Histoire de l'Union des Territoires Eloignés[07/06/10]

Histoire Pré-Unionnienne

Colonisation

Le Vaisseau de colons "Volgograd", à majorité germano-slave, atteint la future Tsarysyn en 2347. Le monde étant à l'écart de la sphère de croissance humaine, il reste de nombreuses années épargné par la piraterie et les pillages. La Colonie scientifique de Jadis est en soit assez proche, et rapidement des rapports entre les deux communautés de s'établissent. Quelques années après, la planète voisine est colonisée par le vaisseau "Kronna", à la population à majorité Scandinave, Germaine et Italienne, et devient Christiansa. Là aussi la colonie lointaine est de facto indépandante (et bientôt officiellement pour payer sa neurtralité à la Terre dans la guerre d'indépandance d'Erikea, comme sa voisine). C'est plusieurs dizaines d'années plus tard que les astronefs "Bismarck" et "Napoléon", à la population germanophone et francophone, atteingnent un troisième monde local, Lüderitz. Quelques années encore passèrent, et la dernière vage de colonisation Sino-tibétaine arrive sur cette planète. Après la dernière arrivée en date, celle des Botméliens, la région est colonisée, et les quelques autres tentatives ne rencontrent que des planètes stériles.

L'Etat de Tsarysyn:
Après l'installation, l'Etat grandit rapidement, unifiant les cités états, et dans un premier temps tourné vers l'agriculture. Néanmoins, la découverte des gisements de minerais des monts Anges permettent l'installation d'une gigantesque zone industrielle autour de Lafonia, et la création du Combinat Industriel d'Askay, grande entreprise qui perdure jusqu'à ajourd'hui encore. Cette formidable puissance met à mal les marchés tenus par la myrotech et les erikeans. Le gouvernement est alors entre les mains d'oligarques, qui, quoique élu régulièrement par le peuple, ont un mandat très long et une grande autorité. L'armée de Tsarysyn est alors principalement basée sur sa composante terrestre, très nombreuse et bien équipée, plus que sur des unités spatiales au nombre assez réduit. Ainsi, au l'aube de la guerre contre Botmélie, Tsarysyn est une grande puissance.

Le Sérénissime République de Christiansa:
La nation est immédiatement fondée avec la colonisation, et prend le nom de Sérénissime République. Ses institutions se mettent en place, complexes, et démocratiques, tout en étant une synergie de régimes politiques précédants. Cette organisation efficiente en a fait une grande puissance de marine spatiale, ainsi qu'une grande industrie de construction navale et pétrolière. Ce régime prestigieux s'impose à travers la galaxie, et possède un des plus grands réseaux d'ambassades qui sera largement repris par l'Union. De plus, l'avance technologique, en particulier en astrophysique et astronautique, est considérable. Ainsi, à la formation de l'Union, la république est la troisième puissance spatiale humaine, derrière Erikea et la Fédération terrienne Unie.

La Haute République de Lüderitz

La Haute-République est un état reculé, implanté sur une planète formée d'îles, avec de nombreuses communautés linguistiques, culturelles contribuants à former un état riche au niveau intellectuel et humain, avec de vastes ressources, et un des meilleurs savoirs océaniques de l'humanité; les sous-marins et plongeurs de Lüderitz sont toujours les meilleurs connus, en dehors des Apiens. L'environnement exceptionnel a crée un peuple néanmoins uni, vivant et noble, avec une exceptionnel aîtrise technologique et chimique, qui reste le coeur de la recherche unionienne. Le système politique est celui d'une république unissant les diverses entités ethniques et culturelles autonomes - les monastères grecs de l'Akotlide, au large de Bezeg, sont par exemple représenté au même titre que les populations sinomandchoue de Sainte-Croix, et les germaniques de Verryn -, autour de deux chefs portant le titre de Suffète.
Parmi les groupes ethniques, on compte notemment parmi les principaux les germaniques, les sino-mandchous, les persans, les arabes, les indiens, les Khmers, les grecs, les ouest-africains, les polynésiens et des arméniens. La plupart sont conservés d'un grand "melting pot" par le fait qu'ils soient isolés les uns des autres sur différentes îles, dont seules les plus grandes sont les seules réellements inter-ethniques.

