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| Ambassade de la République Royale de Skeïb | |
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Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Ambassade de la République Royale de Skeïb Lun 22 Juin 2009 - 19:48 | |
| Situé dans la périphérie Est du Quartier Diplomatique, ce bâtiment fut construit par l'architecte arkillian Mathieu Dubois, en Septembre 2712 sous l'impulsion de l'ancienne administration de Myrotech pour y installer une partie de son service financier. Après l'instauration de l'Empire Krypto-Arkillia, le bâtiment fut confisqué par le Gouvernement impérial et vendu par enchère, avant d'être acquis par une société jadéenne. Suite à la réorganisation du Quartier Diplomatique par le Ministère des Affaires Étrangères, le terrain fut intégré à la structure diplomatique, obligeant la société jadéenne à déménager les locaux. Le bâtiment fut réintégrer dans le patrimoine foncier de l'Empire, avant d'être racheté par le Gouvernement skeïbien, suite à des accords diplomatiques, par l'intermédiaire de Spacetech.
Profitant de sa position nouvelle au sein du Pacte Seran-Valen, la République Royale de Skeïb tente de réaffirmer ses liens avec l'autre partie de la Galaxie, notamment l'Empire Krypto-Arkillien.
Le bâtiment est de conception moderne et comprend l'ensemble des services économiques, diplomatiques et de contre-espionnage qu'une ambassade skeïbienne doit disposer. Cette troisième ambassade est l'une des plus imposantes et est sous l'autorité exclusif du Chevalier Royal Mirko Jastrzebiec-Sremčević, fonctionnaire du Corps diplomatique skeïbien depuis plus de 40 ans et ancien ambassadeur de la République Royale à Perleo.
A cette ambassade, il faut compter sur plusieurs consulats, notamment Almagrad et Miron qui sont sous l'autorité de l'ambassadeur Jastrzebiec-Sremčević et de son équipe diplomatique.Ambassadeur: Chevalier Royal Mirko Jastrzebiec-Sremčević Employés: 75 Fonctionnaires du Secrétariat aux Relations Extérieurs + 250 Employés Forces de Sécurité: 2 Compagnie d' Uhlans (Environs 200 hommes) Attaché Militaire: Premier-Colonel Frederik Von Mülhmeister | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Mer 28 Juil 2010 - 20:59 | |
| Depuis quelques jours, une petite délégation skeïbien avait fait le voyage interstellaire entre Alganzaar et Arkillia, avec un objectif précis. Une partie de cette délégation était composé de cinq officiers et une demi-douzaines de députés ou hommes politiques occupant des fonctions au sein du Secrétariat à la Défense, notamment Patryk Erazmus, l'actuel président de l'ancestrale Commission Mixte d'Évaluations de l'Armement qui officiait dans les rouages de la Défense skeïbienne, depuis maintenant plus de 200 ans. Même si son pouvoir n'était que consultatif, son avis était très écouté par les différents gouvernements, s'appuyant sur plusieurs équipes d'ingénieurs et d'experts pour penser et repenser les menaces potentielles envers la République Royale et son bras armé.
La délégation décida, pour des raisons de sécurité, d'occuper provisoirement certaines pièces de l'Ambassade, notamment les chambres d'invités des appartements privés. Mais une partie furent obligée de s'installer dans un luxueux hôtel du Quartier diplomatique, sous la surveillance d'une équipe renforcée du BOR (Biuro Ochrony Rzadu ou Bureau de Protection Gouvernementale), dont certains agents avaient fait le déplacement avec la délégation, prêtant main-forte à leurs homologues déjà présents.
Le Chevalier Jastrzebiec-Sremčević savait la raison de la présence d'une telle représentation, même si cette dernière était camouflée en une délégation culturelle, notamment pour l'organisation d'expositions itinérantes de certaines pièces ou collections de la Maison Royale et pour le compte du Secrétariat à la Culture. Mais la raison était plus terre-à-terre. Il s'agissait, en effet, d'organiser la prochaine planification de réarmement de l'Armée Royale avec un matériel moderne, surtout sur la question des armes individuelles et équipements électroniques. Avec l'ouverture des relations diplomatiques et bénéficiant d'une image d"honorabilité" meilleure que les précédentes, la République Royale commençait à prospecter vers d'autres pays pour relancer son économie, notamment son complexe militaro-industriel vieillissant. Même si le terme de "complexe" était exagéré au vue des capacités de productions d'autres pays galactiques, il l'était d'un point de vue uniquement mazaharpiote, non négligeable, en tout cas jusqu'à la fin de Troisième Guerre, permettant à Valia d'assurer un retard technologique et capacitaire provisoire à ses voisins immédiats.
