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| Sic itur ad astra (Franz Scorzi) | |
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Chronos Administration
Nombre de messages : 2775 Age : 1024 Localisation (en RP) : Dans les limbes du temps Date d'inscription : 09/12/2007
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| Sujet: Sic itur ad astra (Franz Scorzi) Mer 8 Juin 2011 - 11:32 | |
| Le satellite d’Arkengelsk occupait ne place très particulière dans l’Histoire d’Arkilia. Premier astre du système colonisé par la Myrotech, il avait servi de base pour les opérations militaires de la compagnie pendant la guerre des canonnières. L’installation avait ensuite été agrandie afin de servir de port d’attache à des vaisseaux miniers devant opérer dans le système jusqu’à ce qu’en 2417, Vladimir Svomenstokov, PDG de la compagnie, ne parvienne à réunir fonds et approbation du conseil d’administration d’investir dans un projet de peuplement. La Terre, aux abois d’un point de vue démographique, accepta de littéralement acheter des places coloniales pour libérer de l’espace sur Terre. Arkengelsk avait alors fait office de station orbitale pour le contrôle des processeurs atmosphériques chargés de la terraformation de la planète et de porte d’entrée à l’immigration, les installation militaires avaient pris de l’importance au cours des siècles jusqu’à la révolution et l’alliance avec Kryptonn. Le satellite d’Arkilia était à ce moment là entrée dans une phase d’aménagement qui allait le transformer en l’une des plus grandes bases militaires de l’espace humain.
Les installations souterraines d’Arkengelsk s’étendaient sur des centaines de kilomètres, accueillaient une véritable ville (le satellite disposait de son réseau de magnétrain de grandes centrales électriques et de fermes hydroponiques privées produisant une petite partie des fournitures agro-alimentarie) de vingt-huit millions de personnes dont huit de militaires, le reste étant composé de familles, de prestataires de services divers et variés, dont certains typique de grands ports d’attache... La base accueillait un chantier spatial, des sas blindés souterrains pouvant abriter des cuirassés porte astronefs de classe Arès s’il le fallait. Protégée par de nombreuses batteries lourdes comme légères, la base disposait d’un stock de munitions et de pièces détachées à faire pâlir n’importe quel gestionnaire des ressources non humaines. Il y avait de quoi construire des vaisseaux entiers du squelette au dernier des câblages à l’instar la FFG-346, glorieuse remplaçante de la frégate FFG 123, endommagée au point d’être irréparable par trois coups directs qui avaient laissées la moitié de son équipage sur le carreau. Ces carcars là disposaient d’un grand armement. FFG 123, appartenant à la Iière flotte, avait été décommissionnée et ses équipements intactes avaient été récupérés pour être installés ici. C’était notamment le cas des bobines supra-conductrice du CAM coaxial du vaisseau ainsi que d’une des hyperdrives. L’équipage de FFG 123 avait été envoyé en permission après son combat d’où il récupérait à quelques exceptions près, les SSA notamment et les équipes de chasse ainsi que les pilotes de navettes et transbordeurs.
Franz Scorzi savait tout cela et consultait en ce moment même une note de service à destination de tous les officiers en service actif au sujet de l’activité carcare en accroissement rapide au sein du secteur central. L’Office of Naval Intelligence, le renseignement militaire dépendant de la Navy, avait pu constater un accroissement notable des armes lourdes, canons lasers notamment, à bord des vaisseaux de guerre carcars. La note précisait également que quelques karas de la race esclavagiste avaient équipés des astronefs spécialement pour le combat, ce qui indiquait un net accroissement de leurs revenus. Cette information signifiait en effet qu’un raid destiné à capturer des esclaves pouvait parfaitement composer un ou plusieurs vaisseaux n’étant pas destinés à embarquer de prisonniers ou de bien pillés en quantités importantes. Cela voulait donc dire que l’on pouvait parfaitement entretenir un vaisseau “à perte”. Les quartiers des officiers à bord des frégates impériales étaient tout sauf spacieux. Une chambre à coucher/salle de bain située à côté d’un bureau exigu dans lequel trois personnes à peine pouvaient tenir. La salle du mess faisait également office de salle d’Etat-Major du bâtiment. Le bureau, une simple table