Hegemony
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 Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov]

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Syllas
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Syllas


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MessageSujet: Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov]   Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov] Icon_minipostedMar 24 Mai 2011 - 17:02

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Tant le samedi soir, il y avait moins d'activité que d'habitude dans les locaux de la Sûreté, place du 27 mai. Certes, toujours de vigiles à l'air menaçants, des détecteurs bien dissimulés, des employés de bureau passant en courant, se dirigeant vers le redouté local de la photocopieuse, et mille autres détails qui faisaient de la Sûreté une administration comme une autre - bureaucratique, organisée et adaptée à gêrer son immense domaine d'action. Toutefois, on comptait moins de foule qu'en début de semaine.
De plus, il y avait ici, dans le grand hall, également le personnel des services diplomatiques, basé dans l'aile droite du bâtiment, tandis que les services de contre-espionnage, de renseignements, des opérations spéciales, du décryptage, bref, de la Sûreté, étaient dans l'aile gauche, avec les fenêtres donnant sur l'Avenue Tarnell. Néanmoins, c'était une partie un peu plus sombre de la bâtisse, en raison de son orientation face au soleil, mais aussi vu que les fenêtres étaient blindées et en partie condamnées. Les salles baignaient souvent dans la seule lumière artificielles et dans les lueurs blèmes que lançaient les hologrammes. Il y avait les holos d'informations, les écrans tridimensionnels des ordinateurs, ainsi que quelques hologrammes interactifs qui servaient aussi bien de terminaux à questions que de personnel d'accueil informatisé, derrière un bureau.

Sarourov passa en saluant distraitement Myriam, l'holo qui était actuellement de garde derrière le bureau, habillé très chiquement dans son tailleur de marque beige, qui lui rendit un sourire que l'on eut crû à s'y méprendre humain. Ensuite, il traversa la vestibule de l'aile ouest - dans la plupart des bâtiments, on aurait dit "hall", vu qu'il s'agissait d'un espace déplafonné sur deux niveaux, avec des escaliers s'enroulant, des chemins latéraux, des bureaux et un immense lustre aux formes modernes pendant du plafond -, et alla droit à gauche, vers une zone vide, où seulement quelques petits pupitres de la taille d'une soutenus par une petite barre solidement installée dans le sol étaient placés. Il alla au plus proche, et enfonça la grande touche jaune de l'appareil, et attendit. Après quelques instants, le sol à côté du socle du pupitre s'ouvrit et une ascenseur en émergea silencieusement; c'était une cabine transparente où seulement quelques nervures argentées courraient entre les plaques de ce qui n'était selon toutes probabilités par du verre, jusque dans le sol de la cabine. Une paroi coulissa jusqu'à ouvrir un tiers de l'ensemble. A l'intérieur, un minuscule tableau de commande était attaché.

Sarourov entra dans l'ascenseur, et, dénigrant la commande, dit "Niveau deux corridor J". Sans bruit, la porte vitrée se referma, et la cabine plongea dans les profondeurs du bâtiment à une vitesse vertigineuse, tandis que son passager était maintenu par un champ de force. Elle descendit de plusieurs étages, puis elle s'arrêta, et commença à avancer verticalement. Le plus souvent, les cages étaient noires et l'intérieur éclairé par deux sources de lumière jaunes invisibles, mais parfois l'ascenseur passait dans des espaces vides, au dessus d'autre lobby déplafonnés, devant des sites d'arrêts, ou à côté d'autres ascenseurs dans les tracés plus importants, laissant rapidement entrevoir d'autres choses.
Après une petite minute, l'appareil s'arrêta, doucement, et la porte coulissa, donnant sur un couloir banal, avec quelques plantes vertes et des murs peints en bleu cassé. "Niveau moins deux intersection des corridors J et T bonne journée" déclara une voix courtoise mais un brin mécanique dans son articulation mécanique continue et sans pauses.

De là, il ne restait plus que quelques pas: Sarourov tourna à gauche à la sortie de l'ascenseur, et avança jusqu'à la porte 1.074, en dessous de laquelle était marqué "Département de criminologie 4 - Inspecteur Col. Camille Lebrowsky". Il frappa puis entra, sans attendre davantage. Le simple fait que cette porte ne soit pas verrouillée supposait que ce qui s'y passait ne risquait pas de remettre en cause la carrière de l'imbécile qui y entre sans être attendu ou invité.

