La Nymphe et le Fleuret

Chef de faction Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 03/12/2011

L’Eternité d’une seconde

La station Orion, édifice hautement militaire, symbole de la résistance et de la supériorité quasi génétique des Solariens sur les Carcars s’élève, fière. Chaque année, ses structures changent, évoluent, de nouveaux capteurs, de nouvelles armes, de nouveaux bataillons, toujours plus performants. Des dizaines de milliers d’hommes y travaillent, les robots s’affairent partout, et deux régiments de Fusiliers Blanc y ont élus demeure. Souvent l’on dit que, plutôt que de se terrer dans un Bunker, l’empereur ferait mieux de rejoindre la Station Orion en cas d’attaque. Peu de gens le savent, mais quand il est prévenu à l’avance, c’est souvent ce qu’il fait.

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Aujourd’hui, Louis Cartier s’est vêtu de son art. Sa tenue, officielle, se compose d’un costume d’un type courant, relativement gris, sur lequel une sorte de toge est posée, de façon précieuse. La dorure signale son poste d’Ambassadeur plénipotentiaire de Solaria en exercice. Cheveux blonds, bouclés, répondant à des yeux bleus et à des lunettes d’or. On peut sentir, dans la façon qu’il a de tenir ses mains qu’il est légèrement stressé. Dans le grand salon d’Orion, surmonté d’une fantastique coupole de verre simulé, donnant sur l’espace – en fait sur quelques salles et bureaux, mais les caméras relaient une image – il se tient au centre, attendant les délégations. L’Empire Krypto Arkilien, Jadis, l’UTE, Seranon, tout le monde sera là, hormis les Apiens, et les Carcars. Cette pensée arrache un rictus à Louis, qui se dit que cette fois, la piraterie va en prendre un coup. Depuis très peu de temps en effet, il est devenu acceptable de discuter autour d’une table, pour toutes les parties, qui plus est d’une piraterie qui souvent arrange, dans quelques contextes précis, les puissants.
Mordant sa lèvre, il essaie de se rappeler l’ordre du jour, qu’il édictera lorsque les délégations seront toutes présentes. D’ici là, état de guerre, les fusiliers sont sur les dents, les robots de combats tous en place, et toute une escadre est répartie en plusieurs couches de défense autour d’Orion. Chaque délégation n’a droit qu’à un vaisseau, et, pour montrer peut être la détermination Solarienne, un Long Sword et un croiseur – le 103B – sont amarrés, comme quelques monstres patients, immobiles.

Déjà, quelques vaisseaux sont en courte finale, et ont même abordés, il entend dans son oreillette que ça y est, les premiers des invités sont là, qu’ils s’approchent de la coupole, à un rythme protocolaire, et donc nécessairement lent. Les écrans émettent un flash caractéristiques brillent une seconde, s’éteignent l’éternité d’une autre, puis reviennent, l’ordre du jour apparaît, en galactique, puis dans toutes les langues possibles et imaginables, selon le moniteur.

Citation :: Premier jour :
Présentation des délégations, collation diplomatiques, présentation du sujet, repas, visite d’Hirosabat

Second Jour :
Présentation des solutions des diverses délégations, débat.

Troisième Jour :
Bilan de la conférence, et cérémonie de cloture en présence de l’Empereur

La présence de l’empereur, de quelques ministres. On n’imagine pas, on imagine mal la phalange logistique et sécuritaire mise en place autour de cet évènement, il s’agit ni plus ni moins que de protéger l’intégrité de l’état, et sa comment dire, son image devant la galaxie toute entière. Il est délicat pour tout Fusilier de servir directement l’Empereur, et Louis Cartier, à sa façon, est le premier des Fusiliers durant cette conférence. Fusilier pouvant devenir Fusible. Conscience.

Chef de faction Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 30/11/2011

La délégation Alttorienne arrivait en vu de la planète Solaria, lieu d'une conférence que le Grand Officier pensant primordiale pour l'avenir de la planète. Toutefois ce dernier n'était pas présent, il avait des affaires plutôt urgente à réglé avec les Erikeans. Ainis c'était Andrew Johnson, le ministres des Affaires Etrangères qui était présent avec le commandant en second de la flotte et le PDG des chantiers Spatiaux Alttoriens. Les trois hommes était entre guillemet, les gros bonnets de la délégation, suivait ensuite quelques secrétaire pour chacun, parmi lesquelles était caché deux hommes des commandos pour assurez la sécurité.

Le vaisseau amorçait donc sa descente en direction de la station spatial Orion en orbite de Solaria où devait se déroulé la conférence. On remarqua rapidement les deux vaisseau solarien amarré au quai de la station comme une menace pour ceux qui viendrait jouer les troubles fêtes, mais on ne s'en inquiéta pas plus que cela. LE vaisseau fut donc tranquillement amarré à la station et la délégation alttorienne en sorti pour se diriger vers la zone où aurait lieu la conférence.

L'Amiral Joseph Walmerson, celui qui dirigeait la totalité de la flotte spatiale Jadéenne, arriva à bord d'un vaisseau diplomatique escorté par deux escorteurs Hypérion qui quittèrent ensuite la périphérie de la station Orion pour se mettre en orbite de Solaria et attendre sagement que la conférence se termine. L'Amiral Walmerson était accompagné de Richard Bowell, le Directeur des Services Secret Jadéen, ainsi que de Anthony Sheppard, Secrétaire à la Défense du Gouvernement Carter. Venait ensuite quelques secrétaires personnels, deux-trois conseillers et deux gardes Présidentiels qui assuraient la sécurité de la déléguation. Ceux-ci n'était toutefois pas armés. La déléguation arriva dans la station Orion que l'Amiral Walmerson scruta avec intérêt. Jadis était elle-même protégé par une série de 7 stations spatiales. Bref, les Jadéens suivirent les officiels qui les mèneraient vers la salle de la conférence.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Yekkatarina Romana Magina, Vice-Consule de Seranon

Au fait, à propos des pirates ...
Ambiance ?

Trois Goëlettes interstellaires de classe Hontor et une frégate Antarès s'immobilisèrent en orbite de Solaria, jaillissant d'Hyperespace dans un violent flash de lumière bleutée. Les couleurs de Seranon étaient peintes sur leurs flancs. Bientôt, les deux escadrilles de chasseurs MIJ III cachés dans les flancs de la Frégates jaillirent de leurs hangars pour rejoindre l'escorte pour le temps du voyage en espace conventionnel. La station Orion, massive avec ses multiples postes de défense et hérissée de ses armes de combat, se profilaient devant eux.

Yekkatarina se tenait debout dans les Hangars de la Frégate, entourée de sa délégation et suivie par quatre prétoriens dans leurs épaisses armures, elle s'avança vers une petite navette diplomatique dans laquelle elle embarqua, et noua sa ceinture sur l'un des sièges de tête. Elle était accompagnée du Ministre de la Défense, et du Secretaire d'Etat aux Affaires Solariennes : Chauvignac. Elle avait en outre avec elle ses deux assistants et un consultant détaché par la flotte Seranienne, spécialiste des affaires de piraterie. Le Lieutenant Colonel Niram Stillewis, des services secrets Seraniens, était également en sa compagnie, pour traiter des questions relatives à la traque des installations de réfugiés dans le Secteur Proxima et le Secteur Pegasus au moins (car Seranon n'avait pas l'intention de perdre inutilement des vaisseaux dans le secteur central).

Yekkatarina était relativement confiante dans les résultats de la réunion. Elle l'était beaucoup moins quand aux résultats de l'Organisation qui en naitrait, s'il en naissait une organisation. En fait cette organisation allait être crée dans le but de donner des coups d'épée dans l'eau ... Il était bien connue que la lutte contre la piraterie étaient appelées par les services militaires Terriens, et ce depuis la nuit des temps "The Endless Battle". Et il était tout aussi bien connu que les chasseurs de pirates devenant bien souvent des pirates eux-mêmes lorsqu'ils se rendaient compte que chasser les pirates rapporterait moins que de les imiter. Si l'on ajoutait à tout cela la présence d'une planète voyou comme Carcaran, qui offraient des services de réparation et de ravitaillement bon marché à à peu près tout le monde, le Mystérieux "Titan" qui leur offrait une base avancée, et l'innombrable quantité de bases pirates qui existaient dans l'Espace, le tout, naturellement, dans des endroits inaccessibles pour les flottes des états ... Que ce soit la Tempète ou les vastes "mers d'huile" ou se trouvaient cachées les bases pirates, l'espace était trop vaste pour que le rêve des Solariens voit un jour le jour. Ou alors il faudrait que tout les états de la Galaxie repensent intégralement leurs modèles spatiaux pour se tourner vers des flottes de patrouilleurs et de Goélettes ... Et ça, Seranon ne pouvait se le permettre. Elle avait trois autres ennemis à affronter. Et le fait que les Solariens non plus n'avaient pas grand intérêt pour l'emploi massif de forces de patrouilleurs ... La preuve ! Ils voulaient acheter cinquante frégates ...

Non, il y avait autre chose derrière ce congrès. Les Solariens avaient quelque chose d'autre en tête. Et Yekkatarina était bien décidée à découvrir quoi lorsque sa navette se posa enfin sur le Pont d'atterrissage de la Station Spatiale ...

Le responsable officiel unionien qui s'était déplacé pour l'occasion était l'amiral Liung Wu Xun, qui, sous ses airs affables, était considéré comme l'un des membres les plus intelligents et les plus moteurs de la junte militaire unionienne. C'était un homme aux traits asiatiques, un peu petit, au visage maîgre et aux cheveux d'un gris harmonieux. Il parlait d'une voix douce et lente, mais on sentait derrière son visage la main d'acier de quelqu'un de déterminé. Il était venu en compagnie de toute la délégation unionienne: l'ambassadeur, deux hommes de la Sûreté de l'Etat, et une ribambelle de diplomates.