escamotable, faisait face à la porte et ne laissait qu’un mur libre au commandant du vaisseau pour le décorer à sa guise, celui à gauche de Franz. Celui à droite était déjà occupé pour moitié par la porte menant à sa couchette et le reste accueillait une photographie du bâtiment ainsi que plusieurs moniteurs utiles, notamment un contrôle manuel du sas d’entrée de la pièce et un panneau de contrôle de la pression dans les deux petites pièces et naturellement, le petit coffre fort pour documents secrets. La FFG 346 n’avait à son bord que la moitié de son personnel, le reste était sur la base et devait probablement profiter jusqu’à la dernière minute de la permission qui devait s’achever à 18h00, heure d’Arkiliagrad, soit dans deux heures. En attendant les techs de la base avaient livrés de quoi remplir les magasins de la frégate de tout ce qui était nécessaire. Victuailles, engrais pour l’installation hydroponique, pièces détachées, munitions, carburant... Armes, tout y était. Douze heures plus tôt un commis de l’Etat-Major de la Iière flotte avait déposé un courrier sous scellé électronique. Les ordres, soigneusement rangés dans le coffre fort de la cabine du capitaine. Courrier était dactylographié, comme toujours et mit sous enveloppe scellée par un verrou électronique disposant d’un lecture de puces. Ce lecteur n’avait qu’une fonction : recevoir une puce réutilisable du central navigation qui devrait y transférer un relevé de position et l’heure du calendrier militaire. La lecture de la puce entraînerait le déverrouillage du cachet, permettant la lecture des ordres et enregistrant l’heure de leur lecture.
Un “pong” retentit dans la pièce et força Franz à porter son attention vers son bureau escamotable. Il n’avait pas encore configuré l’alerte des messages entrant qui sonnait par défaut. L’on pouvait accroître ou diminuer le son sans pour autant pouvoir le réduire et une trentaine de tonalités étaient disponibles. L’intitulé du message s’afficha en orange sur son bureau.
- Citation :
Destinateur : Vice-Amiral Constantin Patrichiev, chef d’Etat-Major de la Iière flotte, KAIAN Destinataire : Capitaine de frégate Franz Scorzi, frégate FFG 346, KAIAN
Ordre de mission.
Capitaine,
Ordre vous est donné de vous rendre au cube spatial ARK-511-948-638, système d’Arkilia afin d’y lire vos ordres de mission délivrés à votre bord à 04h00, heure du calendrier militaire réglementaire.
Un couloir de sortie de la base militaire vous a été réservé ce soir pour 21h00, il vous mènera au couloir militaire no 27 longeant le couloir de circulation civil no 348. Recommandons stricte observation de l’horaire fixé.
Meilleures salutations,
Vice-Amiral Constantin Patrichiev, chef d’Etat-Major de la Iière flotte, KAIAN.
Et pour s’y tenir il vaudrait mieux s’y tenir. La circulation spatiale dans le système et plus particulièrement aux abords de la planète exigeait une gestion draconienne assurée par un service civil coopérant en permanence avec l’armée, qui disposait de couloirs prioritaires dont certains, comme le couloir 27, longeaient le trafic civil. Or à l’heure du départ, Arkengelsk passerait à proximité d’Almagrad ce qui n’allait rien arranger en termes d’espace libre. Un retard dans les attribution avait toutes les chances de retarder le départ de la FFG 346 de plusieurs heures au moins. | |
| | | Jorhan FeLongue Débutant
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| Sujet: Re: Sic itur ad astra (Franz Scorzi) Mer 8 Juin 2011 - 17:04 | |
| Franz était dans son bureau, et en y pensant il regrettait déjà son bureau d’étudiant sur la base D’Arkengelsk, mais bon, cela n’était pas grave, il était bien content d’avoir une mission à accomplir.
Sa frégate était neuve, du moins en partie, elle devait remplacer la FFG 123 qui avait été mortellement endommagé par les Carcars. Une partie de son équipage avait été tué lors de ce combat, décidément les Carcars devenaient chaque jour un peu plus téméraire…
Assis devant son bureau il lisait une note, transmise à tous les officiers actifs, sur l’activité des Carcars justement. Ils semblaient trouver de plus de matériel de guerre, des armes lourdes, des laser bref tout cela confirmait l’accroissement des revenus de ces esclavagistes…
En continuant sa lecture il se rendit compte que les Carcars avaient préparé des astronefs spécialement conçut pour le combat spatial. Voilà qu’ils devenaient menaçant, il fallait y mettre un terme et ramener la paix dans ce coin de la galaxie.