Via les canaux diplomatiques (Notamment par Spacetech avec sa participation au groupe PZL), la République Royale avait sollicité des entretiens au près des principaux fournisseurs de l'Armée Impériale, notamment Spacetech, mais aussi la Fabrique Nationale de Vermeille et Almagrad, Araska Weapons, Norinco Balistics et Sukhoï Aerospace. Même si cette délégation n'avait qu'un rôle d'observateur et de prospection, la République donna une série de garantie quant aux quantités souhaitées, notamment, l'achat de plusieurs lots d'armes individuels et collectives pour un total compris entre 500.000 et 1.250.000 unités. Et prévoyait aussi des commandes dans d'autres domaines, comme électronique, la protection informatique et les technologies spatiales.
Dernière édition par Dmitri Solganov le Jeu 29 Juil 2010 - 11:01, édité 2 fois | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Jeu 29 Juil 2010 - 10:53 | |
| Il ne fallut guère de temps à la délégation "culturelle" skeïb pour obtenir des libérations d'agendas d'entreprises d'armement sollicitées et de voir émerger des approches commerciales des entreprises oubliés, notamment celles survivant mais en remportant les flamboyants contrats du ministère impérial de la défense à l'image des arkiliens Royal Kuantan Optronics, Ramius Positronics ou encore du krypton Tri-Aerospace, quoique sans conviction réelle, l'entreprise étant connue et reconnue pour ses prix de vente importants et l'explosion courante des coûts de ses travaux. Des actions de lobbying émanant d'entreprises purement de défense (tel le presque millénaire Izhmash qui bien que dépendant de Spacetech, agissait en entreprise indépendante et venait d'hériter de la division "armes légères" de l'entreprise) ou duales telles que la Matsuheida Motor Company (et sa division "militaire") pouvaient également être constatées. Les ventes à l'exportation des fabricants d'armes krypto-arkiliens n'étaient pas courantes et la relative atomicité duc secteur n'arrangeait pas les choses.
Les industriels, flanqués de conseillers techniques dont certains étaient d'anciens militaires mais également de parlementaires de Commission de Défense, curieux d'obtenir quelque écho des exigences skeïb, tout comme les Etats-Majors, intéressés par l'expérience (jugée comme pouvant avoir un impact sur les cahiers des charges) d'une armée ayant du affronter la majorité des combinaisons homme-machine (à degrés divers) sur un champ de bataille, furent rapidement disponibles au sein de leurs locaux d'Arkilia-grad. Les principaux locaux, bureaux d'étude et polygones d'essais et de tir se trouvaient cependant à Almagrad. Des contrats substantiels auprès d'un Etat mazaharpiote et donc qui théoriquement conditionnait ses acquisitions à une utilisation potentielle proche constituait un argument conséquent dans d'autres marchés et négociations.
Plus généralement la délégation skeïbienne pouvait constater un soutien relativement important des milieux parlementaires et diplomatiques et une relative présence de militaires, retraités ou d'actives dans les milieux industriels, chose qui avait entre autres permis à l'armée de ne pas voir des choix purement commerciaux imposés à ses Etats-Major. Restait naturellement à voir comment la tendance se maintiendrait... | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Jeu 29 Juil 2010 - 13:00 | |
| Les skeïbiens avaient élaboré une feuille de route extrêmement précis, notamment sur les objectifs de la délégation et une copie crypté des différentes cahiers des charges réalisés par les équipes de Commission Mixte d'Évaluations de l'Armement et les opérationnels sélectionnés au sein des différents corps de l'Armée Royale.
- Armes individuelles:
La Commission Mixte d'Évaluations de l'Armement voulait mettre en route un programme de remplacement des fusils à combustion chimique, notamment les Wz.95 en priorité (Mise à la retraite progressive des Wz.95 des unités de troisième ligne par un remplacement de Wz.56 dont une commande avait été établi avec la Fabrique Royale pour un total de 450.000 unités supplémentaires) et le Wz.56 pour les unités de première ligne de l'Armée Royale (GROM, Légion Carcaran, etc.)
Les principaux opérationnels avaient demandé la conception d'un fusil compact et léger équipé d'une optique de visé local ou skeïbienne (Pas encore défini). Il devait être modulaire, avec ajout d'éléments optionnels comme un fusil à pompe ou un lance-grenade de 40mm (Conception skeïbienne) sous le canon. De plus, le fusil devra être chambrée en 7.62mm, calibre de l'Armée Royale, disposé d'un système de bipied pour les tirs à moyenne distance, d'un système de sélection ambidextre (Sélecteur de tir: Semi-Automatique, Rafale de 2 coup et automatique) et d'un système d'éjection de douille rotatif pour compléter le système de sélection de tir ambidextre. L'alimentation (Batterie) devrait permettre une utilisation de plus 10 heures, rechargeable par l'énergie énergie (Mise en place d'un convertisseur solaire portatif) ou par prises au sein des habitations ou véhicules militaires.
