Pont 2 (Titan Space Harbor)

Le pont deux était, sur le Titan, un pont comme les autres, s’étendant sur quelques kilomètres (du moins la partie habitée). Contrairement au pont trois, juste au dessus, le pont deux présente un certain équilibre entre port et marchés. Les docks, qui ne sont pas trop étendus, laissent une certaine place aux magasins sans nécessiter de trop s’enfoncer dans l’astronef perdu. L’espace habité s’étend su six kilomètres, dont un peu plus d’un est sous contrôle de contrebandiers ecazans qui y tiennent un commerce de carburant, un de détail ainsi que trois restaurants, un poste de fournitures en denrées alimentaires et en eau pour les astronefs de passage ainsi que deux lupanars et un petit atelier protégé pour effectuer des réparations mineures. Une des trois voies d’accès du pont deux aux arènes et marchés à esclaves du Titan se trouvait également dans la zone de contrôle des ecazans.

Le reste du pont était organisé de manière un peu plus anarchique. Les boutiques étaient visiblement blindées et les sas d’entrées avaient été renforcés et réaménagés pour forcer tout envahisseur à se mettre en mauvaise position quand il entrerait. Commis et aides étaient armés. L’on pouvait trouver outre les docks une demi douzaines de maisons closes mal famées, plusieurs boutiquiers, trois grossistes (disposant d’une demi douzaine à dix hommes armés chacun), un vendeur de carburant (l’on constate que personne n’ose lui tirer dessus et qu’il vit sciemment à côté de ses stocks). Deux accès menaient aux arènes et aux marchés de “l’arrière”. Il y avait des accès aux ponts supérieurs et inférieurs tous les 500 mètres.

Sujet: Re: Pont 2 (Titan Space Harbor) Sam 15 Jan 2011 - 0:46

Karl devait initier son travail par un renforcement généralisé de la sécurité. Il le savait. Il y avait douze moyen d'accéder au pont deux depuis l'extérieur. La première chose qu'il fit fut d'en fermer les deux tiers en déplaçant des pans d'aciers trempés, récupérés dans les parties non-habités de la Carlingue du vaisseau, pour les faire fixer devant les points de passages qui devaient être verrouillés. Il fit également installé des check-point au niveau des passages vers l'intérieur du vaisseau, à savoir, les arènes et les marchés à esclaves. Ainsi, il put également controler le passage de l'armement. Toute personne qui souhaitait faire passer une arme, de quelque nature que ce soit, depuis le pont deux vers les points intérieurs du vaisseau devrait désormais s'acquitter d'une taxe.

Il fit également placardé un "décret" aux murs du port : toute personne jugée coupable de troubles à l'ordre publique par les forces de sécurité compétente, serrait passible de confiscation de son appareil. Bien plus que le reste, ce décret pèserait très lourd aux yeux des petits malins qui s'amusaient à causer le désordre par pure désœuvrement. Personne ne risquerait son vaisseau pour deux ou trois heures d'une bonne bagarre dans le port. Bon, naturellement, ensuite il faudrait passer aux crimes qui n'étaient plus "ordinaires" mais avaient trait aux règlements de comptes et aux luttes de pouvoir à l'intérieur du vaisseau. Pour ça, il plaça douze hommes dans le port, chargés de tenir un registre des personnes montées à bord via le pont deux. Enfin, le reste des effectifs patrouillait à raison de deux voitures dans les "rues" du pont, pendant que les derniers effectifs tournaient entre les différents postes et servaient de "Relève".

Karl doutait que cela amènerait les boutiquiers à recommencer à payer la taxe, mais il devait déjà constater les premiers résultats de ces opérations sur le vaisseau.

Sujet: Re: Pont 2 (Titan Space Harbor) Dim 16 Jan 2011 - 20:27

Les mesures provoquèrent une affluence aux points de contrôle et une forte pression. Circuler devint plus dure et le commerce d’esclaves risquait de s’en trouver affecté, comme le firent remarquer quelques marchands, qui au moins ne se plaignirent pas des taxes. L’armement n’était pas leur problème ou en tout cas fort peu et la majorité de leurs stocks étaient déjà de l’autre côté. Les clients se plaignirent un peu mais surtout de la diminution des points de passage. Les passages du pont deux se répartirent donc et les ecazans virent le traffic passant par chez eux doubler en peu de temps...

