Hegemony Dans un univers troublé, l'avenir de la galaxie et de la race humaine vous appartient |
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| [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. | |
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Amian Ae Saster Initié
Nombre de messages : 222 Localisation (en RP) : Les genoux de Mr Benta Date d'inscription : 21/12/2010
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| Sujet: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Jeu 11 Aoû 2011 - 17:51 | |
| Secteur Sud de la capitale d’Aunadar. Mairie d’Amaterasu Amaterasu était la déesse Japonaise du Soleil, et quel grand hasard, le soleil était divin sur tout Aunadar en ce jour d’Août. Au fond, s’il avait plu, cela aurait été de même. En ce jour Amian était plus qu’heureux, et on l’eut été à moins, il venait de remporter une Mairie, une Mairie de la capitale qui plus est, pour un fils d’émigré, cela ne devait pas être particulièrement courant. Il était assez courant, quand on remportait une Mairie, ou quand on y était confirmé de monter à la tribune et de faire un discours. « - Aujourd’hui, je vois ma mère, aujourd’hui, je vois mon père. Aujourd’hui je vois tous ces visages heureux et satisfait, je vois le tiens Suna, je vois le tiens Camille, je vois celui de vous tous, devant le parvis. Et ce que je vois m’interpelle. Tous ces visages si différents, et pourtant unis. C’est bien comme ça que j’essaierai de célébrer ce mandat, nous sommes différents, de culture non semblables, et ayant vécu des histoires changeantes, pourtant c’est ensemble que nous construirons l’avenir de cet arrondissement, et que nous passerons au travers des obstacles bloquant notre évolution. »Une autre tradition sur Aunadar, était de jouer sans filet. On n’avait pas de notes quand on discourait, et Amian à cet instant comprenait pourquoi. Il faisait face à des gens qui lui faisaient confiance, et qui ne demandaient qu’à le suivre. Il faisait dos à sa Mairie, à un bâtiment qui métaphorisait ses moyens. Comme tous matériels, ils étaient limités. Ils étaient limités, quand devant lui, des âmes, si abstraites qu’elles ne comprenaient pas la notion de frontière où de mesure l’enveloppaient de leur regard ouvert. « - J’aurais aimé être un digne fils de Shakespeare, j’aurais aimé vous décrire une homérique Odyssée, ou bien tel Hugo allier à mes mots divinement alignés une évocation politique bien clairvoyante. Seulement si je tends à laisser un maximum de place à l’initiative, au rêve et à l’espoir, ma tâche en tant que maire sera de mêler à ces notions, celles, bien pragmatiques des réalités économiques. Mais croyez le bien, ce n’est jamais par opposition démocratique à un autre élu, que je ferais obstacle à l’avenir de cet arrondissement, et nous chercherons toujours le consensus, car du conflit ne naît jamais rien de positif à terme. »Le plus délicat commençait maintenant, et si l’appréhension gagnait chaque parcelle du corps d’Amian, une farouche envie d’en découdre glissait dans ses veines et à ses globules se mêlait. « - J’érigerai mon mandat sous le sigle de l’éducation et de la culture, de l’ouverture à l’étranger, j’érigerai mon mandat sous celui de l’argent honnêtement gagné, et de l’équité entre les citoyens. Aussi, après examen approfondis des comptes de la Mairie, pour éviter une mauvaise surprise, je dévoilerai précisément mes objectifs. Soyez cependant certains que je me battrai pour conserver toutes nos classes ouvertes, et que j’ai entendu le message de ceux d’entre vous qui réclament l’emploi. »Tout était dit et concis, on n’apprenait pas au vieux singe à faire la grimace, mais on n’apprenait pas plus au jeune loup à faire entendre à ses brebis ce qu’elles voulaient ouïr. Et la flûte de pan, comme l’Hiver de Vivaldi n’avaient rien d’inconnu au séducteur des urnes. Bref, il était temps d’arriver à l’apogée que l’on figurerait en pliant, une apogée d’altitude en humilité, un paradoxe non oxymore pourtant. « - Je m’incline devant vous. Je m’incline devant ses visages et ses histoires différentes, et je vous invite à me suivre. » Joignant le geste à la parole, et jouant le Printemps de ses pieds, le jeune Caucasien, entraina vers l’intérieur la plupart de l’auditoire, composé d’invité triés sur le volet. Minoritairement originaire de l’UDEA, minoritairement originaire des Sabres Déchus, il était en fait composé d’acteurs important de la politique, de l’économie et de l’emploi local. On avait aussi lancé des invitations dans le sens des partenaires sociaux majeurs. Et moins majeurs d’ailleurs, on retrouvait ça et là quelques représentants d’association. Durant la présentation, et la visite de la Mairie, on passa devant une petite stèle, dédiée aux morts d’Aunadar pendant la confrontation avec Vands. Ce qui évidemment emmena quelques questions, quant à la position d’Amian vis-à-vis des agités voisins. « - Ce n’est que de la politique. Vands n’est pas une nation ennemie, c’est un ennemi politique pour nos politiques actuels, rien de plus. Il y a surement autant de gens là-bas qu’ici qui savent pertinemment que la confrontation est un moyen inadéquat justement, de régler nos quelques légitimes contentieux. Quand nous pourrons en discuter librement et en adulte, je vous promets bien que nous ne parlerons plus de stèles, mais de monuments de communions construit entre nos deux nations. »Sur ces entrefaites les gens partirent un à un, et Amian pu découvrir son bureau. Autre superstition d’Aunadar que d’éloigner le nouveau venu de son futur lieu de travail jusqu’au moment où tous ses collaborateurs y auront laissés un message. Le jeune élu n’en manqua pas, quelques insultes bien-sur anonyme, mais beaucoup de félicitations, et même quelques messages venant de Viktor et de Krypton, mais aussi de quelques partisans de l’UDEA de la première heure. Bref, on avait eu la gentillesse d’accepter le fait idéologique que les collaborateurs d’un orateur, sont plus ses amis que ses collègues de travail. Une fort charmante eurasienne entra dans la pièce. Elle rappela au nouveau bourgmestre un chant, une histoire de « T’as pas compris, c’est pas pour toi »C’était l’assistante de bureau, une sorte de secrétaire officiellement. Officieusement ces souris grises étaient chargées de vérifier que rien n’était intenté contre la démocratie du pays. Sous leurs airs ingénus, c’était bien souvent des militaires qui vous servaient un café. Bref, on l’avait briefé au Palais de l’Aurore, où aucune de ces oreilles de l’exécutif n’étaient admises. Enfin, il fallait admettre que les services secret de la République étaient d’excellents communiquant, elles étaient rarement autres que divines. Et celle-ci correspondait à cette seule description, à ce seul mot, en forme de jugement définitif comme l’est la mise à mort. On l’appelait Anna Hitomi, la prunelle. Ce doux sens de l’humour typiquement asiatique faisait sourire Amian, qui l’aurait compris ailleurs ? Cette civilisation gagnait définitivement à être connue. Il ne put s’empêcher de dessiner du bout du doigt un six, un six qui désignait quelque chose d’évident dans ce langage masculin, issu du sport collectif… Mais un six qui était surement aussi volubile pour quelqu’un formé à décrypter toute traduction de communication non orale. Erreur fatale pour Amian qui comprit trop tard que son arrogance allait lui couter. Un sourire narquois vint confirmer cette impression, et on célébra l’enterrement, quand Anna de son doigt dessina un huit. Insulte suprême s’il en est. Subitement le jeune élu se retourna, et contempla le sublime mur d’eau. Il était fait de végétation quasiment luxuriante, et de miroir. C’était, il faut le dire ,dans le plus pur style japonais, et relativement courant dans les bâtiments les plus cossus. Mais c’était toujours une échappatoire miraculeuse autant que gros. Ce fut finalement Camille, la commerciale de la FNVA qui sauva les meubles, son entreprise avait développé un nouveau système de vidéo surveillance, et proposait, pour les premiers clients d’en restreindre de façon importante les prix. Plutôt que le mur d’eau, cela fut désormais son siège qu’Amian regarda. Qu’avait il fait aux dieux ? | |