On avait appris le malheureux désistement de la délégation bavannoise, qui posait déjà une hypothèque majeure sur la conférence, toutefois il fallait continuer sans. Tout le monde savais de toutes façons que Bavanne ne faisait qu'attendre un prétexte pour les quitter...

La délégation impériale arriva à bord d’un astronef régulier de classe Kaunitz, comme c’était immanquablement le cas pour tout personnel en visite officielle. L’astronef, solidement escorté par quatre corvettes Hermès et une frégate de classe Athéna, était accompagné d’un Yacht spatial construit par un groupement de PME moyennes de moins de sept cent employés affiliées à la CCSK. Il transportait le groupe d’observateurs de la Confédération des Armateurs de Kryptonn.

Mario de Montfort-Sarkis et ses assistants en débarquèrent, ils furent rejoints par un petit groupe de diplomates dont Pierre Pharaon l’ambassadeur en poste à Solaris venu accueillir le plénipotentiaire en compagnie du commandant Vassili Karpov, qui l’assisterait sur les questions techniques. Le gouvernement impérial avait préféré une ambassade pseudo-discrète (Monfort-Sarkis en tant qu’envoyé spécial, répondait directement au gouvernement plutôt qu’à une complexe hiérarchie ce qui en faisait en réalité un émissaire plus puissant qu’on pourrait le croire) plutôt qu’un déploiement de ministres et de vices ministres à faire pâlir n’importe qui. L’avantage était de de disposer outre d’un personnel qui passerait théoriquement inaperçu, de disposer de spécialistes avertis des questions qui allaient être abordés comme l’ancien procureur spécialisé dans les affaires spatiales (notamment dans ses questions financières) qu’était Monfort-Sarkis et le commandant Karpov, un soldat qui avait servi dans les unités légères de la flotte avant de servir en tant que personnel détaché auprès du corps diplomatique et dont les quatre ans d’expérience sur Solaria avaient transformé en connaisseur de la chose militaire locale. Il disposait en outre d’un bon carnet d’adresse. Le second avantage dont disposait Karpov était qu’il arrivait à la fin de sa période de détachement et qu’il recevait déjà des informations concrètes sur les affaires courantes de la flotte, étant donné qu’il était pressenti pour un déploiement spatial dans moins de quatorze mois. Enfin l’un comme l’autre n'étaient pas nés de la dernière pluie et pouvaient aisément répondre à l’un ou l’autre situation inattendue.

Le délégation de la CAK était tout aussi sobre mais néanmoins importante. Gregori Arbatov, directeur aux relations publiques était apparu avec douze collaborateurs dont le directeur adjoint à la prévision des risques internationaux et un vice directeur commercial.

Chef de faction Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 30/11/2011

Comme convenu, une délégation Tarimienne se présenta en approche de la station spatiale Orion. Venus à bord d'une vieille frégate Jadéenne de classe Mimon, sans escorte, les délégués étaient au nombre de cinq très exactement, accompagnés de tout autant de gardes du corps de la Garde Républicaine, sans armes.

Se trouvaient ainsi présents le Ministre des Affaires Étrangères, accompagné des Chefs de Cabinets des Ministères de la Défense, de l'Intérieur, du Premier Ministre et du Président. Des personnes très compétentes dans leurs domaines, qui allaient donc de la Surêté Nationale aux Affaires d'État en général en passant par la géopolitique internationale.

Le gouvernement leur accordait sa pleine confiance, et toute décision qu'il prendrait au cours de la conférence serait endossée par l'État, sans remise en question. Un aussi grand pouvoir impliquait de toutes aussi grandes responsabilités. Mais ces hommes étaient aussi chargés de discuter auprès de certaines des puissances présentes de la possibilité d'aider Tarim à s'occuper des nombreux pirates qui naviguaient librement à travers son système et ceux avoisinant. Car, après tout, si Tarim était en mesure d'assister, elle n'en restait pas moins une puissance mineure aux capacités limitées, n'est-ce pas ?

Les émissaires, tous habillés très sobrement, descendirent de la frégate et se présentèrent à bord de la station tout en discutant entre eux en Arabe Alexandrien.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Les Délégations Perléennes et Algannes furent enfin les deux dernières à se présenter, vêtus de leurs plus beau apparats, ils rejoignirent la station à bord de deux frégates GTC Security, et se présentèrent à leurs hotes. On trouvait là le Secretaire Algan détaché aux questions Solariennes, Yuan Akim Tarveli, le responsable du ministère de la défense en charge des questions de piraterie, Frederic Waltersson, et le Chef du Corps Commercial de la Marine Alganne, le Général Dreven Phalanx.

Du côté Perleen, un homme seul s'était rendu à la réunion : le Cammarade Postpolkovnik Iloutchine Dormagov, un officier militaire de l'armée Perleenne au nom reconnu pour la manière dont il traitait le problème de la piraterie dans l'espace Perléen : à coup de turbolasers et d’exécutions sommaires. Nulle doute néanmoins, qu'en bon Perléen il ferrait en sorte que son avis devienne vital à la réussite de la réunion, et nul doute qu'il tacherait de la tourner le plus à l'avantage de son pays possible. Pour ne pas se promener seul, il s'était entouré d'une demi-douzaine d'autres officiers et sous-officiers divers et variés. Mais tout le monde savait qu'il n'y avait qu'un seul homme à cette réunion : Iloutchine Dormagov, et rien qu'Iloutchine Dormagov.

Chef de faction Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 03/12/2011

Que je sois damné si je vous fais quartier ou demande quartier.

Peu à peu, et comme prévu, les délégations arrivèrent, à leur rythme. De nombreux états étaient représentés, et la forteresse d’Orion qui n’avait jamais été aussi bien fréquentée s’était parée de ses plus beaux attributs. Utilisant les pouvoirs de l’électricité, la plupart des vitres qui présentaient alors des décors flou se figèrent l’espace d’un millième de seconde puis laissèrent place à une image claire, celle d’un écran situé juste derrière elle, qui figurait, en version panoramique et de façon immersive, un combat spatial. D’aucun auraient pu reconnaître l’une des chaines d’astéroïdes du système de Solaria. La démonstration tourna court, et par un jeu de Lumière, Louis Cartier fut mis en valeur. De façon très générale, il salua la plupart des délégations, et les assura de l’immense gratitude de l’empereur quant à leur présence. Il n’aborda pas les sujets qui fâchaient, si ce n’est sous la forme d’un tacle joliment distribué à l’encontre de Bavanne, qui montrait bien « sa profonde volonté de lutter contre le fléau de la flibuste ».
En guise d’ouverture officielle de la conférence il énuméra quelque chiffres concernant le prix de la piraterie pour les états, y compris les plus faibles, mais aussi et surtout l’irrespect de la condition humaine engendrée par ces activités. Au détour d’une phrase il annonça d’ailleurs que plusieurs milliers d’esclaves avaient été libérés, et que, subissant des soins intensifs pour certains il n’avait pas été possible avant de les renvoyer dans leurs pays d’origine.
Ils étaient 3228 précisément, en majorité des Jadéens, et avaient été libérés récemment par une escouade de la flotte Solarienne. Tous ces gens avaient la possibilité de rester sur Solaria, ou à terme, de rentrer chez eux, quand ils seraient en état physique de le faire. Mais avant cela, et c’était bien ce qui comptait le plus pour toute personne connaissant la procédure protocolaire Solarienne, l’on mangerait tous ensembles. Plusieurs tables avaient été dressées, et, selon la tradition, le représentant Solarien changerait de table, pour chaque plat. Cela étonnait un peu, voir cela froissait, mais les ambassadeurs connaissaient cette coutume et ne s’en formalisaient plus. Le but était bien évidemment de ne pas créer de hiérarchie entre les divers invités. C’est d’ailleurs pendant ce repas qu’un officier de la flotte présenterait en largeur les projets de cette conférence.

Pour commencer, monsieur Cartier se trouva à la table de l’Amiral Joseph Walmerson, un Jadéen, dont il admirait, il devait bien l’avouer, l’art avec lequel l’esthétique était liée au fonctionnel concernant les vaisseaux de la force Spatiale. C’est à ce moment là que raisonnèrent d’ailleurs les visées de cette réunion diplomatique de grande ampleur.

Citation :: – Mesdames, Messieurs. Je suis l’Amiral Saeson de la flotte Norh’. Chargé, pour cette conférence de représenter la voix de sa Majesté Jorran, l’Empereur des Solariens.
De par les droits qui me sont conférés, et la confiance qui m’a été accordée, je parlerais donc en son nom, et mes mots seront les siens.
Nous espérons, à travers ces conversations aboutir à des accords interétatiques et internationaux, quant à des résolutions contre la piraterie. Celles-ci devraient, dans notre opinion s’adresser à tous les pirates de la galaxie, et permettre une justice appliquée de la même façon dans tous les secteurs que nous connaissons. A travers cette initiative, nous espérons donc un consensus juridique sur les moyens, et un cadre légal minimal pour définir ce que sont les délits de la piraterie.
Mais aussi, un moyen galactique d’analyse des causes de la piraterie, et de ses données sociologiques, afin de mieux la comprendre, et finalement, de mieux la combattre à la racine, plutôt que de s’occuper uniquement de ses effets.
En sus, et à la marge, nous aimerions créer une force commune de lutte contre ce fléau, assistée bien sûr d’une organisation galactique de partage d’information, et d’une mise en commun des fichiers concernant les méfaits passés d’un maximum de pirates. Enfin, ceci permettrait de rendre « illégal » les états qui apporteraient, de quelque façon que ce soit, assistance à la piraterie, et ceci de façon répétée. Pour finir, et même si cela est plus prosaïque, il faudra déterminer un accord quant à ce qu’est un pirate, et ses droits. Nous ne pensons en effet pas, contrairement à ce que beaucoup croient, que l’exécution sommaire et systématique soit une idée porteuse.

