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 La Légion Carcaran

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Dmitri Solganov
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MessageSujet: La Légion Carcaran   La Légion Carcaran Icon_minipostedMar 26 Mai 2009 - 16:15

Sommaire
  • Historique
  • Traditions
  • Unités


Dernière édition par Dmitri Solganov le Mar 26 Mai 2009 - 22:42, édité 1 fois
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Dmitri Solganov
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MessageSujet: Re: La Légion Carcaran   La Légion Carcaran Icon_minipostedMar 26 Mai 2009 - 22:38

Historique

C'est en Février 2489 que le Roi Stanislas Jastrzębiec-Marzemski créa, officiellement, la Légion Carcar comme Corps Autonome de l'Armée Royale. Le premier commandement de cette nouvelle unité fut donné au Gen. Bryg. Wajciechosczak, vétéran de la Guerre Carcaran sur le front Mazaharpiote et commandant en chef des opérations de contre-insurrection dans la province de Nouvelle-Cujavie, suite à aux événements raciaux contre les populations carcarans de 2453 et à la prise d'armes des Clans Kan'Ren et Jer'Mork pour combattre les groupes de "nettoyage" humains. C'est durant cette période "noire" de la République que sera crée les premières unités humains/carcars, sous l'impulsion d'initiative d'homme comme Sergueï Wajciechosczak, alors jeune Général de Brigade dans le Corps d'Infanterie.

Suite à la défaite armée des principaux clans carcars sur Mazaharpet et à la fuite de ses derniers, plusieurs milliers d'individus, notamment issus des clans inférieurs de la société carcaran, furent obligés de rester sur un sol hostile. Plusieurs clans décidèrent de se rendre aux différentes autorités de Mazaharpet, mais d'autres décidèrent que le combat devait continuer contre les humains. Profitant de la topographie de Mazaharpet, ces derniers optèrent pour une guérilla, profitant de la topographie particulière du sous-continent skeïbien et valiens pour créer des zones de non-droit aux forces armées des différents camps. Pour déloger les derniers xénons de son territoire, la République Royale fut obliger d'y concentrer une partie de ses effectifs, alors que les risques d'un nouveau conflit entre les deux blocs augmentaient avec la disparition de la menace carcar. Elle lancera plusieurs offensives contre les différents "sanctuaires" carcar avec l'utilisation massive de pièces lourdes et de l'aviation tactique (Opération Castor et Pollux). Malgré la puissance de feu fourni, l'Armée Royale ne réussit pas à briser la volonté des carcars, malgré les succès enregistrés et les pertes au sein des rangs xénons. Du côté skeïbien, l'Armée Royale avait perdu plusieurs centaines d'hommes suite aux différentes contre-offensives et attaques-suicides. Il faudra attendre Novembre 2449, soit deux ans après la fin officielle de la Guerre Carcaran dans la Galaxie, pour que le Clan Kan'Ren ne décide de se rendre après avoir perdu plusieurs centaines de ses membres durant les sept dernières années, ne laissant en vie qu'une soixantaine d'individus, dont une partie n'était que des femmes ou des enfants. Fort de cette expérience, le Deuxième-Colonel Wajciechosczak rédigera une étude sur ces opérations, qualifiant les carcar comme "des skeïbiens ayant les instincts et l'apparence de reptiles dont le sens de l'honneur, basé sur l'unique finalité du combat, faisant d'eux des combattants redoutables pour n'importe quelle armée entrainée, comme nous la demontrer les opérations de pacification de la Cordillère et du Massif Skeïbien" (Analyses des opérations de la Guerre Carcaran - Imprimerie de l'Académie Royale de Hautes Études Militaires). Il préconisera d'ailleurs la mise en place d'unités carcar, encadrées par des officiers humains pour les utiliser comme troupes auxiliaires, notamment dans la logique d'une offensive généralisée dans la Cordillère préconiser par le Haut Commandement skeïbien (Plan Rydz-Śmigł). Il ajouta d'ailleurs dans son étude que "les carcar avaient une disposition naturelle à opérer dans n'importe quel environnement par leurs instincts de survie qui s'étaient développés au cours de leurs évolutions. Ainsi ils disposaient d'une endurance supérieure à la moyenne humaine les permettant d'effectuer des marchés forcées sur de très longues distances. Ainsi ils n'étaient pas rares, durant l'ensemble du conflit mazaharpiote, que certaines troupes carcars aient réussi à effectuer d'importantes percés ou retraites sans l'aide de moyens mécanisés, contrairement à nos forces armées, d'où notre incapacité à obtenir une bataille décisive par des mouvements d'encerclement de troupes aéroportés ou mécanisés, avant l'utilisation de toute la puissance de feu disponible pour annihiler l'ennemi. A cela s'ajouta, la force naturelle des carcar, comme leurs aptitudes dans les combats à courte distance (Utilisation d'armes de CàC ou de leurs griffes en complément de leurs armes à feu) où nos hommes ne réussirent à les égaler malgré la réputation des troupes skeïbiennes dont l'entrainement aux techniques de CàC sont une priorité depuis l'Ordonnance Spéciale Militaire du 25 Mai 2415, qui a été réaffirmée par le Haut Quartier Général de la République Royale dans ses différentes mesures concernant la formation des troupes d'actif et de réserve. De par ses nombreuses qualités, nous pourrions obtenir un avantage non négligeable contre les forces de l'Alliance dans le cadre d'une opération militaire généralisée contre les différents points fortifiés des milices de la République de Gaïen et ainsi, ouvrir le passage vers le cœur industriel et politique de l'Alliance". Cette proposition, transmise au haut Quartier Général et à son Groupe d'Etudes Stratégiques, n'aboutira jamais invoquant "le peu de fiabilité concernant l'encadrement d'individus, certes organisés socialement, mais peu adaptés à comprendre les subtilités de l'art militaire skeïbien et les règles humaines". Après la pacification du territoire skeïbien, le Gouvernement Lenarczyk ordonna que l'ensemble de la population carcar soit interné dans des camps pour "canaliser le caractère sauvage de ce peuple qui failli causer la perte de la République, mais aussi pour inculquer les principes et les valeurs fondamentales de la République et de la Civilisation humaine, comme la Liberté et le respect de son prochain". C'est dans la province de Nouvelle-Cujavie que furent installé les cinq camps d'internes carcar (Gliwice, Kolzograd, Noviarov, Tarnów et Wrocław) qui étaient sous la surveillance du Secrétariat à la Sécurité Intérieure.

