Hegemony
Dans un univers troublé, l'avenir de la galaxie et de la race humaine vous appartient
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| | Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) |  |
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 |  Sujet: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg)  Sam 22 Oct 2011 - 20:09 | |
| La demande venait de tomber, et l’équipage s’attela aussitôt à l’exaucer. Il ne fallut guère de temps au lieutenant de vaisseau Morgan (officier de navigation) pour confirmer les coordonnées de la frappe orbitale demandée par les forces loyales à l’Empereur. Le lieutenant Grimbald orienta une lanceur de missile et ordonna son chargement par la culasse d’urgence d’une tête inerte. L’aspirant Lüster quant à lui apprenait et exécutait les ordres du lieutenant Grimbald, officier tactique de la corvette “Surcouf”.
La révolte de Swahili avait débuté deux ans plus tôt et après de nombreux échecs des forces auxiliaires locales dans plusieurs opérations de répression, l’on avait fini par envoyer un vaste contingent d’environs deux cents milliers de soldats de Nouvelle Prusse, composé à près de cinquante pour-cents d’appelés sous les drapeaux. Idéologiquement sûrs, peu coûteux, ces soldats n’en étaient pas moins guère efficaces. Du moins nettement moins que les forces professionnelles gouvernementales, que l’Empereur gardait sous la main pour d’éventuels contrats passés par de grandes entreprises internationales ou des Etats. L’on lorgnait depuis un certain temps dans le secteur Pegasus, en proie à plusieurs menues instabilités allant croissantes.
-Cible localisée, pièce prête, déclara Lüster d’une voix presque calme. C’était son premier tir et la chose, en dépit de procédures déshumanisantes, était nouvelle pour lui. Elle lui paraissait surtout irréelle.
Le soulèvement Swahili avait tourné au vinaigre lorsque les forces locales s’étaient partiellement soulevées à l’arrivée de l’armée néo-prussienne commandée par le Lieutenant-général Théodore von Gunsbach. Et les sous officiers des troupes de sécurité de Swahili prouvaient depuis un an qu’ils avaient été attentifs lors des cours dispensés par l’armée impériale. Le vingt-troisième régiment des voltigeurs motorisés de Nouvelle-Prusse renforcé par deux compagnies de sapeurs d’assaut Hanoïens étaient parvenu à localiser une poche de résistance dans les montagnes de l’hémisphère Sud de la planète. Appuyés par plusieurs éléments s’élevant à une force de neuf milles hommes, les troupes motorisées avaient tentées de réduire la poche de résistance armée composée pour l’essentiel de l’ancien douzième bataillon d’infanterie de sécurité Swahili et de révoltés lambda, mais en vain. Les deux milliers de rebelles résistaient à l’artillerie, aux troupes et au siège. Notamment grâce à un réseau de cavernes. Les montagnes étaient minées par l’érosion et les mineurs locaux avaient sérieusement renforcés les boyaux utilisés par la guérilla.
-Coup parti ! S’écria Grimbald. Impact dans vingt-sept secondes, continua-t-il en enclenchant le chronomètre.
Un silence envahi le post de commandement.
-Impact ! Sur écran.
L’image ne donnait pas grand chose si ce n’était un gigantesque nuage de poussière. La montagne semblait avoir perdu trois mètres d’altitude... Un grésillement envahi la passerelle du “Surcouf”.
-Ici vingt-troisième voltige, coup au but. Seconde frappe inutile, bonne journée. Vingt-troisième, terminé
La communication se coupa. L’infanterie en avait pour quelques heures d’attente avant de pouvoir espérer avancer sérieusement pour compter les coups, et le paysage n’aurait plus rien à voir avec celui des cartes.
-Madame, communication entrante, s’écria le lieutenant de vaisseau Fröding, en charge des systèmes de communication.
Le message émanait du commandant de la Force L, le groupe de combat spatial chargé de la couverture des opérations en orbite de Swahili. Ordre était donné de regagner la base de campagne 37 située en orbite de Swahili. La corvette Ho Chi Min “Wang Zhi” prendrait la relève. Beatrix avait ordre de se présenter à l’amiral Friedrich von Pötwerk-Mürdich.
Grimbald fronça les sourcils à l’entente du nom “Whang Zhi”.
-Cet astronef n’appartient pas à la Force L, il était même en cale sèche lors de notre départ le mois dernier. On n’avait pas finit de le monter... On dirait que nous sommes relevés pour une autre mission. | |
|  | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Sam 22 Oct 2011 - 21:19 | |
| Beatrix avait exécutée sa mission avec une certaine application, malgré son caractère routinier. Le peuple Swahili avait la fâcheuse habitude de se révolter à intervalle régulier, et ce n'était pas la première fois qu'elle devait intervenir, elle et son bâtiment, pour faire avancer les choses. Elle se rappela que lors de sa première affectation en tant que second sur la frégate "Sun Tzu", elle avait du faire face à une révolte populaire sur Nouvelle-Houston. Le commandant avait finalement ordonné de tirer un missile Geldpfeil sur les trois principaux nids de résistance. La situation s'était immédiatement calmée, et les choses était rentrées dans l'ordre. Elle en avait conclu que dans ce genre de situation, frapper est la seule solution rapide pour ramener les populations à leur soumission qu'elles n’auraient jamais du quitter.
Maintenant, les voltigeurs devraient pouvoir finir aisément le travail. Si une autre poche de résistance venait à apparaitre, une autre corvette tirerai un autre missile, jusqu'à la fin des troubles.
Elle se dit qu'il faudrait peut-être accélérer leur embrigadement idéologique afin d’acquérir une bonne fois pour toute ces peuples à l'empire, pour de pouvoir s'occuper des problèmes extérieurs au lieu de faire la police sur des mondes déjà acquis.
Le lieutenant Fröding la tira de ses pensées.
Bien, que l'équipage abandonne ses postes de combats et se prépare à la manœuvre. Cap sur le QG de campagne 37, dit-elle très calmement.
Le fait que se soit un bâtiment d'une autre force qui s'occupa de la relève ne pouvait signifier qu'une chose, on avait besoin d'eux ailleurs. Elle relue le billet, puis se demanda se que l'amiral Von Pötwerk-Mürdich allait bien lui présenter comme ordre de mission, et ce dit que le plus tôt elle le saurait, le plus tôt elle se chargerait de l'accomplir.
Dans combien de temps seront nous à destination? ajouta-elle
Un officier navigant regarda brièvement sur un de ses moniteurs de contrôle, et annonça:
Temps estimé: 41 minutes, capitaine!
Faites plus vite, rétorqua-elle sèchement, regardant stoïquement le petit point de fumé qu'avait été la base rebelle pendant que l'équipage s'activait à la manœuvre.