| | | Amian Ae Saster Initié
Nombre de messages : 222 Localisation (en RP) : Les genoux de Mr Benta Date d'inscription : 21/12/2010
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Mer 17 Aoû 2011 - 21:40 | |
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- Contenu
I. a) Prologue 1 b) De l’Education et des Religions 1
II. Education 2 a)Au Service de l’Individu 2 b)Au Service de l’Etat 2 c)Un Outil d’Ouverture 3 d) Des pôles d'Excellence 3 e) A l'étranger
III.Défense 3 a)Indépendance 3 b)Soutien Industrie 3
IV.Emploi 4 Accessible et d’Avenir 4
V.Santé 4 a)Pour Tous 4 b)Pour Toujours 4 c)Eugénisme 4
VI.Avenir 5 a)Ecologie 5 b)Recherche 5
VII.Culture 6 a) Des Musées b) La création
VIII. Politique étrangère 7 a) Vands b) Alliance c) Monde Mineurs
IX. Entreprise 8 I. a)Prologue Il est établi par les auteurs de ce rapport, qu’Aunadar est une République Indépendante et devant le demeurer. Tout sera fait dans notre programme de manière à ce que cet état de fait demeure. Nous pensons aussi profondément que notre pays n’est pas similaire à un autre, et qu’en tant que tel, les recettes rencontrant succès ailleurs n’en seront peut-être pas couronnées chez nous. Il semble à notre goût que l’état moderne d’Aunadar doit répondre à la devise « Equité et Innovation ». L’équité car d’elle dépendra la volonté du vivre ensemble, et donc la cohésion de notre nation dans l’avenir. L’Innovation car, si l’Equité permettrait l’Union spirituelle, l’Innovation nous donnera l’avenir matériel, aussi, tout devra être fait dans la politique étatique pour établir ces valeurs. b)De l’Education et des Religions
Il est considéré que notre République se basera sur la science, sur la mathématique et ses dérivées. Il est aussi définit pour nous tous, que l’Education et la Connaissance sont les valeurs premières d’une société, cependant, nous ne nous opposons pas, de quelque manière que ce soit à la place des religions dans notre pays, et nous viserons même à maintenir leur poids culturel. En aucun cas cependant, le communautarisme ne saurait être admis, que cela soit entre les religions, ou bien entre les athées et les croyants. Il n’y aura pas, dans notre Aunadar de dictature d’un mode de pensée. II.Education
Il est considéré que la première des valeurs d’un être humain est sa capacité à vivre en société, et à aider les autres, avant de penser à son bonheur personnel. L’Etat doit donc tout faire pour assurer sa cohésion future, ainsi que former des générations d’élèves aptes à apporter la réforme utile. Dans cette optique, le conservatisme habituel sur Aunadar devra accepter un aspect novateur dans les sciences sociales entre autres. N’excellant pas dans le domaine, nous soulignons l’intérêt d’étudier les positions étrangères dans ces dossiers, et surtout de solliciter des spécialistes de tous bords et de toutes opinions en plus grand nombre dans nos universités, que leurs opinions scientifiques approuvent ou non nos convictions. a)Au Service de l’Individu
En premier lieu, il est considéré que l’Education doit servir l’individu avant la collectivité, dans le sens où elle doit aider cet individu à accéder aux valeurs de vies communes que nous développons, sans l’y obliger, mais en suivant une évolution intellectuelle qui lui sera propre. Ainsi, tout individu devra pouvoir accéder à une Education des plus développés sans distinction d’origine sociale, ethnique ou autre, mais uniquement du mérite scolaire. Là aussi, en aucune façon les opinions personnelles d’une personne ne devront être prises en compte dans les possibilités de lui ouvrir ou non un horizon. Ceci incite aussi à nous emmener à une réflexion concernant le prix des universités. Il devra être impossible de considérer les frais d’inscriptions comme un obstacle , on considérera donc que soit le système Boursier devra se faire avec moins de discrimination, soit que les frais d’inscriptions devront être considérablement rabaissés. b)Au Service de l’Etat
L’Etat, la République d’Aunadar ne possède pas quelque chose, lui assurant un avenir d’indépendance. Le Gluterstream tenant plutôt de la cage dorée, certes confortable, que de l’assurance vie. Après réflexion, Aunadar possède la culture de son peuple, qui peut lui permettre de maintenir un niveau technologique et social, lui assurant la possibilité de garder du recul face aux choix d’empires plus puissant. En d’autres termes, les plus gros pourront toujours faire pression sur nous, nous devons donc diminuer autant que faire se peut, ce poids relatif sur nos épaules en innovant de tout côté, industriellement ou sociologiquement. Aussi, l’éducation de notre peuple visera à fournir au pays ses élites de demain, dans les domaines clef, et, insensiblement, d’orienter les élèves vers les filières d’intérêt pour la nation. On devra donc voir une éducation évolutive, et des orientations moins libres qu’aujourd’hui, pour limiter les cas d’échec scolaires, mais aussi pour ne pas produire beaucoup plus d’employés dans des secteurs qui ne peuvent en absorber autant. c)Un Outil d’Ouverture Si il est stratégique de former notre peuple, il est au moins tout aussi important de développer, dès le plus jeune âge, le respect de l’autre parmi les futurs citoyens. Ceci en imposant une mixité sociale dans les classes, mais aussi en multipliant les échanges avec les Universités étrangères, afin de mieux connaître pour nos futures élites les peuples et traditions différentes qui vivent dans cette galaxie qui est la nôtre. Nous pensons de même que nous devons tenter d’attirer les meilleurs étudiants étrangers chez nous, et tenter de les faire apporter leur savoir à nos entreprises et autres, plutôt que de laisser les notre apporter leur possible à l’étranger. d) Des Pôles d'Excellence Le gouvernement actuel a beaucoup insisté pour rapprocher les employeurs des futurs employés, et c'est quelque chose que nous sommes fiers de reconnaître. Nous aimerions accentuer ce mouvement. Comment? Nous pensons à créer divers pôles dans diverses villes. Par exemple, New Tokyo deviendrait la capitale de l'Electrotechnique / Optronique, et les universités du secteur se spécialiseraient, devenant, en plus d'instruments d'apprentissages, de réels Centre de Recherches dédiés, appartenant à l'Etat mais au service de l'entreprenariat, notamment les PME qui n'ont pas forcément les moyens de financer seules des outils d'importance. Nous pensons créer un pôle spatial, un autre concernant les matériaux, et enfin, un concerné au génie thermique et sciences écologiques , enfin, un pôle fondamental serait séduisant, mais plus complexe à mettre en oeuvre. Ceci est une liste non exhaustive. Unir en un seul lieu nos capacités permettraient de concentrer nos moyens, notamment pour attirer des scientifiques et professeurs étrangers, mais aussi pour la mutualisation des moyens, notamment les machines. e) A l'étranger Nous avons pu constater pendant de longues années les méfaits pour nous du Brain Drain. Nous ne pouvons pas décemment généraliser cette politique, mais nous devons faire de notre mieux pour la limiter. Aussi nous pensons que l'Education Nationale devrait financer des Lycées Aunadariotes (et divers cursus complets à partir des minimes) dans la plupart des mondes Galactiques. Ils permettraient à nos expatriés ou du moins à leurs enfants de ne pas être trop égarés dans l'éventualité où ils reviendraient sur Aunadar... Mais aussi de détecter et de drainer des cerveaux étrangers qui n'auraient pas pu s'exprimer sans ces structures. III.DéfenseLa Défense est l’un des secteurs prioritaires pouvant permettre à un état d’accéder à l’indépendance, ou de la maintenir. Bien que souvent considéré comme un obstacle à la paix sociale, et à l’amitié entre les peuples, nous sommes intimement convaincus que maintenir une Armée au plus haut niveau technologique et tactique sera toujours une avancée vers la paix. a)Indépendance Tout devra être fait de manière à ce qu’aucune puissance tierce ne puisse nous dicter notre avenir. Ceci passant par une autonomie totale sur l’entièreté de la ligne des nécessités d’une Armée de la récupération des renseignements, à leur exploitation, tout en passant, bien entendu, par l’utilisation de ces données. Nous pensons aussi que la professionnalisation étant l’un des axes principaux de notre armée, nous devons maintenir un lien fort avec le peuple, que pourrait représenter un service civique de six mois, ou d’un an, pour donner une première expérience professionnelle mais aussi une connaissance supplémentaire des autres acteurs de la société. Ce service s’il serait obligatoire ne concernerait néanmoins pas que l’Armée, mais divers secteurs regroupant de nombreuses personnes au service de l’intérêt. b)Soutien Industrie Si nous prônons l’excellence du matériel de notre Armée, nous prônons aussi l’excellence des productions de notre Industrie. Pourquoi ? Car c’est un vecteur d’indépendance, notamment pour le secteur du software, et que l’industrie d’armement a toujours été la pointe des industries, et nous permettra d’une part de faire pencher dans notre sens la balance commerciale, mais aussi de nous assurer certains budgets et avantages dans les secteurs tels que la domination technologique. IV.Emploi