Du côté des pistolets, la République Royale ne comptait pas changer son pistolet automatique réglementaire, considérant qu'il correspondait encore aux besoins de l'Armée Royale, malgré son grande âge.
Du côté des armes collectives, la République aurait voulu disposer d'une mitrailleuse équipé d'un système CAM pour remplacer ses Wz.6, copie moderne de la Mg 3 allemande du XXIème Siècle. Les opérationnels avaient consenti à perdre en cadence de tir pour gagner en puissance de feu et force cinétique, par l'utilisation d'un système CAM. Certains opérationnels étaient intéressé par la plateforme du Q240/250, même si poids était un handicap certain par l'absence d'exo-squelettes au sein des forces skeïbiennes. L'on prévoyait, pour se faire, d'intégrer ce système aux Brigades carcarans.
Au niveau des armes à longue distance, certains opérationnels portèrent un intérêt à certains fusils de précision arkillian, notamment le Q150, notamment pour les missions de contre sniping ou la lutte anti-matérielle. Les skeïbiens intégrant les droïdes à la notion "matérielle".
- Systèmes électroniques
La Commission Mixte veut aussi renouveler son matériel de communication tactique et opérationnel, intégrant des systèmes de cryptages plus performants que ceux à la disposition de l'Armée Royale et ceux malgré le haut niveau d'expertises de certaines compagnies skeïbiennes dans le secteur. Cela comprenait des systèmes de communication radio ou électromagnétiques portatifs ou intégrés à des véhicules (Chars, IFV ou APC, véhicules de commandement, etc.) ou édifices fortifiés, mais aussi des systèmes de guerre électronique et de C4ISR.
L'on ajouta aussi des critères qualitatifs pour des systèmes de détection avancés sur différentes degrés de fréquence, notamment pour des systèmes de détection embarqué (Avions, hélicoptères, navire, etc.). Pour l'heure, aucune décision n'avait été prise.
- Systèmes aérospatiale
Sur le plan spatiale, la Marine avait demandé l'étude d'un chantier de modernisation des croiseurs et frégates de conception seranienne par l'ajout de plusieurs tourelles CAM de divers calibres pour les opérations de soutien spatio-terrestre, suite aux retours d'expérience sur Nouvelle-Jérusalem.
L'Amirauté avait aussi souhaité la conception d'une classe de Contre-Torpilleur à vocation coloniale (Missions de longue durée avec possibilités d'emport d'un bataillon de Fusilliers Spatiaux, avec équipement et d'une demi-Eskadra de Sokol, avec un armement lourd basé sur des tourelles laser, torpilles, missiles et canons CAM) et de deux frégates ou corvettes (L'une à vocation coloniale, pour accompagner le Contre-Torpilleur et une autre à vocation de reconnaissance avancé)
- Systèmes motorisés
La Commission s'intéressait à renouveler son parc automobile, notamment les camions et véhicules légers avec des systèmes anti-gravitationnels. La question des véhicules blindés serait évoqué ultérieurement, après concertation avec l'Etat-Major du Corps de Cavalerie.
Il fallait aussi dire que la Commission espérait que ces contrats puissent se réaliser avec les entreprises skeïbiennes, au sein d'acquisitions avantageuses ou de créations de Joint-Venture. Bien sûr, la République n'était pas prêt à broder son industrie de la Défense pour obtenir quelques avantages technologiques sur les valiens, cela irait obligatoirement à des répercussions dramatiques en cas d'un désaccord avec l'Empire ou un membre de l'AIS.
La Commission était donc prudente sur le sujet et voulait donner des signes d'assurance aux industriels arkillians quant à l'intérêt de travailler avec les entreprises skeïbiennes. | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Jeu 29 Juil 2010 - 20:06 | |
| Systèmes motorisés
La vente de camions et de véhicules légers ne présentait pas de problème majeur. Des discussions sur des blindés pourraient en revanche poser quelques problèmes au niveau des sites de productions des canons et systèmes de visée, ainsi que des munitions selon les modèle souhaitées.
Armes individuelles:
Des armes dérivées du STAR étaient parfaitement réalisables, intégrer des composantes skeïbiennes également regard de la rusticité de l’arme. Les exigences de compacité seraient cependant difficiles à tenir. Une puissance rehaussée était envisageable au détriment de l’autonomie initialement prévue par le fusil (36 heures). La FNVA pouvait également étudier une version légère du Q50, notamment si l’autonomie du fusil (de cinq jour sans être branché sur exosquelette) pouvait être ramenée à moins de 24 heures. Un système de rechargement par dynamo démontable (notamment au niveau des “pédales”) et portative existait déjà. Les fusils Q150, disponibles, pouvaient trouver concurrence auprès d’armuriers sportifs, plus chers cependant.