Le tollé provint des organisateurs d’Arena, car une bonne partie de ce qui passait pour eux était des armes, ou en tout une variété d’objets et d’outils qui pouvaient tous devenir des armes et finalement, étaient tous des armes par destination, bref la taxe atteignit pour eux des sommets. Ceux-ci tonnèrent que si leur commerce s’en ressentait, l’arène provinciale du Titan péricliterait et les grands matchs, générateurs de gros profits pour les taverniers, marchands d’esclaves et de dope allaient péricliter.Trois organisateurs, soutenus par beaucoup de d’entraineurs, réclamèrent au moins une réduction conséquente des taxes sur les armes qui n’étaient pas des armes à feu si ce n’était leur suppression.

Les effets du décret sur les saisies devraient attendre pour faire effet. L’on signala une fusillade chez Franck, au pont quatre. Apparemment un capitaine avait fait le malin et en était mort, ainsi qu’une bonne partie de son équipage.

Globalement certains remarquèrent qu’ily avait plus de “flics” que d’habitude sur le pont deux.

Sujet: Re: Pont 2 (Titan Space Harbor) Dim 16 Jan 2011 - 20:57

Une Jeep s'immobilisa devant le poste de sécurité 2-1 du Titan, ou une demi-douzaine de gardes montaient la garde et veillaient à ce que les choses continuent à bien se passer. KArl en sorti et serra brièvement la main de son collègue, responsable du pont qui lui remit une liasse de rapports entre les mains.

Karl les parcourut rapidement.

[K. Jangtien] Hello Minds. Quelles sont les Nouvelles ?

[M. Garmande] Rien de bien méchant. Quelques morts au pont 4 des suites d'une bagarre, des marchands d'esclaves qui râlent et des organisateurs d'Arena qui veulent voir le passage libre des armes réautorisés.

[K. Jangtien] Vous avez envoyé une équipe saisir le Cargo de ce capitaine ?

[M. Garmande] Pas encore. Mais ça ne saurait tarder. On aura probablement pas les clefs d'activation par contre ...

[K. Jangtien] Et alors ? Viens pas me dire qu'il n'y a pas un seul voleur de vaisseau dans tout le clan Gomenzo. Fait savoir aux planqués de l'arrière qu'on a besoin des services de l'un des leurs pour faire sauter les sécurités d'un cargo, et fait installer un système dont nous aurons la clef de codage sur le vaisseau. C'est pas vraiment ce genre de clef qui va nous arrêter.

[M. Garmade] Oui Monsieur.

Minds fit un signe à l'un des hommes derrière lui qui s'éloigna pour exécuter l'ordre ainsi donner. Karl parcourait les rapports.

[K. Jangtien] Y'a moyen de s'organiser avec les organisateurs d'Arena pour que des dispositions particulières soient prises à leur égard. Fais leur savoir que je veux les voire pour discuter affaire. Quand aux Marchands d'esclaves, dis-leur qu'on va réfléchir à un moyen de régler leur problème. On devrait rouvrir les portes d'accès dès que nous aurons obtenus d'avantage de liquidités, et donc que nous aurons assez d'homme pour contrôler le port. Précises leur que la mesure est temporaire, et que somme toute, elle ramènera la sécurité sur le Titan, ce qui les dédommagera en suffisance.

[M. Garmande] Bien Monsieur.

Garmande se ressaisit de ses liasses de papiers et fit transmettre les ordres du chef. Karl, pour sa part, se retira dans ses quartiers, le temps de savourer une cigarette et de rédiger le rapport d'activité du pont pour son supérieur.