Laissant la note sur la table il regarda son « bureau », une simple table escamotable, simple, spartiate, mais tellement efficace. Donnant face à la porte il ne lui restait qu’un mur qu’il pouvait décorer à sa guise. Il y mit la photographie des membres de l’équipage, prise quelques jours auparavant. Plus de deux cents visages, en uniforme juste en dessous de la plaque signalétique de leur bâtiment, sobrement nommé FFG 346.
Il était fier de son équipage, il ne les connaissait pas encore tous très bien mais il avait confiance en eux et en leur potentiel. En parlant de ça ou en était l’équipage ? Il regarda rapidement sur ses moniteurs, et a priori un peu moins de 50% du personnel était à bord, chose normal vue que la permission prenait fin dans deux heures.
En continuant sur ses moniteurs il vit l’avancement du chargement des munitions, armes, vivres et autres cargaisons d’importance. Les techniciens de la base avait fait du bon boulot, il pourrait partir tranquillement pour l’espace. Du moins il devait encore attendre son ordre de mission qui ne devrait tarder.
En l’attendant il pouvait se concentrer sur son équipage, regardant une dernière fois les fiches signalétique de ses officiers et sous officiers, il en connaissait certain, et il avait entendu parler d’autre. Mais certain attirait son attention, ce commandant des SSA, ce lieutenant Gord, d’après son dossier, sa dernière affectation avait été le FFG 123, il devait avoir vu des choses pas nette..
Sans parler de cet officier il y avait aussi une élève officier a bord, l’enseigne Dran, Elena de son prénom, 23 ans. Elle avait été affecté à l’infirmerie du vaisseau, et d’après le relevé de présence, était déjà à bord depuis près d’une heure. Son supérieur, la Doctoresse en chef Harbat.. Harpet.. Harvet. C’était ça, Serena Harvet.
Alors qu’il était perdu dans ses pensées un « pong » significatif retentit, Franz se retourna et regarda attentivement son bureau. C’était l’alerte de messagerie.
*Faudra vraiment changer cette sonnerie.. * pensa t’il en se rapprochant du dit bureau.
Un message du Vice-Amiral Constantin Patrichiev, Chef d’état major et tout le tint oint, son ordre de mission était clair. Il devait se rendre au cube spatial ARK-511-948-638 du système d’Arkylia pour y lire la teneur de sa véritable mission. Lettre se trouvant dans le coffre fort de la pièce.
Il répondit brièvement pour confirmer la bonne réception de son ordre de mission et pour remercier le Vice Amiral. Puis il se leva, mis son uniforme en ordre et alla directement sur la passerelle pour préparer le décollage et assister à l’arrivé des derniers membres.
Son timing devait être parfait et il devait être prêt à utiliser le couloir 27, qui longeait le trafic civil, à 21heures tapante. Un simple retard de leur part ou d’un contrôleur et ils auraient plusieurs heures de retard, et pour un premier vol cela n’était pas permit. | |
| | | Chronos Administration
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| Sujet: Re: Sic itur ad astra (Franz Scorzi) Jeu 9 Juin 2011 - 18:34 | |
| L’équipage, jeune et impatient de partir pour sa première mission fut au complet en temps et en heures et une fois l’appel fait, les derniers contrôles de routine effectués, tout le monde était prêt. La FFG 346 fut extraite de son hangar blindé situé deux cent mètres sous la surface d’Arkengelsk et, tirée sur ses rails magnétiques par le système de guidage de la base, remonta une rangée de douze autres astronefs de son modèles en direction de l’un des deux ascenseurs magnétiques menant à l’écluse, également blindée, débouchant sur l’espace. Pour les facilités du service, le hangar avait été pressurisé aussi la frégate fut-elle hissée jusqu’au sas (en réalité le premier jeu de doubles portes blindées menant au sommet du boyau protégé par un véritable coiffe mobile) et dut attendre sa dépressurisation avant de poursuivre son ascension vers la surface. Le sas était en soi une facilité. Tous les officiers avaient étudiés les procédures de décollage d’urgence et en cas de besoin, le hangar que la FFG 346 venait de quitter pouvait être dépressurisé et permettre un décollage d’urgence des astronefs de tous type par les deux boyaux d’accès situé aux extrémités de l’édifice. En cas d’urgence, une ouverture manuelle d’urgence des portes était toujours possible.