La période Unionnienne

Le monde éloigné à la fin du XXVIème siècle

La période précédant la guerre contre Botmélie est une époque de colonisation; l'économie est productive et rentable, la mise en place des pouvoir politiques et d'un état fort se fait sans problèmes d'ingérence grâce à l'éloignement du reste de l'espace connu, en particulier de la puissance Erikeane, dont la tendance à l'hégémonisme est proverbiale; aucun état de faible importance n'a pu réellement conserver son indépendance totale à proximité, Seran étant une colonie de la Terre, et Alttoria en dépendant économiquement dans un premier temps. De l'autre côté de la tempête Carcar, Krypton et Arkilia bénéficiaient d'une conjecture également favorable. Le seul état proche restait Jadis, qui n'a pas montré d'intentions hostiles.
Rapidement, l'Etat de Tsarysyn se détacha comme puissance industrielle considérable, en particulier dans le secteur de l'industrie lourde de pointe, ce qui incita des grandes compagnies de la Fédération, où les guerres, aussi bien civiles que contre Erika, causaient de graves préjudices à l'économie, comme la General Electric, Petro Inter, ou encore Thyssen Krupp, qui allait devenir Stahl Konzern, à s'expatrier sur son territoire. La Sérénissime, de son côté, avait monté une marine de guerre alliant un haut niveau technologique, un excellent cru d'officiers bien entraînés, et une supériorité numérique sur la plupart des autres flottes, ce qui lui assurait une sécurité et une capacité d'intervention à l'extérieur. De même, son industrie moyenne et ses infrastructures d'extraction énergétiques faisaient fleurir son économie, ce que le Doge afficha bientôt ostensiblement avec son magnifique astronef privé, le Buccentaure. De nombreuses actions contre la piraterie furent entreprises, ainsi que des missions d'exploration et de maintient de la paix, agrandissant considérablement le réseau d'ambassades, qui devint, devant celui de la Fédération, le premier de l'univers connu. Quant à Lüderitz, après avoir monté une économie de pêche très efficiente, et d'exploitation des ressources sur les îles, qui donnaient de bon rendement, son éloignement extrême lui assurait une position tranquille, et une prospérité tournant parfois à l'autarcie. Malgré cet aspect paisible, ses infrastructures de défense orbitale, achetées grâce à l'argent des mines de palladium et d'or, restaient très menaçantes, de même de son armées de combattants formés dans les régions parmi les plus rudes connues à ce jour.

Le veille de la guerre

Mais, comme souvent, l'ambition et la misère rôdaient. Des bandes sans foi ni lois de pirates parcouraient l'espace, même dans ces régions loin du centre formé par Erikea et la Terre, et attaquaient régulièrement les planètes, stations spatiales, et vaisseaux civils. Ainsi, il y eut le massacre du vendredi 13 sur Jadis, et la perte de dizaines d'astronef tout les mois, avec la mise en esclavage des équipages. Cela ne pouvait pas être toléré, d'autant plus qu'aux véritables hors-la-loi se joignaient des corsaires Botmélie chargés de trouver des esclaves comme travailleurs sur leur monde, où ceux-ci, soumis à des drogues et des manipulations neurales, œuvraient dans des conditions encore plus terrible que les erikeanes, jusqu'à la mort par épuisement. Les protestations jadéennes, et appels au Conseil de la Fédération restèrent vaines, ainsi, le Doge décida qu'il était temps de prendre les choses en main. Il envoya des messages à tout les états, afin de monter une compagne généralisée afin d'exterminer définitivement la piraterie, et d'empêcher les botméliens de se cacher derrière. Tsarysyn, Lüderitz, Alttoria et quelques républiques mineures furent les seuls à répondre, els autres étant trop occupés de leurs petites affaires, ou de plus grands conflits. Plusieurs longues incursions en territoire neutre, couronnées par le bombardement de Carcar, portèrent un dur coup à la flibuste, mais n'arrivèrent pas à l'éteindre. Néanmoins, son activité décrut assez, et bientôt, les plans des esclavagistes furent officiellement percés à jour, après la capture de plusieurs transporteurs d'esclaves botméliens maladroitement conservés sous le pavillon officiel. Le Doge, appuyé par la communauté internationale, demanda officiellement au Roi Attal, dont l'énorme ambition et la violence étaient proverbiales, de restituer tout les esclaves à leurs pays d'origines, et d'affranchir ceux qui étaient nés sur place, en plus de l'abandon intégral de la flotte esclavagiste. Ces conditions, les christianiens en étaient conscients, étaient inacceptables. La guerre planait, et les Alttoriens se retirèrent de la coalition, sur la demande d'Erikea, qui était occupé ailleurs, et tenait à garder un allié en bon état, pour éventuellement intervenir plus loin dans la guerre. Le 14 Avril 2500, la Chancellerie de la Sérénissime, au nom de l'alliance, en réponse à l'agression de trois autres cargos, déclara la guerre au Royaume de Botmélie.