La question carcar semblant être réglé, le Gouvernement ne s'intéressa plus à cette affaire, préférant consacrer tous ses efforts contre le regain d'activité militaire de la nouvelle Fédération de Valia, notamment par une rapport des Services de Renseignement Militaire sur des manœuvres de l'Armée Fédérale aux frontières orientales. Malgré leurs internements, les carcar étaient libres de se déplacer, dans un rayon de cinq kilomètres autour des camps, pour travailler dans les différentes fermes ou entreprises qui voulaient les embaucher, mais avec l'autorisation préalable du Gouverneur de la province et leurs encadrements impératifs par leurs employeurs de ses nouveaux ouvriers pour éviter des débordements où ils seraient responsables devant la Loi. Malgré ses contraintes, de nombreux carcar réussirent à obtenir des emplois dans les fermes ou les mines des environs où leurs qualités morphologiques et raciales étaient très appréciées. Cette concurrence déloyale, selon certains syndicalistes, créa un sentiment de haine raciale vis-à-vis des carcar qui s'ajoutait au sentiment général lié aux exactions et à la perte d'êtres chers durant la guerre. Ce conflit social se dégrada dans toute la province, alimenté par la presse et certains groupes politiques et associations liés à l'extrême-droite skeïbienne. Le Gouverneur de la province décida le déploiement d'éléments anti-émeute de la milice provinciale pour "protéger" les camps. La situation resta figer jusqu'en Avril 2453 où la mort d'un carcar par chômeur ivre, affilié au Mouvement de Sauvegarde du Peuple Skeïbien. Cet incident que l'enquête qualifiera "d'apolitique" provoquera une trainée de poudre dans les camps. Une semaine après, un groupe de carcar s'attaquera à la ferme familiale de l'agresseur, en vertu du code d'honneur carcar, décimant l'ensemble de la famille de ce dernier après l'avoir torturé de manière violente. Impuissant, le Gouverneur demanda l'aide de l'Armée Royale pour "normaliser la situation" mais les déploiements de troupes ne fut décider que quatre mois après les événements qui s'étaient dégradés en une véritable guerre civile. Très rapidement, plusieurs centaines de skeïbiens prirent les armes et commencèrent à attaquer les camps et massacrer tous carcar qui passaient sous leurs mains. La Milice ne fut pas autorisé à intervenir que si des humains étaient "attaqués par des carcar". L'on apprit après les événements que cette ordre, contraire à ceux du Gouverneur et de l'Administration de la République, fut émise par des responsables de la Milice ayant des affiliations avec les mouvements raciaux de Nouvelle-Cujavie. Malgré leurs manques d'armements, les carcar réussirent à repousser ses attaques et se réorganisèrent pour conitnuer la lutte, en opérant des raids contre des armuries ou dépôts de la Milice. Assez rapidement, un mouvement de résistance carcaran s'organisa avec un commandement. Malgré cela, les carcar prirent l'ascendant sur les bandes armées humaines s'attaquant aux fermes ou aux villages. Rapidement dépassée, la Milice dut intervenir pour limiter la proportion que prenait les choses. Assez rapidement, les guerriers carcar décidèrent se cacher dans les forêts et montagnes de la province pour échapper à la Milice et à la venue prochaine de l'Armée Royale. En moins de quatre mois, les deux tiers de la province était en flamme à cause des raids et pillages des carcar et provoquant d'importants déplacements de population humaine, sous la protection de la Milice, de Régiments de la Réserve et de groupes paramilitaires d'origine diverses. Cette première phase de la révolte carcar provoqua la mort de 12.750 skeïbiens, dont une grande partie n'était que des civils et conduit la République Royale dans une situation peu enviable alors que la situation avec la Fédération s'était encore dégradé avec le déploiement de droïdes sur l'ïle de Lituania.