Comme vu précédemment, nous aurons un besoin de soutien financier dans notre programme. A partir de ça, nous ne pouvons-nous permettre de perdre de l’argent dans des allocations pour inactifs qui pourraient l’être. Ce qui signifie, en premier lieu que nous mènerons une politique agressive dans la guerre des emplois, visant à assister les sans-emplois dans leur quête et d’assurer une certaine réussite. a)Accessible et d’Avenir
Aucune discrimination de toute sorte ne sera acceptée dans ce domaine, ce qui signifie que toute personne le méritant devra accéder à l’emploi qu’elle mérite. Tout le panel devra être accessible, à tous, et nous mènerons une politique dynamique de l’emploi, ceux-ci devant aider à l’avenir d’Aunadar, nous viserons à maintenir l’excellence mais aussi à créer des domaines de dite excellence, et ne jamais subir le moindre retard. Nous devrons donc accéder à la demande de l’industrie, et travailler main dans la main avec elle. L’exploitation des matières premières et le secteur de la transformation sont primordiaux chez nous. Leur avis devra donc être éminemment pris en compte . V.Santé a)Pour Tous Tout Aunadariote et résident sur Aunadar devra avoir accès aux services de soins du pays. Nous viserons à ce que rien ne puisse s’y opposer. L’excellence actuelle devra être maintenue, certes à grand frais, mais la gratuité des soins devra être maintenue, sans mauvais jeu de mot, à tout prix. b)Pour Toujours Comme dit précédemment, rien ne doit limiter dans le temps la qualité de nos soins, ni la quantité vis-à-vis de la population. Mais « Pour Toujours » signifie aussi que notre Recherche devra s’appuyer sur les découvertes étrangères, mais aussi créer ses domaines d’excellence qu’elle pourra échanger contre les doctrines étrangères. Nous ne pouvons penser une seconde que nous pourrions accepter de perdre notre place actuelle dans les soins. c)Eugénisme Si nous nous opposons bien entendu à toute discrimination, nous pensons l’Eugénisme comme profondément discriminant, aussi nous ne l’encouragerons pas. Croyons en la détermination et en l’évolution Darwinienne, nous ne nous y opposerons pas en incluant de la biotechnologie active. Ceci signifiant que nous ne nous opposerons pas aux soins par les Nanomachines ou autre intervention artificielle dans les corps humains. Nous nous opposons cependant passivement à une dictature de l’aide technologique pour l’évolution du citoyen. Nous sommes cependant farouchement opposés à l’interdiction totale, ou à la diabolisation de ces doctrines. Le libre arbitre et l’information philosophique comme rationnelle devra permettre à tout Aunadariote de faire son choix vis-à-vis de l’Eugénisme. Cependant l’Etat ne financera pas ces aides, sauf dans le cas où la survie des personnes est engagée. VI.AvenirVivre c’est prévoir le Lendemain. L’intelligence passe par là, l’évolution aussi. Notre respect de la vie nous emmène à théoriser l’avenir autour de plusieurs domaines que sont l’Ecologie et la Recherche large, noble ou pas. a)Ecologie
Nous respectons notre Galaxie, notre pays, et celui des autres. Nous acceptons bien entendu d’assumer notre côté part dans son maintien durable. Aussi nous demandons à Aunadar et aux Aunadariotes de devenir l’un des pôles de l’écologie industrielle. Il y a un profit et des emplois à trouver dans le fait d’assurer un avenir à notre monde. Pourquoi le repousser ? Il devra être enseigné à tous les valeurs qui concernent le respect de la nature, au même plan que le respect des autres. De plus, nous sommes conscient qu'un jour de nouvelles ressources hydrocarbures seront trouvées, où que l'on saura les copier, aussi nous ne pouvons pas nous appuyer sur le Gluterstream. Nous proposons qu'une fraction des immenses profits que nous procures cette ressource soit légalement destinée à la Recherche Ecologique, ce qui pourrait nous donner dans un secteur actuellement peu concurrentiel, une position de leading. C'est un autre des domaines qui nous permettra de passer par delà le Gluterstream. Ceci dit, nous devons retrouver d'autres sources pour ce matériau, et l'exploiter au mieux, sans nuire durablement à l'environnement et à la population. Nous ne devons pas, car abondant actuellement, en abuser bêtement comme béatement, et ne devons pas hésiter à envoyer des missions de recherches dans les mondes mineurs, et possiblement les aider à exploiter de potentielles recherches. b)Recherche
La recherche n’est qu’un avenir. Tout domaine devra être considérablement étudié, nous devrons dépenser beaucoup, nous devrons investir et souffrir aujourd’hui pour pouvoir vivre en toute indépendance demain. Nous nous opposons à la démagogie de l’actuel, et à la dictature démocratique qui nous force à avoir des résultats rapidement. Nous signalons que si l’UDEA rejoint le pouvoir, nous ferons tout pour l’avenir de l’Etat, et non pas pour être réélu. Ainsi, nos programmes ne devront pas aboutir dans les cinq ans sous formes de résultats clairement visibles mais peu durables. VII.Culture La Culture Aunadariote est quasiment unique dans cette Galaxie. Sans faire de l’ethnocentrisme, il nous semble important de cultiver la vision de la vie Asiatique. Il nous semble aussi important d’apprendre aux générations futures de quoi se compose leur patrimoine linguistique et artistique. Dans notre mandat nous défendrons notre langue, mais nous tenterons aussi de multiplier les échanges internationaux, car si nous sommes fiers de notre culture, nous ne pouvons pas nous permettre de nous enfermer dedans. Malgré donc la volonté d’une dominance industrielle dans notre Education, nous ne sacrifierons pas l’aspect culturel et civique. a)Des Musées Si l'ouverture au grand public de connaissances illimitées est multi séculaire (internet); leur analyse objective ne l'est toujours pas. Nous estimons la création d'un collège indépendant d'experts pour simplifier et démocratiser l'information nationale comme galactique, afin de synthétiser objectivement le monde qui nous entoure. Des Musées réels (infrastructures) pourraient aussi être rendus gratuit pour les étudiants ainsi que les inactifs ou autres, mais nous pensons aussi qu'il faudrait plus en créer notamment en Province, voir financer des Fondations Aunadariotes à l'étranger, contre des Fondations de pays étrangers sur notre sol, pour rendre plus publique notre culture. b) La création Si la créativité et l'innovation ont longtemps été appelées dans ce programme, nous appuierons dessus notamment pour l'Art où la publication culturelle, telles que les séries télé, la musique... Devront être appuyées. Si l'épanouissement personnel de certains sera satisfait, nous ne perdons pas de vue le point bassement matériel que vendre ces séries ou ces films créerait de l'emploi et rapporterait de l'argent à la communauté. Nous ajoutons que cela permettrait, là encore, de diffuser un peu nos connaissances et nos avis, ainsi que notre humour à l'étranger VIII.Politique Etrangère La volonté primordiale de notre état est de rechercher autant que faire se peut la paix. C’est dans la paix que nous trouvons la spiritualité, la prospérité, mais donc aussi