Les opérations

Malgré plusieurs tentatives menées par l'Amiral de Tsarysyn, Dûboniska Valentin , ce furent les Botméliens qui commencèrent véritablement les hostilités, en faisant un grand coup: l'invasion de Christiansa. La flotte, qui avait en partie quitté l'orbite, se replia prudemment sur ordre du Vice-Amiral Hyrros de Tsarysyn, l'amiral Volgetto Kaligaï ayant été tué. Le débarquement commença au sol, mais s'était sans compter la détermination locale. Les opérations furent entravées par un puissant bombardement, suivi d'un lancement de missiles sol-sol. L'arrivée de renforts des autres continents porta le coup de grave à l'attaque, mal préparée et exécutée, forçant à un rembarquement. Ils ne quittèrent le sol qu'avec de lourdes pertes, pour se retrouver face à la flotte qui était revenue après une ample manœuvre de contournement de Hyrros, et subir encore d'autres dégâts avant de pouvoir aller en hyperespace. Attal, apprenant la dramatique nouvelle, entra dans une très grande rage, et décréta qu'il fallait recommencer sur Tsarysyn, et y gagner, coûte que coûte. Malgré les avis défavorables de ses généraux, il maintint ses ordres suicidaires, et envoya les forces lourdes restantes par là. Mais le conseil royal était noyauté d'espions, introduits peu à peu depuis cinquante ans, où l'assassinat de son Grand-père, Noradum IV, par une esclave du harem sur laquelle les drogues psychiques n'avaient plus guère d'effet, et entraînée par les Christianiens, qui surent là aussi où se porterait la prochaine attaque. Pour donner une illusion de facilité, après avoir replié la flotte, laissant les forces terrestre camouflées sur la planète, Hyrros, devenu chef de la flotte après son brillant succès à Christiansa, se posta dans l'ombre gravitationnelle d'une planète géante du système de Toula (Tsarysyn), Jolvall (Toula IV), et attendit, que de nouveau, après une préparation orbitale, l'ennemi, croyant qu'après avoir défait la petite flotte appât en avoir fini, débarque, ce qu'il fit. De nouveau, avec l'attaque sur l'arrière, et l'intervention au sol, les botméliens furent vaincus, et intégralement capturés, laissant la Roi Attal en proie à la plus grande rage, mais impuissante, ses dernières unités restant à peine suffisante pour défendre le monde contre les pirates, et ses soldats pour contrer l'état de rébellion servile quasi-permanent depuis le début du conflit. Aussi, d'une part, les alliés renforçaient fortement leur unité politique et militaire, et d'autre part, Erikea se tâtait si elle devait intervenir pour rafler la mise et la gloire, et empêcher ces puissances gênantes d'apparaitre à proximité. Mais elles ne lui laissèrent pas le temps; le 1 Janvier 2501, l'offensive générale (Opération Cannae) fut déclarée, et submergea en quelques heures toutes les défenses orbitales. Ce fut le tour des alliés de débarquer, dans une zone de maquis servile, esclaves qui renforcèrent leur armée. Mais Attal était résolu à faire combattre ses sujets jusqu'au dernier, et la progression fut très lente, jusqu'à presque s'arrêter, devant des techniques kamikazes tout à faire frustrantes pour Valentin et de Hyrros, ce dernier ayant été formé à la guerre par le célèbre Commodore Aetius Syllas, héros de la colonisation et l'exploration spatiale, dont la légende raconte qu'il aurait découvert plus de cent-cinquante systèmes stellaires à bord de son astronef, l'Acre, dont les conceptions étaient l'honneur et le combat. Irrités, les commandants consultèrent les autorités politiques, qui étaient également inquiète des effets sur l'économie de leur pays, et également des éventuels mouvements Erikeans, pouvant se révéler problématiques, voire directement dangereux. Valentin proposa l'idée du bombardement à outrance. Elle fut relayée vivement par Hyrros, et plusieurs haut-fonctionnaires. Malgré les réticences du Doge et du ministre de l'armement, elle fut adoptée par le Conseil Suprême de l'alliance, à une courte majorité. L'opération militaire la plus meurtrière de l'Histoire était en branle, Op. Valhalla. plus rien ne pouvait arrêter cette mécanique. En deux semaines, soixante mille ogives thermonucléaires de cinquante mégatonnes, et quatre de cent gigatonnes, furent acheminées, et les formations de bombardiers aérospatiaux préparées. Le 27 Mai, à minuit, heure de Tsarysyn, date qui allait devenir la fête nationale des coalisés, en même temps qu'un repli intégral des forces, effectué en moins d'une heure, véritable exploit, on commença la stérilisation de la planète. La capitale, Lybeas, fut détruite en première, avec le roi, l'administration, et deux cent millions de botméliens. Suivit un ravage systématique de la surface, qui, en l'espace de quelques heures, subit un bombardement d'une violence terrifiante. Le feu atomique déstabilisa la croûte continentale, faisant se fragmenter celle-ci, laissant de fleuves de lave couler sur la surface surchauffée. Les océans furent vaporisés, et la croûte céda également à cet endroit. Le 28 Mai, il émanait une lueur bleuté due à l'effet Tcherenkov de la surface magmatique et irradiée du planétoïde PM 46-41. 850 millions de morts.

