Hegemony
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 Rumeur, rumeur, rumeur.

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Ost Hunsa
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Ost Hunsa


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MessageSujet: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedMer 23 Nov 2011 - 21:30

Le grand patron du clan Hunsa, Syktus Harald Hunsa, avait décidé qu'il était enfin temps d'utiliser son investissement ou plutôt, comme certain l'appel, son fils. Le problème était de savoir où l'envoyer? Kamensk: la situation était trop épineuse, on parle ici du ''berceau'', du Grand QG, de chacun des 3 clans, sans oublier la Famille... non, Kamensk n'était pas encore un terrain propice à la reconquête. Avant tout, renforcer sa position à l'extérieur, mais pas de nouveaux territoires pour l'instant. Ce qui laissait Mazrek, les chantiers de Carcaran et le Titan. Le premier était un véritable bordel avec tous ses rebelles, ses concurrents et ses États à un poil de tout faire exploser. Les chantiers de Carcaran aurait été un excellent endroit, mais une rumeur, en provenance du Titan, laissait sous-entendre que certains commencaient à s'intéresser au business que les Hunsa exploitaient sur le titanesque vaisseau: la clinique du Dr. Junk. Syktus n'aimant pas trop les rumeurs, surtout celles sur ses entrées de crédits, voulait tirer ça au claire et du même coup, renforcer la position du clan sur le Titan. De plus, il n'avait jamais réellement apprécié la famille Gomenzo.



C'est ainsi qu'un vieux cargo de classe Trenton fit son arrimage au Titan pour laisser sortir de son ventre deux TMB-1 noirs aux vitres teintées avant de repartir dans la masse sombre de l'espace. Ost aurait bien voulu autre chose, mais le clan Hunsa n'était pas une superpuissance sur le Mastotonde et la discrétion serait plus utile et les TMB-1 étaient parfaits pour cela en plus d'être efficace et économique. Les 2 véhicules se frayant un chemin dans les entrailles du Titan, s'approchant de la clinique, ce qui permis à Ost de voir à quel point cet endroit était une véritable expositions de tout ce qui se faisait comme criminel, aventurier et rebus de société. Regardant de temps à autre les 2 boîtes qu'il avait emmené: l'une contenait ses armes chéries, du moins celles qui n'étaient pas sur lui: son fusil JT2 et sa P-118. L'autre une douzaine de Succubes de Los Diablos... d'ailleurs il ne savait pas vraiment pourquoi il avait emmené ces bestioles, mais il en avait eu l'envie. Enfin arrivé à destination, les deux véhicules blindés se garèrent à reculons de par et d'autre de l'entrée de la clinique et dans une synchronisation qui n'était qu'un hasard, leurs portes s'ouvrirent. Ost débarqua le premier pour se diriger vers Viktus, le responsable des Hunsa sur le Titan. Pendant que les 17 hommes qui était venu avec lui renforcer la clinique déchargeaient les TMB-1, il repensa à la triste pensée que son père ne lui avait pas donné plus de pouvoir que Viktus, mais au moins c'était idème pour Viktus: la consigne étant qu'il devait travailler ensemble.

-Ahhh Scannachristi! Comment vas-tu mon ami, cela fait si lontemps, quoi, hmm? 2, 3 ans? Bref, le jour où je me suis fais charcuté sous vos yeux. Tu dois t'en rappeler j'espère; on vois rarement un homme se faire ôté la cervelle! Il se mit à rire de façon hystérique, se tapant sur la cuisse. Rendant Viktus légèrement nerveux: il savait que Ost était parfois étrange, mais tout de même... Ok, ok, je vois que ça ne te fait pas rire. Sinon, tu sais pourquoi le vieux m'envois. Donne moi des détails sur ces fameuses rumeurs? Pis tant qu'à y être: un topo de notre situation, de celle des autres acteurs sur la scène Titan et du poul de la poPOULace en générale. Encore une fois il se trouva drôle, riant aux larmes pour ce misérable jeux de mots.