Enfin concernant les armes collectives, la FNVA rappela aux bons souvenirs sa mitrailleuse Q100, disponible en version classique ou commando (crosse pliante), chambrée en 7,62 et bénéficiant d’une haute cadence de tir. La plateforme, Q240/250, coûteuse, pouvait également être mise en concurrence avec les Q230 (mitrailleuses) et Q220 (lances grenades automatiques) de la génération précédente. Plus lourds, conditionnés aux véhicules mais bien moins cher et disposant d’importants stocks de l’armée impériale en matière de pièces détachées (le remplacement en unité n’était pas encore achevé).
Systèmes électroniques
Au ton feutré que prend la discussion il s’avère évident que l’on entre là dans un domaine où les parlementaires auront à dire, selon le niveau d’intégration des systèmes d’armes au sein du système de communication (notamment C4ISR). A priori les systèmes de communication portatifs ou pour véhicules n’étaient pas un problème et correspondaient aux standards de police (du moins de la manière dont on l’entendait sur Arkilia et Kryptonn).
Systèmes aérospatiaux
La réalisation de corvettes à des fins d’escorte ou de reconnaissance ne représentait pas un problème technique d’importante. À tout le moins une adaptation des modèles de corvettes Hermès en service dans la Navy ou en tout cas des versions exemptes du matériel classé non exportable.
La réalisation du “contre torpilleur” ne présentait pas de problèmes non plus, à ceci près qu’il s’agissait de concevoir un astronef entièrement nouveau du fait de besoins bien spécifiques et qu’allait se poser la question de l’intégration d’éléments inhabituels (navettes, containers...) aux concepteurs. Les couts d’un tel programme ne pouvaient être définis à l’avance d’autant plus que l’Etat skeïb (cela par contre n’était pas dit à demi mots) n’avait peut être pas la rallonge budgétaire suffisante pour répondre sur le champs à un accroissement des coûts d’un programme de recherche et développement comme le fut l’Imperial Navy pendant près de douze ans. Enfin une baisse de coûts était toujours possible en cas justement d’entrée (en tout ou en partie) de la Navy dans le programme pour un éventuel remplacement des frégates Athena dont la conception vieille de 45 ans (et le début d’entrée en dotation de 38) commençait à connaître un manque de possibilités d’évolution.
Plus généralement se posait la question des joints venture et prises de participation dans celles-ci ainsi que le coût réel de formation de techniciens et de main d’oeuvre qu’aurait à supporter la République Royale si elle désirait effectivement acquérir des savoir faire en matière d’entretien courant et de production de pièces détachées (non frappées du sceau de la commission de défense) ainsi que de munitions. Néanmoins, dans une optique d’appui orbital, des solution alternatives existaient à l’image de systèmes moins performant au niveau électromagnétique et usant principalement de roquettes/bombes orbitales (aussi appelées fusées orbitales) guidées. La modernisation des astronefs seraniens (datant d’avant même la guerre d’Erikea) ne posait pas de problèmes insurmontables, surtout en ce qui concernait les frégates qui avaient pu être analysées et disséquées à plusieurs reprises du fait de leur grande circulation pendant la guerre civile seranienne (trafics d’armes et prises de guerre passant d’un propriétaire à l’autre jusqu’à finir capturées par des flottes régulières). | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Jeu 7 Oct 2010 - 20:45 | |
| Pour beaucoup de membres de la délégation, cette première journée avait été excellente et présageait des jours comparables dans les semaines à venir, avant la fin "officielle" de la présence de la "délégation culturelle" sur le territoire impérial. L'atmosphère permettait un véritable échange entre deux conceptions, voir deux mondes différents de la guerre. La présence d'officiers ayant fait l'expérience du feu, notamment un Deuxième-Capitaine du 21ème Bataillon de Marche Lithuanien, permettrait d'imposer la présence d'un modèle presque peu dépendant de la technologie ou de moyens techniques. Ce dernier, d'ailleurs, fera sensation auprès de certains anciens militaires durant une séance de tir improvisée avec le STAR de SpaceTech.
A la fin de cette journée, un débriefing s'organisa autour de l'immense table de la salle à manger de l'ambassade, accompagné d'officiers et d'hommes politiques du pays hôtes pour discuter d'autres sujets, parfois en total opposition de la venue initiale de la délégation. Mais après deux heures à apprécier la cuisine skeïbienne, une partie de la délégation, comme certains invités arkillians, regagnèrent leurs quartiers à l'exception de certains, comme Patryk Erazmus, un officier supérieur skeïbien, deux représentants de SpaceTech et un parlementaire arkillian en charge de la représentation des avis de la Commission de Défense auprès des différentes chambres. Pour les personnes présentes, cette discussion était informelle mais elle avait une importance pour Patryk Erazmus dans les tractations à venir. En effet, Skeïb désirait rattraper son retard sur Valia, malgré la crise sociale et budgétaire que traversait la République. La période sous l'ère du premier Pacte Seran-Valen avait mis à mal les dépenses publiques, mais aussi l'armée qui n'avait plus les moyens d'entretenir une force militaire digne de s'opposer à la Fédération. A cela s'ajoutait une certaine perte de confiance des nouvelles générations auprès de l'institution que représentant l'Armée Royale. Malgré le regain d'intérêt pour les questions de "Défense Nationale" sous l'ère Solganov, une partie de l'appareil politique skeïbien s'était désintéressé de ses questions, surtout sur l'orientation stratégique. Erazmus était un adepte d'une nouvelle stratégie, plus offensive, que celle se basant sur les ouvrages défensives. La dernière guerre montra les failles d'une telle stratégie, notamment quand la supériorité aérienne, voir aérospatiale n'était pas assurée!