Après la victoire
Au lendemain de la victoire dont la nouvelle parcourut comme un souffle l'univers, fut organisée la conférence de Tsarsysyn, au terme de laquelle l'état le plus étendu de l'univers fut fondé sur les institutions des précédentes et de l'alliance, l'Union des Territoires Eloignés. On offrit le poste de Chancelier à Hyrros, mais il refusa. Ce fut Valentin qui prit la charge, et administra les premières années de la nouvelle nation. Immédiatement, on se heurta à Erikea, résolument hostile à l'idée d'une puissance pouvant l'égaler. Pour effectivement atteindre cela, et éviter de se faire happer, Valentin lança un effort d'industrialisation, qui, en mettant les connaissances en commun, forma un complexe militaro-industriel dont la production se rapprochait déjà sensiblement de celle de l'état Robotique, en concurrence directe avec les performances hallucinantes qu'effectuait la Myrotech sur un seul monde. Reprenant le réseau d'ambassades de la Sérénissime, l'Union s'assura la légitimité sur la scène diplomatique galactique, et soutint la prise d'indépendance de Jadis par rapport à la Fédération, puis s'assura de l'alliance de celle-ci afin de n'avoir que pour seul point de contact extérieur à la frontière d'Alttoria.

Le XXVIème siècle

Valentin se retira en 2510, après le mandat régulier de 9 ans à la chancellerie. A ce moment, l'économie nationale était puissante, un modèle libéral mais néanmoins à tendance parfois protectionniste, la consommation et le PIB en hausse, la société fusionnée, chacun se sentant avant tout unionnien, l'armée plus puissante que jamais. Au pouvoir, Koaskis Vicentius, libéral de Lüderitz, maintenait la ligne, et passait sans problèmes les quelques troubles suivant encore la fusion et la gestion d'un territoire comme jamais aucune organisation n'avait eut à gérer. Mais déjà, d'autres périls s'annonçaient. Erikea avait réussit par manœuvre diplomatique, à vassaliser Alttoria, et le simple trouble entre marchand Alttorien et Unionnien mena à une guerre entre ces derniers. La superpuissance s'ingêra, et ce fut une boucherie généralisée. Le Chancelier Ilkor Saïs donna des pouvoir étendus à un groupe de militaires, et on rappela de sa retraire l'entre-temps vieux Tribun Hyrros. Il fut défavorable à une prise d'initiative directe contre les Alttoriens, mais les officiers plus jeunes ne l'écoutèrent pas, fougueux et décidés à en découdre. Sur Alttoria, après un début de bataille prometteur, l'entrée massive en jeu des Erikeans les contraignit à reculer. Ce fut alors qu'arriva Hyrros, qui, apprenant les nouvelles dramatiques, était monté à bord d'une frégate rapide, et s'était mis en route. Voyant la situation, il releva les autres officiers de leur commandement, et lança l'ordre de retraite. Mais il préparait un piège. Ses missions d'exploration l'avaient conduites cinquante ans plus tôt dans le système IU -52-46B, et il connaissait là-bas un astéroïde aux propriété électromagnétiques stupéfiantes. Arrivé à proximité, il donna l'ordre de quitter l'hyperespace. L'ennemi le suivit...mais dès qu'il fut en espace normal, ses détecteurs furent totalement brouillés, de même que les fragiles cerveaux des droïdes étaient déconnectés par la puissance des ondes. Hyrros connaissait l'endroit par cœur, et naviguait à vue. Par une manœuvre audacieuse, il se retrouva derrière la flotte adverse avec les débris de la sienne, et ouvrit le feu. Incapable de riposte, les erikeans furent anéantis que l'espace de minutes. Cela offrit une certaine consolation lors du retour au port...mais la guerre était bel et bien condamnée à durer. Les années suivantes ne virent que peu d'offensives majeures. Atteint d'un cancer, Hyrros mourut, et l'état-major ennemi pensa que c'était le moment d'attaquer. Une force hyperspatiale fut envoyée, mais interceptée grâce à un dispositif tachyonique primitif dérangeant l'hyperespace au point de causer la sortie des vaisseaux. L'envahisseur fut anéanti, mais une tentative semblable des unionniens, quelques années plus tard, échoua de la même façon, à cause d'une charge à fusion ayant les même effets sur le subespace. Après quelques escarmouche frontalière, et devant l'étirement manifeste du conflit, tout comme le risque perpétuel que d'autres nations se joignent à l'Union d'une part, celui que les troupes disponibles s'épuisent d'autre part, on accorda un cessez-le-feu, puis un frêle traité de paix, qui dure encore jusqu'à nos jours, une paix blanche, qui a vu, néanmoins, les unionniens se faire rembourser par Alttoria la cargaison du marchand lésé. Une grande victoire, commenta Wilhelm Von Heigins, ministre des affaires extérieures, devant les médias jadéens.

_________________

Amiral Nikolaï Syllas d'Acre
Maître du jeu -
Union des Territoires Eloignés, Alttoria, Vands, Nomades, département Admintech (entre autres)