les croissances de tous les aspects les plus nobles de l’Humain. Si nous sommes Pacifiques, nous ne serons pas Pacifistes. Ce qui implique de maintenir une Armée au plus haut niveau, comme vu précédemment, mais aussi de rechercher un consensus politique.. a)Vands ll est évident que lorsque nous parlons de la politique étrangère de notre pays, nous passons à nos voisins Vandsiens. Qu’en est-il de nos relations avec eux ? Soyons franc, nous ne serons pas dans des relations normalisées avec eux avant longtemps, mais on peut travailler pour améliorer nos relations. Nos états sont relativement complémentaires, et il vaut mieux que nous travaillions ensemble plutôt que nous nous regardions en chiens de faïence. Aussi, Vands sera la première destination que nos plénipotentiaires rejoindront, car l’avenir d’Aunadar se situe à Vands, et vis et versa. Nous ne pouvons pas espérer un avenir en regardant vers le ciel, tant que nous serons cachés dans un Bunker. b)Alliances Entre l’Empire Krypto-Arkilien et le Pacte de Jadis, notre République balance. Et bien maintenons cette position. Nous n’avons pas réellement d’intérêt à tourner le dos à l’une ou à l’autre. S’il est usant pour notre indépendance de constater qu’il y a encore un maintien de troupes étrangères sur notre territoire, notre Economie et nos Exportations dépendent en partie non négligeable de Jadis. Alors il faudra pratiquer la politique de la main tendue, vers ces deux conglomérats d’Etat, et tenter de jouer parfois les pistons, pour améliorer leurs relations. N’oublions pas non plus que le Pacte de Valen est un client important pour nos Hydrocarbures, et qu’ils n’ont en aucun cas menacés notre Pays. Nous refusons à court terme une relation d’exclusivité, et souhaitons donner à notre pays, les moyens de jouer un réel rôle dans la politique internationale galactique. Il est insupportable d’être traité comme un poids morts avec qui l’on compose plutôt qu’on négocie. c) Mondes Mineurs Actuellement, hormis la République de Roraima nous n'avons pas de relations avec les Mondes Mineurs. Sans faire injure à cet état-nation, avec lequel nous espérons d'ailleurs maintenir et approfondir nos relations, nous ne pouvons pas nous contenter de cet état de fait. Si ces mondes sont surnommés "Mineurs", ils ont un rôle majeur pour la plupart des sociétés du Top 40, et, GC Achibi y est peu présent actuellement, du fait d'une politique de la part de notre pays, historiquement aveugle. Si nous arrivons un jour au pouvoir, nous tenterons de lancer des passerelles avec ces peuples et ces cultures, et créer de réelles relations. S'ils sont des débouchés potentiels pour nos entreprises, nous pouvons leur permettre d'accéder à nos entreprises, à nos soins... Bref; nous trouvons regrettable de nous priver d'une telle source de grandeur. X.Entreprise Comme vu dans les parties sur l’Education sur la Défense et sur l’Emploi, les entreprises seront au cœur de notre programme. L’innovation tout azimut étant l’un des états de fait que nous appuyons, nous ne pouvons que considérer de la prédominance du poids de ce secteur, et le respecter. Ce qui signifie que tous nos efforts seront faits pour protéger nos PME innovantes, mais aussi appuyer nos groupes les plus puissants et leur permettre de maintenir leur niveau d’excellence… Et leur position sur les marchés « exports ». Aunadar n’étant pas un pays capable d’atteindre la taille critique suffisante pour suffire, justement, à la vie d’une entreprise d’importance. Les écoles de formation, notamment commerciales, devront donc être à tout prix et pour une fois, cohérente vis-à-vis de l’entreprise actuelle. | |
| | | Chronos Administration
Nombre de messages : 2775 Age : 1024 Localisation (en RP) : Dans les limbes du temps Date d'inscription : 09/12/2007
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Lun 22 Aoû 2011 - 10:41 | |
| L’accession à la Mairie "Amaterasu" amenait Amian a, outre ses obligations parlementaires, se pencher sur la politique quotidienne, celle qui concernait la vie courante des gens et répondait à leurs questions les plus immédiates. En tête de liste des grands dossiers se situait naturellement la reconstruction des zones dévastées par l’explosion et la reconstruction forçait à se poser des questions sur l’avenir économique de la zone Sud de la capitale. L’occasion existait de créer un espace dynamique ou conforme à l’identique, le dossier des grands travaux n’avait pas encore été bouclé et il était encore possible de modeler l’espace et de privilégier tel ou tel secteur économique, surtout en matière de services.
D’autres dossiers encombraient également dont le ramassage des déchets en raison de la destruction des parcs d’engins adaptés ainsi que de moyens logistiques. Les autres secteurs de la ville fonctionnaient à flux tendus. Le dossier était certes en passe de résolution mais les constructeurs semblaient traîner et la population demandait des réponses.
Le sous équipement des écoles publiques de la commune était un sujet récurrent et il représentait un véritable gouffre financier. Plusieurs institutions privées ainsi que NT-com s’étaient proposées de reprendre la gestion des écoles à l’aide d’un partenariat avec la mairie mais l’on avait jusque là refusé car c’était la fin de ce réseau d’enseignement.
Enfin les musées du coin étaient également en mauvaise situation du point de vue de leur fréquentation et voyait leur public littéralement attirés comme des moustiques par une lampe par les établissements de New Tokyo central. De manière générale, le Sud de la ville était délaissé par le tourisme tant intérieur que par les visiteurs étrangers (bavannois et jadéens principalement).
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| | | Amian Ae Saster Initié
Nombre de messages : 222 Localisation (en RP) : Les genoux de Mr Benta Date d'inscription : 21/12/2010
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Lun 22 Aoû 2011 - 23:23 | |
| Homo sum, humani nil a me alienum puto La solitude a cela d’agréable qu’elle permet de reconnaître sa schizophrénie. Qu’elle permet aux êtres censés rassurer leurs semblables de démontrer toute leur folie. N’avons-nous pas supposés qu’untel était un fou, que machin dans une autre vie devait faire trembler beaucoup de cœurs et de jambes féminines ? Le mérite des Mairies Aunadariotes était d’accéder aux désirs protectionnistes des entreprises du pays, et qu’elles étaient toutes équipées du nec plus ultra des productions locales. NT-Com et ses superbes enceintes, Space Acoustic et ses isolants sonores. Le Bureau d’Amian, comme celui de nombreux maires quand ils demandaient à être seuls était devenu une caisse de résonnance, à l’extérieur tout au plus pouvait on percevoir un bourdonnement léger. Il profitait de ces bruits parasites pour penser à haute voix, même s’il ne percevait que difficilement ses propres mots. Faisant tourner sa chaise, se fixant devant sa baie vitrée, jetant au sol des papiers, n’importe qui aurait vu qu’il était furieux. Décevant pour un jeune loup d’Aunadar, souvent appelé à avoir une conduite irréprochable et flegmatique, il se conduisait comme un écervelé, torse nu et mollets à l’air insultant à tour de bras des personnes qu’on ne pouvait définir. Son courroux était en fait dû aux réponses qu’il avait reçues pour la reconstruction du cœur de son district. Il se doutait bien qu’il fallait y voir là un message subliminal de ses opposants qui avaient toujours énormément de poids dans la plupart des conglomérats de BTP et d’architecture Urbaine. Aucune n’était suffisante, aucune n’était intéressante. Paradoxalement, l’argent ne manquait pas, la politique de solidarité était extrêmement développée sur Aunadar, et les dons avaient afflués. Ceci était d’ailleurs l’un des grands mérite d’une Nation qui malgré ses dissensions n’avait jamais manqué à soutenir ses compatriotes. Mais les projets manquaient d’ambition, volontairement, tout en étant extrêmement cher. Ils ne proposaient que quelques barres de logement, bref, histoire de noyer encore plus un quartier déjà très enclavé. La seule réponse d’Ae Saster finalement, fut de lancer un second tour de négociation, en l’ouvrant cette fois aux étrangers, de tous horizons, et de toutes races. Aux industriels Aunadariotes qui lui avaient répondus, il fit passer une circulaire qui ressemblait un peu à ça. - Citation :