L’amiral Saeson continua pendant quelques minutes sa diatribe, mais le plus important était résumé en ces mots, Solaria espérait créer une organisation galactique commune, permettant de juger les pirates, et de les incarcerer, ainsi qu’une organisation permettant de combattre à la source la piraterie. C’était un vœu pieu, et beaucoup s’y opposeraient, de façon ou d’autre. La vraie réponse était que beaucoup d’états avaient au fond, besoin de la piraterie, ou que certains de ses illégaux employaient la piraterie. D’autre façon, on préférait parfois subir quelques pirates indépendants plutôt qu’une milice parfaitement organisée, ou pire, les carcars. Mais en filigrane leur nom était inscrit en majuscule, la question Carcare était, même si ce n’était pas abordé en des mots extrêmement clairs qu’il faudrait peut-être, et à court terme régler cette question-là. D’aucuns pensaient que la flibuste n’était pas le motif principal de cette réunion, et ils avaient raison… Mais pour le moment, il était probable que personne ne sache vraiment où voulait en venir Solaria.

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Ainsi l’exécution systématique n’était plus une idée porteuse sur Solaria. La chose était intéressante, ne serait-ce que d’un point de vue académique.

L’objectif était donc de bâtir une coalition internationale afin de lutter contre la piraterie. Les membres de la délégation krypto-arkilienne n’affichèrent aucun avis et conservèrent des visages clos. Mieux valait ne rien dire pour l’instant. L’introduction était jolie et Solaria visait une accord multilatéral là où quelques procédures bilatérales auraient du obtenir certes moins, mais plus rapidement et plus efficacement, ne serait-ce qu’à l’échelle d’un ou deux secteurs de l’univers.

Montfort-Sarkis était concrètement le chef de la délégation et, tout comme Karpov, il estima très vite que les solariens, même si leur politique étrangère était par bien des aspects guère ambitieuse, n’étaient pas naïfs au point de croire qu’une réel consensus sortirait de cette conférence. Autre chose devait se jouer et le fait qu’il puisse s’agir des noms des futurs partenaires de Solaria en diverses matières pour plusieurs années n’était pas à exclure.

Cette conférence, en applerait probablement d’autres, si elle devait jamais donner quelque chose. Harmoniser autant de législations, en matière de qualification des faits, de procédures, de peines, d’encadrement à l’exécution de ces dernières et enfin la création d’une doctrine de sécurité et d’une approche économique globale relevait d’un travail de Titan en dépit d’une importante coutume spatiale...

Chef de faction Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 30/11/2011

Un doux voeu, voilà ce qu'était selon ce qu'avait entendu les différentes délégations, l'intention de Solaria, même si on pouvait ralentir la piraterie, elle existerait toujours pour la simple et bonne raison qu'il faudrait effectuer le génocide du peuple Carcar, ce à quoi, personne ne voudrais sans doute se résoudre. Johnson se disait qu'il serait nécessaire de prolonger quelque peu son séjour sur Solaria, pour discuter de certaine chose avec le gouvernement de la planète. Il prévint donc le Grand Officier de son intention.

Le repas allait commencer, Johnson c'était joint à l'Amiral Jadéen Walmerson et à Monsieur Cartie, les deux autres hommes était pour l'instant seul à leur table, il attendait donc de voir si quelqu'un allait se joindre à eux, ou s'il allait devoir passer le repas seul. Mais il était clair dans l'esprit des trois hommes de la délégation que le travail serait très compliqué.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Mar 3 Jan 2012 - 7:35

Rendre « illégal » un état qui porterait de façon répétée assistance à la piraterie... Mahmud Al-Andalusi, le Ministre des Affaires Étrangères, jubilait intérieurement. Ceux qui l'accompagnaient masquaient tout aussi bien leurs émotions mais n'en pensaient pas moins. Cette description convenait parfaitement à Memel Prime, pour le plus grand bonheur des Tarimiens.

La réputation de Memel comme havre de pirates n'était plus à faire, et l'éternel ennemi de Tarim ne pourrait que se mettre à dos une organisation soutenant la coopération dans la lutte contre la piraterie. D'autant plus que les rapports liant le petit état fasciste du Noyau de la Tempête aux Carcars n'étaient un secret pour personne, et que les esclavagistes n'avaient que trop peu d'amis parmi les grands de ce monde...

La venue de la délégation tarimienne étant à l'origine imprévue, aucune table dédiée n'avait été dressée... et les différents envoyés s'en arrangeaient fort bien. Le Ministre des Affaires Étrangères rejoignit la table des deux hommes seuls de la délégation Alttorienne, tout sourire.

- Messieurs, comment allez-vous ? C'est un plaisir de vous rencontrer ! Mahmud Al-Andalusi, Ministre des Affaires Étrangères de la République Baasiste de Tarim Secundus. Je serai très honoré de pouvoir me joindre à vous pour ce repas... si vous n'y voyez pas d'inconvénient, bien entendu.

Tandis que le Chef de Cabinet du Premier Ministre rejoignait celle de Monfort-Sarkis...

- Votre Excellence, permettez-moi de me présenter, Bachir El-Fassi, Chef de Cabinet du Premier Ministre Ismaïl Sagan, de la République de Tarim Secundus. Je serai très honoré de pouvoir partager ce repas en votre compagnie, si tant est que la mienne ne vous incommode pas...

Le Chef de Cabinet du Président se joignit quant à lui à l'Amiral Liung Wu Xun, de la délégation unionienne.

- Votre Excellence, c'est honneur de vous rencontrer aujourd'hui. Permettez-moi de présenter, Fathi Ben Ibrâhîm Ishâq , Chef de Cabinet du Président Gamal Abou Mutadre... Me permettrez-vous de rejoindre votre table pour ce repas ? Il s'agit d'une requête personnelle de Monsieur le Président.

Enfin, le Chef de Cabinet du Ministre de la Défense, quant à lui, se présenta auprès de la Vice-Consule de Seranon, comme si de rien n'était.

- Votre Excellence la Vice-Consule, je suis enchanté de faire votre connaissance. Je suis Mokhtar Abu Yasser, Chef de Cabinet du Ministre de la Défense de la République de Tarim Secundus. Verriez-vous un quelconque inconvénient à ce que je rejoigne votre table le temps d'un repas ? Il y a tant de choses dont Monsieur le Président souhaiterait que nous discutions...

Enfin, le Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur s'approcha, l'air jovial, de Richard Bowell, qu'il salua poliment avant de rejoindre la table de la délégation Alganne.

- Bonjour, Messieurs. Razi Al-Mawsili, Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur de la République Baasiste de Tarim Secundus. Vous me voyez ravi de faire votre connaissance... Que diriez-vous de partager ce repas ensemble ? Il y a tellement de choses à propos desquelles nous aimerions pouvoir échanger avec vous...

Tous les émissaires Tarimiens étaient en place, n'attendant qu'une confirmation de leurs interlocuteurs respectifs pour s'asseoir à leur table et s'occuper de ce qui avait été confié à chacun d'entre eux. Ils avaient chacuns des points particuliers à aborder, des négociations à mener, le plus souvent dans le but d'ouvrir la voie à d'autres négociations futures, plus... complètes et approfondies. Aucun d'entre eux n'était réellement là que pour apprécier le bon vin et la finesse de la gastronomie solarienne, mais tout dont ils allaient parler seraient en rapport avec la piraterie... plus ou moins.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Mar 3 Jan 2012 - 9:03

Yekkatarina écouta avec attention les divers discours introductifs du gouvernement Solarien. De toute évidence, Solaria ne prenait pas de pincettes avec l'activité pirate, allant même jusqu'à froissé certains alliés du gouvernement Seranien. En effet, si Seranon avait interrompu ses relations avec Nouvelle Prusse, ou avec le SGC au moment du règne de Caïus Octavius Thurinus, les Services Secrets Seraniens, présidés par Maximus Aurelius, les avaient ré-ouvertes presque immédiatement après l'accession des socialistes au pouvoir. Et puis, le gouvernement Seranien n'était pas idiot, il savait combien Zul comptait sur ses ventes et ses services divers et variés à nombre de groupes de piraterie. Si Seranon n'était pas un havre connu de la piraterie galactique, elle s'en accommodait parfaitement à condition qu'elle ne s'attaque pas à ses intérêts. C'est à dire Tiléa, et l'Espace Seranien lui-même, ainsi que plus généralement, l'ensemble du PSV ... Sauf si bien sûr il s'agissait de taper sur des intérêts Erikeans ...

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, mais les ennemis de mes amis sont aussi mes ennemis. Et dans le cas présent, Seranon devait traiter le cas de la piraterie avec une circonspection extrême : Dans la région de Raiton, et de Galatia Prime, ou aux environs d'Erikea, les pirates étaient ses amis. Dans les environs de Solaria et de Tiléa ils étaient ses ennemis. Une seule réponse uniforme à la piraterie ne pouvait pas être envisagé par Seranon, aussi devrait-elle mettre des gants avec ce problème.

