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| [Swahili] Kaizersturm | |
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Reinard Von Reuter-Poznan Débutant
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 25/12/2010
| Sujet: [Swahili] Kaizersturm Mer 26 Oct 2011 - 19:41 | |
| Reinard était accroupit derrière une épaisse barricade de sac de sables. En contrebas, le chaos était total. En face, une ligne de tranchées, probablement montée par des militaires car elle était d'une qualité indéniable. Plusieurs obstacles antichars, mines de fabrication aussi diverses que nombreuses, barbelées, et un tracés impeccable des tranchées qui rendrait difficile leur capture, même quand on mettrait enfin le pied dedans. Plusieurs postes de canons antichars, camouflés sous des filets de camouflages, quelques lance-missiles anti-aérien, une dizaine de mortiers installés dans un boyau arrière un peu plus éloigné, et trois lignes de défense successives. Et la montagne était encore loin. Elle était entourée de ce genre de dispositifs, souvent très bien placés. Ici, ils étaient positionnés en lisière militaire (c'est à dire cinq mètres à l'intérieur de la forêt), ce qui rendait la reconnaissance difficile. Mais les hussards avaient bien fait leur boulot. Reinard posa sa main sur l'épaule du sergent :
[R. V. Reuter-Poznan] Et vous dites qu'il y a aussi des mines ?
Le Sergent hocha la tête, en signe d'assentiment, il s'éloigna de la fenêtre d'observation du bunker improvisé que lui et ses hommes occupaient depuis deux jours et descendit à l'étage inférieur, ou l'équipe de nuit dormait, dans une cavité exigüe, en compagnie du compagnons de garde, qui lui lisait un Pulp quelconque à la lueur d'une lampe torche. Il remonta à côté du Général et s'installa dans l'angle mort. Reinard l'imita. Le sergent déroula une carte sur le sol entre eux. Elle symbolisait la région.
[Sgt. Alhrurt] Un dispositif de mines standard a été installé devant les tranchées. Ludwig l'a relevé hier. On y retrouve tout l’attirail habituel : quelques mines éclairantes et bondissantes à cinquante mètres des tranchées, histoire de permettre aux mitrailleurs de faire un carton pendant la progression, une ligne de mines à action de zone fixe à quarante mètres ... [R. V. Reuter-Poznan] Quel modèle ?
Les Mines à action de zone étaient les seules à ne pas être enterrées quand elles n'étaient pas bondissantes. L'avantage de ces machins là, c'était donc qu'une fois repérée, on savait ce qui vous tuerait ...
[Sgt. Alhrurt] Ludwig a subit le fil piège sur cinq mètres avant de tomber sur un PM-15 Vandsienne. Un vieux modèle, avec un rayon d'action de 15 mètres. A la base, il était conçu pour le combat urbain. D'habitude, ils utilisent trois ou quatre modèles différents pour faire chier nos équipes de Démineurs. Là, vu la proximité de leur ligne de défense, je ne pense pas qu'ils aient sortit la grosse artillerie. Notre action doit les fatiguer. [R. V. Reuter-Poznan] Bon. Continuez. [Sgt. Alhurt] Après les mines à action de zone, on a le traditionnel barrage de Mines à action locale. Et je ne serrai pas étonné qu'ils nous aient réservé la totale en ajoutant des mines à action dirigée au pied de chaque arbre une fois dans la forêt. En clair, ça va faire très mal. Et pas moyen de contourner la zone (il se pencha sur la carte et indiqua plusieurs régions autour de la ligne de défense, tracée en rouge) tout les points non défendables ont été minés, j'en ai fait le tour hier soir.
Reinard hocha la tête et se pencha à nouveau vers la fenêtre. Cet assaut lui couterait cher. Mais ils devaient impérativement progresser le plus rapidement possibles avant que les Rebelles ne brisent l'encerclement d'une manière ou d'une autre. Trois des principaux leaders de la Rébellion avaient été signalés dans les grottes qui transformait ce massif en un véritable gruyère. Il fallait les capturer avant qu'ils ne prennent la fuite.
Reinard prit congé du sergent et sortit en rampant de l'abri ou se cachait les troupes de reconnaissances. Huit hommes l'accueillirent à l’extérieur, camouflés et immobiles depuis une heure et demi, ils se redressèrent sans démontrer le moindre engourdissement. Et pour Reinard, même s'il savait qu'ils étaient là, ça faisait toujours bizarre de voire des fougères s'animer comme si elles étaient vivantes. Ils marchèrent une bonne heure dans les sous-bois, par bonds, et en réduisant leur silhouette au maximum. Ce n'est pas parce qu'il y avait un avant-poste des hussards dans la région que cette dernière était sécurisée. Au contraire. L'ennemi multipliait les patrouilles dans les environs, et les Prussiens devaient prendre toute les précautions nécessaires lorsqu'ils se rendaient auprès des six avants-postes installés par les Hussards à quelques centaines de mètres à peine des défenses principales de l'ennemi.