Un petit bureau était installé sur la gauche, et une secrétaire - humaine, elle - y était installée, un peu perdue entre toutes ces paperasses et ces holos sur lesquels s'étalaient d'interminables suites d'informations qui ne signifiaient absolument rien à l'observateur extérieur - et peut-être même rien pour elle après tout -. Le reste de la vaste pièce se partageait entre un petit distributeur d'eau, un canapé, et, au fond, trois portes: une marquée "archives", deux autres avec des plaques, "Inspecteur Col. C. Lebrowsky" et "Major I. Falgarin".

La secrétaire se leva rapidement et regarda Sorourov par dessus le chaos qui régnait sur son bureau.

-Ah, vous devez être le colonel Sorourov, déclara-t-elle d'une voix de soprano dont la force surprit le nouveau venu, le colonel Lebrowsky vous attend, merci d'avoir pu venir si vite!

Elle contourna son bureau et fit signe de suivre jusqu'à la porte où elle frappa. Un "oui!?" dont dire qu'il était fort était un euphémisme en sortit, et la secrétaire ouvrit, laissant entrer l'agent.

Le buteau de Lebrowsky laissait perplexe. Pas de propreté maniaque: on avait sorti les dossiers, posés ici ou là, occupant jusqu'à des chaises entières. Plusieurs dispositifs informatisés étaient sortis et actifs, et Lebrowsky était assis au milieu de tout cela. Car Camille Lebrowky était un homme, un peu empâté, qui se leva à l'entrée de Sorourov, et alla lui serrer la main, avec fermeté, avant de l'inviter à s'installer sur un siège préalablement délivré d'une montagne de paperasses et de boites en plastique opaque.

-Humm je vous remercie d'avoir pu venir, franchement je n'en connais pas beaucoup qui se seraient dérangés un samedi soir, c'est tout à votre honneur. Charles m'a beaucoup parlé de vous, et je pense qu'il a raison de vous apprécier.

Il y eut un "hum" sonore, et réajusta sa cravatte.

-Trêve de discussions, ça n'est ni le lieu ni l'heure. J'ai besoin de quelqu'un en qui avoir confiance sur une affaire assez sombre, et j'ai entendu par Charles qu'après un congé vous n'aviez pas encore de nouveau dossier en cours. Cela vous générait de me donner un coup de main en criminologie? On a transféré nos dossiers récemment, et ces incapables du service logistiques ont tout mélangé, ça va me prendre des jours à reclasser mes archives personnelles et mon matériel, et le règlement dis que je dois le faire personnellement. Je suis totalement coincé, mais j'ai pas envie que les types des criminiolologie 3 prennent le dossier. Attendez, je vous retrouve ça...

Il plongea dans ses affaires, et, après deux bonnes minutes de silence un brin géné, sorti un porteur de données et un épais dossier d'images:

-Voici l'affaire, une histoire franchement sordide. Un meurtre de prêtre, un certain Joseph Larossa, dans des circonstances à vous tordre les boyaux. A Korlavon, dans la province de Engel, près de Siofok que ça s'est passé.

Une suite de fichiers holos étaient enregistrés dans le porteur de données: un corps baignant dans une marre de sang séché et d'autres liquides répugnants, la cage thoracique béante. On lui avait ouvert avec un instrument probablement définitivement peu adapté, et soulevé la peau au dessus de la tête. Les côtes avaient étés écartés, et l'intérieur vidé. Quelques uns des organes se retrouvaient non loin du corps, comme la rate ou l'estomac.
Les conclusions du légiste du district étaient ajoutées: Il était mort d'asphyxie, les autres blessures ont ensuite étés infligées post-mortem, probablement entre quinze minutes et une heure à en juger des conséquences physiologiques. On n'avait pas été en mesure de retrouver de nombreux organes, notamment le coeur, les poumons et le thymus. Une partie de sa moelle a été vidée avec ce que l'on soupçonnait être une seringue hypodermique, et ses yeux ont étés crevés, probablement avec un objet long et affuté, type pic-à-glace, mais trop large pour une lobotomie. Son médius de la main gauche a été tranché et placé dans sa bouche. En plus, il y avait tout une mise en scène: de cercles ont étés tracés autour, ainsi que des figures kabbalistiques étranges. Les meubles avaient étés entassés dans le jardin, en une sorte de bûcher, avant d'être aspergés d'essence et incendiés.