L'avantage était que la Réunion ne rassemblait pas (loin s'en fallait) suffisamment d'état pour que la piraterie puisse être combattue efficacement. Seranon devrait donc analyser avec beaucoup de vigilance les propositions formulées ici, et faire preuve de beaucoup de tacts. Les Seraniens étaient en capacité de rejoindre le camp des arbitres dans cette réunion. C'est à dire de se mettre en position de force. Il devraient uniquement resté extrèmement ... prudent ... dans leurs affirmation.

C'est la raison pour laquelle Yekkatarina choisit de parler après les Arkiliens et les Unioniens. Sur Seranon, l'éclatement du Pacte de Seran-Valen était une perspective sérieusement envisagée depuis plusieurs années, et l'initiative Solarienne de couper l'herbe sous le pied des institutions du Pacte risquait de la précipiter.

"Voyons lequel des deux Gros Bonnets serra le plus intelligent." Murmura Yekkatarina à sa voisine, Niram Stillewis, qui répondit avec un sourire "Probablement pas les Jadéens." Et elle avait raison. L'Union partait avec un sérieux handicap pour les Seraniens depuis que l'Administration Jadéenne avait "prit des mesures" à la suite de l'équipement de la flotte Seranienne avec des nouveaux canons positroniques. La présence de Conservateurs au Gouvernement n'arrangeait rien ... Dommage d'être trahis par ceux que l'on pensait des alliés.

L'approche du secrétaire à la défense Tarimien interrompit la conversation des deux femmes qui l'accueillirent avec un sourire. Ils auraient tout le temps, une fois de retour à leur navette, de discuter plus tranquillement des évènements de la journée. Yekkatarina était connu pour son opportunisme, et la froideur actuelle des Solariens à l'égard de Seranon n'était pas sans l'inquiéter, aussi ne manquerait-elle pas de courtiser d'autres alliés potentiels. Et lorsqu'ils se présentaient d'eux mêmes, elle ne faisait pas de chichi, demandant un siège et un couvert, elle pria le Tarimien de s'installer à côté d'elle et commanda un couvert supplémentaire.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Mar 3 Jan 2012 - 12:13

Monfort Sarkis observa avec le militaire qui l’accompagnait le déploiement tarimien dans la salle. Ceci indiquait de nombreuses choses. La première était qu’avec toutes ces discussions menées en même temps, aucune résolution définitive (si toutefois il en existait en diplomatie) ne serait prise par les tarimiens après ce premier set. La seconde était qu’apparemment, le régime baasiste n’avait pas d’exclusive et n’était pas accroché à la diplomatie unionienne. Ça c’était plus intéressant. En attendant il fallait répondre à ce monsieur et Monfort-Sarkis ne s’en priva pas.

-Ce serait à la fois une plaisir et un honneur que de vous avoir à notre table monsieur El-Fassi. Permettez-moi de vous présenter le commandant Karpov, attaché militaire ici sur Solaria ainsi que monsieur Garnier, mon secrétaire.

Le plénipotentiaire krypto-arkilien laissa le chef de cabinet s’asseoir tandis que l’on servait les convives et trouver parmi les choix du sommelier, un Fayard-Chibeaumont 2738 suivi de près par un plus jeune mais corsé (une sélection osée !) de Cicère 2750, de cette jeune maison lancée par feu le Marquis Marc-Tulle de Cicère, ancien ministre des Affaires étrangères et membre occulte mais éminent de la fondation de l’Empire, le ravit au plus haut point, Cartier s’était renseigné et n’avait rien négligé. Quoi que puissent chercher les solariens, ils étaient résolus à tout prévoir. Nombre de vins séraniens étaient présents et Monfort-Sarkis aurait aimé y goûter mais le premier jour, il s’agissait également de soutenir culture et production locale.

Monfort-Sarkis acceptait une requête et attendait donc que le chef de cabinet se manifeste, toutefois, le plénipotentiaire jugea bon d’entamer la conversation par un message de solidarité.

-Cher monsieur, bien que nous ne disposions pas, et c’est fort dommage, de représentation diplomatique permanente sur Tarim Secundus auprès du gouvernement de monsieur Sagan, nous avons appris l’horrible attentat qui frappa un des locaux du parti Baath il y à quelques jours. Des comportements aussi barbares, pires encore que ce dont cette conférence devra traiter, ne peuvent qu’être sévèrement combattus et je pense parler au nom de la civilisation en me montrant solidaire avec le gouvernement tarimien sur pareille question.

L’enquête officielle faisait état de naturalistes, à en croire les informations, et les naturalistes n’avaient jamais pris pied dans l’Empire et ses formes de gouvernement antérieures, ce n’était pas un hasard et si l’on ne le disait jamais, le ministère de l’intérieur ne perdait jamais de l’oeil les mouvances (peu portées sur la violence cependant) sans cesse renaissantes. En cela la colonisation présentait un défi pour la police mais l’on commençait à se perdre dans trop de considérations étrangères.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Sam 7 Jan 2012 - 21:12

L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour vous éviter d’insécuriser les autres,

Le repas se prolongeait, et Cartier, comme Saeson, avaient fort à faire. On levait beaucoup de questions, certaines allaient des objectifs de Solaria quant à la piraterie, avec les critiques qui incombaient, et d’autres ouvraient sur d’autres horizons. Systématiquement les deux hommes remettaient les pirates au centre de l’échiquier. On nota qu’un jeu à trois se tissait entre les Krypto Arkiliens, les Seraniens et les membres du pacte de Jadis. C’était prévisible. Très prévisible. On devrait dès lors dénouer les intrigues pour parvenir à quelques méthodes communes. A vraie dire, on avait compris la méthode. Pour obtenir cinquante, demander cent. C’était typiquement ce que l’on faisait.

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La question Solarienne qui actuellement tenait à la bouche des hôtes, étaient de savoir si les nations participant à la conférence étaient prêtes à créer un organisme de communication des informations quant à la piraterie. Que ce soit, par exemple, les attaques, effectifs engagés, et butin conquis, la fréquence… Histoire de pouvoir créer un profil de la piraterie, par secteur. C’était la première étape de la stratégie, pour définir l’ennemi, et ensuite, méthodiquement s’attaquer à lui. C’était la seconde étape, faire comprendre que l’on n’arriverait pas à restreindre la piraterie si l’on ne réfléchissait pas en matière de victoire incrémentale. Un secteur après l’autre. Fallait-il assécher les viviers ? C’était évident. L’on devait supprimer le besoin d’esclave, et supprimer le besoin tel de gagne de l’argent que l’on s’engageait dans la piraterie. Mais comment y arriver ? Etait-ce bien possible ? Peut-être. Mais dans longtemps.
On demandait donc aux puissances si elles étaient prêtes actuellement à communiquer des informations. On demandait aussi dans quelle mesure des vaisseaux pourraient être mis à disposition d’opérations communes, ce qui permettrait, en creux, l’explosion diplomatique de certains pays aujourd’hui mineur, et qui pourrait en faire des acteurs importants dans certains pactes. Il était amusant de noter qu’un certain nombre des gens présents représentaient des états qui ne pouvaient pas monter des flottes expéditionnaires. Mais c’était aussi ces états qui étaient le plus demandeurs, et c’est ce qui emmena, en transition douce l’avis que pouvaient avoir ces personnes sur le pourquoi du comment de la lutte contre la piraterie. Les représentants d’Aunadar, de Tarim, d’Alttoria, d’Alganzaar et tant d’autres furent interrogés.

Après le repas, l’on visiterait Hirosabat, et son musée des arts culturels, où seraient, lors d’une cérémonie calme et peu fréquentée, rendus les trois milles derniers otages libérés par les forces Solariennes. On comptait en grande majorité des Jadéens, et des membres de l’Alliance Interstellaire. C’était dans ce lieu, discret, que les premières vraies tractations commenceraient. Mais l’on attendait avant cela l’avis des délégations mineures sur « comment lutter contre la piraterie », sans limite de budget, non. On souhaitait juste connaître les positions utopiques de chaque pays. C’est le lendemain que l’on discuterait du faisable. Le jeu des Tarimiens emmena le service logistique à repenser rapidement, autant que discrètement la salle. Ils n’avaient en effet pris rien moins que la place prévue pour les représentants de Solaria. Le jeu serait complexe, mais l’on essaierait d’écarter un membre de chaque délégation vers la table qui restait vide. Une table en périphérie.
Monsieur Cartier, regardant Saeson d’un air gourmand, donna un léger coup de coude au Jadéen, et lui fit remarquer qu’il était venu avec un bien bel appareil. La discussion serait courte, le plat allant se terminer.

Elle ne se trouve pas non plus chez quelques élus. Elle est en chacun de nous.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Dim 8 Jan 2012 - 1:02

Les Seraniens éludèrent tranquillement chacune des questions qui touchaient à la piraterie, et s'intéressaient plutôt à des banalités. Yekkatarina s'était volontairement entourés d'experts en matière politique et de gens qui avaient fait suffisamment de ces réunions pour ne pas en révélé plus que nécéssaire. On pouvait dire ce qu'on voulait de la gauche Seranienne, qu'elle se divisait par exemple lentement en trois courants politiques, qui formeraient probablement bientôt leurs propres tendances, qu'elle ne tenait que parce que le couple de fer Yekkatarina/Alexander tenait solidement la barre, comme on pouvait le lire dans certains journaux particulièrement à droite, il n'empêchait que les Seraniens, en politiques rompus aux négociations de couloirs, était devenus maitres dans l'art d'en dire le moins possible et d'en apprendre le plus possible.