Après avoir pu une gorgée d'un whisky arkillian, Erazmus reprit la parole:
- Nous comprenons parfaitement que l'Empire puisse éviter de s'attirer les foudres du Pacte, mais nous parlons d'un rééquipement complet d'une grande partie de l'appareil militaire skeïbien. Cela s'évaluent à plusieurs milliards de couronnes skeïbiennes sur une dizaine d'années, je doute que le Parlement arkillian puisse être insensible à ce point à l'accès de technologie qui seront peut-être obsolète grâce aux technologies développées sur ces mêmes fonds! | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Sam 9 Oct 2010 - 17:51 | |
| Ce fut l'un des deux représentants de Spacetech, qui après un léger flottement, répondit. Adjoint à la production industrielle, Matthias Fulkin s'acheminait tout doucement vers la quarantaine et voyait une carrière intéressante s'ouvrir à lui, du moins lorsque son supérieur direct, de peu son aîné, trouverait un autre poste si d'aventure il était intéressé. Lui cherchait plus ou moins ostensiblement un emploi ailleurs grâce à ses "faits d'armes" que furent la construction de bâtiments lourds pour l'Imperial Navy en respectant et la qualité et les calendriers de livraison, une gymnastique particulièrement éprouvante où il fallait faire le plus possible avec ce que l'on avait. La raison, tacite, pour laquelle il prenait la parole, était également qu'il était passé à l’eau plate depuis deux heures déjà.
Jetant un regard en coin à Boris Horenkine, représentant de la Commission de Défense, qui, sous son aire légèrement assoupi ou distrait, cachait une vigilance sans faille tirée de son passé de milicien des quartiers chauds d’Almagrad lors de la Révolution, puis d’enquêteur criminel détaché par la Police Impériale auprès du département spécial des finances dans les années qui suivirent, et ignorant quelque peu Stepan Afschoff, autre employé de Spacetech, mais aux services de coordination de l’acheminement des matières premières, et donc qui n’était pas en mesure de lui demander des comptes (c’était, en matière de production, plutôt l’inverse, étant donné que Fulkin travaillait avec ce que Afschoff et ses services, informellement subordonnés aux siens, parvenaient à lui fournir).
-Je pense que nous avons parcourus un chemin appréciable sur certains principes centraux, notamment ce qui serait cédé. Cependant divers sujets nécessitent des discussions bien plus approfondies, notamment la délocalisation de la production et de l’assemblage, qui se doivent de conserver une certaine cohérence industrielle sous peine de faire exploser les coûts tant fixes que variables. Comme vous le dites, nous parlons bien d’un rééquipement complet de l’armée royale dans plusieurs domaines, ce qui représente des volumes conséquents.
La question de la recherche et développement est intéressante et nécessite, justement, des approfondissements, du moins comme le chevalier Mulkovitch le laissa entendre cet après-midi. Cependant ces questions en matière de R&D ne touchent que modérément Spacetech mais bien davantage certaines entreprises spécialisées dans des domaines spécifiques.
Le chevalier Mulkovitch, ingénieur chez Ramius Positronics et vice directeur des services de recherche et développement et consultant à la direction des opérations de sa société, était, du haut de sa cinquantaine bien tassée, un homme relativement offensifs sur certains points et derrière ses positions apparement calmes et mesurées, se cachaient quelqu’un qui, comme les services de l’ambassade de la République l’avaient décelés, n’hésitait pas démarcher directement auprès des vrais décideurs avec quelque succès lorsque le jeu en valait vraiment la chandelle. On le disait cependant plus influent auprès de la sous commission du maintien de l’ordre public (en vérité chargée de surveiller les activités de la Police impériale et d’auditionner ses membres jugés aptes à répondre à ses questions) que la Commission de Défense qui était, jusqu’à preuve un chef d’oeuvre d’indépendance vis-à-vis du monde financier.
