On Récolte ce que l'on Sème [Province de Vinemii]

Invité

La dense forêt s'étendant à perte de vue, rassemblant de sombre secret sous ses épais feuillage, des prédateur humanoïdes plus terrible que des animaux encore. Les cahots irréguliers du bus ancien, gravissant la route si cette étendue taillé à travers la forêt et plus abimé encore qu'un champ de bataille, qu'elle avait dut être à un moment ou à un autre, pouvait encore décemment porter le nom de route. Il regarda un instant autour de lui, ils étaient là courant à nouveau vers l'aventure te surement vers leur mort, dans un petit village perdue en pleine forêt dans une des provinces les plus archaïques de la République. Le village avait autrefois, en des temps si lointain et pourtant si proche, la réputation peu usurpé de recevoir et accueillir plusieurs groupes rebelles aux allures louches, des groupes de rebelles peu idéaliste et qui au fond se contentaient d'aller et venir en pillant l'Empire, ce qui ne dérangeait pour ainsi dire personne. Cela datait de loin, mais s'était une piste comme une autre pour commencer après tous, quitte à devoir se trimballer encore sur ces maudites routes cahotante jusqu'à ce que sa colonne vertébrale ne finisse par céder.

La nuit s'approchait, colorant le ciel de ses teintes orangés alors qu'autour d'eux le silence de la jungle n'était déchiré que par la complainte toussotante du moteur vieillissant, comme si ce dernier s'apprêtait à rendre l'âme à tout instant au milieu des ténèbres montante et presque palpable, emplit d'humidité et de peur ancestrale. Ils étaient là, une dizaine de vieux baroudeurs qui avaient essayés de revenir à une vie normale, une vie snas conflits et dans la sécurité. Une vie qui n'était plus fait pour eux de toute évidence, une vie qui les fuyais alors qu'ils commençaient une course vers la mort, bien que de façons générale tous le monde meurt un jour...

Aëlingen jeta un coup d'œil rapide sur sa montre, essayant de se remémorer les horaires prévu initialement pour le bus afin de savoir dans combien de temps il pouvait prétendre arriver. Il ferait nuit, ec qui les obligerait certainement à dormir à la belle étoile ou bien à trouver une auberge pour la nuit, ce qui leur reviendrait rapidement à une fortune. Il lui restait un peu de temps avant l'arrivée, un peu de temps pour réfléchir. Il ferma les yeux concentrés...

Le véhicule freinait et commençait déjà à s'arrêter, les lueurs éparses signe de civilisation indiquait leur arrivé. Se redressant sur son siège toute ses articulations craquant au passage, Aëlingen se rapprocha du chauffeur qui devait comme eux finir sa journée en ce lieu.

Bonjour, vous devez connaître les lieux, est ce qu'il y'a un endroit où passer la nuit??

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le village est un bled de montagne, perdus dans les bois. Une douzaine de maisons cohabitent autour de la rue principale. Il n'y a aucune auberge en vue et la jungle semble commencer immédiatement après la fin des premiers pâturages. La haute montagne ... Le chauffeur pointe son pouce vers l'arrière du bus :

[Chauffeur] A titre tout à fait personnel, je dors dans ce bus. Pouvez vous mettre au fond si ça vous éclate.

Il suffisait en effet de fouiller le village du regard pour constater que les habitants, d'un naturel distant et suspicieux n'apportaient que peu de confiance aux voyageurs étrangers.

Invité

Exaspérant, la tête aux dreadlock du chauffeur de bus n'arrivait apparemment pas du tout à lui revenir, aussi suite à ses paroles acerbes et pleine d'un fiel moqueur, Aëlingen prit une décision grave et importante. Serrant ses doigts de manière presque convulsive en un poing puissant, il frappa avec la vivacité d'une succube de los diablos appliquant de manière presque chirurgicale son poing sur la joue du malheureux individu dont la tête violemment heurté s'en alla se coller contre la vitre avant qu'il ne glisse lentement, et de manière presque caricaturale de son siège. Se tournant vers les autres joyeux lurons de cette expédition, œil de verre, jambe de bois et lame aiguisé il commença son discours d'introduction par un sourire aussi glaçant que celui d'un alligator.

Mes amis nous voilà arrivé sur notre premier théâtre d'opération, je vous demanderais de prendre des gants avec les locaux et de ne point les brusquer poser gentiment vos questions mais laissez bien vos armes en vue, pour ma part je vous attendrait ici...