D'un geste du bras, Viktus lui fit signe de le suivre à l'intérieur. Trop d'oreilles indiscrètes pouvaient se tapir dans l'ombre de l'extérieur. En cours de route, c'est à peine si son invité avait conscience de ce qui l'entourait et c'était vrai. Ost ne remarqua pas les cris de patients, les gardes carcars, ces nouveaux visages Hunsa... pas plus que l'itinéraire qui le menait au bureau de Viktus. Probable que plus tard il s'en rappelerait, mais si on lui avait demandé maintenant de dire ou se trouvait la sortie, il en aurait été incapable... il avait la tête ailleurs: il pensait à ses Succubes de Los Diablos.






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Syllas
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedDim 27 Nov 2011 - 15:03

[HRP]Bonne initiative et encore désolé pour le délai, on a juste débattu au sein de l'équipe de modération qui prendrait en charge. c'est ce qui se passe dans les zones relevant de la responsabilité de plusieurs personnes^^[/HRP]



L'escogriffe fit entrer l'envoyé du patron, sans trop s'émouvoir de ses petits "passages à vide". Depuis que Scannachristi avait été affecté à la surveillance de Junk, il avait vu des horreurs sans nom, et plus grand chose pouvait réellement le toucher, il vivait désormais dans un monde à part.
Ils traversèrent les corridors blancs de "l'hôpital" du "bon docteur". De temps en temps passaient des types en blouse, flanquant une civière sur laquelle était ligoté un corps. La plupart étaient endormis, mais quelques-uns restaient éveillés, les yeux écarquillés, la bouche étrangement paralysée en un cri de panique muet. Il y avait là des hommes, des femmes, des enfants, des blancs, des noirs, des asiatiques, toutes sortes de personnes qui devaient se demander ce qu'elles faisaient ici... D'autres convois montraient les résultats; qui des corps morts, qui des morceaux de corps, qui des civières vide...
Viktus ne fit par de commentaires, et ils avancèrent en silence dans les corridors. Cette partie du Titan était assez grande, et globalement séparée du reste; seuls trois corridors pressurisés la reliaient à la zone habitée, et ils étaient tout trois surveillés par des hommes en armes. Normalement, il n'y aurait pas de problèmes ici donc... Les gomenzos, qui tenaient le vaisseau-station, laissaient Junk et ses protecteurs en paix, pour autant que ceux-ci fassent de même, en échange de quelques bons procédés, et tout le monde se livrait tranquillement à ses activités crapuleuses dans le pire des mondes.
Finalement, ils tournèrent à droite au bout du couloir, et entrèrent dans une petite pièce bourrée d'appareils électroniques, dont un des murs était vitré. Derrière, dans une clarté blanche intense, on voyait deux tables d'opération, entourée de robots et d'hommes, chacun armé d'un appareil médical sophistiqué. On voyait à peine dépasser les jambes des deux opérés de sous le tablier qui les couvrait. Au milieu de, il y avait Christiaan Junk, comme un chef d'orchestre, sec et vif, portant une blouse blanche au dessus de son costume impeccable. Par une série d'ordres brefs, sans même regarder leurs destinataires, il menait à la baguette cette opération. Installé entre les deux tables, il supervisait tout, et on mesurait sa haute compétence en le voyant, froid et parfaitement contrôlant la situation. Finalement, après une dizaine de minutes, l'opération fut terminée. Les assistants commencèrent à ranger le matériel, et on dégagea les opérés; il y avait une femme, un peu lourde, âgée de la cinquantaine, reposant mollement sur un coussin, comme dormant, et un enfant d'une dizaine d'années, ligoté à sa civière, inconscient.
Voyant enfin qu'il avait de la visite, Junk quitta la salle d'opération. Dès que la porte vitrée s'ouvrit, un torrent de musique classique s'engouffra subitement dans la petite pièce où Viktus et Ost attendaient. Tout en retirant sa blouse, Junk s'expliqua:

-Ah, vous savez, il me faut de la musique pour opérer, vous comprenez? C'est une nécessité! Sans cela, mon génie ne peut pas s'épanouir... car opérer, c'est comme être un artiste. Il faut savoir être créatif, être passionné, être courageux...

Il pendit sa blouse, et revint vers les deux, tandis qu'on faisant passer les civières anti-G.

-Ah, mais je vois que nous avons un nouvel invité, fit avec un sourire glaçant et son accent étrange l'homme,bienvenue dans ma clinique mon jeune ami, cela faisait bien longtemps!

Il donna deux instructions à son équipe, puis leur fit signe de les suivre dans le couloir.

