant que chef il contrôlait indirectement les communications de tous- pour que lui seul puisse lui parler sans devoir solliciter son autorisation. Par ailleurs tout ce que dirait Kessel était retransmis à l'ensemble de l'équipe...

Lena Kessel continauit, imperturbable, de tester les mécanismes étranges de l'appareil, sans que cela ne produise en apparence de résultat. Un petit bloc d'énergie, normalement relié aux petites rétrosfusées installées au niveau de la talle de la combinaison spatiale, qu'elle avait détaché et relié sommairement à une prise d'énergie du dispositif ancien, allumait une petite lumière jaune au milieu des complexes mécanismes électromécaniques. Elle se pinçait les lèvres, le visage songeur, lorsque, à sa droite, apparu, doucement la silhouette de l'amiral. Elle poursuivit, machinalement, sans montrer qu'elle le voyait, pendant plusieurs instants le réglage qu'elle avait entamé - trois des barillets supérieurs en position III, deux de l'inférieur en 7, les leviers dans les postures Bas-haut-haut-milieu-haut-bas-haut-bas-milieu-haut, et les roulettes réglées sur les nombres premiers 3, 5 et 37-. Après quelques instants, la lumière jaune clignota une fois, et ce fut le seul résultat. Elle tourna la tête, et regarda l'officier dans les yeux à travers leurs casques, presque effrontément, en souflant sur une mèche de cheveux noirs tombant, comme toujours en somme, avant de dire, avec l'accent de Coriolis:

-J'étais dans la technique avant, 'miral, j'crois qu'je vois comment fonctionne ce machin.

Sans même expliquer à son supérieur ce qu'était la "technique" ici, elle prit dans une poches sur le bras droit une petite aiguille plantée sur un minuscule manche doré, manifestement pas très réglementaire, et l'enfonça entre deux roues dentées. Tout en effectuant un bref réglage - le passage du troisième levier de "haut" à "milieu" selon la nomenclature qu'elle avait inventée et de deux barillets en position IV -, elle retourna à Pien:

-Verra bien c'que ça donnera, mais j'ai confiance.

Invité

Ralph fit un signe aux soldats derrière lui qui vérifièrent leurs armes.

-ça vaut tous les antivirus cette porte. Une dirait une antique pendule géante.

Une "technique" intéressante en tout cas, vous avez appris ça à l'école spatiale ? demanda-t-il d'un ton railleur à l'intention des institutions de formation.

En se pinçant les lèvres, elle décala d'un millimètre l'aiguille, tout en maintenant un des petits leviers enfoncés. La petite lumière jaune clignota quelques instants.

-Ca n'a pas grand chose à voir avec une pendule, à part l'apparence, fit-elle entre ses dents, repoussant d'un bref mouvement de tête une nouvelle mèche de cheveux tombant dans son champ de vision, derrière le casque, sans s'inquièter le moins du monde de la présence de son supérieur, y a trop de dispositifs électromécaniques ici.

Puis, elle changea doucement de position, et entreprit, lachant la minuscule et longue aiguille, de se saisir d'une des limites métalliques entourant le dispositif alambiqué. D'un geste sec, elle l'ébranla, puis l'arracha. De nouvelles roues apparaissaient, ainsi qu'une suite de petites sphères métalliques, reliées par des câblages tordus.

-Le problème...poursuivit Kessel, en sortant une deuxième aiguille, et la plantant entre deux des sphères, c'est que l'on nous apprends pas l'essentiel...

Elle effleura le boitier énergétique, qui rougeoya, injectant davantage d'énergie dans l'antique système.

-...ici, la mécanique quantique ne m'aide pas...l'essentiel, 'miral, c'est de savoir...où planter le clou.

Sur son dernier mot, une troisième aiguille jaillit de la poche du bras droit de la jeune femme, pour se planter exactement entre les deux doigts gantés, dans un des engrenages.
Avant que le supérieur ait pu dire quoique ce soit, la lumière jaune clignota plusieurs fois. Distinctement, les mécaniques se mirent en route. Plusieurs petits martelets bougèrent, et un bref arc électrique apparu entre une paire de sphères. Puis tout s'immobilisa.

-Voilà l'boulot, conclut Léna, se redressant, en rangeant ses aiguilles. Plus loin, un des panneaux spirales de la porte s'était écarté de quelques centimètres vers le cadre, laissant un espace.

Invité

Ralph regarda le trou, ses sourcils avaient rejoints ses cheveux.