HRP: Note qu'Orlov m'a transmit le contrôle de ton RP puisque tu risque d'interagit avec Eva et Renard. HRP

Apparemment, le vaisseau du capitaine pas très futé était un Cargo Léger UF-18 et sa cargaison était principalement des produits commun, qui se vendait à un prix d'or sur le Titan comme des vivres, de l'eau et des produits de divertissements. Sans compter quelques caisses d'outils dont des découpeurs à plasma, ainsi que de l'alcool synthétique. De plus, il semblerait qu'il resterait 6 membres d'équipage dont le second du capitaine et que les cadavres de celui-ci et de l'autre moitié de l'équipage soient toujours sur le plancher du bar ''Chez Franck'' sur le pont 4. Un des seuls bar respectable ne servant pas d'alcool synthétique. Et logiquement, la clef d'activation est détenu par le capitaine et si le second apprend qu'on allait confisquer le vaisseau, il foutrait le camp rapidement. L'on trouva un homme qui se déclara expert mondiale en crackage de code de sécurité. Bien entendu, tout le monde se doutait que se n'était que de la vantardise et qu'il n'avait jamais vraiment quitté le Titan. On était même pas sûr si il serait capable de cracker le code, mais il assura qu'il pouvait le faire si on lui donnait une jolie prime si il réussisait.

Pour les organisateurs d'Arena, ceux-ci veulent bien rencontrer Karl si celui-ci est apte à faire quelques concessions. Parce qu'ils ne viendront si celui-ci reste catégorique et que les négociations d'affaire ne sont en fait qu'a sens unique. Pour les marchand d'esclaves, ceux-ci attendaient le résultat des négociations d'affaires avec les organisateurs d'Arena puisqu'ils dépendaient d'eux.

Karl envoya donc Garmande auprès du vaisseau avec une demi-douzaine d'hommes d'équipage et deux véhicule. Tous en armes, ils cernèrent le Hangar et verrouillèrent les portes de décollage, laissant ainsi le bâtiment pris dans le Hangar. On y entra ensuite en Force et l'on somma le Second de donner les clefs d'activation de l'appareil et de se rendre aux autorités compétentes. Son équipage s'était rendu coupable de coups et blessures, et de dommages contre le Bar "Chez Franck". Il lui était laissé trois options : se rendre aux autorités et céder son vaisseau et sa cargaison pour payer les dommages infligés à un honnête commerçant, ou payer lui-même ces dommages plus un impôt de 25% perçus par le Clan Gomenzo. La dernière option offerte était de travailler gratuitement pour le clan Gomenzo et le bar qu'il venait de détruire jusqu'à ce que toute ses dettes aient été recouvrées. Naturellement, il fut fait état du fait qu'il devrait porter une puce telle que celles que l'on plaçait sur tout les esclaves propriété du clan pendant toute la période des réparation. Il avait une heure pour se décider. On l'informa par ailleurs que ses collègues étant tous décédés dans l'intervalle, il était considéré comme le seul décideur.

On envoya par ailleurs une équipe auprès du Barman du pont 4. Leurs instructions était d'évaluer les dommages infligés au bar, de s'excuser pour l'absence, fortuite et non-voulue, des forces de sécurité, et de signaler au Barman que l'ensemble des réparations serrait prises à charge du clan Gomenzo si ce dernier reprenait le paiement de la taxe. Il s'agissait ici de montrer aux commerçants que cette taxe était une police d'assurance qui visait aussi à mieux organiser la vie à bord, et pas simplement à les embêter. Alors que ce coup dur aurait dut mettre Franck sur la paille, le Clan Gomenzo assurerait la reprise de ses activités. Il en allait de même pour tout les commerçants.

Enfin, Karl convoqua les organisateurs de combat d'Arena dans une salle de réunion du quartier général des Gomenzos. Il s'installa au bout de la table, accompagné par trois assistants et déclara :

[K. Jangtien] Messieurs, je vous écoute.

Le type laissa passer cinquante-neuf minutes et, quelques coups de feu plus tard, finit par accorder son vaisseau. Il trouva un boulot en tant que chef cannonier à bord d’un pirate arkilio-pergamite dans la journée. Une partie de l’équipage partit avec, d’autres se retrouvèrent mendiants et voleurs. L’autre bande, celle qui avait répondu aux provocations, n’avait pas pu être identifiée

Franck regarda les envoyés du clan d’un air impassible puis commença a parler de son robot nettoyeur qui fonctionnait mal à éponger le sang en permanence, qu’il avait déjà payé la taxe auparavant mais n’avait rien vu venir et enfin que jusqu’à preuve du contraire c’était encore son fusil qui défendait cet endroit. La revente de quelques objets saisis sur les cadavres lui avait permis de se procurer de quoi payer la taxe. Il s’en acquitta, espérant silencieusement voir revenir de quoi payer la casse à savoir plusieurs taxes esquintées et le préjudice clientèle...