- « Ami lève toi, tu ne me connais pas, mais aujourd’hui nous mourrons
Ami, ensemble nous vaincrons, dussions nous être oublié Dans les méandres d’un passé qui perdra son nom Mais Aunadar gardera toute sa fierté. « Mon frère, je ne connaissais pas ton nom, ni tes convictions Mon frère, tu gîs devant moi, un râle fuit tes poumons Pour toi, pour ma Patrie et malgré les frictions Je me battrai, je mourrai, mais nous survivrons
Je me demande comment on peut décemment moquer de telle façon des compatriotes. Si le sang qui coule ne vous invoque rien, ayez au moins la dignité de ne pas répondre à nos demandes. Malgré le fait que j’ai toujours visé à converser l’argent d’Aunadar, pour Aunadar, je ne permettrai pas une prise en otage de la compassion des membres de notre nations, par quelques dictateurs de bureaux. Les deux couplets étaient issus de la seconde partie de l’Hymne Aunadar, celle qui relatait une guerre plus ou moins virtuelle et fantasmée qui aurait opposé les Asiatiques au sens large à une « entité barbare » qui les vouait à l’annihilation. Ils illustrent l’histoire d’un bataillon qui lors de l’indépendance était composé des survivances d’autres unités, et qui sans aucun entrainement commun pu résister à des vagues ennemies, avant de succomber sous le nombre uniquement par cohésion. La Mairie de cet arrondissement de la capitale avait pourtant était fort claire, elle requérait la construction du quartier sous l’ombre de la facilité de déplacement, et des transports en commun, afin d’en désengorger le centre. Cela consistait donc à élargir les trottoirs et à marginaliser la circulation d’Antigrav’ à la périphérie. Tous les projets allaient dans l’autre sens. En effet, Amian était conscient, que c’était en rendant les rues aux citadins qu’on créerait une activité culturelle, plutôt qu’uniquement un va et vient de locaux allant ou revenant de leur travail. Il y avait un solide lobby de l’Antigrav’ qui s’opposait vertement à ce projet, mais on aurait pu dire vainement. Il était un bastion acquis de l’ULD, et les décisions avaient étaient prises à l’UEDA depuis bien longtemps. D’ailleurs Li Wei pronait une politique du même genre, et le rêve serait de relier ces bastions de l’UEDA en conquérant d’autres arrondissement lors de l’élection du prochain tiers des maires et de créer une zone « libre de véhicules personnels ». Plus calme, il coupa le son, et hurla à sa secrétaire de le rejoindre. Devant l’échec de la tentative, il se ravisa. En effet, l’insonorisation active, elle, était toujours poussée au maximum. Technologie fort simple, elle émettait à l’instant où ils apparaissaient, l’inverse des sons, ce qui créait donc un silence virtuel. C’était assez troublant, mais très efficace. Quand celle-ci fut coupée, Anna Hitomi entra dans la salle au pas de course, et se dressa devant le bureau, quasiment au garde à vous. Malgré une diplomatie innée, elle fit une drôle de moue en se rendant compte que le maire, qui lui tournait le dos était torse nu. Celui-ci l’avait oublié, et s’en rendant compte se promis, mais un peu tard… Qu’on ne l’y prendrait plus. - Puis je savoir mademoiselle, pourquoi le système de gestion des ordures n’a pas été remis en service ? Nous avons reçu tous les budgets en temps et en heure, et ce système est extrêmement fonctionnel tout en étant respectueux de tous les acteurs de la ville. Je sais que j’ai pour réputation d’attaquer tout ce qui bouge, mais cette réputation est erronée. Je sais que vous ne respectez pas l’homme que je suis, et vous en avez le droit, mais je vous prie d’écarter vos convictions de votre travail. Envoyez les messages qu’il faut, je vous ai donné des responsabilités, profitez en, ce système doit marcher au plus vite. On ne peut pas prendre le risque de voir l’hygiène diminuer, ce qui remettrait la santé de nos concitoyens en cause.Se retournant, théâtralement, il se saisit d’une chemise violette qui traînait par là, et qui n’avait pour seule exception, hormis le fait d’être froissée et tâchée, que d’aller extrêmement mal avec le short des « Empereurs », blanc et vert, que portait l’élu. Ce dernier aurait sans doute rit en se voyant dans cette tenue, mais il était tout à son rôle, tout était calculé, il méprisait et admirait sa secrétaire en même temps. Et malgré son égo développé, il devait bien admettre qu’il avait trouvé là quelqu’un à qui parler. Mademoiselle Hitomi. Il détachait patiemment les syllabes, et la toisait du regard. Rapidement, des tas de rumeurs avaient circulés, probablement quelques bananes envoyées par l’ULD, encore une fois. Enfin… - Par contre… Je vous permets de me parler librement concernant le sujet que nous allons aborder. Je tiens à avoir votre avis intime, en tant que personne en ayant bénéficié. La petite école publique. Ils veulent la privatiser. Voyez, je pense que malgré votre… Travail. Oui, c’est ça, votre travail. Je veux dire, malgré votre employeur, vous pouvez me donner un avis. Nous savons tous que vous ne servez pas un parti, mais directement notre nation. Bref, je suis personnellement opposé à la livraison de la formation initiale de nos enfants. Cependant des courants de pensées insistent pour le vendre, et, comble du vice, la mairie centrale intentionnellement ne me donne pas la possibilité de financer ces écoles. Soit je ferme des classes, et je rends difficile l’accès aux moins aisés – sauf à considérer l’internat que j’ai vécu, et qui est spécial pour les moins forts psychologiquement – et ça j’y suis opposé. Soit je finance avec des chèques en bois, et d’ici quelques années tout cela explose. D’un côté, je m’en fous, je ne serai probablement plus là, mais tout de même. Il me faudrait une idée pour garder ces écoles dans le giron public, la possibilité de surveiller la qualité des programmes, des instituteurs, leur impartialité, tant dans l’apprentissage que vis-à-vis des petits, tout en finançant réellement ce qui peut l’être. C’est la quadrature du cercle. Et moi, contrairement à certains barons, je ne possède pas une entreprise où l’on se presse devant moi, à genoux, qui puisse m’apporter ces financements. D’ailleurs si un jour je dirige ce pays, croyez-moi bien, que toutes ces possibilités accordées aux plus riches, j’y mettrai fin.On entrait là dans une nouvelle phase, si la question concernant les écoles était très sincère, Amian avait longtemps pensé que la seule personne qu’il fréquentait et qu’il savait intelligente ayant eu droit à un enseignement public tout du long était sa secrétaire. Il cherchait aussi, à travers son avis, déterminer si malgré ses intentions apolitiques elle pourrait un jour être un des acteurs d’une possible accession à de plus amples responsabilité du jeune caucasien. On est pas obligé d’être ami avec celui qui assure nos arrières, juste de lui être nécessaire. Et il avait la conviction que profondément patriote, il gagnerait une protection de toujours s’il parvenait à lui prouver la sincérité de ses intentions quant à Aunadar. Puis il se reprit à penser tout haut. - Enfin, diriger ce pays, avec ma gueule de blanc, mon passif militaire, mon âge, et mes intentions vis-à-vis de Vands, ça ne sera pas demain la veille. Remarquez qu’être maire dans la capitale c’est déjà inespéré. Puis, terreur, il aperçut son reflet dans une vitre. Comment pouvait-il ne pas avoir été déjà arrêté par la « Police du Bon Gout », série fameuse sur Bavandar et ailleurs, un show où des personnalités publiques étaient soit décoré pour leur bon goût, soit au contraire « arrêtée ». Les célébrités s’y pliaient d’ailleurs souvent avec sourire. Notez qu’on ne parlait pas forcément de bon goût vestimentaire, ainsi, quand Kim Niembey avait présenté son nouvel petit ami, il avait été incarcéré. On n’avait pas de problèmes avec l’homosexualité, mais avant les vingt ans de différence d’âge, un peu plus. D’ailleurs le dirigeant Jadéen passa pas loin de la correctionnelle lorsqu’il arbora un débardeur vert fluo un jour d’août… Mais ses services de sécurité n’acceptèrent