Passez moi une corde voulez vous??

Attrapant la corde au passage, il ficela de la meilleurs manière qui soit le malheureux à la joue rougit lui confisquant au passage le contenu de ses poche, avant de commencer de manière drastique et systématique la fouille du bus à la recherche de tout outils, objets utile ou non d'ailleurs, question de faire une petite liste de ce qu'il avait à disposition. Installant de manière confortable le chauffeur au fond du bus au cours de l'opération, il s'inquiétait de son sort vérifiant parfois du bout de la botte si ce dernier avait daigné se réveiller. Il ne restait plus qu'à espérer que la peur de représailles serait plus forte que le manque de coopération exaspérant des gens du coin, il devait savoir au plus vite si des groupes criminel continuaient à sévir dans les environs pour prendre des mesures adéquat. La chasse pouvait enfin commencer...

Dès que le chauffeur se réveillerait il lui poserait également les question, n'hésitant pas à lui faire un peu peur si nécessaire, mais ils ne tueraient ses pauvres brebis égarés, des animaux sans défenses face aux loups de l'existence. La seule autre solution serait de se connecter à l'holoweb pour vérifier la liste des primés ayant été aperçu dans les environs, sortant son téléphone il passa donc un appel en direction de Serran pour demander le coup de main à un "vieil ami", en espérant que ce dernier ne cherche pas à le tuer, même par téléphone...

Ici Aëlingen, j'aimerai que tu me donne un renseignement.. Quels sont les types avce leur têete à prix qu'on a vu dernièrement dans la zone de Vinemii..

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

La caisse du bus ne comprend malheureusement qu'une centaine de crédits et quelques centimes, le Bus en lui-même huit marteaux brise-vitre à l'utilité douteuse. Quand au chauffeur, il ne porte dans ses poches que quelques crédits, en quantités malheureusement faible (20). Ainsi qu'une carte de crédit, signalons-le. Mais quasiment vide.

Les Mercenaires qui suivent Aëlingen se dispersent maintenant dans le village. Hélas, ils reçoivent généralement la réponse d'un type avec un fusil d'assaut Zul Mk I entre les mains, qui les pointe en joue depuis l'une des fenêtres du premier. Dans son bus, le patron entend même une rafale tonner, et l'un de ses mercenaires versé un flot ininterrompu d'insultes et de jurons à outrer un prêtre Himalien de Christiansia. Il redresse la tête et constate qu'il n'y a généralement pas de vrai réponse de la part des habitants, mais plutôt des "Dégagez" ou des "on veut pas vous voir". La réponse la plus fréquente étant "Ta gueule et laisses-nous dormir". Hélas on se retournant, Aëlingen constate que les paysans dorment rarement vraiment, mais ont plutôt sortit leurs flingues, et embusqués à leur fenêtres, les pointent sur le bus en bas de la Rue.

[Mercs.] On a réveillé tout le village, et ils ont pas l'air de vouloir se montrer coopératifs chef. En fait, on risque de se faire descendre par une vingtaine de péquenots en colère ...

Aëlingen est cependant absorbé dans une communication téléphonique avec un amis lointain de Serania. Ce dernier lui répond d'un ton froid.

[Ami du Tél] Tu sais quelle heure il est ? Je regardes ton truc, parce que tu me fais chier, et que t'arrêteras pas de me faire chier tant que je ne t'aurais pas répondu ... (Temps d'attente) J'ai une liste de près de 1500 noms sous le nez là. Tu veux pas être plus précis ?

Invité

Il hésitait, faire périr une vingtaine de vieux fou perdu dans un village en pleine montagne ne ferait normalement pas de bruit, le calmerait et lui donnerait l'occasion de tester ses réflexes inusités ses dernières année. Enfin, inutile de relancer une guerre dans cette zone de la planète, une chose était sûr il y reviendrait s'expliquer avec ces gens là, questions qu'ils apprennent un minimum la politesse quand même. Il préféra se concentrer sur son interlocuteur téléphonique faisant signe aux gars de remonter dans le bus et de se tenir prêt à transformer le moindre faux pas en boucherie s'il le fallait, en attendant il transféra tranquillement le contenu du bus dans ses poche, même pour les brises vitre qu'il laisserait en place jusqu'à l'arrivée à destination.