-Bien joué lieutenant, de l'excellent boulot.

Caporal Bader, jetez un oeil voulez vous.

Le caporal acquiesça et, d'une impulsion, rejoignit la porte. Le sous officier stoppa sa course en tendant son bras vers la porte et se mit à l'envers d'un mouvement de hanche. Une manie typique des commandos d'abordage : se balader au plafond dès qu'on se trouvait en apesanteur ou dans des conditions approchantes. Bader sortit une fibre optique - les drones télécommandés n'étaient pas conçus pour évolués sous l'eau- et la passa dans le trou. Ralph connecta ses lunettes de plongée à la caméra et aperçu Kessel en train de régler son système de relais d'information pour obtenir le même résultat...

Ayant terminé le réglage, Lena se laissa flotter en arrière, refermant sa poche à gadgets, un peitt sourire satisfait aux lèvres.
Grâce à l'étroit fil traversant l'ouverture, tout ceux ayant effectué le réglage pouvaient voir ce que retransmettait la caméra: rien. Un noir profond, à peine clairesemé par la lueur en provenance de l'étroit rais de lumière de l'iris, permettant de distinguer l'eau saumâtre.
L'artificier ayant le premier tâté la porte revint vers elle, après avoir jeté un regard mauvais à la jeune femme - que néanmoins ni elle ni l'amiral avaient pu voir -, se glissa jusqu'à côté du commando, sortit un projecteur, l'alluma, et le pointa à l'intérieur.
Sur les écrans, une section fut soudain visible par les hommes. Manifestement, ils avaient atteint la salle des machines. Un énorme cylindre, relié à une plétore de câbles d'épaisseur variables, ainsi qu'à quelques consoles placées dans des angles absurdes, ou flottant carrément dans l'eau, occupait toute la vision. L'artifier - B. Leber - déplace légèrement la torche, faisant disparaitre la furtive vision dans les ténèbres, et dévoilant un autre section. Une sorte de cage métallique, entourant un autre cylindre, plus petit, où les câblages semblaient enroulés tels des lianes dans une étrange forêt technologique.

-Amiral, fit soudain dans les oreilles de tout le monde la voix du même scientifico-technicien que plus tôt, nos détecteurs ont soudain enregistré une brusque montée de la radioactivité. elle était nulle à cet endroit il y a moins de 30 secondes. Nous avons recalibrés les scanners et ceux de vos équipements pour vérifier, mais il semble que ça ne soit pas dû à une erreur. Vous absorbez en ce moment 2 Roentgen par dizaine de secondes. Vos équipement vous protègent à ce niveau, mais au delà de 10, cela devient très dangereux. Avez-vous une idée de ce qui a pu causer cela?

Invité

Ralph répondit aussitôt.

-Nous avons atteint la salle des machines. Le réacteur doit avoir une fuite et une de nos lampes hyperled a dut produire une réaction lorsque nous avons éclairé.

Faite une examen du vaisseau par rayon X les ondes sonores avec eux à l'intérieur étaient exclues et tentez de situez le poste de commandement.

*Marre de chercher dans le vide*

-Immédiatement, confirma l'homme à bord de la corvette.

S'en suivit un long instant de silence, ponctué par les bruits lointains et sinistre de l'eau contre la coque, et les mouvements du commando, retirant la fibre optique et la lampe. Entre temps, Lena avait disparu du champ de vision de l'amiral. Elle examinait un étrange orifice rond, un peu plus loin, dans l'ombre, à côté d'un des commandos gardant ce côté du couloir, à gauche, d'où ils venaient, une main sur sa hanche, sans prêter attention à ce qui arrivait.
Soudain, les capteurs de l'équipement spatial de Pien enregistrèrent une montée des rayons X, qui disparut l'instant d'après. Quelques secondes plus tard:

-Nous avons terminé le scanner aux rayons X à la recherche d'une cabine de pilotage, expliqua - de façon superflue - le professeur Deux D'Tens', et trois pièces correspondent aux critères d'ergonomie et d'équipement d'une passerelle ou du moins d'une salle de pilotage. La plus proche se trouve un niveau au dessus, à votre droite. Empruntez le corridor à main droite donc, et ce qui semble être une cage d'ascenceur défoncée, à la troisième porte à gauche, par où vous remonterez, et arriverez dans la petite coursive au bout de laquelle se trouve le poste, qui ne semble pas être fermé. Nous avons également synthétisé un plan grossier de l'astronef, et l'envoyons sur votre ordinateur, amiral.