pas une arrestation méritée, vu le nombre de rétines brulées par la « brillance » de cette tenue. Bref, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Amian écrivit un rapport, remercia Anna en lui conseillant de lui répondre dès que possible, et d’envoyer les ordres pour mettre en marche les services sanitaires, puis de rentrer chez elle quand elle en aurait finis. En moins de temps en fait qu’il ne lui fallut pour faire ça, il s’était changé et avait revêtu sa tenue de député, un costume simple, mais une bande « or » qui longeait les épaules. Il devait passer à l’Aurore pour des rencontres avec quelques journalistes étrangers [Alex ?] Après de rudes interviews, des échanges à fleuret moucheté, ou plutôt à lances- roquette mouchetés, et pas très bien, lessivé Amian pu rentrer à son appartement, non sans avoir récupéré Carla au passage. « - Alors, tu te la tapes ? » Certains avaient des problèmes quant à leurs relations avec les femmes, et Amian était bien conscient de ne pas être le dernier à subir cette maladie, qu’il ne faisait d’ailleurs absolument rien pour limiter. Mais certains, sous le couvert de dénoncer les autres, prouvaient qu’ils étaient au moins aussi atteint. D’ailleurs, en tant que pervers sexuel de niveau grave, le jeune Maire au cours de son jogging du soir avec son amie dans le Parc de « l’Archer Yi » repéra rapidement, tel un sniper – drôle d’analogie non ? – un superbe postérieur, dans un short de jogging fluo. Se dépassant, il accéléra, laissa Carla sur place, elle qui avait bien compris le manège de son ami, et il doubla le joli postérieur, non sans donner un coup d’œil au visage de l’heureuse propriétaire, lequel devait être horrible, car ses genoux tremblèrent et qu’il s’arrêta quelques hectomètres après, troublé. – C’est elle, c’est Anna !En effet, les deux agréables muscles étaient en fait ceux de sa secrétaire. Ce qui était relativement probable étant donné l’heure à laquelle la plupart des jeunes travaillaient, et la proximité géographique obligatoire du logement de la jeune fonctionnaire. Prévisible et probable, mais tout de même pas assez pour éveiller le cortex primal d’un mâle primaire quand on abordait la question de la vie privée et des femmes. Entre le dictateur venu de Kryptonn, certaines membres de l’UEDA, les vendeuses de certaines entreprises… Et bien… Et bien on avait plus vraiment, en leur présence, de qualité intellectuelle. S’il est connu que la chaleur fait fondre, on peut aussi supposer que le parfum d’une femme liquéfie le cerveau de certains. Relation physique étrange, mais si ce changement d’état n’arrivait pas, il est probable qu’aucun homme ne serait assez fou pour tomber dans les griffes d’or et de tendresse que possède une dame. C’est en pensant à ça qu’Amian regarda Carla qui venait vers lui, inquiète. Non ma petite, c’est pas cette fois que mon cœur me lâchera. Ab Imo Pectore | |
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Sam 24 Sep 2011 - 17:21 | |
| Le moins que l’on puisse dire c’est que le départ précipité d’Amian Ae Saster avait été préjudiciable à l’UEDA et la presse s’en donnait à coeur joie. Elle avait plus ou moins pu se refaire une virginité autour de quelques péripéties judiciaires voletant comme des falbalas autour de la Komodo Corp mais le député suppléant d’Amian avait du mal à tenir le rythme en dépit de toute sa bonne volonté. Il n’avait tout simplement pas l’énergie de son député. Le parti avait néanmoins survécu grâce à l’énergie de Li Wei était demeurée vice présidente mais manifestement s’était emparée de toutes les ficelles du pouvoir au sein du mouvement et l’organisait à sa façon.
Le parti survivait donc mais son affaiblissement était patent et le voir progresser allait nécessiter un effort surhumain et Li Wei était décidée à relever le défi. L’objectif était toujours Nouvelle Séoul et les troupes avaient été mises en place. Plus généralement l’on visait toutes les circonscriptions des grandes villes, où le discours de l’UDEA était en mesure de porter.
En revanche à New Tokyo Sud, le remplaçant UEDA d’Amian faisait convenablement son boulot et en vérité s’en sortait mieux que lui, débloquant crédits et faisant plier plusieurs entrepreneurs, de nombreux blocs de projets avaient été validés et les résultats seraient visibles sous peu. Plus en mesure de faire des compromis, il obtenait ce qu’il voulait, en marchandant l’un ou l’autre chose mais au moins apportait-il un résultat à l’électeur. | |
| | | Amian Ae Saster Initié
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Sam 24 Sep 2011 - 20:25 | |
| La vie ne se comprend que par un retour en arrière, Le « nouveau » maire avait pris ses consignes à la lettre. On devait rendre les trottoirs aux citadins, on devait rendre leurs rues, leurs magazins, et leurs villes aux citadins. On devait aussi permettre aux plus jeunes d’aller gratuitement à l’école publique. A côté de ça, il pouvait négocier sur quasiment tout. La rumeur interne expliqua qu’il avait accepté de ne pas attaquer frontalement le pouvoir en place, ni de trop sourciller quant au retraitement des déchets, qui laissait plus ou moins à désirer, enfin, c’est ce qu’on appelle dans le beau mais bas monde, de la politique. Pour la députation, c’était plus complexe, mais là aussi, la tactique était fixée. Ne pas faire de vague quand le gain potentiel ne couvrait pas le risque de défaite. Alors ; le silence, quelques questions piquantes. Il n’était plus question désormais d’animer de débat, on pouvait juste jouer sur la cime de la vague, plutôt que de créer cette lame. Enfin, nul n’est irremplaçable. Et les cimetières sont remplis de ces gens dont on craignait par-dessus tout le départ. Le départ sous entends l’arrivée, et l’arrivée ne pouvait que se faire sur Aunadar. Ce fut sans surprise, que lors de leur réunion hebdomadaire, les principaux cadres reçurent un message d’Amian. Celui-ci demandait s’il était possible qu’il soit là pour la prochaine rencontre des jeunes à Nouvelle Séoul. Il priait aussi le mouvement de faire réfléchir les gens sur l’attentat qu’avait concerné le président. Un discours si martial n’appelait il pas la violence ? Vands était-elle réellement coupable ? Si oui, qu’il était bête d’en crier le nom quand le criminel commet sa forfaiture. Il demanda aussi une liste de fournisseurs Aunadariote, basés si possible dans le secteur de Nouvelle Séoul, pour prendre contact avec eux. En premier lieu, il s’agissait de Space Acoustic, puis de Nouvelle Seoul Electronic, tous deux leaders mondiaux sinon galactiques dans leurs domaines d’excellence de niche. Le dernier, moins précis était une demande d’information sur l’excellente et innovante PME qui proposait ses moteurs OPEN ROTOR qui avait été placé, de haute lutte, par Amian sur la liste des entreprises stratégiques. De mémoire, elle n’était pas issue de Séoul, mais il lui fallait à tout prix des contacts. Le jeune homme renouvela sa confiance en Li Wei, et en profita pour clarifier un point qui apparemment ne l’avait pas assez été, c’était ELLE le président désormais, car lui était bien trop loin. Cependant, il promis qu’il reviendrait rapidement, et qu’il fallait continuer à croire en les idées qu’avait portée l’UEDA. D’ailleurs, un mouvement d’amitié Aunadaro-KryptoArkilien était sur le point de naître, avec évidemment, Amian comme principal instigateur. Ce mouvement ? Ce mouvement avait pour but de promouvoir les cultures des trois nations entre les deux pays, mais aussi les échanges économiques, commerciaux et industriels, notamment grâce à la création de structures communes. …Mais on ne la vit qu'en avant.
Dernière édition par Amian Ae Saster le Jeu 29 Sep 2011 - 13:51, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Mar 27 Sep 2011 - 15:11 | |
| Certes l’on se posait des questions sur l’attentat, mais personne dans l’opposition n’avait réellement la balle en main, et l’on attendait la réaction du gouvernement, qui se faisait attendre. Le président était parvenu à faire oublier nombre des accusations qui pesaient sur sa popularité et l’on ne cessait de louer sa grade sagesse, ce qui était d’autant plus aisé que ni lui si son équipe n’avaient rien déclaré.