-Vous êtes ici à cause de cette histoire de gêneurs, j'en suis certain, dit-il, avant d'ajouter vivement: ne dites rien, j'en suis certain, je connais trop bien la nature humaine. Mais il y a eu du nouveau. Herr Viktus, pouvez-vous le lui expliquer?

Le grand escogriffe placide s'éxecuta:

-Nous avons appris par une source sûre que le SGC désirerait reprendre pied sur le Titan, et s'intéresserait à notre coin. Malheureusement notre contact s'est fait descendre le mois dernier, et depuis nous n'avons plus d'informations. J'ai contacté une connaissance qui m'avait dit par com. qu'elle pense pourra nous aider, mais malheureusement je dois quitter le Titan aujourd'hui pour une tournée sur Carcaran, un contrat à exécuter pour le patron, v'savez c'que c'est. J'aurais besoin qu'quelqu'un allie rencontrer cette connaissance au bar de Franck, demain. Dites au patron que vous venez de ma part et il vous l'indiquera... ça te va?
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Sisyphe
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedJeu 5 Jan 2012 - 18:56

Le SGC… Comme souvent, cet empire de l’illégal, cette puissance de l’inconnu venait poser ses trois initiales sur la bouche des prétendants à un monde obscur. Parfois comme solution, parfois comme obstacle. Aujourd’hui, il semblait être l’adversaire à abattre. Pourquoi ? Car le SGC, comme tout le règne humain, cherchait à grandir, et quoi de mieux que de s’emparer du Titan et du dernier bastion de son ennemi actuel ? Ce dernier effort, relativement simple, lui permettrait de devenir absolument incontournable et de croître pacifiquement, avec la demande d’illégal… Voir même, peut être, de devenir plus respectable.
Enfin. L’on en n’était pas là. Un informateur, comme ils étaient des centaines dans cette nation invisible mais si divisible voulaient vendre ses services, une prostitution moderne où l’orifice n’était plus génital mais auditif. Comme souvent, la péripatéticienne attendrait le client dans un endroit glauque, pour une passe qui laisserait aux deux parties une impression de salissure. Il fallait néanmoins s’y accorder, se forcer à y aller. L’homme, d’après les informations, portait un piercing à l’arcade, et était originaire du secteur central. L’on n’en savait guère plus. Ost aurait fort à faire. Traverser le Titan, ce qui n’était pas une mince à faire, pardonnez le jeu de mot, et, sans changer de thon, pardonnez celui là aussi, s’imposer dans un bar, discrètement, pour ouvrir les palabres. S’en sentait il capable à court terme ? Le voyage l’attendait.

Dans le bar de Franck, Dante était accoudé. Il faisait tâche. Prenant soin de lui, de son apparence, il toisait un peu la population autour de lui. Le célèbre Franck, tenancier, qui l’avait ses verres, comme toujours. A l’acétone peut être, vu le sentiment de fraîcheur qui s’emparait de vous quand vous les saisissiez. Une prostituée, lessivée par des carcars qui l’entouraient, ils étaient trois. Elle était laide comme Cosette jeune, et volubile comme Fantine vieille. Vêtue de loque, ses cernes trahissaient la lassitude, malgré ses manières enjouées avec les lézards. Un homme sombre tripotait son verre, et contemplait la scêne d’un air méprisant. Il était petit, visiblement stressé, aux regards qu’ils jetaient de part et d’autre. Et semblait exprimer un dégout réel pour les Carcars. Un Solarien ? C’était plutôt un Gomenzo. Enfin, l’on pouvait le croire. Dante se figurait probablement qu’il n’aurait jamais dû entrer dans ce bar, en saisissant du pouce son piercing à l’arcade. Quelle galère.
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Dante Mcfell
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedJeu 5 Jan 2012 - 21:06

Dante avait débarqué sur le Titan avec son vaisseau plein d'armes, une partie de son stock avait été amenée. Entre autre, il était là pour un ami du MSS Titan, afin de clarifié ce que ces rumeurs avaient de vrai, et de faux. Dante surveille étroitement la SGC depuis le début de l'extension de son entreprise afin de ne pas se faire avoir ni englober dans un système qui lui serait précaire. Son ami est un des protecteur du Docteur Junk. il l'avait connu sur Mazrek, il avait besoin d'une arme et comme chaque nouveau client un rabais sur les munition. il prirent un verre ensemble et gardèrent contact.