L'oracle avait parlé, manquant une fois de plus d'endormir l'assemblée.

Invité

Les SSA ouvrirent la marche, pistolet et SMG au poing, les techs et autres scientifiques de la flotte observaient la chose. Le groupe remonta la "cage d'ascenseur" sans apercevoir ce qui aurait pu être une cabine dans cet ensemble en ruine et miné par des décennies passées sous l'eau. Un des scientifiques aperçu une variante de crabe et la récupéra dans un sachet de fibrométal. Les deux SSA ouvrant la marche s'arrêtèrent la l'angle et jetèrent un coup d'oeil. Ralph passa sa tête et son arme au dessus du rebord...

Dans les lunettes de visées des armes des hommes, on ne voyait qu'un couloir de plus, morne et sombre dans les eaux noires de cet étrange vaisseau. Certains hommes, probablement les moins aguerris parmis les commandos, commençaient à ressentir un peu la pression de cet endroit affreux. Tout derrière, deux mètres en dessous de la porte du niveau supérieur et de ses collègues, Lena faisait craquer ses articulations, ennuyée, regardant l'environnement d'un oeil distrait, en particulier un des autres crabes, relativement petits, comme toute la vie marine rencotnrée ici. Quel endroit chiant, songea-t-elle?

-RAS, murmura l'amiral.

Invité

Ralph nagea rapidement jusqu'à ce prétendu poste de pilotage ou passerelle possible. Arrivé là, il jeta un regard circulaire, tentant d'apercevoir un quelconque siège ou une place qui aurait pu servir de point central à l'enchevêtrement de trucs (car tel était le mot) qui se trouvaient là dedans. L'amiral aperçu même, chose hautement improbable à bord d'un astronef : un cadran !

Kessel qui avait rejoint eut un regard critique à la pièce

-Une idée de ce que c'est ? demanda l'amiral.

D'un petit geste de la tête, Lena repoussa une énième fois la mèche lui retombant sur le front, et, par dessus l'épaule de l'amiral, éxamina le système. Le fait que le fond de la chaise ne soit pas plat ne la rendait sûrement absoluement pas confortable avec de la gravité, mais heureusement on était dans l'eau. Sinon, tout était composé de câblages minuscules, et partelets, et des mêmes sphères que plus tôt, en encore plus grand nombre. Des milliers de petites roues dentées dorées - manifestement, cet alliage de cuivre ne rouillait pas, remarqua un des scientifiques - apparaissaient en dessous des petites barettes métalliques faisant office de leviers. Le tout était relié à un abbracadabrant cadran sur lequel des aiguilles aux formes les plus exotiques étaient posées, indiquant des inscriptions qui rappellèrent vaguement à Lena le degevari, l'écriture Indienne que connaissait encore la grand-mère d'une de ses amies quand elle était jeune, sans pour autant sembler avoir de point commun clair. Le fait de voir un système électromécanique d'une grande complexité kafkaïenne s'étaler au sol sur trois mètres carrés, et sur une profondeur impossible à discerner, la découragea un peu.

-Je pense...fit-elle, qu'il nous faut d'abord quelque chose de mieux que ça, pour allumer les systèmes électromécaniques.

Alors même qu'elle détachait le bloc d'énergie de sa taille ayant servi pour la cadenas de la porte plus tôt, afin de le montrer, une voix s'écria:

-Glenn! Le sergent Davis a disparu!

Tous tournèrent la tête. Le caporal Bader - celui qui avait glissé la fibre optique à travers la porte plus tôt - se tenait sur le seuil ici, soudain crispé.

-Je viens de me rendre compte qu'il ne nous a pas suivi!

Silence. Après de longues secondes, la jeune femme dit:

-Il était encore à côté de moi, dans le couloir de gauche, devant la salle des machines, quand on est parti...

Invité

Ralph réfléchit à toute vitesse. Les premiers cadavres retrouvés étaient morphologiquement semblables aux humains
Spoiler:
mais les sièges ne concordaient pas et à présent un homme qui disparait... L'amiral contacta le croiseur qui trônait au dessus de leurs têtes à tous...

-Astrolabe, ici Pien, cherchez la balise du sergent Davis, il aurait disparu. Nous allons faire de même pour triangulation.

Ralph afficha la carte sommaire du vaisseau -associé à une détecteur de mouvements- et l'afficha sur son HUD...

-Bader, tentez de le contacter

* En espérant qu'il ne soit pas aller jouer dans la salle des machines... ou que rien n'en soit sorti...

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