Yekkatarina discuta ainsi pendant de longues minutes avec le délégué Tarimien, avant de le laisser aux soins du reste de la délégation qui s'enquit alors poliment d'affaire banales. Bien sûr, ils avaient toute compétences pour négocier avec lui. Yekkatarina ne les avait pas emmener pour rien. Mais elle était aussi là pour une bonne raison. A trois reprises, elle éluda donc les propositions de discussions offertes par des sbires Solariens, juste histoire de faire sentir qu'elle attendrait d'en savoir plus avant de murmurer ne serait-ce qu'une proposition. Elle salua au passage Dormagov et Stanford, les deux responsables Perléens et Algans qu'elle eut l'occasion de croiser.

Dormagov était justement en train de bavarder avec des Solariens lorsqu'elle le rencontra. Il ne disait pas grand chose d'intéressant, sinon qu'il vantait les mérites des normes de libéralisation très progressives du régime communiste (on venait de permettre aux Perléens de souscrire à des crédits, de faible ampleurs bien sûr). Il salua la Séranienne chaleureusement, visiblement éméché, et trinqua avec elle. Mais Yekkatarina connaissait suffisamment les Perléens pour voire net dans le jeu du militaire. Il était festif et paraissait bonhomme, content et sympathique. Mais il n'en était rien. Un œil attentif et exercé mettrait quelques secondes à discerné la lumière de vigilance qui brillait dans ses yeux. Lui non plus n'était pas tout à fait disposer à expliquer ce qu'il venait faire là (sinon s'afficher pour des causes propagandistes très probablement ...).

Stanford, pour sa part, venait d'abandonner deux collègues de sa délégation quand il manqua de renverser Yekkatarina en se levant. Il s'excusa platement et ce fut l'occasion d'un échange rapide entre l'un et l'autre. Stanford s'avoua surchargé de travail, et un peu sur les nerfs. Sans discuter à cœur ouvert, L'Algan put néanmoins déceler une parcelle des intérêts de Seranon dans la discussion. Et à ce jeu là, les Algans jouaient le même jeu que Seranon. Ils restaient silencieux sur leurs buts. Ainsi, si Yekkatarina suggéra qu'elle attendrait de connaitre la position des Solariens avant d'avancer la sienne, elle apprit que l'Algan avait l'intention de lâcher un peu de lest sur la question. Lorsque la question fut poser, entre deux coupes de banalités, il suggéra simplement que les Algans n'avaient pas intérêt à ce que l'on clarifie "trop" le statut des pirates, et qu'on en fasse les sujets de la prochaine guerre galactique. Car si les Algans détestaient royalement les pirates qui s'attaquaient à leurs intérêts, ils aimaient beaucoup ceux qui s'attaquaient aux intérêts de leurs rivaux. Et depuis la guerre civile Seranienne, comme Seranon, ils entretenaient de bonnes relations avec le SGC (ça, Stanford ne le dit pas, mais c'était un secret de polichinelle : après avoir été l'un de leurs plus gros clients, quel aurait put être la relation inverse ?).

Il y eut néanmoins une réaction commune aux deux délégations : lorsque Yekkatarina déclara simplement "nous aurions été mieux entre alliés" en parlant des discussions qui s'annonçaient à l'autre bout de la salle, dans une table reculée, l'un et l'autre hochèrent simplement la tête en signe d'assentiment.

Yekkatarina passa ensuite aux tables des Arkiliens et des Unioniens, et évita scrupuleusement la table des Jadéens, sans le montrer de manière ostensible, mais en s'arrangeant pour que, allant d'une délégation à une autre, elle ne passe tout simplement pas par leur table. A l'une et l'autre des tables, elle n'échangea que des banalités, mais les chefs des deux états y verraient probablement rapidement ce que, sa seule venue, et son dialogue cordiale et amical suggérait.

Enfin, cela étant terminé, elle accepta la quatrième invitation qui l'amènerait autour de la table des négociations. Elle n'était pas la première, mais pas la dernière non plus à s'y installer. Stanford l'y précédait de cinq minutes à peine (et elle s'installa à côté de lui, dans une opération tout sauf innocente), tandis que Dormagov, arrivant après elle, choisit volontairement un siège au milieu de nulle part : une place libre le séparait de ses voisins de droite et de gauche ...

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Dim 8 Jan 2012 - 13:05

Montfort-Sarkis, occupé avec le délégué Tarimien laissa dans plusieurs cas ses subordonnés et collaborateurs répondre aux questions des représentants d’autres Etats, ne s’arrêtant réellement que pour les représentants solariens. Ils étaient hôtes après tout.

Si l’on était prêt à communiquer des informations ? Le ministère public de l’Empire tenait à jour des statistiques de la piraterie au sein du secteur Centuri, ou du moins de la fréquence de survenance des actes qualifié piraterie ou que l’on pouvait supposer comme tel, le chiffre noir, c’est-à-dire le nombre d’infractions non constatées, était important et variait par secteur.

Les questions a régler étaient nombreuses et prêter des forces dans le cadre d’opérations communes était certes intéressant mais encore faudrait-il connaître la compatibilité d’une doctrine par rapport à une autre, doctrine qui ne visait en général pas qu’à traiter la piraterie et conditionnait l’acquisition de certains matériels plutôt que d’autres, de préférence adaptés tant à la lutte contre la piraterie qu’à ceux qui la soutenaient en sous main. Dans le cas de l’Empire Krypto-Arkilien du moins.

La doctrine officielle de l’Empire était presque publique. Le gouvernement de Sa Majesté n’avait jusque là jamais tenté de mener de véritable croisade contre la piraterie et avait, somme toute, conservé l’approche très commerciale de la Myrotech sur la question. C’était une question de seuil tolérable et la piraterie était plus ou moins admise comme un fait avec lequel il fallait composer, d’autant plus supportable que de tels actes avaient lieu en dehors de la Cité et non en dedans. Certaines opérations militaires de grande envergure datant de plusieurs années à présent avaient permis de donner quelques coups de pied dans la fourmillère et calmé les potentiels warlords en gestation, du moins ceux qui n’étaient pas soutenus en sous main par des puissances susceptibles de déclencher de véritable guerres pour conserver quelques atouts et nuisibles. C’est ainsi que la communauté de Paulus, aujourd’hui collectivité cosmique intégrée à l’Empire, avait été annexée presque sans autre forme de procès. Sur le plan des actions quotidiennes, l’Empire s’efforçait de s’attaquer à l’écoulement des marchandises volées, ou le financement tiré de l’écoulement en question, de manière à lutter contre l’infiltration du phénomène au sein de la société civile, notamment par l’investissement et la diplomatie impériale agissait en ce sens au sein du secteur Centuri, du moins avec des Etats jugés potentiellement fiables et suffisamment malléables pour adopter des politiques propres à bénéficier aux intérêts de l’Empire tout en n’étant pas déjà des tuyaux percés. Car des tuyaux percés il y en avaient et certaines se trouvaient même assis aux tables de cette conférence.

Divers membres de la délégation de la Confédération des Armateurs de Kryptonn (seule entreprise commerciale présente à la conférence) se joignirent à la conversation avec les solariens. La piraterie était un problème au sein du secteur Jonction et avait un impact regrettable sur les échanges, les entrepreneurs en dépit des efforts militaires n’étaient pas très chauds pour les échanges avec Solaria, et la porte de saut n’était pas pour rassurer non plus : l’instabilité d’Erikea, inévitable mais amplifiée par “certains acteurs”, se hasarda un cadre de la CAK, ne rassurait pas quant à l’avenir d’Erik-01 et son réseau de porte de saut qui reliaient Solaria au reste du secteur Pegasus. L’on laissa néanmoins glisser que la CAK démarchait en ce moment même des locaux à Hirosabat et dans la capitale pour la création d’antennes commerciales au bénéfice des affiliés de la Confédération, où des entrepreneurs solariens seraient naturellement les bienvenus. Enfin vint le mot de la fin de l’entrepreneur qui, tout observateur qu’il était, jugeait peut-être plus efficace des cadres définis entre un nombre limité d’acteurs et un ancien militaire de ses collaborateurs ne manqua pas de faire allusion aux combats récents ayant opposés pirates et solariens, notamment dans le sauvetage d’un transporteur krypto-arkilien endommagé par des combats ayant précédés ladite intervention.

Le commandant Karpov resta cordial face aux séraniens mais évita de s’aventurer dans quelques suggestions hasardeuses. L'on s'enquit de la situation au sein du secteur Pegasus et du pacte de Seran-Valen. Le commandant avait reçu divers rapports des premiers et seconds bureaux du ministère des Affaires étrangères et savait à quoi s'en tenir sur la présence séranienne à bord d'Orion I.

Monfort-Sarkis, plein de bienveillance, manigança un changement de place pour se retrouver à côté des aunadariotes. L’Empire n’était pas là pour jouer les arbitres, ni pour quémander une place dans un concert auquel il appartenait, de fait, déjà et nombre des questions implicites étaient déjà sur le fond, réglées, par l’existence même des accords d’Askay, il restait à s’en assurer l’exécution effective.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Dim 8 Jan 2012 - 14:52

L'amiral Liung était resté silencieux jusqu'ici, hochant de temps en temps la tête, et prêtant l'oreilles à ce que lui disaient autres délégués ou ses adjoints. Il y avait quelques membres du service diplomatique, comme le comte Rewentlow-Sirica, des gens de la marine, et une femme du ministère civil de l'espace. Ils formaient un réseau efficace pour glaner l'information et les positions, et les rapporter au chef de la délégation, qui, s'il n'était pas grand amateur des arcanes de la diplomatie, s'y pliait sans difficultés.

Le chef de cabinet présidentiel tarimien, Ben Ibrahim, demanda et obtint sans difficultés de s'installer à la table du dîner aux côté de l'amiral Liung, lequel engagea une conversation en arabe, sans accent, sur la conférence, et divers thèmes.