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Cela faisait moins d'une demi-douzaine de minutes que le "Graf Spee" s'était arrimé au QG en orbite, et Beatrix arpentait déjà les couloirs en direction du cabinet de l'Amiral. Elle avait contrairement à son habitude revêtu son uniforme, ses galons en évidence sur ses épaules et sa poitrine. Si elle trouvait cette tenue absolument peu fonctionnelle, elle se devait d'être impeccable devant l'amiral.
Quand elle arriva dans l'anti-chambre, une secrétaire la dévisagea de la tête au pieds, puis sans mot dire appela à l'interphone:
Amiral, le capitaine Von Mecklemburg est là.
S'en suivi un grésillement indéchiffrable que seule la secrétaire était apte à déchiffrer, et annonça:
L'amiral vous attend capitaine, puis elle retourna à ses papiers sans plus faire attention à l’officier.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 23 Oct 2011 - 12:36 | |
| HJ : j’acte une demande de changement de nom du vaisseau en Graf Spee,
La base de la campagne 37 ne payait pas de mine. C’était me moins que l’on puisse dire. Le sous développement des vassaux de Nouvelle-Prusse avait pour conséquence, parmi tant d’autres, que les astroports de ces mondes étaient à peine capables d’approvisionner une armée aussi conséquente que celle actuellement déployée. La pauvreté ambiante empêchait de vivre sur le pays. L’astroport suffisant à peine à ravitailler la troupe, les astronefs de combat avaient été déménagés sur une base temporaire en orbite de Swahili.
De base elle n’en avait que le nom, le PC no 37 se composait d’une installation fixe destinée au repos des équipages, aux communications à très longue portée et aux planification de la campagne. Une cuve d’octanox (dérivé d’hexanox) jouxtait l’ensemble. Autour de ces deux “grandes” structures, six emplacements couverts par une voile pliante, protégeant les astronefs de l’escadre (en vérité un groupe de six corvettes pompeusement qualifié d’escadre) des vents solaires et radiations diverses. À vrai dire certains carcars étaient mieux dotés lorsqu’ils établissaient une base spatiale en vue de rançonner diverses colonies humaines. Toutes les voiles avaient été déployées à l’exception d’une seule, celle du “Graf Spee”. L’activité autour des astronefs était importante, l’on se préparait manifestement à un départ. Personne ne savait pour où mais les ordres préliminaires tombèrent immédiatement : ordre de ravitailler pour une campagne de onze jours maximum.
Le reste de l’escadre était là. von Pötwerk-Mürdich se tenait en compagnie des autres capitaines de corvette (Joachim Moruwski, capitaine du “Thomas Alders”, Ludwig von Bulkow, capitaine du “Sven Lutz”, Dieter von Horrowitz, capitaine du “Lothaar Kertzer” et Karl von Johan, capitaine du “Nestor von Grimbald” et de son chef d’Etat-Major, le capitaine de frégate Günter von Kerzbach, commandant de l’astronef amiral le “Rickard von Leslau”. Beatrix et son “Graf Spee” portaient l’escadre à six, comme prévu.
-Capitaine von Mecklemburg bienvenue, j’ai cru comprendre que votre équipage réalisait un appui lors du rappel... | |
| | | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 23 Oct 2011 - 14:49 | |
| Quand Beatrix vu les cinq autres capitaines, elle comprit que la prochaine mission devait être assez importante pour mobiliser toute l’escadre. Elle salua rapidement ses homologues. Au centre de la salle de briefing, ou plutôt la pièce au murs blanchâtres, écaillés, éclairée par la lumière typiquement artificielle et blafarde des néons qui servait de salle de briefing, se tenait l'amiral Von Pötwerk-Mürdich tenant un dossier à la main, une pile de document recouvrant la carte sur la table à coté de lui. Sur le mur du font, une autre carte montrait l'avancement de la pacification de la planète. La zone montagneuse qu'elle avait bombardée un peu plus tôt ne devrait pas tarder à passer sous contrôle Prussien. La résorption de la gangrène indépendantiste s’accélérait, et elle s'en félicitait. L'armée pourrait enfin passer à des choses plus sérieuse que ces missions de maintiens de l'ordre, ce que peut-être annoncerai l'amiral.
Elle était la dernière, mais personne ne pouvait lui en tenir rigueur, elle était la seule à rentrer de mission. Cependant, elle lisait sur les visages des autres officiers l'impatience qui les rongeait depuis trois quarts d'heure, et un certain soulagement de la voire arriver, l'amiral refusant de commencer sans elle. Le jeune capitaine Dieter von Horrowitz semblait particulièrement excité à l'idée d'une nouvelle mission. Capitaine depuis seulement trois mois, il n'en n'avait effectué que peu, et n'avait pas prit part au matage de Swahili.
Tout à fait, amiral. Une frappe orbitale dans les montagnes de Swahili. Le 23ème de voltigeur devrait pouvoir reprendre le contrôle de la situation maintenant, les montagnes où se terraient les rebelles ne sont plus, annonça-elle, puis elle rajouta: J'en déduit par la présence de tout les capitaines et de la relève assuré par un autre groupe de combat que nous déménageons?
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mer 26 Oct 2011 - 20:54 | |
| Von Pötwerk-Mürdich hocha la tête.
-En effet, nous déménageons capitaine. L’on a besoin de nous ailleurs.
L’amiral alluma une carte de la Confédération de Nouvelle-Prusse. Plusieurs icônes indiquant la position approximative d’escadres de combat de Nouvelle Prusse s’y trouvaient ainsi que plusieurs points orange, indiquant les ennemis potentiels de la Confédération. Beatrix remarqua que Bulkarr était toujours en vert mais qu’un point orange était apparu depuis la dernière fois où la carte globale avait été consultée par elle.
Un point rouge vif subsistait à l’emplacement de la colonie spatiale de Stahlstadt qui avait été attaquée il y à six mois de cela. Les dégâts avaient été terribles, une partie de la population déportée, de nombreux systèmes onéreux volés, et il avait fallu en commander de nouveau aux industriels krypto-arkiliens et érikeans qui heureusement vendaient à prix cassé en raison de la crise économique et la nécessité pour le pouvoir érikean d’obtenir du cash à n’importe quel prix.
À quatre jours de navigation en revanche se trouvait un nouveau point désigné comme étant l’objectif 34.
-Les révoltes fréquentes sévissant en Nouvelle-Prusse mobilisent toujours davantage de moyens, financiers notamment, qui nuisent au développement de la flotte autonome de l’armée de terre, fréquemment sollicitée pour la répression, commença l’amiral en violant une demi douzaine de règles de langage imposées par la hiérarchie. On parlait d’incidents, pas de révoltes. La mobilisation de troupes pour la répression de ces troubles laisse un certain espace de liberté à différents criminels et aux carcars. Mais cela nous le savons déjà. Le nouveau est là, poursuivit l’homme en pointant la nouvelle position proche de Swahili.