La frégate finit par avoir accès l’espace et à la surface de la base, une gigantesque étendue de coiffes blindées de toutes tailles, certaines allant jusqu’à huit kilomètres de long, conçues pour les cuirassés porte astronefs, il y en avait dix. Celle que Franz et son équipage venait d’emprunter était capable de laisser la place à un croiseur de plus de mille mètres de long. Partout, recouvrant le reste de la place restante. Les bunkers abritant des silos de missiles de toutes tailles, des coupoles laser et de gigantesques batteries CAM de défense sol-espace. Une partie de l’étendue avait également été consacrée aux baies d'atterrissage d’urgence et d’alerte, où stationnaient présentement les bâtiments de la Vième flotte, actuellement en veille, ainsi que les bâtiments de la Iière escadre spéciale, la seconde ayant été cantonnée en bas, dans ses hangars blindés, où l’on pouvait faire la maintenance des coques tranquille, à l’abri de toute radiation, de toute intempérie et de tout accident.
Le passage par le couloir 27 s’avéra être calme et sans incident, la frégate avait pu remonter une file de cargos qui se mettaient lentement en rang pour accoster à l’une des nombreuses stations de commerce de l’orbite et pour les plus gros, à l’astroport Sergeï Korovalov, en orbite d’Almagrad et station reliée à l’ascenseur orbital de la planète.
Une fois sur la zone mentionnée dans les ordres préliminaires, le lieutenant de vaisseau François Julien, officier de navigation fit le point et transmit la puce contenant les relevés au second. Le lieutenant Olaf Muinnen, officier tactique, chargé de la mise en oeuvre des armements du vaisseau, effectuait un relevé classique et routinier des instrument de bords et de ses consoles de tir tout en traquant un éventuel bog non décelé, il n’y en avait pas. Le reste de l’équipe de commandement vaquait à ses occupations réglementaires et les systèmes de communication de la section (communications naturellement) du lieutenant Duromolov était en simple veille sur toutes ses bandes de communication, à l’écoute entre autres, de la fréquence internationale de secours et des fréquences militaires, les détecteurs ne captaient rien d’anormal... Accompagné d’Albert Trome, Franz se rendit donc dans sa cabine où les ordres furent décachetés comme prévu.
- Citation :
Destinateur : Vice-Amiral Constantin Patrichiev, chef d’Etat-Major de la Iière flotte, KAIAN
Destinataire : Capitaine de frégate Franz Scorzi, frégate FFG 346, KAIAN
Ordre de mission. Capitaine,
Ordre vous est donné de vous rendre dans le système de Pergame, Union Républicaine Pergamite, où vous stationnerez au fort Commandant Mikhaïl Drogonov, situé sur l’île Timphu. Votre mission est participer à un exercice tactique avec la Flotte de l’Union Républicaine et d’appuyer une campagne de patrouilles et de sécurisation à proximité du champs de débris de Baal dans le système éponyme qui devrait durer une semaine. La FFG 346, avec l’appui d’éléments détachés de la flottille de corvettes no 39, mènera ensuite une série de patrouilles renforcées en espace international à des fins de lutte contre la piraterie et de veille spatiale à proximité du secteur central.
Nous vous rappelons que durant votre mission d’appui à la flotte républicaine pergamite, vous agirez au nom de l’Empire mais avec l’autorisation de l’Union républicaine qui nous accordée un droit de poursuite pour tout acte de piraterie perpétré dans son système mais constaté par nous. Les prises reviendront à la l’Union républicaine. Le système de prime demeurera cependant parfaitement valable mais sera régit par le Code des prises de l’Union pergamite.
Veuillez trouver ci-jointes les cartes stellaires détaillées de vos zones de patrouilles et un compte rendu récent de l’activité spatiale dans le champs de débris de Baal.
Meilleures salutations, Vice-Amiral Constantin Patrichiev, chef d’Etat-Major de la Iière flotte, KAIAN.