Est ce qu'il y'a moyen de me la transférer?? Sinon prend les 10 plus grosses primes dont on est sûr qu'ils sont ici, et donne moi leur signalement et tous le barda stp... Après je te laisse dormir tranquillement jusqu'à au moins la semaine prochaine, si je suis encore de ce monde à ce moment là...

Il indique à un des hommes de venir prendre la place du chauffeur et de se préparer à partir d'un instant à l'autre, et attendant la réponse il prit de quoi noter pour être sûr de ne rien oublié, le nom de sa cible devant ed toute façons être apprise par cœur, en espérant que sa localisation était plus ou moins connut, mais il ne faut pas rêver la police aurait depuis longtemps fait une descente en ce cas...

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

L'autre récita sa liste apprise par cœur sans même se soucier du niveau des cibles demandées par Aëlingen. Il avait pris soin de chercher des cibles qu'il jugeait "accessible" (c'est à dire pas les dix plus gros parrains du crime de Seranon). Quelques minutes plus tard, la liste était terminée.

Spoiler:

Invité

Aëlingen remercia son interlocuteur, poussant le bouchon à s'excuser de l'avoir réveillé juste avant de raccrocher. La liste n'était pas complète loin de là mais elle leur permettrait déjà de commencer quelques part leur chasse à l'homme, la majorité des cibles étaient reliés et donc les actions possible nombreuses pour créer un conflit où ils pourraient sortir vainqueur et beaucoup plus riche tout en nettoyant le monde de cette lie infâme. Le plus simple était de loin de retrouver Youri Rasptov puis de se lancer dans la curée de la famille Vinemii. Il fit signe à un des hommes de prendre le volant du bus, ce dernier le démarra de suite commençant déjà à manœuvrer pour reprendre l'unique route entrant dans le village. Se tournant vers le reste de la bande, Aëlingen prit la parole d'une manière qu'il espérait assuré.

Ok les gars, on se rend à Vinemii et on fait la chasse aux Vinii Barii et aux gamins de rue armée, ce sera pas une partie de plaisir je vous le dis de suite mais on devrait pouvoir faire un sacré ménage bien qu'il va falloir se cacher des autorités pour agir de manière correct..

Donc est ce que quelqu'un a un contact en ville ou une connaissance de cette dernière?

Le bus reprenait sa route en direction de la ville, Aëlingen plein d'espoir espérait que l'un d'entre eux pourrait lui donner des informations sur la ville, les zone mais aussi les groupements qui s'y affrontaient. l'objectif final était de trouver une planque d'où ils pourraient agir en toute sécurité et pour cela ils auraient besoin de fond de guerre. il empocha donc les crédits du bus et de son conducteur espérant que ce dernier à son réveil se laisserait convaincre de les aider et de leur donner des informations, dans le cas contraire ils devraient balancer ce dernier en pleine jungle saucissonner et bailloner, sort que personne ne lui envierait jamais. Les cahots de la route reprirent leurs droit...

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Les Mercenaires échangèrent pendant plusieurs minutes quelques mots et finalement, l'un d'eux se leva pour présenter la situation à son supérieur. Sur un ton clair, et presque militaire, il exposa les choses en quelques mots :

[Merc] Vinemii, c'est le bordel patron. Avec l'effondrement de la Rébellion la ville est devenue le cœur de la Mafia Seranienne. Y'a plus de dix ou douze familles qui s'y planquent et se tapent dessus pour tirer la plus grosse part des subventions d'État à la reconstruction, les champs de Pavot ou de Coca clandestin en altitude et la Traite des Blanches ou le trafic d'arme issus des stocks de la Rébellion. Mettez-y un bon paquet de poulets qui courent et rodent un peu partout, armés dans tout les sens, deux légions de l'armée Seranienne, une proportion de promoteurs immobiliers qui dépasse de 230% la moyenne galactique et un ramassis de pauvres entassés dans des Favelas, et vous avez globalement la situation à Vinemii.

Après si on veut faire dans le détail, on peut cerner trois grosses têtes de la Mafia locale : les Familles Axii Nilhii, Vinii Barii et Sarii Canii. Ces trois gros clans ont pris pour modèle le cartel de Kamensk et espèrent bien faire de Vinemii la ville rivale à celle du Cartel. On peut du coup détailler rapidement leurs opérations, bien que ces derniers soit présent un peu sur tout les segments.