Ce point rouge est notre objectif. Il s’agit d’un clan mineur carcar. Avec l’affaire d’Enderasia, ces clans en passe de vassalisation par d’autres ont trouvés un espace d’expression chez nou,s zone désertée par Freigtech et les autres clans en plus des mercenaires, occupés à se battre ailleurs. Le trafic érikeano-sérano-alttorio-algano-perléen alimentant le tout en armes. Nos services de renseignement ont détectés leur implantation provisoire au sein de l’espace confédéral. Enfin nous pensons que ce groupe a quelque chose à voir avec l’attaque de Stahlstadt. Nous espérons. En tout cas quelques prisonniers ne feront pas de mal pour essayer de comprendre qui est derrière ce pillage sauvage et barbare.
Le groupe en question est relativement bien équipé ce qui permet de croire qu’il a participé un assaut récent lui ayant rapporté beaucoup. Nos informations font état de deux Bulkwarks armés, un ST-03 armé, deux canonnières LAT d’origine alttorienne, et trois ST-100 apparemment non armés. Il est possible que l’un d’entre eux ait été grée en porte chasseurs. Ce qui rajouterait cinq chasseurs esclavagistes.
L’Etat-Major pense que cette base servira de point de départ pour des raids sur Swahili et pas que sur des zones tenues par des rebelles. L’astroport principal pourrait être visé.
Nous n’avons pas les moyens d’attendre qu’ils passent à l’attaque aussi avons-nous reçu l’ordre d’attaquer. La Force L devient donc Force K-8 et procédera à l’élimination de la force carcare. Elle devra, si possible, faire des prisonniers et enquêtera sur les connexions de cette force carcare.
Nos équipages embarqueront un supplément de dix-huit hommes chacun afin d'accroître notre capacité d’abordage. Nous serons à l’étroit mais cela vaut mieux que de nous retrouver hors de combat pour quelques coups.
Des questions ? | |
| | | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Jeu 27 Oct 2011 - 21:33 | |
| Elle observa l'amiral avec attention lors du briefing. C'était un homme de stature moyenne, mais qui rayonnait une force de présence certaine. Il avait un mental et une foie d'acier, derrière un regard d'acier, et il émanait une autorité naturelle, qualité plus que nécessaire pour faire carrière dans l'armée Néo-Prussienne. Il avait de plus le talent de faire des briefing succins mais complet, chose appréciable. Le temps perdu en palabre ne se rattrapait pas.
La mission était on ne peut plus simple. Attaquer avant de se faire attaquer. Cela faisait trop longtemps que les Carcars et les renégats qui infestaient le secteur aurait du être éradiqués, et cela la réjouissait de participer à cette pacification. Le peuple de l'empire vivrait plus sereinement après ça. Il ne fallait absolument pas que les avants postes de la confédération soient attaqués et mis à sac, surtout celui Stahlstadt, son extraction de Rhodium étant primordiale. Et raison encore plus importante, les troubles sur Swahili étaient déjà assez important pour qu'en plus ces gibiers de potence viennent apporter leur contribution. Il en allait de la crédibilité de l'état, car si celui-ci s’avérait incapable de calmer une poignée de pirates, alors mater une planète relèvera bientôt de la lubie, le peuple n'ayant plus peur de l'armée. Sa rationalité reprit le dessus après ces quelques secondes d'égarement, et ce reconcentra sur les dires de l'amiral: la majorité de la force ennemis ne l’impressionnait pas outre mesure, en revanche les deux frégates l'inquiétaient.
Oui amiral, lança-elle. Les canonnières LAT sont équipées de batteries lourdes et surtout de beaucoup de laser de coque. Pensez-vous que notre armement à base de missile soit suffisant pour les vaincre? Je veux dire, auront nous les mains libres? A savoir le droit d'utiliser les capacités de guerre électronique de nos vaisseaux? Cela risque de s’avérer nécessaire.
Elle lu dans l’approbation muette du regard du chef de l'escadre Von Kerzbach qu'il se posait la même question.
Dernière édition par Beatrix Von Mecklemburg le Sam 29 Oct 2011 - 18:47, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Ven 28 Oct 2011 - 21:18 | |
| L’amiral hocha la tête et répondit immédiatement.
-Nous avons carte blanche sur l’utilisation des moyens à notre disposition et les LAT seront notre vrai problème. Les carcars chercheront à protéger leurs cargos peu armés, ils sont leur moyen de rendre un raid rentable et probablement d’entretenir ces deux canonnières.
Je propose un ordre de marche en deux lignes de file décalée l’une plus “basse” que l’autre, afin de ne pas nous gêner mutuellement au niveau des capteurs. Le Graf Spee se détachera de la formation pour une reconnaissance une fois en approche de notre objectif nous aviserons ensuite en fonction des forces. En cas de force trop importante nous aviserons. Soit pas d’action soit une attaque ponctuelle afin de rendre l’ensemble ennemi non opérationnel et le forcer à postposer son attaque ou l’annuler.
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| | | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Ven 28 Oct 2011 - 23:57 | |
| Beatrix et les autres capitaines analysèrent rapidement ces nouvelles informations.
Le chef d'escadre Von Kerzbach répondit:
Parfait. J'en déduit que l'effort de mon escadre doit principalement se baser sur le contournement et la mise à l’écart du combat de ces LAT, afin de laisser le champ libre pour la capture ou la destruction totale des cargos hostiles. Ainsi, plus de menace de pillage sur Swahili.
L'amiral acquiesça, et l'ensemble des officiers présent approuvaient la ligne de conduite suggérée par Von Pötwerk-Mürdich pour mener à bien cette mission, qui risquait d'être plus périlleuse qu'elle ne paraissait au premier abord. Se positionner en lignes superposées serait un piège mortel pour les chasseurs si ceux-ci avaient la témérité de venir les saluer, et les canonnières ne pourraient venir les chahuter de flan sans offrir les leurs à deux lignes de bataille.
Beatrix restait songeuse. une reconnaissance, ben voyons. Cela signifiait que les informations fournit par les services de renseignement n'étaient peut-être pas si fiables, et si d'aventure une force plus imposante les attendait, cela risquait de se compliquer grandement. Comment mettre en place une stratégie efficacement, si on devait aviser une fois sur place. Il faudrait de plus qu'elle soit discrète, pour que si les pillards ne se rendent pas compte de la sortie d'hyper-espace de la flotte Néo-Prussienne, l'effet de surprise joue en leur faveur, cela pourrait être très utile vu leur objectif premier et les inconnues sur les forces ennemis.
