Manoir Ducal Christianien

Appolonia, avait rencontré Selin Kurt, fils de l'actuel Sultan d'Ecaz au détour d'un salon et entama une discussion avec lui -qui n'en était pas à son premier nouvel an sur place. Son père avait été mandé par son fort proche ami, le roi krypton Philippe II qui aux dernières nouvelles -qui n'étaient pas clamées partout mais n'étaient pas un mystère pour des gens informés- était de plus en plus mal. Le temps le rattrapait peut à peu... comme tous. Selim, resplendissant dans son habit rouge et or portait une magnifique plume de grand aigle -des célèbres monts de l'aigle, points culminant de la région- glissée dans son turban et fixée par une broche représentant son grade honorifique de Bashar de la garde. Loin d'être un militaire, Selim occupait la place tranquille mais non moins importante de soupape du régime impérial. En effet, si les Orlov-Lejeune et autres Orlov venaient à être mis en incapacité de régner, les probabilités que Selim soit institué par le Sénat en lieu et place d'Eléonore Lejeune (qui, en femme de très grande culture, venait de rejoindre le groupe formés par l'amiral Liung, l'Empereur Pacificus et les invités avides de culture). Tous deux remarquèrent Frédéric Syllas et se dirigèrent vers lui. Appolonia prit la parole la première.

-Monsieur*, c'est un honneur de pouvoir vous rencontrer enfin. Ma famille, et moi-même plus particulièrement, sommes de grands admirateurs de vos ô combien magnifiques prestations.

Plus loin, les Kirov avaient rejoints les hommes d'affaires et autres économistes de l'Union. Directeur de d'Arkilian State Bank et homme de chiffres, l'actuel chef de file de la famille pouvait avoir une conversation très fournie... lorsque l'on parlait cours de la bourse, taux directeurs d'intérêts, variables, graphiques à coucher dehors et chose ô combien exceptionnelle : la chasse et l'art au travers de l'architecture.

*Je n'ai aucune idée du titre de Frédérick Syllas, j'ai pourtant creusé dans l'encyclo.

-On peut affirmer les deux mon cher. dit Rose en souriant.

-Je ne suis qu'ici à cause de mes nombreux milliards. dit York en prenant une gorgé de champagne.

-Ne dites pas des choses pareils Timothy! Vous êtes un homme charmant!

-Certe, certe, mais vous l'êtes encore plus ma chère, dit-il en souriant.

Rose éclata d'Un petit rire léger avant de se tourner complètement vers la Reine.

-Votre Altesse, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer enfin, il me semble malgré les deux mandats Présidentielle de mon mari que nous n'avons rencontré aucun membre du gouvernement, ni de la famille Royale Skeibienne. J'espère que cette première rencontre me permettra de mieux vous connaître votre Altesse.

Elle se tourna ensuite vers le Prince-servant.

-Je vois que vous êtes accompagné d'un charmant jeune homme, tout comme je le suis. Pourquoi ne pas en profiter? J'ai entendut l'annonce du menu. Est-ce que son Altesse Royale et son Altesse Impériale voudraient se joindre à moi et à ce cher Timothy pour le Dîner? Il me tarde de discuter avec son Altesse Royale, loin de ce Carter qui ne cesse de me surveiller.

Elle tourna légèrement la tête pour montrer de son regard l'homme qui l'observait d'Un regard méfiant. Comme si il avait entendu son nom de la bouche de Rose, celui-ci disparut dans la masse d'Invités.

[HRP]£$£$£$$$$$$$$$£££$£$£$$$ d'éditeur....! Tout mon post a été effacé. Grrrr. [rage = off]
Frederick est ancien commodore, mais on l'appelle uniquement sous la fonction d'ancien recteur de l'académie de marine d'Acre.[HRP]

Flatté, Frederick fit une courbette, et déclara avec modestie que ça n'était qu'un passe-temps comme un autre, tout en admettant finalement que si le piano se libérait, il pourrait jouer un peu de Rachmaninov.
Un peu plus loin, entre Liung abreuvant son auditoire de faits et remarques d'ordres historiques, sans pour autant ne pas interagir, et la jeune Skeïb saluant les Hallenberg et les York, l'amiral Syllas écoutait d'une oreille distraite la conversation animée entre Julio et Ivanov d'une part, et les Kirov d'autre part, quand lord Albion survint derrière lui. Ils échangèrent quelques paroles à voix basse, puis, finalement, le fullakomtarque hocha la tête, et s'empara sur le plateau d'un groom de passage d'une cuillère. D'un geste assuré, il souvela sa flute de champagne, et fit tinter l'argent du couvert contre le cristal de celle-ci, pour attirer l'attention. Grâce à des amplificateurs discrètement installés derrière la croix de Botmélie à son col, le tintement fut tout juste audible au dessus du bruit des conversations et de la musique.

-Bien, chers amis,déclara-t-il tranquillement, notre hôte, le très honorable Lord Albion, m'informe que la table et dressée et que les entrées nous attendent. Il nous invite à prendre place dans la pièce d'à côté.

A l'instant où il terminait, la large double porte du fond s'ouvrit, donnant sur une longue salle à manger, dont un mur était garni de fenêtres donnant sur la vallée blanche sous la neige. Le tout était brillement éclairé, et la vaisselle d'argent luisait de mille feus. Très distingué, le maître d'hôtel se tenait près de la porte, avec son équipe, en bel habit.