Les Axii Nilhii sont vraiment les plus gros bonnets qu'on aura à affronter. Ces types là ont des assises jusque dans les milieux politiques et économiques les plus influents de la Droite à Serania. Ils ont établis leur pouvoir sur les détournement de subventions aux investissements dans les infrastructures, le Domaine de l'immobilier et globalement ont mis la main sur les entreprises de retraitement des déchets de la ville, dont ils font payer le service. Enfin, ça, c'est pour la façade légale. D'un point de vue moins légal, ils sont les proprios légitimes d'une demi-douzaine de discothèques du centre-ville ou crèchent les bourges, et qui leur servent de points de ventes pour tout ce qui touche au commerce de stupéfiant (et du gros stupéfiant, on parle ici d'Héro et de Coke). Ils sont bien présent dans tout ce qui est proxénitisme et naturellement se sont fait quelques contacts auprès d'ancien généraux de la Rébellion qui leurs ont donné les coordonnées de nombreuses planques d'armes en échange de sommes coquettes. Donc vous vous doutez bien qu'ils dominent largement le marché de l'Armement, et qu'il est plus que probable qu'on fasse face à leurs revendeurs quand on voudra mettre la Main sur un chargeur. Pareil pour les armes elle-même.

Les Vinii Barii sont les plus gros revendeurs d'Opium des Favelas, et ils ont plusieurs chimistes pour raffiner tout ça, à tel point qu'ils sont les maitres dans la production de Morphine. La moitié des hôpitaux de la ville dépend d'eux pour l'approvisionnement dans ce domaine. Et vu que le premier truc que traitent les hôpitaux de Vinemii, c'est les blessures par balles, on peut résumer la question en disant que les Hôpitaux sont sous leur coupe. De même, on peut considérer que les flics sont avec eux, même si bon, le graissage de patte est chose courante à Vinemii. De même, ils se livrent à un racket quasi-permanent dans les favelas et font payer un impôt aux commerces en échange de leur "protection".

Après, les Sarii Canii, je n'ai rien à leur sujet, sinon que c'est vraiment la famille la plus discrète du coin, et qu'ils affichent vraiment, mais alors vraiment, de très gros revenus ...

Concernant les flics, ils se font graisser la patte par tout le monde. Pareil pour l'Armée, même si c'est un peu plus solide au niveau des officiers généraux, tout ce beau monde se tait. De toute façon personne n'a intérêt à ruer dans les brancards au risque de déclarer une guerre civile qui ferrait plus de mal au peuple qu'autre chose, donc la République envoie des flics de la Brigade anti-corruption ou des membres des Services Secrets pour agir en sous-main. Personne arrive à savoir comment ils s'y prennent, mais c'est pas propre. Ca c'est sûr. On a déjà noter quatre "disparitions" parmi les gros bonnets.

Aller se mêler de ce bordel, c'est valider son arrêt de mort ... Mais ça nous botte bien. A titre tout à fait personnel, je conseille de prendre le parti d'un camp ou d'un autre dans cette affaire ...

Invité

Aëlingen écouta attentivement les dires de ces hommes, la situation était ardue mais il devait y avoir un moyen de tirer son épingle du jeu, il y'en a toujours un à vrai dire. Les clans et les familles s'entre déchirant serait une occasion de profiter de la situation mais il manquait encore quelques informations cruciale. et plus que cela, il manquait leur puissance de feu, il observa un instant les hommes avec lui et sourit doucement. Un début de plan commençait à germer dans son esprit mais pour cela il lui fallait bien plus que simplement de la chance et des armes, cela prendrait longtemps mais cela serait aussi bénéfique pour eux tous après tout. Se levant alors que le bus continuait à parcourir le chemin de montagne dans les cahots des routes anciennes, il les regarda un instant.

Faites moi la liste de ce dont nous disposons en armement et autres trucs utiles, je vais vite voir notre nouveau camarade...

Sur ces mots il se dirigea vers le fond du bus, attrapant une bouteille d'eau au passage. Bouteille qu'il vida d'un trait sur le visage du chauffeur toujours couchés au fond de son bus, assommé. Il le regarda se réveiller en sursaut, crachotant l'eau qui avait dû couler par accident dans la gorge. un léger sourire ne quittait pas ses lèvres, la chasse allait bientôt commencer.

Dites moi, si je vous dis Vinemii vous pensez à quoi?