Vivement la mise en service des frégates Brandebourg, avec deux bâtiments pareil en orbite de chaque colonie, plus un Carcar ne s'aviserait de venir jouer les trouble-fête, même avec leurs canonnières alttoriennes.
Son communicateur vibra. Seul Grimbald, son second avait les accréditations nécessaires pour pouvoir la joindre durant un briefing.
Mon amiral, mon second m’informe que le ravitaillement viens d'être terminé, nous pouvons appareiller quand vous voulez.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 30 Oct 2011 - 15:39 | |
| L’amiral acquiesça. Plusieurs rapports tombèrent peu de temps après. Les six corvettes étaient en mesure d’appareil immédiatement. En orbite, les trois autres corvettes Ho Chi Min destinées à remplacer l’escadre de Von Pötwerk-Mürdich attendaient que les places se libèrent. Les équipes de maintenance, ces hommes invisibles que personne ne voyaient jamais mais essentiels à la bonne marche de la flotte, en avaient encore pour quelques heures de boulot. Le groupe reçut l’autorisation de décoller du central de la base et ne tarda pas à prendre le large. Le trajet, puis la reconnaissance.
Un dernier câble transmit les informations courantes. Des négociations étaient en cours avec Bulkarr, la piraterie s’intensifiait dans les secteurs Pegasus et Centuri et la reconstruction de Stahlstadt avait débutée, de nouveaux colons viets mais surtout arizonans étaient en route pour la colonie autrefois peuplée de prussiens. Une nouvelle colonisation par des prussiens semblait impossible du fait de la révolte de Swahili. Le rappel de trois classes en Nouvelle Prusse forçait à postposer de nombreux plans nécessitant un apport conséquent en ressources humaines.
HJ : Je crois qu'on dit amiral et non mon amiral. | |
| | | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Jeu 3 Nov 2011 - 19:07 | |
| Cela faisait déjà deux jours que l'escadre avait appareillée. L'équipage était maintenant assez tendu, et bien qu'ils connaissaient tous parfaitement leur tâche, il savait que l’échec, ou même l'erreur ne serait pas toléré, non seulement par le capitaine Von Mecklemburg, mais surtout que cela compromettrait leurs chances de réussite, et donc l’espoir de remanger un jour une choucroute garnie un jour dans un restaurant miteux de Koenigsberg.
La mission leur avait été exposée plus tôt, et tous s'étaient préparés en conséquences, relisant les procédures en vigueurs, et confrontaient leurs expériences de situations semblable. On est jamais assez prêt.
Sur le pont, Beatrix réfléchissait à comment procéder. L'avantage du système où s'était installé les pillards, qui répondait au doux nom d'Ingolstadt sur les cartes impériales, mais était plus connu à travers l’espace sous son nom Carcar: CarKux'Dun, c'était de posséder une ceinture d'astéroïde située à 1,7 UA d'Ingolstadt II, où se trouve la base provisoire du clan Carcar et de ses alliés humains. Ainsi, elle sortirai de l'hyperespace juste derrière elle, se glisserait en son sein, masquant sa signature grâce à son équipement électronique et les astéroïdes alentours, et pourrait épier tranquillement, le reste de l'escadre restant en arrière.
Brusquement, elle s'adressa à l'officier chargé de la surveillance:
Avez-vous vérifié le bon fonctionnement de notre équipement électronique, les senseurs thermiques étaient HS pendant notre mission en orbite de Swahili, et je n'ai pas eu de dépêche de maintenance m'annonçant la résolution du problème?
L'officier s'était préparé à affronter cette question:
Oui capitaine, les pièces de rechanges ont été embarquées durant notre dernière escale, et ont été montées hier. Nous sommes en train de les tester.
Parfait, tenez moi au courant de l'évolution.
Elle descendit de la passerelle, et se dirigea vers la salle des machines. C'était sa routine avant chaque mission, vérifier que tout fonctionnait, et surtout, savoir ce qui ne marchait pas, et donc savoir sur quoi pouvoir compter en cas de coup dur, c'était primordial pour assurer la probabilité maximum de réussite de toute mission. L'équipage ne se formalisait plus de cette revue imposée, d'une part parce qu'il savait qu'elle aurait lieu et donc s'y préparait, et que cela confortait les hommes dans leur confiance envers leur capitaine, et sa préparation.
Tout en descendant les escaliers métalliques, elle réfléchissait à la prochaine étape de son inspection...
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Cela faisait trois heures que le "Graf Spee" était sortit de l'hyper-espace. Il naviguait maintenant dans la ceinture d’astéroïde. Les radars ne détectaient aucune activité importante en orbite d'Ingolstadt II, ce qui signifiait que leur arrivée n'avait pas été remarquée, mais n'était pas encore en mesure de dévoiler précisément les forces en présence en orbite.
Le coin était assez stable, et Beatrix décida qu'ils pouvait s’arrêter sans risquer de finir dans le même état que les rebelles des montagnes de Swahili. Il était arrivé à l'orée de la ceinture, ils étaient encore à couvert, mais avaient dorénavant le champs libre pour leurs senseurs
Elle décrocha l'interphone, et ordonna:
Stoppez les machines, mais laissez les tourner, on va peut-être avoir besoin de dégager en vitesse.
C'était tout de même assez risqué. Dégager en vitesse d'une ceinture de rocher parfois plus long que dix fois le vaisseau était la façon la plus sur de faire de la prospection minière non-désirée. Ils allaient devoir être discret.
Une fois le vaisseau stabilisé, les différentes personnes affectées à la mission de reconnaissance s'activèrent de plus belle.
L'un d'eux informa Beatrix:
Capitaine, nous sommes en limite de portée des senseurs, nous n'arrivons pas à avoir une image de qualité suffisante pour observer quelque chose de concret. Nous dépensons trop d’énergie pour camoufler notre signature, ce qui nous empêche de les utiliser de façon optimale.
Beatrix réfléchi une poignée de seconde, puis dit de façon péremptoire:
Baissez l'alimentation des systèmes d'armements de 50%, et redirigez le surplus d'énergie vers les senseurs afin d'augmenter leur efficacités; mais soyez prêt à rétablir l'intégrité de ces systèmes instantanément.
Mettez aussi quelqu'un à la surveillance des communications dans le secteur.
Bien capitaine!
Une autre poignée de seconde s'écoula puis l'image sur les moniteurs de contrôle s’améliora assez pour permettre une lecture tout à fait satisfaisante. | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Sam 5 Nov 2011 - 22:11 | |
| La puissance des senseurs s’accrut rapidement et une série d’échos apparurent sur les écrans. À mi distance un ST-100 à côté duquel évoluaient deux chasseurs de type impossible à déterminer à cette distance. Le tout était escorté par un ST-03 armé. À longue portée, un astronef plus gros apparut sur les senseurs. L’on subodora une canonnière LAT eut égard aux informations complémentaires. L’astronef suspect masquait presque entièrement deux signatures comparables au ST-100 déjà repéré.