-Si je puis me permettre, intervint Horenkine, je ne crois pas que les services compétents, mais cela concerne davantage mes collègues de la Commission aux Affaires, s'intéressent à la non réaction de certains Etats, mais davantage des conséquences d’un certain -et cela dit fort louable- volontarisme skeïbien ou plutôt skeïbo-algan en matière spatiale et des migrations qu’il pourrait susciter. Mais il n'y à pas là, matière à restreindre le cadre des discussions,acheva-t-il avec un sourire. | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Ven 3 Déc 2010 - 22:48 | |
| Erazmus écouta attentivement les différentes interventions arkillianes sur le sujet. IL se doutait bien que les arkillians voulaient des garanties quand aux acquisitions, aussi bien sur le plan financier que militaire. Mais un conflit prématuré avec Valia n'était pas réalisable en état, surtout en ce basant sur le postulat que Skeïb intervenait seul, sans appui étranger... Ce n'était pas un secret quand l'on avait les renseignements qu'il fallait. Mais aux déclarations précédentes, les arkillians ne se doutaient pas de l'état alarmant de certaines unités de première ligne. Peut-être qu'ils l'ignoraient ou qu'ils simulent l'ignorance mais dans quel but? Le politicien garda cette hypothèse en tête, avant rajouter, d'un ton neutre:
- Je comprends vos propos, comme vous l'avez dit précédemment c'est le Gouvernement qui décide du déroulement de certains événements, mais je ferai part, dans les plus brefs délais, de votre inquiétude vis-à-vis des opérations en cours... Mais pour l'heure, je doute que vos inquiétudes se réalisent, à moins que vous ne disposiez de renseignements qui attestent le contraire?
Le politicien se doutait que ces inquiétudes étaient justifiées, voir même prévisibles. Alganzaar et Skeïb intervenaient dans la Tempête, avec plusieurs éléments lourds. Si la flotte combinée décidait de continuer sa poussée vers le centre, l'on verrait rapidement des déplacements d'éléments "crimminels" vers les périphéries extérieures, notamment vers l'Union et l'Empire... Cela ne serait pas pour déplaire à certains officiers du Pacte, mais cette opération était une réalisation 100% mazaharpiote, avec un soutien réduit du Pacte de Seran-Valen. | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Dim 5 Déc 2010 - 12:45 | |
| Les krypto-arkiliens acquiescèrent. Finalement Horenkine répondit.
-La “politique” des mondes alignés est une question complexe et ce qu’il s’y dit est parfois sujet à retournement. Bien adroit est celui qui saura prédire les conséquences d’un acte posé. La majorité demeure confiante dans la capacité de traitement des problèmes pouvant survenir d’actes louables posés en amont. Cela dit je crois que les discussions sont sur de bonnes voies et devraient déboucher sur des accords intéressants.
La conversation se poursuivit et pour finir, l’on se sépara jusqu’au surlendemain après une journée de mises au point en interne. Les négociations reprirent rapidement. Apparemment, certains industriels (notamment en matière d’armement léger et en électronique) étaient désireux de s’entendre sur le principal.
Enfin la Commission de défense avait remis un rapport au gouvernement sur mes matières relatives au armes légères et collectives ainsi que sur les systèmes motorisés. Un avant projet de rapport était en cours de rédaction sur les systèmes électroniques mais des fuites volontaires révélèrent aux négociateurs que des restrictions (en matière de délocalisation et de licences de production) seraient envisageables en fonction du matériel acquis. La matière aérospatiale semblait davantage regarder Spacetech et autres constructeurs ainsi que les exigences skeïbs pour ce qui concernait les nouveaux astronefs, la modernisation ne semblait pas poser de grands problèmes.
En matières d’armes légères et collectives la Commission acceptait l’idée d’une délocalisation de la production de munitions ainsi que d’armes légères (notamment les fusils STAR, susceptibles d’être produit par PZL). L’on pouvait cependant remarquer que les entreprises poussaient pour des filiales détenues avec des actifs majoritaires par des krypto-arkiliens ainsi que des réticences dans la production sous traitée de certaines éléments (bien qu’ils puissent être fabriqués sur place). L’on remarquait aussi une réserve implicite quant à la qualité de certains alliages locaux susceptibles d’avoir un impact sur la qualité globale de certains matériels.
Il n’y avait aucune restriction pour ce qui était des camions et véhicules légers, des joints Venture étaient envisageables. Les entreprises étaient également prêtes à traiter sur l’acquisition de véhicules plus lourds, mais les conditions risquaient d’être différentes... | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Mar 7 Déc 2010 - 15:41 | |
| Du côté skeïbien, cette ultime négociation permit de préparer le terrain à la suite des événements. Les jours suivants, les politiciens réaffirmèrent le côté préparatoire de cette mission car certains points se devaient d'être débattu au sein du Parlement skeïbien, surtout sur les déblocages de crédits supplémentaires concernant l'achat de matériel. A l'heure actuelle, l'Armée Royale avait obtenu une extension de plus de 650 Millions de Couronnes pour l'acquisition de 750 missiles air-air de conception skeïbienne. Cette extension avait été douloureux pour le Gouvernement, notamment pour le Secrétaire à la Défense qui l'arracha avec une faible majorité de parlementaires. Dans cette situation, un achat "rapide" n'était pas envisageable même si le prochain plan de réarmement devait être voté dans le courant de l'année 2559. Mais Les travaux préparatoires commençant dans les mois, voir semaines à venir, à partir d'une sous-commission parlementaire composés de députés, d'officiers et d'aristocrates de la chambre haute.