Dante voulait étendre son marché et ce serait une bonne initiative que de le faire maintenant, il devait se déplacer et rencontrer quelqu'un. Un membre de la famille Hunsa devait venir. Qui? aucune idée ni à quoi il ressemblerait. dante s'était mis sur son 31 quitte à faire marchand d'arme autant le faire bien. Il devait donner non seulement bonne impression à son contact mais aussi au Titan, car un marché peut s'ouvrir à tout instant. Il traversa plusieurs sections du Titan pour arriver dans le Bar d'un certain Franck.

Arriver dans ce bar, tout le monde le dévisagea, puis il alla commander un cocktail, l'un des plus cher.Il se posa sur un tabouret et se retourna vers la salle pour voir tout ce qu'il l'attendait sur le vaisseau.n Mafieux, Carcars, Mercenaires, pirates... la clientèle habituelle. Puis il fit tourner son tabouret dans la direction de Frank et lui demanda des renseignements sur les institutions en place sur le Titan et si le marché de l'armement accueillerait un simple marchand d'arme comme lui :


-" Franck c'est bien ça? Puis il continua, J'aimerais savoir deux trois truc sur le titan, je sais quelques trucs sur les familles en place mais pas le gros du détails Comme les rivales. Et je me demandait aussi si par tout hazard, vous seriez en recherche d'armement plutôt sophistiqué sur le titan, disons que je cherche à étendre ma clientèle et mes contacts. De plus, j'emploie."Il ajouta par la suite, Vous pourriez m'en servir un autre, il est excellent ce cocktail.

Dante attendit un certain temps en écoutant Franck et en regardant le potentiel financier du Titan.
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Ost Hunsa
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedMer 11 Jan 2012 - 16:03

Viktus absent, il devenait l'homme en charge des Hunsa sur le Titan, mais cela ne lui traversa même pas l'esprit. Aussitôt sa mission confiée, sa gaieté laissa place à un visage de marbre: son père, les ténèbres puisse-t-elles un jour violé son âme pour l'éternité, lui avait confié un truc et il n'y avait rien d'autre à faire que de l'accomplir dans les plus brefs délais. Il planta son interlocuteur sur ses dernières paroles, faisant signe aux hommes du premier TMB-1 de remonter à l'intérieur. L'imposant véhicule, à qui on venait tout juste d'appliquer le signe des Hunsa en rouge vif, rugit lorsque son moteur démarra avand de se diriger vers le bar de Franck. Plus tard, un homme expliquera à Ost que ce signe rouge était apposé à l'entrée de la clinique, sur les véhicules et quelques biens importants du clan dans le but de rappeler à qui ils appartenaiênt. La réputation des Hunsa, leur relation cordiale avec les Gomenzos et le fait qu'ils contrôlaient l'importante source de revenue qu'est la clinique du Dr. Junk leurs permettaient d'avoir la vie tranquille. Bien sûr qu'il y avait quelques fois des idiots qui tentaient leur chance, mais en règle générale ils terminaient leur aventure sur la table de Junk, parfois dans les salles de tortures des Gomenzos ou tout simplement dans un sas d'évacuation à destination du vide absolue.

Néanmoins, Ost ne pris pas de chance et demanda aux hommes du 2eme TMB-1 de les suivre avec ce dernier 40 secondes après leur départ. Pour les hommes et les carcars déjà présents à la clinique, ils restèrent en état d'alerte comme il était coutume depuis la venue de ces rumeurs. De plus, les TMB-1 ne s'arrêteraient sous aucun prétexte et n'emprunteraient que les sections du vaisseau sous contrôle Gomenzos et ayant la réputation d'être ''sécuritaire''... mais que signifie ce mot sur le Titan?


-J'espère que ce Franck se souviendra de qui est notre contact. Soufflant sur la vitre de la portière, il y dessine un bonhomme sourire. Car sinon, il y aura emmerde... mais j'ignore pour qui. Avant de renverser le sourire du dessin.