-Je crois que nous avons nos clients, s’exclama Grimbald.
Le lieutenant eut à peine le temps de se montrer satisfait que l’opérateur assis à sa console étouffa un hoquet de frayeur, de terreur pure à vrai dire et se jeta sur ses commandes, coupant tous systèmes actifs, enclenchant une alerte de proximité dans un même mouvement. Les détecteurs passifs affichèrent un point grossissant qui fut immédiatement identifié par la base de données comme étant une LAT alttorienne.
L’astronef effectuait une patrouille sur scans passifs et n’avait tout simplement pas aperçu le “Graf Spee”. Dix de minutes d’angoisse mirent les nerfs de l’équipage à rude épreuve pendant que le canonnière passait au large du champs d’astéroïdes avant de prendre un cap la ramenant tranquillement vers le ST-100 porte astronefs...
Grimbald expira un peu plus bruyamment que d’habitude.
-Au moins nous les avons localisés...
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| | | | Beatrix Von Mecklemburg
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Lun 7 Nov 2011 - 22:23 | |
| HJ: L'amiral Von Pötwerk-Mürdich n'est pas présent, n'est-ce pas?
Si Beatrix n'avait pas montrée le moindre stress pendant les dix interminables minutes qu'avait duré le passage de la LAT, elle n'en avait pas moins pensée. D'ailleurs, si un des officiers sur le pont l'avait regardé attentivement, il aurait décelé sur son front quelques goutes de transpiration qui témoignaient de l'intense tension qui l'avait assaillit. Elle avait échafaudée dans sa tête en quelques secondes divers plans pour se sortir de ce piège si cela devait mal tourner. Heureusement, ces plans n'avait été d'aucune utilités.
Ils attendirent encore une dizaine de minute qu'ils soient définitivement hors de porté des scans passifs, puis repartirent en direction opposée, vers extérieure du système, où attendait le reste de l'escadre.
Beatrix répondit à Grimbald:
Bien, contactez Von Kerzbach pour lui faire part des informations recueilli. Dite lui qu'il n'y a à priori pas de surprise, et qu'au moins deux chasseurs sont confirmés, ce qui confirme l'hypothèse du ST-100 modifié en porte-chasseur. Dites lui aussi que nous rejoignons l'escadre et que nous attendons ses instructions. Ah oui, tant que vous y êtes, prévenez le que l’ennemi viens de faire une patrouille le long de la ceinture, et que par conséquent, il y a peu de chance qu'ils en refassent une de sitôt, il y a peut-être un angle d'attaque par surprise ici.
Puis, elle s’adressa à l'officier navigant de quart:
On repart vers l’extérieur. Vitesse à 10%, et activez le radar anti-collision, je ne suis pas pressée de faire connaissance avec un astéroïde; et redirigez le surplus d'énergie des senseurs qui ne sers plus à rien vers les boucliers, ça fourmille de rochers dans le coin.
La grosse crainte de Beatrix ne s'était pas avérée fondée, pour le moment du moins, et elle en était assez soulagée. Elle craignais que les pillards, si c'était bien ceux qui avaient attaqués Stahlstadt, aient réussi à capturer une des corvette Ho-Chi-Minh qui avait tant bien que mal essayées de défendre la colonie, et qui avaient été défaites. Déjà que leur supériorité n'était pas si évidente, la capacité de guerre électronique de leur corvette dans le camp adverse aurait été un problème fortement épineux. L'action n'allait plus trop tarder maintenant, et cette perspective la remplissait d'un mélange d'appréhension et d'exaltation, comme à chaque fois. Elle se surpris même à attendre avec impatience la réponse du chef d'escadre. Pas très rationnel comme comportement, et ce força à ce concentrer sur ses différentes expériences déjà vécu, à l'académie ou en mission, afin de réagir encore plus promptement et choisir la bonne décision si une situation déjà vue se présentait durant l'opération.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mar 8 Nov 2011 - 21:30 | |
| L’on retrouva assez rapidement l’amiral et le reste de l’escadre. L’on tint immédiatement conférence et chacun tenta de mettre au point un plan d’action.
L’on surgirait au plus près de la ceinture d’astéroïde qui servirait ensuite à masquer l’approche. L’évolution devrait se faire en deux sections de trois corvettes. La première serait emmenée par le “Rickard von Leslau” et compterait dans ses rangs le “Graf Spee”, en seconde position et le “Nestor von Grimbald” en troisième. La seconde section comprendrait les “Sven Lutz” (en tête), le “Thomas Alders” et le “Lothaar Kertzer” fermant la marche.
L’objectif était de réaliser un tir d’opportunité sur toute cible vulnérable ou en mesure de prendre un coup sévère. S’il était possible les canonnières LAT ou alors les cargos, et d’engager le combat. La situation étant susceptible de changer très rapidement en raison de la présence des canonnières qui si elles disposaient des bons opérateurs, pouvaient donner un sérieux fil à retordre aux sections de guerre électronique des corvettes en plus de riposter de manière dévastatrice.
S’il était impossible de s’imposer rapidement, l’on frapperait puis l’escadre retraiterait et se livrera à du harcèlement pendant plusieurs jours. | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mar 15 Nov 2011 - 21:45 | |
| Le briefing n'avait duré qu'à peine plus de vingt minutes. Aussitôt l'ordre de bataille confirmé, l'équipage s'était vu expliquer la stratégie, et chacun des membres avait rejoint son poste de combat. Les artilleurs vérifiaient leurs systèmes de visés, les machinistes l'alimentation, les radaristes les senseurs, etc...
Beatrix avait échangé quelques mots avec Grimbald sur sa vision des choses, pendant que l'escadre s'ébranlait et prenait le chemin de la ceinture d’astéroïde. Elle aurait peu sauter directement en orbite, mais les "hostiles" auraient pu prévoir leur sortie, et adieu l'effet de surprise escompté. On allait donc faire un tour dans les rochers.