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

[Mercs] Hormis nos Zul Mk I, quelques grenades à frag et des Q30 chacun on a pas grand chose Boss.

Le chauffeur de Bus restait silencieux au fond de ce dernier. Il était éveillé depuis une quinzaine de minutes déjà, mais simulait le sommeil. Eh ! On assommait pas le capitaine Joao Kalferton comme ça. Il avait travaillé parmi les Hastati, dans la vingt et unième légion pendant la guerre. Il s'était battu contre les siens à Morea pour défendre l'honneur d'un pays qu'il aimait. Il était l'héritier d'une tradition militaire centenaire, qu'il n'avait pas vu depuis des siècles.

Le capitaine Kalferton avait ensuite versé dans la Rébellion, plus par opportunisme que par réel idéalisme. Il y avait du boulot la-bas, une solde correcte, de l'équipement et des armes de qualité. Il n'était pas Socialiste. Encore moins Communiste. Juste profondément Républicain, et il avait vu Rouge en voyant son pays s'enfoncer dans une dictature pilotée par un pantin. Un gouvernement Fantoche, qui avait abandonné le peuple pour se tourner vers un élitisme médieval rappelant vaguement Nouvelle Prusse. Il n'aurait d'ailleurs pas été étonné d'apprendre que Vénator était un mercenaire Néo-Prussien à la solde d'Erikea. Mais bon, sa théorie farfelue et revancharde ne tenait pas vraiment débout ...

Au fil de la guerre civile, Kalferton avait appris plus sur le terrain, s'était endurci et avait accumulé de l'expérience et des savoirs-faire militaires. Mais quand l'Empereur Thurinus avait décrété, après la Guerre, que les troupes rebelles serviraient de réserves, il avait préféré quitter l'armée et mettre ses connaissances au services de Société Militaires Privées qui s'étaient emparées des affaires dans la Région de Vinemii. Hélas, la société dans laquelle il avait mis le pied n'était autre qu'une boite contrôlée par le Clan Vinii Barii. Et pour rien au monde ce SOF n'aurait accepté d'être utilisé pour protégé leurs intérêts. Il découvrit cet état de fait lorsque son chef de section, qui travaillait comme porte-flingue du clan et escortait des convois de morphine à la nuit tombée se fit descendre dans un règlement de compte. A cette époque, les Vinii Barii construisaient leur monopole et s'amusait à détruire des clans plus faibles qu'eux. Certains faisaient de la résistance. Les Vinii Barii avaient alors décidé de placer ses SoFs sur l'escorte de ses convois de Morphine, au milieu d'un paquet de déséquilibrés, rendus malades par la guerre, Kalferton, dégouté par le sort réservé aux "Zones Libérées", avait raccroché son flingue et s'était engagé dans les services publics de Morea, comme chauffeur de Bus ...

Mais là, le type qui marchait dans sa direction lui disait quelque chose. Un visage croisé à plusieurs reprises dans sa vie, donc un Hastati ou un militaire. Lorsque ce dernier le reveilla, le métis émergea de ses dreads et simula un réveil difficile. Pour l'heure, mieux valait ne rien dire, et ne rien faire. Se contenter d'agir comme eux l'attendaient de lui, jusqu'à ce qu'il se trouve dans une meilleure posture.

[A. Dun Ignis] Dites moi, si je vous dis Vinemii vous pensez à quoi ?

[J. Kalferton] Bordel, mais vous avez complètement craqué vous ! Ca va pas de distribuer des coups de poing comme ça ? Vous voulez que je vous le rende peut-être ?

Il simula la frayeur (à merveille), et se déporta sur le coté face au regard assassin que lui lança son interlocuteur.

[J. Kalferton] Ok Ok ça va ! J'en dis que c'est un bordel monstre et que si c'est la que vous vous rendez faudra bien planquer votre quincaillerie. Y'a des barrages de poulets partout et à moins de bien leur graisser la pâte, ils laissent pas entrer les flingues en ville ...