Édit The Doctor: Accédé à la requête d'Ost / Valia ^^. Rappel: tu peux supprimer ton propre post si c'est le dernier du topic.
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Sisyphe
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedSam 14 Jan 2012 - 15:45




La route

Les TBM-1 vrombissaient. En convoi, éloigné, voire plus. La route, contrairement à ce que l’on aurait pu croire était embouteillée par diverses sortes de gens. Des véhicules légers et individuels se cotoyaient, avec à bord des civils. Les voies réservées aux forces des Gomenzos portaient leur flot d’estafettes brunes, avec des hommes en treillis à l’intérieur. C’était triste pour tout ami de l’humanité de regarder à côté de la route. En effet, si, sur celle-ci, les propriétaires des véhicules faisaient attentions à eux, cachaient leurs armes et leurs larmes, les berges ne pouvaient plus masquer la mendicité, l’omniprésence des engins de morts, la décadence humaine. Cette honte tentait bien de chasser le vendeur de drogue. Mais comment le faire, quand, au bout du compte, c’est lui qui finance vos fins de mois ? Ost derrière les vitres teintées de son véhicule pu voir un homme chassé d’un bar. Trébuchant, visiblement alcoolisé, il tomba mal, et se blessa sérieusement. Plusieurs personnes se précipitèrent. Pour lui porter secours. Vous rigolez ? La première le dépouilla d’un objet, probablement son portefeuille, la seconde, voyant que l’individu tentait de se défendre lui planta en plein cou un objet brillant. Sans autre forme de procès. Les forces de sécurité, omniprésentes, arrivèrent en fin. Marchant dans le sang alcoolisé, ils n’eurent pas de mal à rattraper l’assassin. La femme était désormais traînée, par les cheveux, jusqu’à la jeep, qui partit dans un nuage de fumée. Quelques hommes éloigneraient le corps, et peut être lui trouveraient ils sépulture… S’ils n’avaient pas à nourrir des chiens, parfois seuls gage de sécurité la nuit.
C’était ça le Titan, dans ses zones sécurisées. Pas d’affection, pas de haine, une routine meurtrière et violente, imprimée dans l’œil dès le plus jeune âge. Les couples qui se retrouvaient parfois dans l’intimité étaient minoritaires tant le sexe était devenu un marché commun, et la tranquillité d’un lit chaud rare. Le vaisseau était une perle rapportant à de petites personnes. C’était aussi la fin de l’humanité, la honte de la fierté philosophique d’une race qui avait su dresser ses obstacles, moquer mère nature. Suprême vengeance de cette dernière que de se complaire à contempler ses fils ignares s’entre dévorer, s’entretuer pour des motifs futiles, comme l’ennui.
Les véhicules, malgré un sigle reconnaissable, n’échappèrent pas aux contrôles, aux checkpoints. Ils évitèrent néanmoins d’y perdre du temps, et de subir les insultes, voir les pots de vins fréquemment réclamés. Ils durent néanmoins s’arrêter quand on annonça, par mesure de sécurité, une extinction des feux. En fait, mais l’on ne pouvait le savoir, une émeute, un peu plus crédible qu’en d’autres temps, agitait un quartier proche. Les forces de sécurité possédant des jumelles de vision nocturne voulaient en tirer profit, contre ces quelques rebelles. Ceci empêchait donc la circulation, et favoriserait probablement le courage de certains pleutres qui dans le noirs n’hésiteraient plus à rechercher du profit. Le second TBM-1 était éloigné du premier par quelques véhicules, mais demeurait visible, du moins avant que l’on n’éteigne la lumière.


Rumeur, rumeur, rumeur. 2009_02_20_Nissan_0

-------

Chez Franck

Le Tavernier ne leva même pas l’œil devant l’avorton qui lui adressait parole. On avait tenté tellement de fois de le séduire. Parfois en posant de l’argent sur le comptoir, parfois ses fesses, parfois en y posant une arme. C’était bien ces fois-là qu’il préférait. La tête de l’impromptu explosait systématiquement. Quelle belle invention que le fusil à Pompe. Il envoya un regard ému, une larme longeait sa joue, vers Berthe, sa carabine lourde, accrochée au mur. Elle avait rendu l’âme après avoir traversé l’esprit d’un homme un peu trop caractériel. Enrayée, on avait dû littéralement planter le canon dans le crâne de l’excité. Le canon, souillé, ne fonctionna plus jamais. Mais Berthe avait une petite sœur cachée sous le comptoir. Entre les verres qu’elle protégeait.
Dans son accent natal, il s’adressa finalement à l’avatar récent de cette jeunesse corrompue par la mode et les femmes.
- Mvoyez jeune homme, j’ai tout ce qu’il me faut ma ché, dvant, dsou, partout, par contre les agités dans cette tanière qu’est le titan, ils en veulent toujours plus par s’taper dsu, de sacrés excités. Une balle dans la caboche et qu’ils parlent toujours de tuer. Jamais lmot de prière, moi je suis chrétien, jprie si parfois. Mais bon, ldieu il a pas ltemps d’soccuper de nous mvoyez. Pour les familles qui sont rivales, y en a ti pas deux. Les Gomenssau, et c’est tout. Le reste c’est du menu fretin de la rébellion. D’ailleurs dans deux minutes, y a une escouade de ces fous qui va faire sauter un commissariat de quartier. Qui zen parlait hier. Ma foi, feriez mieux de demander aux trois gonzes qui importunent la demoiselle si vous voulez revendre vos ogres de barbaries.