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Beatrix regardait l’écran de contrôle des scans actifs, le "Nestor Von Grimbald" venait de sortir de la ceinture, et s'alignait sur la ligne de bataille. Le "Graf Spee" formait le cœur de la ligne de gauche. Elle allait regagner la passerelle pour continuer à scruter l'orbite d'Ingolstadt II dans l'espoir, assez vains à cette distance, d’apercevoir les bâtiments ennemis, quand un halo apparu sur le moniteur. La base de donnée l’identifia immédiatement, mais Beatrix savait déjà ce que c'était:
Elle hurla une tempête de consignes:
Scheiße! Frégate LAT par le travers bâbord! Virage 90° gauche, qu'on se retrouve face à eux. Redirigez toute la puissance des boucliers arrières devant. Artilleurs, parez à faire feu avec des missiles Geildpfels! Contactez le "Von Grimbald" et le "Von Leslau" s'ils ne l'ont pas déjà remarquée, et dites leur ce que nous faisons, qu'ils fassent de même, il faut la détruire, et vite. Dites aux autres de continuer vers l'objectif. Et brouillez toutes les communications du secteur, cette foutue frégate ne doit pas prévenir ses petits copains!
Plusieurs têtes acquiescèrent et répondirent "Ja Vol", les membres concernés ce jetèrent sur leurs commandes. Tu parles d'un effet de surprise.
Bon, ils ne nous ont pas encore repérés, on a pas d'alarme d'approche. Ils sont encore loin, mais ça ne devrait plus tarder, soyez prêt!
Ces foutus pirates à la manque étaient en plus paranoïaques. Ils refaisaient une patrouille à peine une heure après la fin de la précédente, et maintenant, tout était à repenser. Ils fallait que la colonne de gauche continue sur sa lancée, ils serait de toute façon découvert s'ils restaient ici, mais ça risquait de barder pour son matricule une fois là-bas. D'un autre coté, cela allait leur permettre de mettre plus facilement une LAT hors service, mais bon, la désorganisation résultant de cette histoire n'était pas une bonne chose. Il ne fallait surtout pas que cette satanée LAT communique, sinon, c'était la fin. Il fallait pour ça la détruire impérativement, et au plus vite.
Heureusement, songea-t-elle, comme ils sont sur scans passifs, ils n'ont pas encore vu le vaisseau, mais ça ne saurait plus trop tarder, et il faudrait qu'à ce moment là qu'ils aient déjà une volée de missiles fonçant vers eux. Elle ne pu s’empêcher de se demander quel tête ferait l'équipage quand il verrait trois vaisseaux de guerre Néo-Prussiens face à lui, précédés pas une flopée de Geildpfel.
Artilleurs, vous êtes prêt? Tirez dès qu'on a la confirmation du chef de ligne.
Bien capitaine. Les batteries sont prêtes, et nous aussi.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mer 16 Nov 2011 - 20:18 | |
| La confirmation du chef de ligne arriva d’elle-même lorsqu’il suivit le mouvement et donna ses ordres à la volée, confirmant les propos de Beatrix, tandis que le “Rickard von Leslau” roulait le plus vite possible. À bord du Graf Spee, l’on n’attendit même pas la confirmation de l’ordre et l’on ouvrit le feu. La volée de missile fila alors que derrière la corvette le troisième de section, le “Nestor von Grimbald” effectuait un tir d’oppportunité se calant sur la solution de tir du “Graf Spee”, à la section tactique de Beatrix de corriger en prenant le contrôle des missiles... Manoeuvre inélégante mais dictée par l’urgence.
À bord de la canonnière, l’on ne s’était encore rendu compte de rien si ce n’était que quelque chose venait de sortir de l’hyperespace, et en formation. Les scans actifs sondèrent les corvettes puis détectèrent les missiles. L’on leva les boucliers en toute hâte mais cela n’empêcha pas un missile de passer, détruisant un radar et deux défenses antimissile, un laser lourd fut endommagé. Une seconde salve était prête à partir et pour l’heure les communications étaient bloquées. La canonnière tira une salve mal ajustée, que les boucliers des astronefs encaissèrent sans problème aucun, leur volte face les rendaient encore plus difficile à situer efficacement (contrairement à l’autre groupe qui avait sûrement été repéré en détail) pour les radars de tirs mais les mettaient en danger si jamais la canonnière barrait le T, l’amiral réagissait à présent pleinement.
-Dès la prochaine salve le groupe fera un break et évitera de se faire barrer, Graf Spee, vous allez être sa cible privilégiée, vous êtes en avant et notre position suggère une prise en enfilade de votre unité et du Grimbald.
L’on n’avait pas encore repéré la seconde canonnière mais le reste des pirates se trouvaient au même endroit, au point L4 (et donc immobiles par rapport à lui) d’un grand astéroïde, hors de portée de tir efficace pour l’instant. La section de guerre électronique de la canonnière s’activait également et la lutte était incertaine... | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mer 16 Nov 2011 - 22:49 | |
| Beatrix distribuait les consignes comme les balles d'une mitrailleuses. L'adrénaline des premiers instant du combat lui faisait toujours le même effet: excitation fiévreuse, avant de se calmer rapidement et de regagner toute sa rationalité.
Vous avez entendu, on risque d'en prendre plein la tronche. Je veux les déflecteurs avant à la puissance max. L'arrière et les cotés ne servent à rien. On fonce droit dessus, on est plus difficile à viser. Une fois la seconde salve partie, la LAT va vouloir barre le T.
Elle réfléchissait rapidement. Il était évident que la LAT allait réagir comme ça. Il lui fallait en tirer partit.
Soit reprendre sa place, et perdre l'avance et la proximité acquise au profit de l'orthodoxie, soit...
Contactez le "Von Leslau" et le "Von Grimbald" et dite leurs que si la LAT barre le T, ils seront trop loin pour faire quoi que ce soit sinon ce faire tirer dessus. Je leur conseille de se mettre en ligne de telle sorte à faire un I, avec nous pour barre centrale.
Mais capitaine, on va se faire tirer comme des lapins, et en plus empêcher les autres de tirer?
Non, je veux que les machines soient poussé à fonds. Les deux autres corvettes doivent tirer un peu après nous de manière à occuper la frégate. Au moment où ils tirent, on fonce et on plonge pour se retrouver sous cette foutue frégate. De la, on va pouvoir la canarder tranquillement. Et si elle manœuvre, la ligne de Ho-Chi-Minh la suit. Feux croisés. Pendant la plongé, je veux que la puissance des boucliers de dessous soit utilisée pour le dessus. C'est la phase critique, on est exposé, et en plus, c'est la passerelle qui peut prendre, et j'ai pas envie de finir gelée dans le vide intersidéral, comme vous d'ailleurs, je suppose?
Oui capitaine, bien capitaine. Les ordres sont transmis.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Lun 21 Nov 2011 - 20:38 | |
| La charge fonctionna à merveille. La seconde salve de missiles, si elle ne vint pas à bout du bouclier, atteignit la section de guerre électronique de la canonnière et mirent un terme à ses tentatives de communication.Le coup porté fut rude mais le Grad Spee essuya plusieurs tirs de laser de coque qui firent baisser la puissance de son bouclier de 80%. Un combat tournoyant allait s’engager.