Après cinq kilomètres de marche dans les sous-bois, ils arrivèrent enfin auprès d'un Opel 115, qui les attendait à la frontière de la "zone verte". Direction le village voisin, qui avait vu sa population divisée par cinq depuis que cinq compagnies blindées et deux bataillons de Fusiliers Grenadiers de la douzième brigade des volontaires avait élu domicile dans les environs. Là, Reinard embarqua dans un hélicoptère qui le transféra jusqu'au PC principal de la Brigade, à vingt kilomètres du front, dans une ville de plus grande importance, ou quelque sept mille hommes étaient stationnés. Le reste de la brigade était dispersée pour couvrir le plus large champ possible sans risquer de rompre sa cohésion, et ainsi progresser de manière frontale. Reinard s'engagea dans le commissariat de police ou le commandement avait établit son QG. Il avait une réunion avec l'ensemble de la troisième armée, composée de la douzième, de la seizième, de la huitième et de la troisième brigade des Volontaires de Nouvelle Prusse. Au programme, l'avancement de l'opération "Babel" ...HJ : Ce RP a pour objectif d'introduire le Perso, un MJ n'est pas obligé de modérer . | |
| | | Reinard Von Reuter-Poznan Débutant
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 25/12/2010
| Sujet: Re: [Swahili] Kaizersturm Dim 30 Oct 2011 - 18:19 | |
| Reinard entra dans le commissariat et eut à peine le temps de confier son manteau à une enseigne que deux officiers de liaison l'assaillirent pour lui remettre des rapports entre les mains. L'activité était toujours aussi violente dans le bâtiment. On trouvait des hommes en contacts avec les troupes à tout les étages et des secrétaires qui couraient en tout sens pour porter des missives ou des informations entre les différents bureaux. [Liaison 1] Le Lieutenant Eberhardt de la quatorzième compagnie blindée indique que lui et les troisièmes et quatrièmes compagnies de fusiliers-Grenadiers ont prit le Village de Hiasig. Ils demandent le parachutage de ravitaillement en armes, en munitions, en médicaments et en vivre. [R. V. Reuter-Poznan] Pas trop tôt. Trois jours qu'ils y sont. Ils menaçaient la stabilité de l'opération. Mandatez trois hélicoptères de transport pour leur amener le matériel qu'ils demandent. [Liaison 2] Le Capitaine d'Artillerie Rummel nous indique que ses pièces sont maintenant en batterie à la position indiquée par nos éclaireurs. Il signalent cependant une poche de résistance ennemie qui semble s'être constituée à partir des restes des brigades blindées Swahili dans la vallée à proximité de sa position. [R. V. Reuter-Poznan] Dites-lui d'ouvrir le feu, et ordonnez aux Oberleutnant Faldreich et Reinemb de rejoindre la position indiquée pour l'attaque au sol. S'il le faut, faites appel à un appui aérien. On ne doit pas laisser ces quelques blindés menacer la poursuite de l'offensive principale.
Reinard n'eut pas le temps de se changer. Marchant pour distribuer des ordres à ses hommes, il finit par atteindre la pièce ou les Généraux de Brigade Von Anhalt-Dessau, Von Blucher-Rimmark et Von Erhardt-Marksman l'attendaient depuis prêt d'un quart. A la porte, Reinard se tourna vers le dernier officier qui courait en sa direction pour lui transmettre un rapport de dernière minute. [R. V. Reuter-Poznan] Qu'est ce que c'est ? [Laison 3] Le Rapport de mission de l'Oberleutnant Ruzwig. [R. V. Reuter-Poznan] Transmettez au colonel Ruslhar. Je n'ai plus le temps.
Reinard ferma la porte, et se tourna vers les trois autres officiers en grande tenue et képi. Lui-même portait encore son treillis, sa casquette et son gilet par balle couvert de tâches de boue. Il jurait avec l'ambiance générale, mais sa présence avait imposé le silence. S'installant autour de la table, il déclara simplement : [R. V. Reuter-Poznan] Mes Excuses. Je reviens d'une inspection des postes de reconnaissance avancée. Nous pouvons commencer général.