Deux minutes s’étaient écoulaient avant que Dante ne commence à comprendre ce que le vieil homme venait de dire. Deux minutes et une très légère vibration fut transmise dans les entrailles du Titan. C’était probablement un commissariat qui venait de sauter. Franck était une mine d’information. Un liant. Mais jamais il ne touchait aux sales affaires. Mieux vaudrait le menacer de le renvoyer voir Gérane, sa femme, si vous vouliez lui faire peur, que montrer vos cicatrices. Les Carcars présents, représentaient le clan H’Ni, extrêmement minoritaire, comportant tout au plus une centaine de guerriers, il avait néanmoins beaucoup d’alliés… Et beaucoup d’ennemis. C’était une différence qu’ils avaient, ils détestaient cordialement le SGC après que celui-ci leur eu volé quatre convois d’affilée, du fait d’une taupe. La taupe en question était présente dans la salle. Chaque guerrier portait sur lui, qui une dent, qui un os, de celle-ci, pour lui rappeler ce que l’on faisait des traîtres. Et Emily, la prostituée, continuait de promettre. Son air innocent mais triste. Son ventre blanc. Déchéance.


Dernière édition par Sisyphe le Sam 14 Jan 2012 - 21:34, édité 1 fois
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Dante Mcfell
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedSam 14 Jan 2012 - 21:04

Dante voyait que Franck ne faisait pas l'intéresser et cela lui allait, un autre jour peut être, il ne faut pas presser le futur client. Dante regarda autour de lui, toujours ces carcars et cette demoiselle. Avant de quitter Franck et ses informations, il lui dit :

"Eh, bien, si ces carcars sont un poil intelligent, ils feront une bonne affaire avec mes armes."

Dante décida de finir son verre, paya allègrement Franck, avec un gros billet et il lui laissa le pourboire pour les informations. Il tourna sur son tabouret puis avança en direction de ces carcars, tranquillement sans se presser,regardant l'heure, et vérifiant que personne ne veuille lui parler. Il arriva donc à hauteur et lâcha :

Messieurs, Messieurs... Voyons n'importuner pas tant cette jeune fille quand vous pouvez négocier bien mieux. Surtout en matière d'arme, une femme comme celle-ci est bien pour son utilité primaire, mais que dirais vous d'une qui puisse vous sauver la peau.D'ailleurs cette demoiselle sera encore la alors que mlon stock d'arme n'est là que pour peu.

Il attendit que les carcars se désintéresse de la demoiselle pour se concentrer sur lui. puis il les fit s'asseoir autour d'une table.

Je m'appelle Dante, ravis de faire votre connaissance. Je suis un simple marchand d'arme dans cette entité qu'est le titan. Et je cherche à améliorer mes secteurs de ventes et je me suis dis pourquoi en pas commencer par vous. Un peu de nouveau matériel pas cher devrais vous intéresser non? D'ailleurs je suis pleinement équipé et opérationnel pour une vente de grande envergure. Arme Erikean , Unionnienne et même quelques armes Jadéenne. Alors vous rechercher quoi spécifiquement?