Li Wei prit acte et s’empara officiellement d’une présidence qui lui appartenait déjà depuis l’instant où Amian s’était embarqué pour ailleurs et fit circuler dans les cercles d’entreprises proches de l’UEDA les tentatives de rapprochement avec des entreprises krypto-arkiliennes. Au sein de l’Empire, quelques associations d’enterprises étaient intéressées, notamment dans certaines collectivités urbaines et cosmiques (dont celle de Paulus).
Lentement mais sûrement, Li Wei commença à rogner le plus possible les voix de préférence des partis jugés plus à gauche, entamant un travail de sape de ce qui restait de l’opposition, tout en s’opposant frontalement au Grand Parti National, mouvement dangereux pour l’avenir électorale de l’UEDA.
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| | | Amian Ae Saster Initié
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Dim 5 Fév 2012 - 15:56 | |
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Parce que
Amaterasu de jour, Nouvelle Tokyo la nuit ; nous nuisons. Comme à son habitude, sortant de l’Aurore, Amian n’avait pu faire autre chose que de se réfugier à la mairie. La pluie était terrible. Elle battait le pavé avec tant d’ardeur que l’on ne pouvait se tenir dessous sans éprouver une réelle douleur. C’était à se demander quel dieu était vexé pour vouloir briser Aunadar d’une main funeste et aveugle. Le galurin jeté à la volée sur un porte manteau qui, ne souhaitant pas être mouillé l’esquiva avec aise, le laissant s’écraser mollement, dans un bruit flasque sur le mur tapissé. Ana Hitomi avait réintégré la mairie. Elle n’était plus secrétaire, mais conseillère spéciale d’Amian, et, Les Larmes d’Amaterasu ayant connu quelques modifications d’ordre architectural, son bureau n’était séparé de celui du jeune maire que par une maigre cloison. Une porte discrète joignait les deux pièces. C’était l’objet de quelques phrases moqueuses dans le bâtiment. Une vingtaine de personnes étaient à demeure et les ragots allaient vite. Bref, ce fut avec sourire que les gens virent ce maire médusé, revenant de son poste de député, jeter son chapeau à deux cent crédits, pour se précipiter, bien évidemment, dans les bras d’une souris grise. C’était tellement commun qu’Amian ne souriait plus à ces rumeurs. S’il se précipitait dans son bureau, c’était avant tout, et surtout pour un rendez-vous qu’il avait fixé. La personne était mystérieuse mais promettait de lui parler de ses parents. Parents dont il n’avait aucune nouvelle depuis qu’ils avaient été expulsés sur Vands. Le jeune homme n’avait que douze ans, et bien sûr pas reçu la moindre nouvelle depuis.
Il n’avait jamais eu l’envie, ni le pouvoir de les rechercher. Les tenant pour coupable de ne pas s’être rebellé, de ne pas l’avoir retiré d’une école où il souffrait, chaque jour, de sa différence. Non, cela n’avait jamais été une priorité que de s’occuper d’eux. Mais si on nous les apportait sur un plateau, alors, qu’en dire. Et puis, la session passant, c’est avec intérêt, avec impatience même qu’il attendait l’heure. Au final, les diluviennes gouttes s’écroulant sur la capitale n’avaient été qu’un habile prétexte pour qu’il puisse s’emporter dans les ruelles, sans craindre le ridicule. La Batmobile était en effet inutile pour un parcours tel, surtout quand, comme tout bon candidat, l’on s’efforçait d’avoir une image positive. Utiliser les transports en commun, éviter les énergies polluantes. Ridicule préoccupation, quand l’on s’efforçait de vendre des engins avec des moteurs surpuissants, mais bien peu pensant vis-à-vis de l’écologie. Enfin, il s’agissait de se préparer, prêt pour un tel évênement. Une chemise mate, pour l’élégance, une veste brillante, égocentrique, pour montrer que l’on se sentait bien supérieur à la personne qu’on allait rencontrer. Pour finir, une paire de lunettes factices, de verre. Détail de style, rien de plus. L’écharpe trop longue, c’était finit, cette année, l’homme de classe porterait le foulard, type keffieh. Il fleurissait déjà sous le menton d’un élu. Parvenant à passer sa tête dans l’encoignure de la porte, il expédia un sourire versatile à Ana, qui regardait alors, sur un diagramme en trois dimensions, la nouvelle fontaine que l’on souhaitait acquérir pour le cœur de la ville. Elle y apportait quelques modifications mineures. D’après elle, les oiseaux représentés ne pouvaient être des moineaux, il devait forcément s’agir de Senshu, moins courant, certes, mais endémique de la Nouvelle Tokyo, et objet de fierté. Enfin, saleté de Senshu, haïs par une population qui s’enorgueillissait de sa particularité pourtant. L’oiseau changeait de couleur, plusieurs fois par semaine, au rythme assez aléatoire. Quelques scientifiques d’une académie très sérieuse tentaient de le comprendre. Aujourd’hui cependant, alors que la colère des dieux semblait s’être calmée, ces modestes animaux avaient choisis de se cacher sous les arches des halles, ou se trouvait le bar qui devait être le lieu de rendez-vous du maire et de celui qui lui avait fixé rencontre. Ils étaient gais, cependant on ne pouvait pas entendre leurs chants. Le bruit de la ville, celui de la vie.
Assis depuis déjà quelque minutes l’homme regardait son verre, et jouait avec, de sa main gauche. Faisant tourner le liquide autour d’un axe inconnu. Visiblement, il attendait. L’impatience ne tapait pas aujourd’hui, et, s’il était assez assuré qu’il viendrait. On ne savait pas quand. On ne savait même pas pourquoi. Un homme soudain se présenta. Faisant lâcher à Amian un sourire surpris, puis un souffle de moquerie. Cela ne plut probablement pas, et violemment l’individu s’attaqua au maire, lui sautant dessus, ce qui eu pour effet de le précipiter au sol, avec son verre. Alors que les gens s’attroupaient, n’osant pas s’intégrer à la rixe. Les deux caucasiens qui s’affrontaient, sans merci apparemment, vu l’inertie avec laquelle les mains frappaient les joues, les poings rabattus touchaient les arcades… On pouvait distinguer le bleu clair, sillonné d’or, propre aux troupes de marine, sur le calot qui reposait maintenant par terre. Tout ceci ne dura que quelques secondes, mais, alors que des hommes s’enorgueillissaient de courage et s’apprêtait à interrompre le pugilat, un coup rejeta le soldat en arrière, bien loin de calmer le civil, celui-ci se précipita. A cheval sur son adversaire, il se préparait à lui asséner un coup terrible quand un pompier l’attrappa à la taille et le poussa par terre. Plus vite que je ne l’écris, une demie douzaine de personnes avait pu immobiliser les deux combattants. Du sang perlait sur leurs deux visages. Les gens témoignèrent que c’était le militaire qui s’était attaqué à l’autre, qu’on reconnaissait maintenant. Aussi les policiers s’empressèrent de se préoccuper du sort de la victime.
– Ce n’est rien. Laek Callaghan…. Mon frère. Nous n’avions pas terminé notre dernière discussion. - Comment, bâtard, peux tu m’appeler frère alors que tu veux nous vendre à Vands ? - Comment, sombre objet peux tu adresser la parole à un élu du peuple que tu dis défendre ?