L’autre groupe de corvette poursuivait, plus furtivement, afin de détecter l’ennemi éventuellement caché et se faire repérer le plus tard possible. Dans les astronefs, l’on suivait le combat de loin. L’ordre de continuer avait été implicitement donné quand aucun ordre d’engager n’avait été transmit. L’on attendait donc... | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mer 23 Nov 2011 - 22:34 | |
| Parfait, sa manœuvre, en définitive assez risquée avait réussie. Maintenant, ça allait être plus facile.
Je veux un état des lieux de la puissance des boucliers, et vite! Pendant ce temps, réarmez-moi ces tubes lances-missiles, c'est pas encore fini.
L'officer en charge ds systèmes de protection répondit directement, il avait tout les chiffres en tête.
Capitaine, les boucliers ne sont plus qu'à 20% de leur puissance originelle.
Bon, augmenter un peu la puissance de ceux-ci pourrait être utile. De dessous, un tir bien placé pouvait être critique, même si il était beaucoup plus dur d'avoir une solution de tir.
Ok. La section de guerre électronique de la LAT a été détruite. Plus de risque de communication. Je veux que l'énergie des systèmes de contre-mesures électronique soit détournée vers les boucliers de dessus. Les servants sont-ils prêt?
Le responsable du compartiment de tir cria dans l'interphone pour couvrir le bruit du rechargement.
Ce sera fait, capitaine. Les tubes seront plein dans moins d’une minute.
La LAT était un animal blessée aphone. Heureusement muet pour ne pas hurler son désespoir, mais encore plus dangereux qu'à l'origine, le souffle de la mort décuple la volonté et les forces.
Bien. Tire groupé quand tout les tubes sont chargés. On va taper en plein dans le ventre mou de cette frégate par dessous. Elle ne devrait pas apprécier, et il faut l'achever, c'est que la première. Je pense que le "Von Leslau" et le "Von Grimbald" savent quoi faire maintenant, c'est une situation de combat classique pour eux.
A vos ordres capitaine. | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Ven 25 Nov 2011 - 20:28 | |
| Si le ventre d’un astronef léger laissait peu de défense, c’était pour une raison très précise. C’est qu’il s’agissait de la partie devant endurer le choc thermique d’une rentrée atmosphérique. C’était également la mieux blindée et la moins susceptible de céder à des chocs. De plus si la défense électronique de la canonnière était affaiblie, il n’en allait pas de même pour ses systèmes de tir et d’armement qui demeuraient opérationnels. Tournant sur elle-même en une paire de tonneaux, la canonnière visa le “von Grimbald”, la meilleure solution de tir. Le capitaine, probablement un humain qui fut autrefois officier militaire, opta pour un tir groupé afin de détruire ses adversaires un à un plutôt que de tirer sur tout le monde en même temps. La corvette Ho Chi Min parvint à réduire l’efficacité des tirs grâce à sa section GE mais pas suffisamment étant donné la courte portée de l’engagement. Le petit agile pouvait esquiver mais une fois fatigué ou accroché, il était cuit et cela, le capitaine du “von Grimbald” allait le comprendre. La passerelle fut frappée de pleine fouet par un laser de combat qui grilla les systèmes électronique sur son passage, usant le blindage à la limite de ses capacités et tuant, par radiation, la moitié de l’équipe de commandement dont le capitaine de corvette et condamnant les autres, même pour la médecine jadéenne. Trois autre lasers filèrent à travers le vaisseau. Un fit exploser la réserve d’air numéro 3, endommageant la section GE et son hardware ainsi que les systèmes de communication. Le second traversa infirmerie et un des quartiers d’équipages ainsi que les commodités, aucun survivant. Enfin les deux autres dévastèrent la salle des machines et firent exploser une conduite d’hexanox. La corvette, mutilée, désemparée, s’affaissa sur son flanc et fila, hors de contrôle, dans le champ d’astéroïde. Les émetteurs de secours hurlaient des SOS tandis que plus rien ne semblait bouger à bord du bâtiment. Les survivants se préparaient sûrement à quitter le bord avant de percuter un astéroïde...
Les salves de missiles des deux autres bâtiments en revanche, portèrent. Le coup porté fut terrible pour le canonnière qui dut encaisser un tir direct sur un casier à missile faisant sauter les carburant solides pourtant réputés inertes. Au regard de la conduite un instant désemparée du bâtiment ennemi, l’on supposa à bord du Graf Spee que le barillet missiles devait se balader à bord des compartiments du vaisseau. Trois autres impacts directs du Von Leslau touchèrent la canonnière notamment à une réserve d’air et aux systèmes de communications, achevés. Enfin une conduite laser se coupa ainsi que plusieurs radars de tir, la LAT devenait lentement aveugle.
Le second groupe de combat communiqua enfin un rapport. L’autre LAT était invisible mais le reste de l’escadre pirate était au point prévu. L’on subodorait une autre patrouille de l’astronef lourd. On demandait des instructions. Attaque ou temporisation le temps de la victoire contre la LAT ? | |
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 4 Déc 2011 - 17:55 | |
| Beatrix observa le lente agonie du Von Grimbald. L'équipage avaitdonné sa vie pour la Nouvelle-Prusse. Elle allait mettre un point d'honneur à faire qu'ils ne soient pas morts en vain.
C'est le foutoir dans cette corvette j'ai l’impression. C'est le moment de frapper fort. Ils sont totalement désemparés, et n'ont pas rétabli l'assiette depuis leur tonneau. On a une fenêtre de tir sur la passerelle. Je veux que vous la saisissiez. Nous devrions pouvoir la détruire maintenant.
Contactez les Von Leslau, et dite lui de prendre le large. Nos missiles ont plus de portée que ses canons. Qu'il attaque de plus loin. La distance lui permettra d'éviter plus facilement d'éventuels tirs.
L'officier chargé des communication commença à transmettre.
Bien Capitaine. J'ai un message du l'autre groupe. Ils sont tombés sur le reste des vaisseaux pirates, sauf la seconde LAT. Ils attendent des instructions.
Beatrix réfléchie quelques instants.
Qu'ils engagent. Il faut qu'ils détruisent rapidement ces vaisseaux faiblement armés. Le combat contre la LAT est suffisamment complexe, il faut que tout les autres vaisseaux soient en pièce quand la LAT surgira, parce que pas de doute qu'elle sera avertie. Ils doivent frapper vite et fort. Et ça s'éternise, ils dégagent pour ne pas se faire coincer par la frégate.
Je veux que notre LAT soit HS à la prochaine salve. Il faut qu'on se porte rapidement en soutiens de l'autre groupe. On est séparé depuis trop longtemps.