Invité

De mal en pire, la situation semblait se détériorer de minute en minute alors que les informations lui étaient donnés. Non seulement la ville ressemblait plus à une zone de guerre qu'à une véritable ville mais en prime les forces de l'ordre inefficace à souhait lui mettrait surement des bâtons dans les roue comme si les clans sur places n'avaient pas déjà assez davantage comme ça. Le monde avait évolué d'une manière qui ne lui plaisait vraiment pas dans le coin, alors même que les capacités de ses gars étaient limités par l'armement plutôt rudimentaire pris avec, ce à quoi il faudrait remédier au plus vite si on ne voulait pas que la situation ne devienne on ne peut plus critique. Enfin, ce n'est pas encore comme s'ils avaient des char ou des hélicoptère de combats, mais Aëlingen se refusait à poser la question puisque la réponse était peut être un peu trop évidente. Sortant son couteau, il coupa les liens du chauffeurs...

[list][A. Dun Ignis] Ok, on est donc dans la merde jusqu'au cou au moins... Comment les clans sur places font ils rentrer leurs armes?? Ils doivent bien avoir une méthode spécifique et un moment clé pour permettre le passage...

Enfin désolé pour le coup mais on avait besoin du véhicule, d'ailleurs il y'a un moyen de planquer les armes à bords de se tas de féraille?? Enfin en espérant qu'ils fassent juste une vérification à l'œil et qu'ils sortent pas les scanner... D'ailleurs vous pourriez m'en dire plus sur chaque clan et sa spécialités mais aussi ses membres haut placés et autres choses bonne à savoir... Comme leur lieux de résidences... Par exemple hein...

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le Conducteur fit la grimace et répondit sur un ton badin :

[J. Kalferton] J'vous l'ai dis. Et si c'est pas moi, c'est un d'vos potes. Les flics sont corrompus jusqu'à la moelle.

Il frotta son pouce contre son index pour évoquer les billets verts.

[J. Kalferton] Le flouze, l'argent, les pépettes, les billets verts, la Tune, ça ouvre beaucoup de portes à Vinemii. Et si vous n'en avez pas, il va falloir réfléchir sérieusement à ou en trouver ...

Kalferton marqua une pause, le temps de réfléchir, puis il poursuivit :

[J. Kalferton] Maintenant, je crois me souvenir qu'il y a d'autres moyens d'entrer et de sortir. Les petits trafiquants qui font pas de gros benefs ne peuvent pas supporter les prix pratiqués par la police, et ont toujours besoin de flingues pour se protéger des gros barons qui leurs mettent des bâtons dans les roues. Du coup, ils font appel à des réseaux de passeurs. Ca leur permet de faire entrer et sortir leur came, et éventuellement des armes et des munitions. Y'a toute une industrie qui s'est mise en place : les Mecs ouvrent certaines portes indécelables à qui ne les connait pas pour entrer dans Vinemii, avec un minimum de risques : ils connaissent parfaitement le coin, et savent ou se planquer pour échapper aux patrouilles. Mais ...

Kalferton s'arrêta, regarda Aëlingen dans les yeux et frotta à nouveau son pouce et son index.

[J. Kalferton] ... Ils coûtent aussi ... Moins que les flics cependant ...

Invité

Plus on avançait plus les choses se compliquaient, et en prime il devait avoir un défaut de communication avec les divers personne en présence, de toute façons rien ne pressait avant un bon moment donc il était tout à fait possible de faire une pause dans les environs, il restait seulement à trouver un endroit où le but pourrait se garer pour la nuit, et où il pourrait réfléchir au calme d'une manière ou d'une autre. Se tournant un instant vers le chauffeur il lui transmit donc les nouveaux ordres.

[A. Dun Ignis] Arrête toi dès que posisble, on fait une pause avant d'aller en ville inutile de foncer tête baisser avant d'en savoir beaucoup plus. Quelqu'un a une carte de cette foutu ville??

Il n'écouta même pas la réponse des personnes présentes, de toute façons si quelqu'un en avait une il viendrait la lui donner d'une manière ou d'une autre, mais el fait que ce foutu chauffeur de remplacement utilise son nom de famille le fit tiquer. Maintenant l'autre avait des renseignement en plus, enfin il se retourna vers l'autre dont les dreds semblait presque animé d'une vie propre.

[A. Dun Ignis]S'est aux alentour de combien?? Je pensais plus essayer un passage en douce à un autre moment de la journée, mais je suppose qu'ils gardent les passages le reste du temps ou qu'ils sont fermés... On s'est foutu dans une belle merde et on est pas encore arrivé en ville....

Enfin bon, puisqu'on y est... Est ce que vous savez quel genre de matériel ils utilisent monsieur??? Quel est votre nom??