-Qu'en pensez-vous colonel? Vous voudriez nous dépanner là dessus?
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Alexandreï Sorourov
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Alexandreï Sorourov


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MessageSujet: Re: Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov]   Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov] Icon_minipostedMer 25 Mai 2011 - 19:33

Alexandreï se trouvant en les bureaux de la Sûreté à Askay sur la demande express de l'un des nombreux grattes papiers qu'il ne pouvait pas supporter, des gens qui restait assis constamment derrière un bureau, à classer des dossiers en envoyant des agents faire le boulot à leur place. Mais malheureusement il était nécessaire aussi Alexandreï ne montrait pas d'hostilité tant qu'il se révélait aimable.

Comme nous étions samedi soir, les bureaux était quasiment vide, en dehors de quelques personnes qui faisait des heures supplémentaire, en plus des vigiles qui gardaient normalement la place. En dehors de quelques rares lampes allumés, les bureaux était plutôt sombre, ce qui ne dérangeait pas Alexandreï outre mesure, il était même plutôt content de cette obscurité, en plus des lampes, les hologrammes diffusait aussi une faible lumière.
Parmi ces hologrammes se trouvait Myriam, l'hologramme qui gardait l'entrée, qu'Alexandreï salua, oubliant sur le coup sa nature de programme informatique, programme qui lui répondit malgré tout.

Par la suite, Alexandreï emprunta l'ascenseur, avant de se rendre au département de criminologie n°4, où il avait été convoqué. Pénétrant dans le bureau, il fut interpellé par la secrétaire qui demanda s'il était bien le colonel Sorourov, il acquiesça d'un signe de tête avant que la secrétaire ne le fasse pénétré dans le bureau.

Le bureau était assez faiblement meublé, un bureau qui devait craqué sous les dossiers, avec quelques ordinateurs. Au milieu de tout cela un homme, le colonel Lebrowsky, qui se leva pour lui serrer la main et le saluer avant de rentrer dans le vif du sujet.

Un prêtre, je suppose que je vais avoir l'église dans les pattes.

Puis Alexandreï les holos que lui tendait le colonel Lebrowsky.

Il n'y sont pas allé de main morte, un boucher aurait fait mieux et plus propre, j'ai rarement vu une telle horreur. En plus on dirait qu'il s'agit d'une secte sataniste à première vu, enfin il faudra creuser de ce coté là.
Je prends l'affaire, ce meurtre m'intéresse. Je vais vous élucider celui là, et j'espère avant que les types de l'église ne se pointe pour faire un scandale. Vous pouvez transférer toute les données sur le terminal de mon assistant, Jakob. Je les étudierais avec lui en me rendant sur place.


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Syllas
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MessageSujet: Re: Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov]   Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov] Icon_minipostedJeu 26 Mai 2011 - 20:05

Lebrowski eut un soupir de soulagement et serra fermement la main de Sorourov.

-Charles a raison, on peut compter sur vous. J'ai vraiment besoin de quelqu'un aujourd'hui, dieu sait pourtant que j'aimerais pouvoir retourner sur le terrain. Je vais vous devoir une faveur.

Il lui donne les porteurs de données concernant l'affaire, et, après un instant, enfonça une touche discrète sur le petit panneau de commande de son bureau.

-Mieux que toutes ces choses, je vais vous adjoindre mon bras droit, le lieutenant Falgarin. Elle est bien au courant de tout les détails mieux que moi, c'est elle qui m'a conseillé de parler à Charles même afin de savoir si vous étiez libre. C'est une femme de caractère hautement compétente - je ne sais pas ce que je ferais sans elle!

Après quelques instants, la porte s'ouvrit, et l'intéressée entra. C'était une petite femme - une demie tête de moins que Lebrowski -, entre deux âges, musclée, aux cheveux sombres et avec un visage aux traits réguliers. Son regard était aimable et elle serra la main - avec force - à Sorourov.

-Irina, vous allez continuer cette affaire avec le colonel Sorourov dont Charles Larrey m'a dit autant de bien, dit le maître des lieux, avant de s'adresser à son hôte: Comme cela vous serrez au mieux mis au courant.

Ills discutèrent encore quelques minutes de la mise au point des détails, et il fut décidé que Sorourov se préparerait de son côté, et rejoindrait Falgarin à l'astroport galactique de Tsarysyn, le lieutenant allant arranger le transport pour Christiansa. Après quelques poignées de main, ils se quittèrent.
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MessageSujet: Re: Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov]   Samedi soir à la Sûreté [Alexandreï Sarourov] Icon_miniposted

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