Les arkiliens restaient sur leurs positions. Du moins, adoptaient une attitude souple qui ne les engageait à rien. C'était bien pensé, et leur laissait suffisamment d'options pour la suite. Les séraniens étaient ouvertement évasifs, probablement pour protéger les réseaux qui s'étaient constitués entre l'élite politique du moment et leurs anciens fournisseurs dans les zones neutres.
Du reste, on en avait discuté au Conseil d'Etat avant le départ. Naturellement, l'anarchie dans les zones neutres n'était pas quelque chose de désirable, toutefois cela représentait un facteur géopolitique important, qui "verrouillait" l'espace central, et y ralentissait toute progression. Mener quelque répression coordonnée qui soit dans ces contrées risquait de revenir à chauffer une casserole d'eau jusqu'au point d’ébullition, en espérant qu'elle n'explose pas. Le centre de gravité de l'Union se situait au sein de son propre espace, et elle n'avait pas besoin des ressources des zones neutres pour son activité économique, tout au plus de la sécurisation des axes de communication. On pouvait évidemment prêter main-forte aux unioniens et aux tarimiens, mais il était hors de question d'envoyer quelque flotte qui soit dans les zones neutres. Tout au plus des eskaders en représailles. Et la sûreté était capable d'éliminer les personnages trop "gênants" de la région, même si naturellement on ne l'avouerait jamais.
L'intérêt était de préserver ses intérêts et de les étendres afin d'obtenir une sécurisation progressive, rampante, et d'éviter que les deux autres parties ne parviennent à s'imposer - ou à s'entre-tuer, ce qui aurait été à terme contre-productif. Sans parler de la stupide vendetta entre séraniens et jadéens. Mais qu'y pouvait-on? Depuis qu'Erikea était hors-jeu, le risque que cela constituait pour la position unionienne avait décru, même s'il subsistait. Et puis, Tilea se trouvait à deux pas de la base spatiale de Norilsk. Toute action précipitée de l'une ou de l'autre des parties serait immédiatement repérée et, espérons-le, neutralisée. Le tout était d'éviter d'en arriver là.
Dans l'immédiat, il fallait obtenir le cloisonnement des informations données à l'hypothétique organisation internationale. Et éventuellement voir à lui adjuger une direction très intergouvernementale, afin de permettre d'en faire une coquille vide si nécessaire...

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Mer 11 Jan 2012 - 21:18

Mahmud Al-Andalusi et Razi Al-Mawsili patientaient respectivement auprès des Altorriens et des Algans tandis que tous les autres membres de la délégation Tarimienne s'asseyaient aux tables des différentes délégations. Le Ministre des Affaires Étrangères réfléchissait à la tournure que prenait la conférence.

Il énonça par ailleurs très clairement le point de vue du gouvernement tarimien en ce qui concernait la piraterie dans le Secteur Central, condamnant le comportement Memeliote qu'il qualifia de proprement inadmissible et allant à l'encontre des droits humains les plus primaires, méritant donc les pires sanctions de la part des différents partis présents à cette conférence, ne serait-ce que sur le plan économique. Il affirma que personne ne pouvait dignement accepter de soutenir ou de défendre un régime aussi vicié qui collaborait avec les pires esclavagistes quand il ne s'agissait pas des Carcars.

Pendant ce temps, Bachir El-Fassi répondit aimablement à l'émissaire krypto-arkilien.

[Bachir El-Fassi: EKA]- Merci beaucoup, Votre Excellence. Sachez que votre sollicitude nous touche énormément... et au nom du peuple tarimien, je vous en remercie. Et nous regrettons tout autant que vous cette absence tout aussi surprenante qu'inexplicable. Que diriez-vous d'y apporter une solution ce soir-même ?

C'est avec plaisir qu'il goûta par la suite les délicieux Fayard-Chibeaumont 2738 et Cicère 2750, tout en continuant à discuter avec enthousiasme de tout et de rien avec Montfort-Sarkis...

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- [...] et comme vous devez sans doute le savoir, la piraterie est une véritable plaie pour nous. Ce ne sont malheureusement ni la volonté, ni les hommes, ni les moyens qui manquent, mais bel et bien l'équipement. Si seulement vous saviez à quel point ma femme m'en veut quand je rentre le soir, avec pour seule idée en tête de résoudre cet épineux problème des moyens médicaux disponibles sur le champs de bataille. Hier encore, monsieur le Premier Ministre m'a convoqué, scandalisé du fait que nos soldats doivent se contenter de Medic Packs portatifs rudimentaires qui suffisent tout juste à allonger leur agonie... Bien entendu, il va sans dire que la permissivité du gouvernement de Memel Prime à l'égard des pirates est inadmissibles. Sans ces-derniers, les groupuscules naturalistes auraient rendus les armes car n'ayant plus rien à tirer avec celles-ci. [...]

Le Chef de Cabinet du Premier Ministre accompagnait ses mots de gestes et de mimiques qui accompagnaient son ton presque neutre et las, comme s'il était convaincu de l'insolubilité de la chose. La discussion suivit son cours, parlant entre autres avec le Montfort-Sarkis des dernières avancées sur le continent d'As-Suwayda, des vagues projets de colonisation des lunes, etc...

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- [...] Tenez, ce matin même, mon homologue du Ministère de la Défense que vous pouvez voir là-bas m'a raconté que le Commandement de l'Armée de Terre & de l'Infanterie de Marine se plaint régulièrement auprès de lui du fait qu'ils ne disposent que d'un antique C-4 de la Fédération Solaire... comme si nous pouvions trouver mieux [...]

Pendant que la discussion entre le Chef de Cabinet du Premier Ministre et le plénipotentiaire krypto-arkilien se poursuivait, Ben Ibrâhîm Ishâq s'était assis aux côtés de l'Amiral Liung Wu Xun, et constatait avec plaisir que celui-ci s'exprimait dans un arabe des plus fluides.

[Fathi Ben Ibrâhîm Ishâq: UTE]- Votre Excellence, vous ne sauriez imaginer à quel point il nous est agréable de voir que quelqu'un tel que vous a pris la peine d'apprendre notre langue et d'en pousser la maîtrise à un tel niveau, vous êtes diablement surprenant !

La conversation continua, allant jusqu'à aborder l'archéologie, un sujet tant mystérieux que passionnant quant il s'agissait de ruines provenant d'une civilisation inconnue, avant de poursuivre sur les dernières interceptions de pirates dans l'espace du système Tarim, malheureusement que trop rares... et d'en arriver à l'industrie minière et à l'extraction sur des planètes gazeuses

[Fathi Ben Ibrâhîm Ishâq: UTE]- [...] En parlant de cela, justement ! Je me rappelle que le Président m'a informé de la présence d'une géante gazeuse dans notre système, dont l'exploitation pourrait s'avérer des plus intéressantes. Pensez-vous qu'il serait possible pour l'Union des Territoires Éloignés de nous aider dans ce domaine ? La réputation de vos industries n'est plus à faire... [...]

Et enfin, tandis que Ben Ibrâhim et l'Amiral de l'Union continuaient à discuter, Mokhtar Abu Yasser engageait tranquillement la conversation avec les seraniens, tout en évitant soigneusement le sujet de la conférence, vu qu'il semblait que c'était là le mot d'ordre à la table de la délégation seranienne.

[Mokhtar Abu Yasser: Seranon]- [...] et d'ailleurs, concernant le Syndicat Galactique des Contrebandiers, un collègue du Ministère de la Défense m'a fait savoir qu'ils n'appréciaient que très moyennement d'être considérés comme des pirates par la plupart des grandes puissances... D'autant plus qu'au vu de l'image qu'ils souhaitent se donner et de leurs capacités il faut bien reconnaître que leur aide pourrait être des plus appréciable dans la lutte contre l'esclavagisme. [...]

Le Chef de Cabinet du Ministre de la Défense poursuivit sur d'autres sujets, plus joyeux et plus enjoués, avant d'aborder le thème des vaisseaux de guerre et de la flotte tarimienne.

[Mokhtar Abu Yasser: Seranon]- [...] Pour tout vous dire, nous en sommes venus à réunir le Commandement Spatiale et l'Armée de l'Air au sein d'une seule entité; la Marine Aérospatiale. Il va sans dire que nous avons de grave lacunes dans le domaine des vaisseaux spatiaux, comme se plaît si souvent à me le rappeler le Chef d'État-Major des Armées. Il ne cesse de me vanter les mérites de vos vaisseaux, sans doute dans l'espoir de voir le Ministre décider de mettre à l'étude la possibilité d'acquérir des vecteurs spatiaux pour le transport et le soutient de notre Armée de Terre en, disons... opérations extérieures. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le Président y pense déjà très sérieusement, même si nous ne savons, il est vrai, malheureusement pas pour où commencer. [...]

Tout se déroulait à la perfection, et les différents membres de la délégation tarimienne semblaient ravis, exceptions faites du Ministre des Affaires Étrangères et du Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur, lesquels se demandaient s'ils auraient l'occasion d'accomplir ce qui leur avait été confié... et de goûter à ce délicieux repas qui semblait destiné à leur passer sous le nez.

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Ven 20 Jan 2012 - 14:20

Monfort-Sarkis sourit aimablement et répondit. Les relations diplomatiques avec les Etats d’autres pactes ne se refusaient jamais.

-Nous pouvons naturellement lever la majorité des obstacles ce soir même, vu leur nombre réduit, mais je pense que quelques délégations plénipotentiaires devront se rendre dans nos pays respectifs, notamment afin de permettre le réglement de détails techniques relatifs à l’installation de locaux et hum... La préparation de missions économiques croisées. Vos nombreux projets semblent susceptibles de faire appel à des compétences dans lesquelles nos industriels excellent qu’il s’agisse d’industrie spatiale, chimique ou pharmaceutique.