Sur les modalités de certains systèmes, les skeïbiens étaient d'accord pour la création d'unités de production sur le sol mazaharpiote, soit par la création d'entités arkillians (Avec des possibilités d'aides ou d'éxénorations fiscales), soit par des acquisitions ou des partenariats avec les entreprises locales. Néanmoins, certains politiciens émirent des réticences à inclure certaines sociétés "publiques" dans la balance des sociétés susceptibles d'être acquis par les capitaux arkillians. C'était le cas pour la Fabrique Royale de Zaghrab qui était l'un des principaux fournisseurs d'armes légères de la WKS. Sur le point des techniques de fabrication évoqués par certains "experts" arkillians, l'un des ingénieurs détachés par le Secrétaire à la Défense expliqua que les industries métallurgiques skeïbiennes maîtrisaient 85% des savoir-faire et techniques "modernes" concernant l'élaboration d'alliages, voir de super-alliages. Certaines de ces techniques étant couramment utilisé pour la réalisation de blindages et de superstructures complexes. Sur la question de joint-venture, les skeïbiens n'émirent aucune critique à cette idée et l'encouragea plutôt. Ces derniers, d'ailleurs conseillèrent de développer la branche civile car le marché mazaharpiote était peu pourvu en véhicule à propulsion et suspension gravitationnelle (Véhicules PASG).
Sur l'acquisition d'éléments aérospatiales, les skeïbiens commencèrent à négocier une possible participation au budget de conception du nouveau "Contre-torpilleur". Même si la hauteur de cette participation n'était pas clairement énoncé, pour des raisons politiques.
Concernant les systèmes de communications et de "guerre électroniques", ils étaient certains que les politiciens arikillians seraient réticents à voir un pays, extérieur à l'AIS, bénéficié des mêmes technologies. Les skeïbiens, décidèrent de laisser volontairement ce point en suspens, mais prévoyaient déjà plusieurs actions de lobbying auprès des parlementaires, avec le soutien de certains responsables industriels locaux. Erazmus enverrait un note dans ce sens, à l'ambassade, avec un copie à l'intention de Secrétaire aux Relations Extérieures. | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Sam 11 Déc 2010 - 18:49 | |
| Les entreprises reçurent assez vite le message, du moins remontât-il rapidement jusqu’aux décideurs. Les entrepreneurs krypto-arkiliens par le biais de canaux diplomatiques mis à leur service effectuèrent quelques “reconnaissances” en territoire skeïb, puis semblèrent sur le point d’effectuer les démarches d’influence suffisantes en vue d’obtenir l’appui de la diplomatie impériale pour la mise en place d’une mission économique plis vaste, les dernières annonces relatives au marché civil avaient appâtés d’autres investisseurs, exclusivement privés, notamment en matière de transport.
Plus généralement, les industriels étaient favorables à des installations de filiales sur sol skeïb pour tout ce qui était plus stratégique dans la conception de sous-éléments ainsi que de l’assemblage, surtout si des mesures d’aides de création à l’emploi et d'exonérations fiscales pouvaient être obtenues. Quelques acquisitions ou partenariats étaient également envisagées. Des approches préliminaires auprès d’acteurs sociaux (mais aussi d’élus par des actions de lobbying sur l’emploi) susceptibles d’être intéressés par la création d’emplois dans des secteurs “stratégiques” et donc potentiellement pérennes (ou à tout le moins plus que d’autres). L’acquisition ou l’entrée en capital de sociétés jugées stratégiques.
Sous la pression (invisible) du gouvernement, la Navy avait entamée un cahier des charges plus détaillé. L’astronef jugé nécessaire à ses futures missions était un vaisseau d’une longueur approximative de sept cent mètres, d’un hauteur de plus ou moins 120 mètres et d’une envergure de 250 mètres environs. Le tonnage devrait être d’environs 1400 millions de tonneaux métriques mais étant donné les exigences de modularité, aurait toute les chances d’être variable de l’ordre de cent à cent cinquante millions de tonneaux. L’astronef devrait également être capable d’embarquer avec lui trente à quarante astronefs légers ainsi qu’une force de 1200 soldats.