Histoire de l'Union des Territoires Eloignés[07/06/10] Bandou12

Histoire de l'Union des Territoires Eloignés[07/06/10] Bandou12

Jusqu'en 2723: de désastre en désastre: la victoire des militaires

A partir de 2660, les choses commencèrent à aller de travers, de nouveau. L'économie, jadis florissante, se heurtait aux limites énergétiques, et le réseau d'extraction stellaire n'était pas encore opérationnel. De plus, une série d'explosions de centrales à fusion nuisait gravement à l'industrie, "force de la nation" (Tchekov, ministre du cabinet Valentin). En parallèle, la crise balayant la galaxie après la déroute de la Myrotech sévissait, diminuant les revenus, poussant parfois les travailleurs au chômage dans l'environnement économique libéral de l'Union. A la tête, le gouvernement stable des socialistes fut renversé, et le parti Libéral de droite, en proie à des dissensions, se scinda en une multitude de minuscules formations, allant de la modération aux plus extrêmes, comme le Parti Belliciste de Petro de San Ferdino, relié à la dangereuse Phalange des Combattants, dont les exactions, allant des pillages aux incendies, en passant par le massacre de gauchistes, ne sont plus à citer. D'autre part, la montée du néo-anarchisme était assez forte pour créer des milices non moins violentes, se livrant à des combats de rue à la première, terminant souvent dans le sang et la mort généralisée. Les centristes montèrent alors que pouvoir. Kirij Filmo resta chancelier trois jours, avant d'être remplacé par Ioseph Quinch, qui parvint à former un cabinet. Mais celui-ci, après quelques mois, tomba à son tour, victime d'un terrible scandale de corruption. Pendant les soixante ans qui suivirent, ce ne fut qu'un renvoi de balle d'une gauche sapée et décrédibilisé et d'un centre gangréné et formée d'incapables, laissant aux hommes tels que Juan de San Ferdino, petit-fils de Petro, l'occasion de sévir. Le désordre fut tel que le général à la retraite Dong Jeran, ayant formé son propre et obscur parti, prit la tête de troupes et de milices, investi Askay, démit de le gouvernement, et se proclama Père de la Nation. Cela causa un mal encore plus terrible. Il tyrannisa tellement tout ceux en dessous de lui qu'ils fomentèrent un complot, et, avec le soutient du Doge, le firent assassiner par son chef d'état-major, Bules Lu.