Une note de service sur puce réutilisable se trouvait également dans l’enveloppe. Le système Baal abritait un très grand champ de débris fréquemment utilisé pour saborder des astronefs ou simplement abandonner des épaves sans intérêt, il servait également de lieu de vidange de détritus en tous genre pour un nombre important d’astronefs marchands. Des récupérateurs de toutes nationales en avaient fait leur lieu de travail. Exploitant cet environnement dangereux, des mineurs et exploitants en rapportaient tout ce qui pouvait servir et était souvent revendu sur Pergame, le monde le plus proche, au ailleurs, dans les zones neutres, le Titan notamment ou d’autres mondes. L’endroit était également un bon endroit pour effectuer de la contrebande et des transbordements illégaux de marchandises tout comme pour établir des bases avancées (au beau milieu du champs de ruine ou ailleurs) afin de réaliser de nombreux raids de piraterie ou des rafles d’esclaves voir les deux depuis un point proche des cibles, abandonné en fin de campagne, puis réutilisé par un autre, peut-être même la “police”, qui sait. Ces derniers temps la flotte de Pergame (forte de deux frégates, quatre patrouilleurs, trois remorqueurs armés et un porte chasseurs de la taille d’un croiseur moyen actuellement en cours de modernisation à Arkilia) avait enregistré un accroissement d’attaques d’exploitants et des détournements d’astronefs dans le secteur. La Navy, qui assurait déjà à partir de Pergame la protection du commerce sur la voie libre arkilienne avec l’escadre de corvettes numéro 39 ainsi que la protection du système de Pergame n’avait pas les moyens d’appuyer en permanence la marine de l’Union républicaine dans le système Baal, qui faisait partie du territoire républicain. | |
| | | Jorhan FeLongue Débutant
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| Sujet: Re: Sic itur ad astra (Franz Scorzi) Sam 11 Juin 2011 - 10:13 | |
| Franz et Albert étaient tout les deux dans le bureau de Franz, la mission était claire, il fallait aider la République de Pergame, petite nation situé entre la Terre et Arkilia, selon la carte stellaire fournit. Première mission et les voila envoyés en mission d’anti Piraterie et de soutient à la « flotte » de la République. Quoi de mieux pour commencer une carrière ? Franz regarda son ami, les ordres allaient êtres donnés.
« Albert, va sur la passerelle, donne l’ordre de faire route vers la république de Pergame, commençons en vitesse normale, scan de la zone à intervalle régulier, plus préparation de l’armement pour une petite visite des officiels de Pergame. »
L’officier en second parut surprit de cette visite, en effet elle n’avait pas été prévu. Mais c’est vrai qu’en temps que représentant de l’Empire sur Pergame, ils pouvaient organiser des visites sur son bâtiment. Bien entendu ce type de visite était restreint à certaine partie du vaisseau non sensible.
« De plus je prévois une réunion avec une partie des officiers, je te laisse donc la passerelle, prend en soin, elle est toute neuve… »
« Oui, ne t’inquiète dont pas. »
Un petit rire sortit puis il sortit du bureau, laissant Franz seul avec ses pensées. Ils allaient assister la petite flotte de l’Union des Républiques, l’importance de cette zone se résumait à une voie commerciale menant à Arkilia, protégée par la 39e flottille de corvette. Là était la première mission de la frégate FFG 346, faire de la veille spatiale et assister la flotte de Pergame.
Franz ne savait presque rien de cette Nation, il se dirigea vers son bureau pour voir s’il existait une base de données dessus. Il chercha un instant dans l’encyclopédie du navire, et il tomba en effet sur un ensemble de document traitant de ce Pays. Avant d’étudier plus en avant ce dossier, Franz se retourna vers l’un de ses terminaux.
« Les officiers suivant sont attendu dans mon bureau immédiatement, Lieutenant Gord, Lieutenant Harvet, Lieutenant Wood, Lieutenant Don, et Sous lieutenant Alk. Merci »
Le message fut répété deux ou trois fois, histoire que tous comprenne bien qu’ils étaient attendu. Pendant ce temps Franz regarda la base de données sur Pergame, c’était un petit pays, surpeuplé, peu développé, et qui faisait l’objet de trouble civil mineur, pour faire cour, ce n’était pas là qu’il irait s’installer pour y vivre pendant sa retraitre…
On frappa à la porte, Puis deux personnes entrèrent, le premier était petit, un peu plus âgé que Franz et possédait quelques cicatrices sur le visage, d’une simple chevelure rousse, il se mit au garde à vous sans hésiter. Le deuxième était beaucoup plus âgé que Franz, peut être d’une dizaine d’année, li visage bardé de cicatrice.
« Lieutenant Wook et Lieutenant Gord au rapport mon Capitaine » Dirent t’il en cœur, mais sans grande motivation.
« Repos messieurs, l’on va attendre les autres officiers et je vous ferez part de notre objectif et mission, en attendant aller vous mettre au mess des officiers, je pense que l’on y aura plus de place. Je vous remercie. »
Les deux hommes sortirent sans un mot. Il s’agissait du commandant des SSA et celui du contingent de chasse, deux hommes dont les équipes, et eux-mêmes, venait de la FFG 123, et avaient été muté suite à la mise en retraite de cette dernière. Ils devaient en vouloir aux Carcars, surtout au vu des pertes qu’a subit le vaisseau lors de son dernier combat… Comment allaient-ils réagir lorsqu’ils serraient face à cet ennemi ?