Il y avait une demi douzaine de personnes. Trois étaient des organisateurs, trois autres étaient des entraîneurs. Aucun marchand d’esclaves n’était présent mais l’on sentait leur poids à travers ceux qui étaient présents...

Tous plaidèrent unanimement.

-Comprenez monsieur que les troubles sur Erikea ont suspendus l’Arena pour cette année sur la planète. L’attention et même certaines chaînes comme CNN Erikea cherchent à occuper leurs canaux. Les Etats-Unis n’ont plus que leurs colonies (jeux primitifs) et le Summer Hall comme arènes domestiques. Le second centre d’Arena de l’univers vient de fermer pour un an au moins et le potentiel des périphéries vient de s’accroître ! Carcaran qui est le centre même mais aussi le Titan, Gauma IV -dans une certaine mesure- et Solaria vont voir toute l’attention des jeux libres se reporter sur eux. La saisons s’annonce excellente et les paris hauts. Un tel accroissement d’activité est une opportunité pour vos maîtres et accroître la taxe ne fera que fuir les combats libres du Titan au profit d’autres mondes, Solaria essentiellement, ils vont disposer d’un nombre important de carcars en plus ! Il conviendrait au contraire d’abaisser la taxe sur les armes et les passages, elle renforcerait les flux et compenserait le manque à gagner par le nombre. Plus le Titan se fera remarquer dans l’année qui vient, plus il sera en mesure de représenter un centre d’Arena à l’avenir. Et qui dit Arena dit le reste. Commerce d’esclaves, consommation de ...services charnels, de stupéfiants. Les gaumans seraient trop contents de damer le pion des Gomenzo sur ce plan, tout comme les carcars...

Karl recula sa chaise de quelques centimètres. Il se leva lentement et réfléchit plusieurs minutes en faisant les cents pas autour de la pièce. Il tirait fortement sur sa cigarette, lançant d'imposantes volutes de fumée grise dans les airs. Son regard parcourut rapidement l'assistance. Quand il fallait faire du Business, Karl était bien meilleure que la moyenne. Il venait d'avoir une idée. Et il l’espérait, une bonne idée. En fait, non, il en était sûr. Il avait besoin d'hommes de main et de porte-flingues. Et les types de l'Arena pouvait les lui servir sur un plateau. Finalement, il s'adossa contre le mur du fond et tira une dernière lampée de sa cigarette avant de déclarer :

[K. Jangtien] Ok. Je comprends votre problème. Et je dois avouer que c'est le miens aussi. A l'origine, j'étais venus pour essayer de vous faire comprendre que la hausse de la taxe n'était qu'une mesure temporaire. Mais en fait, je crois qu'on peut se demmerder ensemble pour que les choses se passent ... mieux.

Il tira une nouvelle bouffée de sa cigarette et poursuivit :

[K. Jangtien] Je vous fait une offre toute simple. Je supprime les taxes sur le passage de l'armement, et je m'arrange même avec mes patrons pour qu'on baisse la taxe sur les paris de 20%. En contrepartie, je veux que chacun des gars que vous entrainez pour les combats fasse trois heures de patrouille par jours dans les quartiers du port, et à mon compte. Et naturellement, s'il fond de la casse, vous restez responsable. Vous connaissez les lois du Titan : qui casse, paye. Ca vous semble correct ?

Jusqu'à présent, Karl avait toujours penser que l'argent lui apporterait les hommes. Mais il pouvait prendre le problème dans l'autre sens aussi : les hommes lui apporteraient l'argent. Il utilisait ces types là pour restaurer la confiance sur les différents ponts du Titan, et amener les commerçants à payer leurs taxes, et donc pourrait payer d'avantages de types, pour sortir du Titan et botter le derrière au SGC sur son propre terrain. Et à long terme, les Satirichis finiraient probablement par "l'associer" à la famille, s'il se montrait compétent et impliqué ...