Mais puis-je vous demander ce qu’un membre aussi éminent de l’exécutif tarimien pense de cette conférence et des nombreuses solutions techniques, politiques et juridiques. Ce défi multilatéral requiert de nombreuses harmonisations de doctrines d’emploi et donc de formations, de matériel avec tout ce que cela peut impliquer et de coordination diplomatique et judiciaire notable. Je ne vous cache pas que l’attitude volontariste de la république baasiste est parvenue jusqu’à nous et nous sommes naturellement intéressés de savoir jusqu’où celle-ci serait prête à aller...

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Sam 21 Jan 2012 - 2:18

La délégation alganne écouta le discours d'ouverture avec intérêt et questionnement. Qu'espérait retirer Solaria de cette rencontre? L'absence de certaines puissances, Erikea, Galatia Prime et Bavanne, pour ne nommer que ceux-là, laissait déja supposer que l'effort serait infructueux. Et si celui-ci aboutissait, ce qui constituait un grand si, il y avait toutes les chances que les grandes puissances, à commencer par l'Union et Seranon, trouveraient une solution élégante pour s'en sortir. Suite à cette déclaration, les trois membres de la délégation alganne échangèrent leurs points de vue respectif entre eux. Pour Phalanx, Général de la Marine Marchande chargé de représenter les intérêts commerciaux algans, les pirates avaient leur utilité, en premier lieu celle de nuire aux adversaires commerciaux. Alganzaar était un État qui entretenait nombre de relations officieuses avec des forces illégales. Durant la Guerre d'Erikea, Alganzaar avait financé nombre de corsaires pour les lancer contre les navires erikeans. Durant l'hégémonie commerciale erikeanne de 2730 à 2753, le gouvernement algan avait financé nombre de pirates pour qu'ils s'attaquent aux convois erikeans et diminuent les profits de la Guilde du Commerce des États-Unis d'Erikea. Si bien qu'Alganzaar entretenait une relation pour le moins paradoxale avec les pirates. Et ce, sans parler de la Guilde des Contrebandiers avec qui Alganzaar avait même nouer quelques traités et contrats juteux, à commencer par le déplacement des Armures Shield. Standford, Secrétaire Algan des Affaires solariennes, avait une idée sur les motifs qui poussait les Solariens, à savoir une sécession d'avec les Seraniens et les Erikeans. Les Solariens profitaient des troubles en Secteur Pegasus pour déclarer publiquement une prise d'indépendance. Certes, l'idée aurait du bon si les Solariens avaient pu jouer à la fois sur l'Union, Seranon et l'Empire Krypto-Arkilien. Or, en agissant comme ils le faisaient, les Solariens s'échappaient des griffes du loup pour sauter à pied joints dans la gueule du tigre. Cela ne dérangeait pas outre mesure la diplomatie alganne, dans le sens où les relations commerciales et diplomatiques avec Solaris étaient plutôt ténues. Enfin, Waltersson pour sa part, affirma qu'une telle coopération, dans le cadre international actuel, n'avait aucune chance d'aboutir à quoi que ce soit et que cette réunion n'était qu'une pièce de théâtre tragico-comique qui le détournait de ses devoirs fondamentaux.

Ensuite, Standford s'esquiva pour aller faire le tour des délégations, s'arrêtant un long moment pour discuter avec la Vice-Consul seranienne. Immédiatement après son départ, Razi Al-Mawsili, Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur de la République Baasiste de Tarim Secundus, vint rejoindre Wallerson et Phalenx en les abordant ainsi:

- Bonjour, Messieurs. Razi Al-Mawsili, Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur de la République Baasiste de Tarim Secundus. Vous me voyez ravi de faire votre connaissance... Que diriez-vous de partager ce repas ensemble ? Il y a tellement de choses à propos desquelles nous aimerions pouvoir échanger avec vous...

[Phalenx]: Bonjour M. Al-Mawsili...Je me présente: je suis le Général Dreven Phalenx, délégué de la Marine Marchande alganne et voici mon collègue, l'Amiral Wallerson chargé de la lutte à la piraterie. Il va de soi que vous pouviez vous joindre à nous. J'ai déjà visité votre monde trois ou quatre fois par le passé, au cours de voyages commerciaux. Votre gouvernement a de quoi être fier....Vous êtes sans aucun doute la grande puissance du Secteur Central. Vous êtes un exemple pour le bon développement du Secteur Central. Parmi les voyages que j'ai effectué dans ce Secteur, c'est un des endroits les plus sûrs et les plus développés que j'ai eu l'occasion de voir . Mon gouvernement a toujours négligé le Secteur Central, non par manque d'intérêts, mais par contrainte, devant toujours garder les yeux sur le géant erikean. Mais avec le géant occupé ailleurs, nous pouvons ambitionné de combler nos lacunes. Qu'en pensez-vous Frédéric?

[Wallerson] Il va de soi que Tarim a réussi un véritable tour de main en se débarassant des pirates et en tenant Memel Prime à carreau et ce, sans l'aide de l'Union ou de Jadis, aide logistique et financière mise à part. Nous aurions tout intérêt à prendre des leçons d'un État tels que le vôtre. Votre expérience de lutte contre la piraterie est précieuse, cela ne fait aucun doute

Sujet: Re: La Nymphe et le Fleuret Sam 21 Jan 2012 - 18:22

Et depuis nous scrutons la nuit fade et nuageuse, Dans l’espoir qu’avant l’aube en ce ciel déserté,

On comptait discrètement les points. Montfort Sarkis et le dirigeant Aunadariote furent rejoint par Louis Cartier. Saeson avait rejoint les Seranien. Il aborda avec eux, la question des Frégates Athéna que Solaria pourrait acheter. Discrètement, il parla aussi de Valen. Il n’y avait pas d’ennemis à tables, ni trop d’oreilles indiscrètes. Il expliqua que la volonté de la patrie des gens auxquels il parlait n’était pas claire pour Jorran et les siens. Qu’ils aimeraient quelques clarifications sur les intentions, et les gratifications que pourrait enfin obtenir la nation Solarienne en restant dans le pacte. En effet, on avait encore en travers de la gorge l’invasion Erikéanne.

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Cartier réfléchissait, notant deux trois détails dans son esprit. Les positions de l’UTE, de Seranon en tête. Il attendait toujours d’avoir l’avis des états mineurs. Enfin, alors que l’on apportait du Poisson, servi sur lit d’orgeat et de mets fins, il planta sa fourchette, pensif, dans un morceau d’un féculent qui passait par là. Féru d’aéronautique, il ne l’était pas d’alcools, et ces noms et ses années ne lui parlaient pas. Il regarda Montfort Sarkis en face, puis le dirigeant Aunadariote. D’un air amusé il déclara que ces deux-là manigançaient quelque chose, et qu’il était un peu jaloux de relations si courtoises entre pays de pactes différents, quand, au cœur de son pacte, on envoyait des troupes chez l’autre, et on laissait l’allié tomber. Faussement dubitatif, il enchaîna par un « question de culture sans doute ».
S’adressant à l’entrepreneur qui avait parlé, ménageant la chèvre et le chou, il fit quelque métaphores pour expliquer qu’il serait bien d’accord pour les accords bilatéraux, mais qu’il fallait être deux. Aussi, en appelant tout le monde autour d’une table, on allait forcément créer une émulation, on allait forcément lancer des projets bilatéraux. Là n’était que l’avant-goût. Louis Cartier considérait que l’on pourrait ensuite lancer des projets plus précis, à deux.

– Vous savez, les portes de saut… J’aimerais bien que nous nous imposions, que nous nous en assurions l’utilisation quoiqu’il arrive sur Erikea. Mais je ne sais pas comment faire. Soyez bien certains que si un partenaire nous proposait de l’aide, nous l’accepterions. De la même façon, nous soutenons les partenariats des entreprises, Solariennes ou non, qui créent de la richesse et de l’emploi chez nous. Et nous les soutenons, ces sociétés, partout où c’est nécessaire pour elles. De même, un partenariat d’état à état, avec nous, et c’est pourquoi nous n’en nouons peu ou pas, c’est tout azimut.

L’Union, qui marquait aussi son score sur le tableau que s’était inscrit Cartier en tête, faisait savoir qu’elle ne ferait rien pour aider à construire, mais qu’elle empêcherait que toutes édification se fasse sans elle. C’était assez amusant, ce monde qui stigmatisait la piraterie, mais qui, l’heure venue, n’admettait pas ses responsabilités. L’heure venue, on saurait avec qui échanger. Comment en effet se fier, même lors d’un accord bipartite, à un partenaire qui admettait plus ou moins que l’illégalité l’arrangeait. L’art serait simplement en fait d’envoyer cette poussière bégnine de flibuste dans l’engrenage de l’autre, et non de la chasser. Salir l’autre, d’un coup de balai. La leçon était prise. Ceci dit, la réussite était d’avoir lancé des discussions entre beaucoup de membres, leurs relations s’améliorant peut être, les échanges suivraient. Echanges qu’il faudrait d’ailleurs sécuriser. En parlant de ça, plusieurs dizaines de milliards allaient être investies dans l’importation de nourriture. De quoi doper les ventes de certains, ou augmenter les ventes de certaines entreprises. Comme tout marché ne pouvant être attribué sur Solaria, il servirait d’argument politique. On courtisait nettement les Alganzaariotes, Seraniens, Alttoriens et autres Unionniens.