Dante détenait certaines armes comme des pistolets, des fusils d'assaut, ou des médi-pack. Rien de bien spécial des armes diverses et variées venant de différentes parties de l'univers.
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Sisyphe
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedSam 11 Fév 2012 - 20:47



Et comme son lit

Emily devenue jalouse s’éloigna une seconde. Elle laissa les trois individus parler de ce qu’ils préféraient, avant même les bras de Vénus. Ou plutôt son entrejambe, même caché par ses longs et roux cheveux. Enfin, l’art n’avait pas sa place dans ce bouge. Elle s’approcha de Frank, qui avait apparemment quelque chose à lui dire. Elle s’était appuyée au comptoir et écoutait le vieil homme. Il semblait prêt à la guerre. Son front était barré. Le regard, noir. Il s’expliquait dans son accent, et semblait être compris par la fille, qui, d’un air entendu, opinait de la tête. Au bout de quelques minutes, elle s’approcha de Dante, qui parlait aux Carcars ; puis se débrouilla pour qu’il vienne avec elle dans un coin.

    - Ecoute le bellâtre. Ce que tu fais ici, je n’en ai rien à foutre. Eux, ce n’est pas des rigolos, et surtout, ne cherche pas de cerveaux, ils n’en ont pas. Ils sont fratricides, et culturocide. Tu ne connais surement rien à l’histoire donc je vais t’apprendre. Ils ont massacrés l’intellect que représentaient les carcs et en sont fiers. Maintenant, je vais te dire un petit secret. Ici c’est le bordel. C’est même pire que ça. Bien pire que ça. Et les Gomenzos, ça ne leur plait pas. Alors je t’explique ce qu’il va se passer dans les heures qui viennent. Ils vont chercher à supprimer tous les indépendants qui pourraient leur nuire. Pour faire peur à la population, beaucoup, et pour s’emparer de leurs cargaisons, surtout. Frank, il est bourru, mais il est humaniste. Il me dit de te dire, que tu ne devrais pas tarder ici. Les apatrides, les sans familles, les gens comme toi ; personne ne les aimes. Mais il ne veut pas que t’ailles te faire buter pour autant. C’est compris ?


Alors qu’elle parlait, elle avait réussi à faire sortir du bar le jeune homme, avec l’assentiment du tenancier, qui n’aimait pourtant pas perdre des clients. Elle était devenue différente, envoutante comme le sont souvent les femmes quand elles retrouvent leur instinct maternel. Instinct qu’elles éprouvent pour tous les mâles en détresse. Sans distinction d’âge ou de lieu d’ailleurs. Il était évident que, pressante comme elle l’était, elle avait peur. C’est qu’elle devait les connaître les Gomenzos, intimement même, vu sa profession. La rumeur courait qu’ils avaient massacrés des livreurs du SGC, et qu’ils courraient après les derniers. Probablement que c’était exagéré, mais vu le barouf qu’ils faisaient, on peut imaginer qu’il y avait réel problème. De pas en pas, Emily emmena Dante sans son chez elle. Triste petite pièce. C’était à coup sur un ancien bureau, du temps où le Titan représentait la fierté de quelqu’un d’honnête. Elle avait là un petit lit, quelques images, et beaucoup d’espoir, comme en témoignaient les diverses feuilles par terre sur lesquelles avaient été inscrites des mots, raturés, réécris. La dame qu’on appelait fille était bien insondable…

Sa fosse fut commune
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Dante Mcfell
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedMar 14 Fév 2012 - 19:37

Dante venait à peine d'entamer la conversation avec les Carcars en leur offrant à boire, que la jeune prostituée venait lui caresser le torse en l'emmenant loin de la table. Il demanda aux Carcars une petite minute le temps de voir ce qu'elle lui voulait, elle l'attira assez facilement, voir trop facilement. Il suivait la discution sans bronché ni commenté cyniquement. Il alla jusqu'à l'extérieur sans s'en rendre compte à vrai dire ses pas était mécaniques comme s'il le dirigeait. Pour lui le monde extérieur n'existait plus l'ombre d'un instant.

Il regarda la femme étrangement, pour au final réaliser qu'il venait de se faire traîner dehors. Les quelques menaces, dont les gomenzos faisait parti ne faisait pas vraiment peur à Dante. Il se remémora la petit incident de Mazrek quand il décida de négocier avec des terroristes, il y laissa un manteau et quelques cicatrices. Et puis cela le formait, lui le petit marchand d'arme indépendant. Au début, il allait se contenter d'un simple merci jusqu'à ce qu'elle l'invite chez elle. Et le dictons le dira toujours ne jamais refuser à une femme une invitation chez elle.