Sous le commandemant du Gen. Bryg. Wajciechosczak, une Brigade (145ème Brigade d'Infanterie) renforcée avec des éléments lourds dont un bataillon complet de Uhlans, des batteries d'artillerie autopropulsé et des éléments de la 1er Brigade du GROM se déploya en complément des éléments de la Milice et des unités de Réserve exténués par les escarmouches et les rares contre-offensives qu'ils avaient pu organiser. Il déclara dans son ouvrage autobiographique "que leurs commandements étaient déficient et peu enclin à une coopération complète, surtout quand les intérêts locaux et le sentiment de rancœur prenaient le pas sur le devoir envers la République Royale et que ces derniers avaient sûrement pris part à cette situation. Je pouvais, d'ailleurs, la qualifier comme désastreuse sur tous les points". Fort de son expérience dans la Guerre Carcaran et de sa connaissance dans les coutumes Carcar, il décida d'éviter des affrontements ou escarmouches pouvant annuler l'avantage matériel des skeïbiens et opta aussi pour une stratégie usant des coutumes claniques des carcar pour pacifier rapidement la province. S'attaquant, d'abord, aux clans carcar les plus faibles par des offensives limités et permettant de maximiser l'emploi des Uhlans. Assez rapidement, avec un taux de pertes "acceptable", il réussit à pacifier certaines zones de non droit. Profitant de cette série de victoire contre les clans carcar, il mit en place les structures nécessaires pour accueillir les prisonniers qui s'étaient rendu, leurs fournissant un abri, de la nourriture et des soins. Après ces premières mesures, il décida d'utiliser les carcar masculins de ces clans comme auxiliaires. Il discuta avec les chefs de clans vaincus promettant d'assurer la complète sécurité des familles, en échange de leurs services dans ses unités. Il écrira dans sa biographie que "les carcar attachaient une importance maladive à leur clan. Sans clan, il n'y avait pas d'unité et sans unité, il n'y avait pas de survie dans l'esprit reptile d'un carcar. En règle générale, un clan carcar pourrait vivre en autarcie si il le voulait, mais les relations entre clans étaient complexes, notamment avec les mariages et les changements de chefs par le duel rituel qui pouvait conduire un clan à changer complètement de camp par les relations matrimoniales. Mais il arrivait que certains clans ne soient alliés d'autres clans par la force des choses comme une défaite ou une suprématie. J'ai joué sur cette situation d'oppression des clans vis-à-vis des chefs de Kan'Ren et de Jer'Mork pour amener les clans que j'avais "vaincu" à me suivre. J'appuyai aussi cette demande sur mon respect des femelles carcar et de leurs progénitures car toucher à ses individus signifiait la volonté d'anéantir le clan. Devant ses faits propres à leurs cultures, je réussi à obtenir leurs appuis pour continuer mes opérations et me mesurer à armes égales contre les autres clans carcar".