Spoiler:

S’illuminant à chaque brasse, une nageuse Conciliera l’amour avec la liberté.

Chef de faction Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 30/11/2011

Mahmud Al-Andalusi finit par quitter les Altorriens, constatant que ceux-ci semblaient perdus dans une sorte de léthargie, et il rejoignit Fathi Ben-Ibrahim Ishâq à la table de l'Amiral Liung Wu Xun, tandis qu'Al Mawsili entamait la discussion avec les envoyés Algans. Les autres membres de la délégation Tarimienne discutaient joyeusement aux autres tables, faisant valoir tout autant l'expérience qu'avait acquise la République Baasiste dans le domaine de la lutte anti-pirate que leur volonté de parvenir à des accords anti-piraterie, tout en réduisant le rôle du Syndicat Galactique des Contrebandiers chaque fois qu'on venait à aborder ce sujet, expliquant que son comportement pouvait presque être considéré comme irréprochable par rapport aux us des Carcars, aux habitudes des esclavagistes ou au laisser-allez du gouvernement memeliote. Bachir El-Fassi écoutait, lui, avec attention son interlocuteur tout en profitant du dessert...

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- [...] Vous me voyez ravi, monsieur Montfort-Sarkis, réellement ravi. Je pense que monsieur le Premier Ministre et monsieur le Président le seront également. Je vous tiendrai informé, afin que nous puissions prendre les dispositions nécessaires au plus vite. [...]

Après qu'il ait réfléchi un court instant à la question qui lui était adressée, afin d'en comprendre les tenants et les aboutissants, cherchant aussi à formuler sa réponse aussi adroitement que possible, le visage du Chef de Cabinet du Premier Ministre s'illumina tandis qu'il exposait son point de vue à l'envoyé Krypto-Arkilien.

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- Eh bien, Tarim Secundus a toujours été une fervente partisane de l'harmonisation, et ce à tous les niveaux. Prenez nos armes, par exemples: ces bons vieux calibres standards OTAN. Même si nous employons des munitions particulière, notre armement fonctionne avec quasiment toutes les munitions d'armes à feu que vous pourrez trouver dans la galaxie.[...]

Il bu un peu d'eau pour se désaltérer, posant ses couverts dans son assiette pour éviter que les gestes qui accompagnaient ses mots n'aient pour conséquence qu'un couteau lui échappe et vole à travers la pièce pour se planter dans quelque malheureux. Ce qui aurait été la plus efficace des déclarations de guerre, avec pour conséquence de se mettre le reste de l'univers connu à dos. Mais tout danger était désormais écarté.

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- [...] Notre état a aussi doté depuis longtemps le Ministère des Affaires Étrangères d'un important budget afin de pouvoir financer des accords de coopération bi et multi-latéral et assurer une représentation aussi importante que possible. De même, en ce qui concerne l'éducation et la formation, notre Ministère de l'Éducation, de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, bien que n'employant que très peu de fonctionnaires, est notre plus gros poste de dépense, avec pour objectif clair et affiché de promouvoir les échanges universitaires ainsi que les études à l'étranger.[...]

El-Fassi hésita enfin un instant puis, baissant le ton pour être sûr de ne pouvoir être entendu par qui que ce soit aux alentours, il enchaîna.

[Bachir El-Fassi: Arkilia]- [...] Et pour finir, mais je prierai de ne pas l'ébruiter pour le moment, le gouvernement songe très sérieusement à offrir l'opportunité à nos élèves officiers d'aller étudier dans des académies et écoles militaires étrangères, tout en proposant des sortes de partenariats avec celles-ci pour instaurer une sorte de programme d'échange, afin de faciliter une coopération militaire future voire, pourquoi pas, des opérations militaires en commun. Mais ceci n'est toujours qu'à l'étude, aussi... je ne vous ai rien dit, n'est-ce pas ?

Le Chef de Cabinet du Ministre de l'Intérieur, lui, partageait un délicieux repas en bonne compagnie, et était parvenu à initier la conversation avec les deux envoyés Algans.

[Razi Al-Mawsili: Alganzaar]- Je suis très honoré, Général Phalenx. Enchanté de faire votre connaissance, Amiral Wallerson. Je suis, ma foi, très flatté d'apprendre que vous nous avez déjà rendu visite par le passé, Général. D'autant plus que vous semblez en avoir gardé un bon souvenir.

Le haut fonctionnaire discuta tranquillement avec eux de l'économie du Secteur Central, ainsi que du rôle crucial que le Commonwealth pourrait jouer dans le développement futur de celle-ci. Le Chef de Cabinet souriait poliment, appréciant vraisemblablement la compagnie des deux officiers. Il leur expliqua qu'étant jeune il s'était lui-même déjà rendu sur Alganzaar, il y a de nombreuses années, et qu'il avait été durablement marqué l'économie florissante de la lune de Mazaharpet.

[Razi Al-Mawsili: Alganzaar]- Je suis d'ailleurs convaincu, messieurs, que c'est nous qui aurions beaucoup à apprendre de vous. Dans le domaine du commerce surtout, où la réussite de votre pays est chaque jour plus impressionnante. J'espère d'ailleurs que vous accepterez de montrer de la voie de la réussite à la République de Tarim Secundus... Que diriez-vous de normaliser nos relations ? Cela permettrait de faciliter les échanges, de quelques genres que ce soit, et vous fournirait une bonne raison de venir nous voir, Général Phalenx ! Sachez que je serai ravi de vous accueillir personnellement.

Spoiler:

Les deux officiers semblaient eux aussi apprécié la compagnie du haut fonctionnaire tarimien. Tout en discutant, le Général Phalenx put se faire une idée plus juste de l'économie du Secteur Central et surtout, de l'influence prépondérante que Tarim Secondu pouvait y gagner en jouant bien ses cartes, ce qui ferait d'elle la première puissance de l'ouest du Secteur Central. Dans une telle optique, inciter la normalisation des relations, et surtout une ouverture économique vers cette République autoritaire, permettraient d'engranger de réels bénéfices et surtout, permettrait aux entreprises algannes d'accéder aux marchés de l'Ouest du Secteur Central, pour l'instant hors d'atteinte. Par ailleurs, le soutien algan à Tarim Secondus permettrait de neutraliser l'influence que Valia prenait dans la région par l'intermédiaire de Memel Prime. Le Général était loin de vouloir pousser la République baathiste à la guerre avec son voisin fasciste; mais il apparaissait indéniable qu'un tel conflit aurait lieu un jour ou l'autre et si la République ne pouvait se permettre un soutien militaire, à la fois pour des raisons d'astropolitique locale(nécessité de maintenir l'équilibre spatial avec Valia) et d'astropolitique internationale(Tarim Secondus relevait du Pacte de Jadis pour sa protection et Phalenx ne croit pas que l'on accepterait une intervention alganne dans cette zone autre qu'économique et politique), le Commonwealth pouvait s'assurer qu'un éventuel allié baathiste bénéficie du soutien économique d'entreprises algannes.

Il va de soi que la normalisation de nos deux États est devenu, je dirais, nécessaire au développement économique du Secteur Central, et de Tarim Secondus. Si vous voulez mon avis, je crois que nos deux États ont beaucoup en commun, M. Mawsili. Nous sommes deux puissances émergentes qui tentont, chacun à notre manière, de contrecarrer la domination des grands hégémons qu'ont connu cette univers depuis la colonisation par la Fédération Solaire Unie jusqu'à la domination unionienne qui régente près de la moitié de l'Univers, en passant par la domination erikeanne qui s'est abattu comme une chape de plomb sur le Secteur Pegasus et dont l'influence se fait encore sentir aujourd'hui. Nos deux États sont des aspirantes à un nouvel ordre où des puissances régionales sont et doivent être en mesure de tirer leur épingle du jeu. Par ailleurs, la République de T2 et le Commonwealth font face à la menace fasciste et anti-démocratique que constituent la Fédération des États Indépendants de Valia et Memel Prime. Nos deux États ont été confrontés à l'agression fasciste et l'union qui se dessine aujourd'hui doit pouvoir être contrebalancé. Et je ferai tout pour convaincre mon gouvernement que le Commonwealth se doit d'appronfondir ses liens avec une nation qui partage les mêmes idéaux de paix, de liberté et de développement que les Algans. Et ceci fait, je viendrai personnellement vous rendre visite afin que nous puissions négocier le développement d'une relation algano-tarimienne qui sera mutuellement profitable à nos deux États. Je propose un toast messieurs: Au développement de relations d'amitié et de fraternité entre nos deux nations. Que cette relation puisse nous être profitable dans notre lutte pour le triomphe de la lumière sur l'obscurantisme idéologique et sur le despotisme et l'autocratisme. Santé!!!

Au même moment, l'on invita les divers membres des délégations à passer au Musée pour la Commémoration. Toujours accompagné de leur interlocuteur tarimien, les deux officiers algans se joignirent aux autres délégations pour la poursuite du Sommet

Citation :: HRP: Et voilà pour Solaria, je lui ai octroyé la possibilité d'une transition pour la suite de la Conférence

Monfort-Sarkis sourit d’un air entendu à l’entente du dernier propos d’El-Fassi. Des négociations ultérieures avec Tarim Secundus seraient très intéressantes, il n'en doutait guère.

-Evidemment que nous serions ravis, j’en suis certain, et le recteur de l’unversité impériale d’Arkiliagrad le premier c’est évident, de voir fleurir un partenariat entre les plu grandes facultés d’Histoire stellaire de nos deux Etats.

Mais ce n'était ni le lieu ni le moment d'en parler, la suite du programme devait mener à plus intéressant.

HJ : Désolé du retard. Transition pour qu’on avance.