Toujours au bras du Prince-Servant, la jeune femme fut étonné par la courtoisie dont faisait preuve les jadéens, notamment l'épouse de l'actuel Président. Peut-être ignorait-elle la situation diplomatique entre les deux pactes. A moins qu'elle y faisait abstraction de ces clivages politiques. Devant la demande de la première Dame jadéenne, l'aristocrate répondit:

- Cela serait avec un grand plaisir, Madame Hallenberg. Je pense qu'un repas est le meilleur moyen de connaître ses voisins, car il permet l'ouverture d'esprit. N'est-ce pas, Votre Altesse Impériale?

A l'écart de la délégation, le Baron de Brody, Frederik Boreyko-Wojewodzki observait le spectacle de Son Altesse et de son "coureur de jupon" seranien avec dépit. Il avait laissé son épouse gérer son absence au sein de la délégation. Préférant rester seul avec la simple compagnie d'un verre de Whisky arkillian. Il avait la chance que l'hôte de cette fête puisse avoir une bouteille de son producteur favori. Malgré ses origines nobiliaires, il détestait ce genre de réception. Il était presque nostalgique des combats de la Troisième Guerre, quand il était à la tête d'un régiment du GROM. Il avait été l'un des rares aristocrates avoir pu rejoindre cette unité d'élite par la seule force de son physique et de son esprit. Depuis son retour à la vie civile et la reprise des affaires du Herb, il avait perdu de sa carrure. Mais il avait conservé certaines "choses" qui lui ont été apprises, dont l'art de tuer un humain en quelques mouvements ou faire sauter un pont avec des charges explosives. Et ce n'étaient qu'une partie des talents que l'on apprenait à ces hommes d'élite, comme dirait la propagande.

Voulant oublier ce spectacle qui le faisait "vomir", l'aristocrate se mit à observer les invités. Il en connaissaient certains, notamment par la lecture d'un rapport des services de renseignements durant le voyage vers l'Union. La plupart était des politiciens, voir acteurs économiques dans leurs états repectifs. Mais le regard de Frederik se portait plus particulièrement sur l'un des invités. Mais ce dernier disparu comme la fumée de la cigarette qu'il venait d'expirer avant de se volatiliser. Comme guidé, le Baron avança au milieu des invités pour le retrouver. Mais au bout de quelques minutes, ces recherches se soldèrent par un échec. Comme résigné, il se dirigea vers les fenêtres du salon et commença à admirer la voute célestes. Devant ce spectacle, il dit à lui-même:

- Je ne reconnais aucune étoile...

Le Prince-Servant s'inclina :

- Je ne puis que me ranger à votre avis, Mesdames. Ce qui est heureux, puisque nous n'avons plus guere le loisir de discuter la question. Si vous voulez bien m'accompagner...

L'heritier imperial conduisit les deux femmes jusqu'a leur place.

[HRP]Etant donné l'absence de Rumulus, les arkiliens pourraient-ils briévement intervenir, afin que je lance le repas, ou, le cas échéant, fasse avancer davantage encore?[HRP]

Nicolaï consulta le plan de table, rapidement rejoint par le reste des invités krypto-arkiliens.

La chance nous sourit, déclara doucement Nicolaï. Nous sommes entourés des convives les plus agréables qui soient. Evidemment seuls des citoyens de l'Union et des seraniens se trouvaient à proximité à ce moment là....

Nicolaï se trouvait fort opportunément placé à côté de Natalia Sempronia, Appolonia, ravie d'être encadrée par Selim et Syllas le virtuose se dirigea vers la tablée en discutant avec ses deux voisins. L'ensemble des convives prirent place dans un cadre de discussion agréable.

Lord Albion porta avant le début du repas un toast avec tout le charme un peu désuet mais néanmoins tellement british dont il était capable, avant de lancer l'arrivée des entrées, plats délicats, avec en particulier des salades aux sauces aussi diverses que délicieuses, des produits de la mer de Lüderitz de choix, et quelques plats plus exotiques. Frederick Syllas, un peu désarçonné par autant d'interêt à sa personne, menait néanmoins des discussions animées, pendant que l'amiral faisait de même de l'autre côté. Custer n'avait pas reparu depuis plus tôt, au grand dam du comte de Brody. Silva Syllas était avec Alexis, son neveu, en grand conversation avec des jeunes Serans.

Sujet: Re: Manoir Ducal Christianien Mar 6 Jan 2009 - 17:56

[HRP]Afin de libérer les PNJ et PJ.[HRP]

Après le nouvel an, et une fête très réussie, tous furent relâchés, avec d'excellents souvenirs de l'événement christianienne.

Sujet: Re: Manoir Ducal Christianien Lun 19 Jan 2009 - 14:00

Il est à noter que l'Empereur avait profité de l'occasion pour annoncer la grossesse de l'Impératrice Consort, affirmant que "c'était l'augure d'une ère pour Seranon, Erikea et la Galaxie, où la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes progresserait avec le concours de tous, grâce à une action conjointe où chacun s'investirait pleinement au sein des deux régimes, espérant en cela être rejoints par tous pour favoriser la paix et la compréhension mutuelle entre chaque culture et nation."

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