Par ce changement de stratégie, Wajciechosczak pu obtenir le renfort de 500 guerriers carcar, permettant la création d'un bataillon d'auxiliaires carcar, renforcé par des éléments du GROM et d'officiers ayant des connaissances, ce qui était assez rare à l'époque, dans les coutumes carcar. Après un rapide entrainement pour instruire les nouveaux éléments aux tactiques skeïbiens, le Gen. Bryg. Wajciechosczak entreprit une nouvelle offensive vers Kolzograd, avant d'utiliser ses axes routiers comme axes d'attaques de ses nouvelles offensives. Utilisant les compagnies d'auxiliaires comme éléments avancés de sa brigade renforce, il réussit à enlever plusieurs positions, évitant de s'engager dans la ville encore pillée par certaines bandes carcar. Mais voyant l'arrivée d'éléments de l'Armée Royale, ces dernières prirent la fuite vers les zones sécurisées par les autres clans. Fort de cette victoire tactique, il continua ses efforts vers un seul axe à la fois pour assurer la concentration du feu, sachant que les différents clans ne s'entraideraient pas pour éviter de perdre leurs positions actuelles et ainsi voir leurs bénéfices des pillages diminués. La campagne de pacification dura pendant presque plus d'un an, avant que le clan Jer'Mork, dernier clan à encore combattre, ne décide de se rendre au Gen. Bryg. Wajciechosczak sur le plateau de Merjikan. Cette guerre coûtera la vie à plus 27.950 carcar, dont 3.150 auxiliaires qui avait rejoint la Brigade de Wajciechosczak. A ces pertes, s'ajoutait les 950 skeïbiens (Armée Royale), 4.950 miliciens et réservistes, 31.000 civils et 535.000 réfugiés.


Dernière édition par Dmitri Solganov le Mar 26 Mai 2009 - 22:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Légion Carcaran   La Légion Carcaran Icon_minipostedMar 26 Mai 2009 - 22:39

Historique (Suite)

Grâce à cette campagne victorieuse, Wajciechosczak obtiendra plusieurs décorations, dont la Croix du Faucon Skeïbien, la plus haute distinction que l'on peut donner à un skeïbien des mains du Roi de Skeïb. Par cette notoriété militaire et civile, il participera activement à la résolution politique de la question carcar, en demandant à ce que les carcar puissent jouir des mêmes libertés que les humains, dans le respect de leurs traditions millénaires et dans le respect des lois skeïbiennes. C'est lui qui proposera que les différents clans carcar prêtent allégeance au Roi de Skeïb, Henryk Jastrzębiec-Marzemski. Par cet acte, ce dernier anoblit les différents chefs de clans avec le titre de Baron et des terres dans la Cordillère. Cet acte politique ne fut pas suivit par certains aristocrates qui refusèrent que des carcar puissent s'assoir dans le même hémicycle. Néanmoins, ce premier acte politique, soutenu par un chambre basse préférant la paix intérieure qu'un nouveau soulèvement. Ce fut la première pierre de l'autonomie politique et culturelle des carcar qui s'accompagnera de l'apparition, dans la constitution, du terme carcar dans l'application des droits fondamentaux de la République Royale dans les décennies à venir.