Il l'avait suivi dans le Titan jusqu'à chez elle une petite salle, rien de bien beau mais pas méchant non plus, il regarda autour, plusieurs papier simples, griffonnés par de l'écriture et un bon nombre de ratures. Dante ne pouvait pas s'empêcher de penser, à une de ses soeurs qui aimait écrire. Il lui demanda :


"C'est plutôt sympa ici. Tu aime écrire? Je peux lire?"

Il enchaîna :

"J'ai une soeur qui écrit quelques romans, je comprends que ce soit dur et encore plus ici pour trouver quelqu'un d’intéressé pour édité un livre. Tu mérite bien mieux que tout ça."

Dante s'émerveiller un peu pour elle, mais cela venait de lui venir à l'esprit, ilne connaissait pas son nom :

"Euh... Où sont mes manières, désolé, je m'appelle Dante Mcfell, et ton nom c'est?"
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Sisyphe
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MessageSujet: Re: Rumeur, rumeur, rumeur.   Rumeur, rumeur, rumeur. Icon_minipostedMer 15 Fév 2012 - 19:49




L’intimité, c’est aussi…


La jeune femme s’effaroucha brutalement. Elle poussa Dante contre le mur, qui manqua de tomber. Ce n’était que du plâtrat de piètre qualité. La veste du jeune homme s’en trouva irrémédiablement souillée. Cette poussière ne part jamais vraiment. La prostituée était déjà penchée, ses vêtements livraient énormément de parties de son corps en pâture aux regards du mâle, mais elle n’en avait que faire. Seuls semblaient compter ces papiers, ces feuilles qu’elle ramassait avec délicatesse puis maintenait contre sa poitrine, comme un enfant qui tient tout contre lui son coussin qu’il adule. Elle semblait extrêmement furieuse et Dante, diplomate, su se faire oublier et accepter les insultes douces qu’elle lui lançait.

    –Non tu ne peux pas lire, non. Vous voulez tout, mon corps, mon sourire, et même mon cœur. Non. Vous n’êtes qu’une bande de porcs lubriques et atroces. Si vous savez comme vous êtes haïssables, tas de vermines infâmes.


Pertubée qu’elle était, elle ne regardait même plus le trafiquant d’arme. Elle était parvenu à rassembler tous ses écrits en un petit tas, toujours maintenu contre son torse. Elle se décida enfin à le poser aux pieds de ce qu’on devait appeler son lit. Pauvre petit matelas. Ici trônait une table de chevet, où reposait un stylo. Soudain les paroies vibrèrent un peu plus fort, puis on put distinguer d’une façon infime mais précise des rafales de balles qui claquaient. En se forçant un peu, l’on pouvait entendre des hommes hurler.

    – Bon, il est temps. Prépare toi à me suivre, je te conseille de t’alléger et de jeter tout ce qui épaissit un peu ton corps, on va passer par des passages qui ne sont pas des plus épais. T’as pas grand-chose comme musculature, mais ça sera peut-être tout de même trop. Bois un coup, et assieds-toi trente secondes, parce qu’on a pas fini de courir.


Trente secondes… Si seulement. Voila que la jeune dame venait de sortir de sous son oreiller un énorme objet métallique. Non, pas un sextoy. Un BadJoke, arme de poing monstrueusement peu précise, et n’ayant ni l’envie, ni le besoin de l’être. Avec ça, deux chargeurs plus celui qui était engagé. Sur le Titan, ce n’était pas un minimum, mais toujours pas assez pour voyager sereinement. La jeune dame s’empara d’une petite besace dans laquelle elle fit attention à réunir son maigre trésor de papier, un stylo bien entendu, et quelques trop maigres victuailles. Ceci fait, elle tira par la main Dante, on était bien loin du doigt langoureux caressant la joue, désormais c’était la petite main sèche et revèche qui tirait avec une force surprenante vers l’extérieur, vers les coups de feux.

    – Moi c’est Emily à la base, mais vous m’appellez comme vous voulez, Sandra, Carla, H’NiMe, ou même Serge, j’ai tout entendu. Au pire, ne me désigne pas, ça ne me dérangera pas plus. J’ai la désagréable impression qu’on touche à ma vie privée quand on me donne le nom que m’a donné en premier ma mère. Bref, ta gueule et suis moi !


… Emprunter toujours les mêmes chemins
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