Surprise Biologique

Le Bureau de Kamal Singh se trouvait au dessus des laboratoires du Département de Biologie du Consortium, permettant ainsi à celui-ci de détenir une vue d’ensemble des installations scientifiques du département ainsi que de son personnel. Des vivariums était dispersé ici et là, contenant des espèces fauniques et florales de toutes sorte et de tout les horizons. Entre ces vivariums, il y avait du mobilier d’un blanc immaculé dispersé un peu partout, contenant des ordinateurs, des espaces de rangements ou des espaces de travail. Le tout était dans un relatif désordre structurel à l’image des scientifiques qui y travaillait. En effet, des centaines de blouses blanches se déplaçaient constamment entre le mobilier et les vivariums pour aller étudier une espèce, remettre un rapport, prendre des notes sur leur holo-note ou bien entrer des données sur un ordinateur tactile en surface.

Le Directeur du Département, Kamal Singh avait été nommé à ce poste pendant les six mois ou l’Otto Hahn était en arrêt d’activité. Ces arrêts prolongés étaient uniquement pour que les équipes scientifiques et l’équipage prennent une pause après le travail énorme sur le terrain qu’ils avaient effectué. Lorsqu’il était absent en raison de son poste de Chef-responsable scientifique de l’Otto Hahn, Elliot Moore prenait sa place. Celui-ci était son sous-directeur et un ami proche. Actuellement, le docteur Singh se trouvait assis à son bureau en train de manier des images sur un écran holographique. Il faisait passer des images d’un rapport de recherche sur la toxicité d’une fleur endémique sur Allyrie. Il surligna avec son doigt quelques paragraphes, écrivit quelques notes sur une page pour exprimer son insatisfaction au niveau de la description détaillé des méthodes de recherche et il écrivit quelques commentaires pour compléter le dossier. Quand il eut terminé, il rangea le rapport dans les dossiers en cours pour ensuite ouvrir un deuxième rapport sur les avancements des analyses sur l’absorption d’oxygène sur une espèce de poulpe de Luderitz. Mais avant qu’il ne pu commencer à le lire, un visage apparut subitement devant lui, ce qui lui tira un léger tic au niveau de la mâchoire dû cette intrusion inattendu. La femme qui monopolisait l’écran holographique n’était nul autre que la Commissaire à la sécurité de la station de Xenovia. Elle semblait, comme toujours, de mauvaise humeur.

Kamal se retrouva bientôt au dock 24 devant la Commissaire O’Brian qui regardait d’un air sévère les trois scientifiques qui accompagnaient le Docteur Singh. Cela lui avait prit uniquement 21 minutes exactement pour réunir du personnel compétent, ainsi que le matériel nécessaire et se diriger directement vers les docks spatiaux de la station. La station Xenovia détenait environ une centaine de docks spatiaux très actifs qui voyait arrivé et partir constamment des transports civils transportant des passagers, des visiteurs ou de nouveaux employés, des transports commerciaux qui transportait des marchandises pour alimenté, sous toute les formes, les 1,2 millions de personnes habitant dans la station. Et puis, il y avait aussi des vaisseaux militaire Jadéen qui avaient le droit d’appareillé dans les docks (selon un accord entre le Consortium et la République de Jadis), ainsi que les vaisseaux de sécurité du Consortium et ses vaisseaux Scientifiques. Justement, dans le dock 24, un petit cargo du Consortium y avait appareillé était encerclé par un petit groupe d’agent de sécurité du Consortium. L’équipage du cargo, au nombre de 5, avait été mit à l’écart et surveillé par deux agents de sécurités.

Dans un silence intimidant, la Commissaire O’Brian fit signe au Docteur Singh et à ses collègues de la suivre jusqu’au cargo. Apparemment, celui-ci transportait de nombreux échantillons biologiques, géologiques et chimiques destiné à des analyses dans les laboratoires des nombreux départements composant le Consortium Scientifique Jadéen. Chaque échantillon, dépendant de leur taille et de leur statut était entreposé dans un réceptacle métallique spécialement conçut pour chaque type d’échantillon. Par exemple, pour des échantillons de minéraux, ceux-ci sont généralement dans un réceptacle antiradiation. Pour des substances chimiques, ce sont des réceptacles blindés…pour sauvegarder l’intégrité totale de la substance et éviter qu’elle ne s’écoule lors d’incident. Dans le cas du cargo du dock 24, le vaisseau était remplit de réceptacle spécialement conçut pour accueillir des échantillons biologique. Il y avait donc de la lumière artificielle à l’intérieur et des ouvertures d’aération sur les côtés. L’échantillon BP-456K se trouvait à être un échantillon biologique, un échantillon florale pour être plus exact. En fait, la plante qui se trouvait dans le réceptacle avait littéralement érodé les métaux qui composaient le réceptacle. D’énorme trou béant éparpillé autour du réceptacle laissait sortir de longue branches branche très feuillu et qui s’éparpillait un peu partout. Les feuilles de ces branches semblaient se fixer au métal du réceptacle pour se nourrir de celui-ci. Plusieurs réceptacles voisins (une dizaine) étaient en ce moment attaqués par l’échantillon mystérieux.