Une dizaine de minute plus tard ils se retrouvaient tous dans le mess des officiers, qui faisait office de salle de briefing, Franz debout devant un tableau holographique, tandis que le reste des officiers écoutaient attentivement ;
« Voici donc notre objectif, la route commerciale protégé par la 39e flottille de corvette ainsi que par la base de « Commandant Mikhaïl Drogomov. Notre point de chute est l’Union des République Pergame, petite nation pauvre et surpeuplé de la région. Notre premier objectif consiste à assister la flotte Pergame dans sa traque des pirates ainsi que de faire de la veille spatiale sur cette route stellaire. De plus nous recevrons la visite d’Officiel de la dite République, je vous demanderez donc de faire preuve de professionnalisme, bien que je sache que ce soit déjà le cas. Des questions ? »
L’officier Wood leva le bras pour demander la parole, tandis que tout les autres se préparaient à l’écouter.
« Concernant les prises et les primes, nous sommes sujet à la législation de L’Empire ou celle de la République. »Question qui occupait une bonne partie de l’équipage car de la réponse dépendrait le montant de la solde de chacun.
« Nous n’avons aucun droit sur les prises pirates, néanmoins nous possédons toujours les primes, qui seront quand à elles sous le régime de Pergame. Autant dire que l’Empire fait des économies sur ce coup là, d’autre question ? Non ? bien vous pouvez disposez. »
Les officiers se levaient tous, ils allaient rejoindre leurs équipes et faire transiter les ordres de leur capitaine, pendant que Franz rangeait ses affaires, le Docteur en chef Harvet s’approcha de lui. Elle était plutôt mignonne dans son uniforme blanc, mais bon il ne pouvait pas trop penser à cela pour le moment…
« Mon capitaine, j’ai fais de petite recherche sur l’Union des Républiques, et j’ai été outragé par l’état actuel dans lequel vit la population, j’aimerai donc savoir si des sorties seront possible, j’aimerai aider un peu la bas, dans le cas ou je pourrais sauver des vies. »La demande était sensée, mais rien de la sorte n’avait été prévu pour le moment. Il est vrai que l’état de la population la bas n’était pas comme sur les planètes de l’Empire…
« Je ne sais pas encore Docteur, je vous tiendrais au courant. Mais je ne vous promets rien, car je ne pense pas qu’ils apprécieraient que vous vous mêliez de leurs affaires internes, mais je tenterais quand même, autre chose ? »
« Non mon capitaine, merci. Puis-je disposer, je voudrais préparer l’infirmerie. »
« Vous pouvez vous retirer, si vous avez d’autre question n’hésitez pas, mon bureau vous est ouvert. »
Le docteur salua son commandant et sortit du mess, puis elle réapparut rapidement pour récupérer les dossiers qu’elle avait oubliés sur la table. Franz eu un petit sourire en pensant à cela, la regardant sortir une nouvelle. Puis il sortit lui aussi, suivant le dédale des couloirs menant à la passerelle, saluant tout les marins et soldats présent sur son chemin.
Il arriva devant le SAS de la passerelle, utilisa son Pass pour y accéder, là des dizaines de pilotes, techniciens et autre soldat de tout poil s’afféraient devant des terminaux, l’un d’eux le vit.
« Capitaine sur le pont ! »
Et alors tout les hommes d’équipages se mirent au garde à vous, Franz leur fit signe de se détendre et de vaquer à leurs occupations. Il se dirigea vers son ami présent près de la carte holographique du secteur galactique.
« Ou en sommes ou ? » | |
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| Sujet: Re: Sic itur ad astra (Franz Scorzi) Mar 14 Juin 2011 - 22:25 | |
| Le docteur devrait prendre son mal en patience. Pergame, qui ne souhaitait déjà pas voir des ONG “prendre le pouvoir” dans le pays via des programmes d’aides et de construction (amenant en général des spécifications préjudiciables aux entrepreneurs locaux) n’admettait absolument pas qu’une force armée étrangère se lance dans des campagne de santé sur son sol. Seules les armées jadéennes et krypto-arkiliennes disposaient d’une autorisation d’intervention d’ordre strictement humanitaire en cas de grande catastrophe. La suite | |
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