Les actions de lobbying parviennent à rallier quelques parlementaires “stratégiques” pouvant faciliter l’octroi de certaines licences d’exportation ou de production à l’étranger. À partir d’un certain niveau cependant, l’on se heurtait à un plafond de verre posé par quelques militaires et semblerait-il par des syndicats puissants soucieux de préserver une certaine compétence technique. Globalement l’opposition venait lorsque l’on abordait les produits des entreprises de haute technologie kryptonnes et quelques arkiliennes. Les opérationnels skeïbiens rendirent quelques rapports constatant que ce qui était exportable représentait un niveau légèrement supérieur aux acquisitions valiennes et susceptibles de représenter une capacité comparable à celle des armées érikeannes ou séraniennes. Ledit matériel était également susceptible de s’insérer plus aisément dans un dispositif allié ou en tout cas d’être moins exclusif qu’un matériel très ”typé LYNX” et donc probablement (ce n’était là qu’une supposition) susceptible d’être vendu qu’en cas de “véritable” alliance en tout cas exigeant une confiance bien plus importante. | |
| | | Dmitri Solganov Initié
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Lun 13 Déc 2010 - 21:21 | |
| Pour le personnel skeïbien présent sur Arkillia, les premiers mouvements avaient donné satisfaction. L'appui des représentants de l'Armée Royale et de certains diplomates ayant forgés quelques réseaux durant les années précédentes avaient finalement porté, même si certaines questions conduisaient à certaines questions épineuses.
Sur le projet d'organiser un voyage d'étude sur le territoire skeïbien, cette idée enchanta l'ambassadeur, comme ses interlocuteurs situés à plusieurs année-lumières de là sur Mazaharpet. Le Commonwealth offrait de nombreuses possibilités d'implantations que cela soit sur le territoire même de la République Royale ou sur les états "alliés". Ils étaient certains que la compétition pour l'implantation d'usines serait rude, obligeant peut-être le Gouvernement à intervenir pour éviter certaines dérives. Mais pour l'heure, la chose demandait à être étudier et surtout interroger les industriels arkillians sur les impératifs nécessaires à la mise en place de telle ou telle structure (effectif, niveau d'infrastructure, consommation énergétique, etc.), voir à planifier des reprises d'entités existantes, etc. Cela se déroulant sur un plan national, mais aussi local, c'est-à-dire, l'intervention des gouvernements locaux (Assemblées du Commonwealth et collectivités territoriales).
Sur la question des systèmes électroniques, les skeïbiens entendirent les remarques de l'opposition et elles pouvaient se justifier. Mais maîtriser de telles technologies demanderait un certain temps, malgré toute l'ingéniosité et le professionnalisme des ouvriers skeïbiens ou du Commonwealth. Dans l'état actuel de l'Armée Royale, l'on pouvait se douter qu'aucune exportation de tel système ne serait envisageable avant au moins une décennie. Et cette décennie était encore une estimation, surtout si le programme prends du retard pour des raisons financières ou de qualité, nécessitant des améliorations provenant de la République ou de l'Empire.
De plus, la mentalité skeïbienne n'étant pas propice aux transferts de technologies militaires, venant de leurs propres centres de R&D ou d'entités étrangères. L'on peut citer comme exemple le cas du système Sekorski-Baumn ou la Tri-nitrate de cellulose, même si ces exemples étaient des produits 100% skeïbiens, qui n'ont jamais quitté Mazaharpet, voir même la République Royale. | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Ambassade de la République Royale de Skeïb Jeu 16 Déc 2010 - 17:39 | |
| Le ministère ayant finalement reçut une tâche plus précise, l’on mit rapidement en place une équipe chargée de coordonner et de faciliter une mission économique et d’information en République Royale, elle comprendrait près de quatre cent personnes. De nombreuses entreprises non “militaires” étaient parvenues à s’insérer dans le voyage diplomatique, afin de profiter de l’événement pour mener leurs propres mission. L’on y découvrait des entreprises purement civiles ainsi que d’autres, dont l’activité pourrait avoir un rapport avec les infrastructures susceptibles de devoir être modernisées à l’image des transports ferroviaires, du secteur de l’énergie ou des infrastructures logistiques spatiales et portuaires en générales, ainsi des délégations d’entreprises publiques autonomes seraient également présentes tel Imperial Energy (ancienne Arkilian Energy), Arkilian Logistics, ou le privé Matsuheida Motors Company.
Le ministère des Affaires étrangères ne l’annonça jamais explicitement mais certaines personnes informées ou affirmant l’être laissèrent entendre à mots couverts qu’une certaine surveillance serait exercée sur les entreprises en matière d’incitation à la concurrence fiscale entre Etats du Commonwealth local. Mieux valait ne pas irriter la République Royale...
En matière de systèmes électroniques, plusieurs craintes furent levées, mais il semblerait que la Commission Mixte soit tombée sur la version krypto-arkilienne des réticences skeïbiennes aux transferts de technologie. En un mot comme en cent, passé un certain seuil technologique, l’on entrait dans un domaine apparemment non négociable avant un certain temps. | |
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