Le Général Anhalt-Dessau, qui commandait l'ensemble de l'opération hocha la tête et se retourna vers le tableau ou une carte d'Etat-Major avait été affichée. Elle représentait, en son centre, le Mont Kenya, dans lequel les Rebelles Swahili avaient installé leurs poches de résistance. Plusieurs traits rouges indiquaient les différentes lignes de défense ennemies que l'on avait repéré. Ils avaient franchis les défenses extérieure depuis deux jours maintenant, et les derniers rapports de combat tombaient en ce moment même. La plupart des villages dans lesquels l'ennemi avait établit ses lignes de défense étaient maintenant sous contrôle, et la quinzaine de drapeaux prussiens symbolisant les troupes de l'Empire se trouvaient maintenant généralement à une dizaine de kilomètres à peine des premiers traits rouges représentant les tranchées Rebelles. Anhalt-Dessau commença : [L. V. Anhalt-Dessau] Bien. Nos dernières troupes achèvent la prise de contrôle des derniers objectifs de la première ligne de défense ennemie à l'instant même. C'est une bonne nouvelle. Cependant, nous sommes encore à quarante kilomètres de l'entrée de mines, dans la vallée que vous voyez ici (il montra un repli de terrain, profond et très encaissé, au pied du Mont Kenya) Et le long de ces quarante kilomètre se trouvent trois lignes de défense ennemies, composées d'un complexe de tranchées et de bunker solidement fortifiées et bien desservies par un ensemble de pistes et de ponts de bois. Naturellement, il les rendront impraticables à mesure que nous avanceront, il n'est donc pas nécéssaire de compter la dessus.
Ici, dans les "contreforts" de la montagne, se trouve la première ligne de défense à laquelle nous faisons face, vous connaissez tous les rapports de reconnaissance, je ne creuserai donc pas plus avant ...
"Contreforts". Reinard esquissa un sourire. Ce qu'Anhalt-Dessau appelait "Contreforts" était un réseau de vallées, de fissures et de failles au milieu de hauts plateaux déjà suffisamment vallonnées pour qu'un hélicoptère d'assaut Prussien puisse avancer tranquillement jusqu'aux positions ennemies sans avoir à se soucier des protections radars. Et il était heureux que leurs ennemis ne disposassent plus d'aucune force aérienne depuis que trois Geldpfeil avait réduit à un gros cratères les trois bases aériennes qu'ils avaient installés dans les montagnes, sans quoi l'opération aurait été un véritable enfer. Nouvelle Prusse n'était pas encore équipée d'une véritable armée moderne, même si Mauser et Saïgonaute avait promis de la doter très bientôt de Forces Aériennes conséquentes à vil prix. L'Empire n'avait donc aucun radars "Look Down" capable de couvrir cette zone. Et il était désagréable de voir deux chasseurs aériens ennemis réduire en cendre toute une colonne blindée sans pouvoir réagir. Encore heureux, la supériorité Aérienne était Prussienne ... [L. V. Anhalt-Dessau] C'est sur les premières hauteurs du Massif des Arbins que la chose se compliquera pour nous. Cette chaîne de crêtes de deux milliers de mètres de hauteurs, à été garnie, en son sommet, de plusieurs batteries de missiles anti-aériens qui empêchent à notre aviation de remonter la vallée jusqu'au Mont Kenya. Bien que nous pourrions remonter la-dite Vallée par une simple offensive terrestre, cela finirai par nous être extrèmement couteux en homme et en matériel. L'offensive principal doit donc capturer, de toute manière, cette ligne de crête. Et cela doit se faire par une offensive terrestre. Il y aura au total huit nids d'aigles à prendre.
Ensuite, nous poursuivrons l'attaque dans la vallée, et là, nous pourrons faire usage de notre appui aérien, ce qui ne serra pas du Luxe vu la série de bunker, de défenses et de villages fortifiés que nous ont réservés nos amis les Rats des Montagnes.
La suite du Briefing s'avéra être une série d'ordres données à chacune des quatre brigades de l'Armée de Terre chargé de réaliser cette mission. Au total, quelque soixantaine quinze mille soldats déployés sur une région de la superficie de la Nouvelle-Poznanie, avec pour mission la destruction pure et simple de toutes les forces Rebelles de la région. Et étant les troupes les plus nombreuses affectées à l'opération, la douzième brigade en constituerait le fer de lance, tandis que les deux autres unités en resterait à des missions de couverture et de défense de position, afin de s'assurer que personne ne quittait la nasse. | |
| | | | [Swahili] Kaizersturm | |
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