Ce sera transmis Capitaine.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 11 Déc 2011 - 15:48 | |
| Potzwerk confirma les ordres d’un ton agacé, il était en train de donner les mêmes, ce qui provoqua une certaine confusion pendant un instant.
Les ordres furent donc transmis. Brusquement , les trois corvettes se mirent en ligne décalée, rompant la mine de bataille, afin de pouvoir le plus rapidement possible engager au missile et à la pièce de poursuite et enfin, naturellement, se trouver dans une situation permettant la mise en place la plus rapide possible d’un mur de bataille susceptible de contrer la canonnière alttorienne en cas d’approche.
La flotille engagea le combat contre le reste des pirates. Elle frappa vite et fort. Sur les deux Bulkwarks, un subit des dégâts structurels suffisants pour le mettre hors de combat, le faisant dériver dans l’espace. Il en alla de même pour les deux ST 100 grées en transports. La rispote vint en revanche d’un décollage des cinq chasseurs esclavagistes qui furent largués en catastrophe. Le second Bulkwark se mit instantanément en formation avec eux et fila au combat. Un message avait été envoyé.
La canonnière offrit sa dernière résistance. Sa salve de tirs détruisit les boucliers des deux corvettes par surcharge de leurs condensateurs et de leurs bobines supraconductrices. La nouvelle salve de missile provoqua en revanche une décompression explosive la destruction du hangar à navette, faisant apparaître une gigantesque mais évanescente boule de feu dans l’espace. La canonnière était de facto hors de combat du fait des pertes en équipage et en armements.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Dim 18 Déc 2011 - 23:00 | |
| Elle observa l'explosion à bord de la LAT, et compris que s'en était terminé ici. Il fallait maintenant se porter d'urgence au point de rencontre entre les trois autres canonnière et le reste de la flotte pirate.
Bon, c'est pas fini, les gars. On se met en route vite fait pour leur venir en soutiens. Parce que pour l'instant, ils s'amusent avec ce qui reste des cargos et les chasseurs, mais faudrait pas qu'on soit trop loin quand la seconde LAT rappliquera. Dites au Von Leslau de nous suivre.
Bien mon Capitaine, on se met en route vers le point de rencontre. Temps estimé avant arrivé, 13 minutes.
Beatrix réfléchi quelques secondes, puis donna de nouveaux ordres.
Arrêtez vous à 1 minutes de la bataille. Les vaisseaux contre lesquelles se battent les autres corvette ne sont pas réellement dangereux. Je veux qu'on reste à l'écart jusqu'à voir surgir la seconde LAT, notre réel objectif, pour pouvoir la prendre par surprise quand elle ne fera pas attention à ses arrières. Et prévenez les Leslau, mais pas les autres. Si nos communications étaient interceptées, ce serait catastrophique.
Bien, mon Capitaine, ce sera fait.
En effet, le première LAT n'avait pas pu communiquer, donc les pirates croyait que pour le moment, seulement 3 vaisseaux ennemis attaquaient. Il fallait exploiter cet avantage, surement décisif.
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| | Sujet: Re: Aut agere aut mori (Beatrix von Mecklemburg) Mer 21 Déc 2011 - 20:35 | |
| Von Potzwerk accusa réception et donna son accord, aucune communication. Les capteurs, transmettaient la situation de combat du reste de la flottille. Ordre fut donné de communiquer entre les deux corvettes qu’à l’aide des signaux lasers directionnels. Le Bulkwark semblait avoir réduit la puissance de ses boucliers et tout mit sur les moteurs, il montait en flèche accompagné des cinq chasseurs, se contentant de tirs à longue portée, tenant la formation à distance. Formation qui avait par ailleurs du mal à suivre ses évolutions. L’équipe chasseurs-Bulkwark, profitant d’une bonne accélération, semblait dicter la manoeuvre. Le ST-100 porte chasseurs en fit les frais et reçut un missile...fatal. Le chef de “division” fit obliquer son groupe de manière non pas à interdire un débordement mais à l’anticiper, il semblait inévitable, du moins par la chasse. Le problème était que si l’escadre pouvait parfaitement rompre sa formation et foncer dans le tas toute armes au clair, le résultat n’était pas garanti, du moins les pertes à accepter étaient importante et l’on ne savait toujours pas où se trouvait la seconde LAT. Enfin rompre la formation face à un autre groupe certes plus faible mais conservant sa cohérence pouvait s’avérer être désastreux.
-Signature ! Aboyèrent les sections tactique des deux corvettes. Nul doute qu’à bord des trois autres les mêmes propos éclataient au milieu des alertes.
L’écran central afficha la situation tactique actualisée. La LAT endommagée était en perdition et trois capsules de secours avaient déjà été tirées. Une autre signature, relativement éloignée, venait d’apparaître.
Le capitaine de la LAT, sachant qu’il allait être repéré dès son accélération, avait fait ni une ni deux, et allumé tous ses systèmes de combat au maximum, c’était un véritable arbre de Noël qui s’affichait sur l’écran principal. Tous ses scans étaient portés à leur maximum et l’astronef ne devait pas avoir laissé beaucoup de marge à ses compensateurs gravitationnels, il fonçait à toute vitesse et avait raison. S’il déboulait en plein combat ou juste après, le sort des trois corvettes était scellé.
-À ce train le compère sera là dans onze minutes et demi. Il aura également une bonne opinion de nous dans cinq et saura tout de notre état dans neuf. Il sera à portée de tir dans neuf minutes et trente secondes et peut toujours ouvrir le feu au jugé dans huit pour recalibrer en cours de tir si ses opérateurs en ont la compétence.
Hypothèse purement théorique, la flotte prussienne n’était pas capable de faire ça dans toutes ses unités, même au sein des rares lourdes et la manoeuvre était complexe dans un environnement saturé de brouillages.
-Communication entrante, l’amiral.
-Capitaine, vu l’attitude du nouvel arrivant nous serons vite repérés et le capitaine va rapidement comprendre que l’autre corvette a subi un sort, ne serait-ce que parce qu’il a connaissance de son itinéraire de patrouille. Il en déduira également que nous sortons d'un combat et que vous n'avez plus de bouclier opérationnel. Je pense que nous devrions foncer pour rallier l’escadre et la débarrasser de son ennemi mobile ou à tout le moins la couvrir pour une retraite.
Il allait de soi qu’attaquer la canonnière frontalement à deux était un suicide pure. Il apparaissait également évident que les trois corvettes ne pouvaient raisonnablement refuser l’engagement avec le Bulkwark et les chasseurs qui n’attendaient qu’un changement de direction du groupe néo prussien pour fondre sur lui avec un angle qui serait favorable aux pirates. La flottille, déjà divisée, avait toutes les chances de se retrouver prise entre le marteau et l’enclume. | |
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