Après cette victoire politique, la crise avec la Fédération s'amplifia et conduit à la Guerre des Frontières qui enflamma les frontières périphériques des deux blocs, notamment sur Lituania où se passera une grande partie des offensives et contre-offensives. Fort du succès des auxiliaires durant la campagne de Nouvelle-Cujavie, le Haut Quartier Général décida d'envoyer plusieurs unités, nouvellement formées, pour compléter et soutenir les unités déployer, notamment la 13ème et 15ème Division d'Infanterie de Marine qui avaient subi d'importantes pertes durant l'offensive du 3ème Corps d'Armée de la Fédération qui comptait les premières unités de droïdes opérationnels. Après plusieurs combats acharnés pour le controle des vallées et défilés, les skeïbiens réussirent à reprendre une partie des positions d'avant l'offensive valienne et prendre la ville minière d'Auxian dans les Hautes-Malignes, par la seule action d'auxiliaires de la 3ème Brigade d'Infanterie contre l'arrière-garde d'un régiment de milice valiennes. Le Premier-Colonel Michalovitch écrira dans son rapport au Commandant des opérations que "les auxiliaires carcar se comportèrent admirablement durant l'ensemble du combat contre les soldats valiens. Profitant d'une désorganisation temporaire d'éléments valiens sur le front de Morckvon, nous décidâmes d'organiser une offensive contre Auxian où nous savions qu'une unité valienne s'assurait du contrôle du réseau routier vers la partie oriental de Lituania. Après une attaque dans les règle contre les positions défensives près de Marckvon, nos éléments avancés s'emparèrent des positions ennemis. Voulant exploiter rapidement cette percée, la 3ème Brigade fut lancé dans la brèche pour s'emparer de la ville, avant que les valiens ne puissent effectuer une contre-offensive avec la 3ème Division de Droïdes dont nous savions la précense dans le secteur. Après une force forcée de la part des auxiliaires carcar qui avaient distancé les éléments avancés de la 3ème Brigade, le Deuxième-Capitaine Pietrowski ordonna l'attaque de la position valienne avec le seul soutien de canon-mitrailleurs et de mortiers en dotation dans son unité. Pris de court, les valiens tentèrent de tenir leurs positions. Les positions en périphérie tombèrent, avant que ne s'engage un combat de rue où chaque maison ou rue était arraché par la volonté et l'acharnement des carcar. Quand les éléments avancés de la colonne arrivèrent dans la périphérie, les valiens décidèrent de battre en retraite. Après cette bataille qui dura moins d'une journée. Nous avions effectué une percée de 10 kilomètres dans le disposition valien qui nous permettaient d'accéder directement aux arrières valiens sans passer par les vallées ou défilés lourdement défendus. Cette bataille permit d'assurer nos positions dans les Hautes-Malignes au prix de 2.950 auxiliaires carcar et de 950 skeïbiens contre 3.500 valiens et 1.450 prisonniers. Les carcar payèrent le prix fort, mais ils méritèrent leurs places parmi nos rangs. C'est grâce à telle action de leurs part que la première Campagne de Lituania ne se termina pas comme une défaite skeïbienne. L'honneur était sauf!".

Après ces premières opérations, les auxiliaire carcar reçurent une excellente réputation qui leur donna un certain respect parmi les soldats ou officiers ayant combattu avec eux. Il n'est pas rare d'entendre parmi les rangs qu'un carcar "valait un droïde, mais qu'à la différence du droïde ce dernier n'était valien, mais skeïbien!". Sur la demande du Gen. Bryg. Wajciechosczak, avec l'appui du Roi de Skeïb et du Gouvernement Wilkosky, le Haut Quartier Général autorisa la création de la Légion Carcaran par Décret Royal. A ce texte réglementaire s'ajoute une série de mesures politiques pour intégrer les carcar dans la vie politiques, sociales et économiques skeïbienne. Elles permirent l'accès des carcar à la nationalité skeïbienne après un service d'actif de dix ans sous les drapeaux et dans l'uniforme de la Légion Carcaran.

Au fur et à mesure des alliances et des batailles, la Légion s'ouvrit au reste de la Galaxie intégrant des carcar ou humains de Perléo, comme des alganzaariotes, des seraniens, voir quelques arkillians, valiens.

La Légion sera de tous les combats de la République Royale de Skeïb et remportera de nombreux victoires contre les valiens, mais aussi les alttoriens et les erikeans durant la Troisième Guerre de Mazaharpet où la Légion sera utilisée pour retarder l'avancée de la Fédération et de ses alliés étrangers. A plusieures reprises, la Légion reçu de nombreuses distinctions et récompenses skeïbiennes, mais aussi perléennes et alganzaariotes, toute brigades ou bataillons confondus qu'ils soient composés de carcar, d'humains ou d'autres races. A cela s'ajoute les décorations obtenus par certains combattants de la Légion dont les noms sont inscrit en lettre de sang et sont honorés, avec respect, par leurs pairs anciens ou jeunes, comme ceux qui sont morts dans l'anonymat.

Aujourd'hui encore et malgré la défaite, la Légion Carcaran est un Corps d'élite de l'Armée Royale où cohabite carcar et humains de n'importe quel rang ou origine sociale. Et elle restera jusqu'à ce que sa devise se réalise: "Notre pardon viendra de notre sacrifice envers le République"
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