A les regarder de prêt, nonobstant le fait qu’ils étaient de la même race, il est vrai qu’ils présentaient quelques similarités. Bruns, les yeux virant au vert, une structure solide. Assis dans la même position, les mains tendues à quarante-cinq degrès, dans le prolongement des bras, appuyés au sol. Les jambes tendues. Fesses dans l’eau ou presque. L’air sanguinolent et hébété, se justifiaient. Maintenant les gens se reprochaient de ne pas s’être rendu compte de l’évidence . Pour finir, l’homme des troupes de marine, du huitième bataillon spatial plus précisément, admit qu’il était coupable, et s’en excusa platement. Les gens étaient un peu étonnés, mais que pouvaient-ils savoir de cette famille ? Comment pouvaient ils en effet savoir que Laek Callaghan, ce fier capitaine des troupes de Marine s’appelait en fait Laek Ae Saster, mais, ayant honte de ses origines étrangères avait préféré le cacher. Le cacher, c’était le mot, il n’avait plus vu ses parents, il n’avait plus vu son frère, ni leur petite sœur. Ceci jusqu’au jour où, entendant qu’on relancerait des expéditions, toujours infructueuses (?) coloniales, il avait hurlé de joie, comme tous ses coéquipiers. Il avait alors appris, et vu la tête du député qui avait lancé cette idée. Un frisson parcouru son échine. C’était Amian. Il s’était alors entiché de cet homme qu’il connaissait si peu, et pourtant si proche. Cela n’avait duré qu’un temps. Découvrant rapidement ses ambitions extrêmement éloignées de la conception de l’Aunadar de demain qu’il avait lui-même ; Laek l’avait honnis, détesté. Il comptait ne plus jamais le revoir, mais avait été poussé dans ses bras, leur petite sœur était gravement malade. Il était cependant réellement impossible d’aller la voir pour le militaire. Elle était soignée là où avaient émigré ses parents, Vands. Il comprit rapidement qu’il ne pourrait jamais se rapprocher d’elle s’il ne se rapprochait pas de celui qui l’avait accompagné durant toutes les pérégrinations de l’enfance. C’était ça qu’il était venu annoncer. Mais à la vue de ce dandy, se pavanant, l’impulsion fut terrible ; et les coups partirent. Il n’avait pas vu l’élu, mais l’arrogant frère.
Quelques heures plus tard, les deux hommes échangeaient plus posément. Beaucoup d’incompréhension, quelques larmes, quelques effusions sanguines ou amicales avaient changées beaucoup de chose. La communication était rétablie et la relation aussi. On programmait aussi un voyage, pour Ordengrad. Il fallait obtenir l’autorisation du pouvoir Vandsien, mais les relations tendaient à se normaliser, du fait de Jadis, mais aussi de forts courants de pacifisme dans les deux pays. Le patriotisme a cela de grand, contrairement au nationalisme, qu’il comprend celui des étrangers, et ne prône donc pas systématiquement la lutte physique. Et les deux peuples étaient au fond, plus patriote que, comme le prétendait les grands de ce monde, nationaliste. Il faudrait voir avec les modalités, mais un voyage dans la semaine était l’idée de base, autour de laquelle l’on tissait les possibilités. Se saisissant de sa plus belle prose, Amian rédigea une note qui serait un mail à envoyer.
- Citation :
- De : Amian Ae Saster,
A : Monsieur le Représentant Jadéen attaché aux relations Aunadaro-Vandsienne
Monsieur, Je vous serais reconnaissant de m’accorder un visa, ainsi qu’à mon frère pour rejoindre Vands. En effet, pour des raisons personnelles, concernant la santé d’une personne de notre famille, nous n’avons d’autres solutions que de demander votre aide pour pouvoir visiter ce proche. Vous aurez la possibilité de consulter les dossiers de nos personnes, qui vous sont ci-joint. Nous pourrions aussi profiter de ce voyage pour recréer un semblant de relation économiques entre ces deux nations voisines, ceci dans le périmètre que vous jugerez bon. Je joins par la présente l’expression de ma considération. Amian AE Saster Elu du peuple
A vraie dire, on ne doutait pas une seconde du fait que serait accordé le visa tellement attendu. Cependant, pour un militaire, qui n’avait d’ailleurs jamais caché ses griefs vis-à-vis d’un pays qu’il méprisait profondément, ceci serait probablement plus compliqué. Il faudrait jouer serrer, et la carotte de tisser des relations économiques devait, du moins on l’espérait, pouvoir permettre de jouer en la faveur des deux aunadariotes qui possédaient une couleur de peau assez peu normalisée. Dans l’autre main, Amian pensait qu’une course du Mamba Racing Tour devrait nécessairement avoir lieu sur Bavandar. Et le parcours pourrait bien passer sur les deux pays, après tout, qu’est ce qui s’y opposait ? Les Vandsiens, traditionnellement, aimaient bien les sports mécaniques, mais appréciaient nettement moins de se joindre aux Aunadariotes. On pensait donc leur proposer de se créer une équipe qui parcourait la galaxie avec le Tour. C’était des hypothèses de travail qui étaient à ce moment formulées, et on demanda leurs avis aux conseillers de l’ASPIC . Il y avait déjà quelques discussions pour créer une équipe Aunadariote, mais rien de bien précis actuellement.
Cela avait été abordé avec le Ministre Al Datsatse. La discussion était fort longue et avait entrainé les deux hommes jusqu’à des heures avancées de la nuit. Jusqu’au petit matin en fait. Amian avait confirmé que l’ASPIC visait à rester dans l’excellence et l’innovation autant que possible, car n’ayant pas la possibilité de s’aligner sur les coûts bas, pour les rapports qualités prix prônés de partout. Dès lors, pour rétablir l’équilibre il fallait beaucoup de qualité. Effectivement, le marché Skeïbien, et de Mazahar visait à être acquis, et il était possible, de l’aveu du jeune homme, de lancer une collaboration plus large entre les industriels Skeïbiens et les Aunadariotes, quand l’A.S.P.I.C. jouerait le rôle d’une tête de pont AKA. C’était même l’heure de se presser, car les Krypto Arkiliens tendaient déjà à se rapprocher d’avantage, et occupaient entre autre le seul segment viable pour Aunadar, celui de partenaire mesuré et fiable sur le long terme. L’argument des habitants de la Grande Nation étaient qu’ils ne viendraient jamais rien imposer politiquement. Mais le tranchant était qu’ils ne pourraient pas non plus protéger les locaux. Bref, il y avait cependant quelques marchés à gagner. La section innovante ne s’occupait pas seulement des matériaux, mais, de près ou de loin, à tout ce qui s’attachait au novateur, à tout ce qui pouvait être vu à tort ou a raison comme un potentiel secteur d’évolution pour l’entreprise et ou des clients qui souhaiteraient peut être intégrer le groupe d’investissement et d’intervention que l’ASPIC commençait à tisser.
Cette réponse de celui qui ne sait rien est aussi la réponse de celui qui sait tout. | |
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| Sujet: Re: [New Tokyo] Mairie "Amaterasu" - Arrondissement sud. Ven 10 Fév 2012 - 22:45 | |
| Les rapports d’expéditions coloniales étaient peu concluants. Les planètes du système à l'exception d’une seule étaient déjà prises. Plusieurs systèmes environnants avaient déjà été visités par la République bavannoise et les ressources présentes étaient soit en cours d’exploitation, soit insuffisantes pour être intéressants.
Les explorations avaient conduit les astronefs de la flotte aunadariote à visiter le système d’Erenil, les différents pouvoir en place n’ayant pas revendiqué les planètes non habitées de leur système. La République pouvait encore passer au forcing sur la question... Enfin les autres zones rapprochaient soit des schluikors, soit des zones centrales dans la région d’Enderasia. Mais l’espace environnant était infesté de carcars, de pirates et pas les plus tendre, bien au contraire. Plus loin l’on se rapprochait de Memel Prime, au régime nationaliste près de ses sous et de ses planètes.
La concurrence bavannoise en la matière était manifeste.
Le visa fut accordé, mais l’itinéraire fut balisé. La présence d’un militaire mettait à cheval sur les principes et l’éventualité de nouer des liens économiques, si elle était présente, appelait à clarification. La double casquette d’Amian et le fait qu’il ne représentait aucune autorité publique (au sens de gouvernement) dérangeait manifestement et amenait plusieurs interlocuteurs pour représenter un seul Etat. Amian devrait donc accepter de voyager à titre particulier uniquement.
Evidemment on ne le dit pas mais l’attitude d’Amian et celle de son frère pourrait servir d’évaluation vis-à-vis d’une certaine classe politique...
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