Les organisateurs discutèrent entre eux un instant, pour majorité dans une langue inconnue de Karl. Un espèce de sabir mélant tout et rien. Des mots de bavannois passaient ça et là mais l’on comptait aussi des expressions carcares, purement gaumanes, arkiliennes, des accents ecazans rendant certains mots usuels incompréhensibles et enfin évidemment, du galactique standard mais de l’argot particulier. Certaines expressions, accompagnées de gestes claires, laissaient entendre que certains n’avaient pas envie de casquer dans certaines situations. Finalement l’un d’eux finit par répondre.

-C’est tout à fait envisageable. Cependant, si jamais nos hommes venaient à périr, bien qu’ils soient d’excellents combattants, nous aimerions être dédommagés. Même une réduction de taxe ne représente pas le potentiel d’un bon combattant de son achat à la formation complète plus ce qu’il pourrait rapporter aux termes de combats.   Un autre point est notre responsabilité en cas de casse. Vu qu’ils devraient vous être cédés pour un instant, nos combattants agiraient sous vos ordres et donc vous seriez responsable de leur comportement. Certes ils auraient cassés mais... C’est sous vos directives. Il s'agit juste d’une précision, nos hommes et femmes sont des professionnels.

Enfin nous désirions avoir dans un tel cas la garantie que la famille Gomenzo ne verra pas mal si nos devions faire respecter nos accords en dehors de la zone actuellement contrôlée par vos chefs par la force si nécessaire.

Karl hocha la tête.

[K. Jangtien] Soit. Mais si nous avons à nous plaindre du comportement de vos hommes, nous supprimerons les accords au cas par cas. Pour ce qui est du reste, vous pouvez faire respecter les accords comme vous le souhaitez en dehors de la zone d'attribution du Clan Gomenzo. Mais nous ne ferrons rien pour assurer votre sécurité. Cela me semble normal. Au sein de la zone Gomenzo, nous faisons respecter l'ordre. A l'extérieur, c'est votre problème.

Karl s'étant acquitté de cet aspect de la situation, et ayant fait le tour des problèmes du Pont 2, il estima la zone relativement sûre. Il ne restait plus qu'à désarmer progressivement les commerçants du secteur, et à faire en sorte que l'ordre soit maintenu. Avec l'aide des responsables d'Arena, et leurs combattants d'élite, il estimait qu'il avait à présent largement les troupes et le matériel pour que le problème soit réglé. Pour l'heure, il fit organisé plusieurs visites auprès des commerçants du Pont 2, afin de se tenir informé de leurs problèmes, et donc de gagner "l'appui du peuple".

Un message bref fut envoyé aux autorités du clan Gomenzo, les informant des accords passés avec les Responsables d'Arena, et des nouvelles du pont 2. Il restait encore cinq ponts à sécuriser. Et Karl comptait bien achever son travail avec brio. Afin de préparer l'action sur les autres ponts, il convoqua les principaux responsables de la Sécurité de chacun de ces derniers pour y identifier les problèmes à régler rapidement.

HJ : Une petite fiche éco et armée des troupes des Gomenzos serait bien vue non ?

HJ : Je m'occupe de la fiche.

L'on arriva donc à un accord. Une centaine d'hommes bien équipés venaient d'être mis à la disposition de Karl et ils en profitaient pour faire de la publicité. Leurs tenues, très chamarrées, leurs armes, certaines connues, enthousiasmaient et donnaient un peu plus de crédibilité aux gomenzos. Les combattants d'Arena du Titan étaient bien évidemment connus pour leurs prouesses (du moins ceux qui survivaient) et certains champions passaient dans les coursives pour maintenir l'ordre et pour se faire voir. La répression d'une rixe quatre jour après leur engagement par Sisphar Ilverstein, favori de Gavrus Lentulus, demi tieffelin exilé et l'un des meilleurs lanistae du Titan, donna un avant gout des jeux aux habitants du port.

Jangtien s'aperçut très rapidement qu'il fallait mieux faire patrouiller ces nouvelles recrues en fonction de leur appartenance plutôt que de mélanger les groupes sous peine de dialogues particulièrement violents et de menaces très explicites...

Certaines armes purent être récupérées mais manifestement pas toutes appartenant aux propriétaires qui en avaient remis. Beaucoup exigeaient en outre une réduction de la taxe en échange d'une remise des armes.