Après cela, il y eut un simulacre d'élection, et Karlson Magnus, centriste, vint au pouvoir. Mais il était faible, ça n'était qu'une marionnette, manipulée par le véritable chef des centristes, Edward Ydricht, trésorier. Le terrible San Ferdino intenta contre le chef d'état une Action d'Honneur devant la Haute-Cour, et, Magnus s'effondrant en pleurs devant les juges, gagna, laissant le gouvernement désemparé et sans tête. Malgré ses tentatives d'esquive, Ydricht fut obligé de monter au créneau. Malheureusement, il n'était qu'un piètre orateur, et encore moins bon dirigeant. Son mandat fut marqué par la plus terrible décadence, l'affairisme, la corruption, et de grands scandales. Le budget de la force publique et la Sûreté tomba en dessous de celui des parcs et jardins - qui n'en devinrent pas plus beau pour autant, bien au contraire, note dans sons journal l'amiral Liung -, alors que l'armée était strangulée. Et cette armée, elle commençait à s'agiter dangereusement. Malgré toute les tentatives pour empêcher la montée en grade de certains officiers gênants, nombre y parvinrent. Parmi eux, un certain Amiral Von Heigins faisait parler de lui. Il avait des opinion violentes, et parlait souvent d'épurer le "nid à vipères" du gouvernement. Il avait un talent pour la rhétorique, était intelligent, et avait l'ambition de changer la face de l'univers. Avec l'aide d'une grande partie de l'armée, dont l'Archi-Amiral de Chirstiansa, Nikolaï Syllas d'Acre, le déjà célèbre homme qui avait conduit à la frontière la flotte Unionnienne pendant la guerre d'Erikea contre Seran, couvrant ainsi la nation, et dix autres grands officiers, il forma un parti politique, qui fusionna avec celui de San Ferdino, et les autres de droite, et devint une force majeure du monde parlementaire en un an à peine. Dès que son action fut connue, on n'eut même pas besoin de manipuler le peuple, en particulier la classe moyenne entièrement paupérisée par six décennies de misère, qui se rallia massivement aux militaires. Mais remporter une quelconque victoire par les urnes était exclu; la corruption et les intérêts verrouillaient celles-ci. Les douze amiraux décidèrent d'agir, pour le 27 Mai 2735, date de la fête nationale - même si les festivités avaient étés annulées, pour que l'argent atterrisse dans les poche de quelqu'un de haut-placé, sûrement.
Sur toutes les planètes, les soldats et la Phalange mirent les autorités civiles suspectes aux arrêts, désarmèrent - dans certain cas, massacrèrent - les milices, et assurèrent l'ordre comme ça n'était plus arrivé depuis longtemps, sans rencontrer de véritable résistance. Ydricht, seul, tenta de fuir, mais fut intercepté. Le soir même, Von Heigins fit une déclaration rassurante, et reçut le gouvernement légitime. Un référendum au sujet du prolongement jusqu'à une date indéterminée du gouvernement exceptionnel de la junte fut soumis à la population, qui confirma massivement.

La dictature des amiraux

Les militaires se révélèrent, grâce à l'adhésion de personnalités telles que Syllas ou Law, ou encore de sages notoires comme Liung Wu, et de nombreux techniciens, d'excellents administrateurs. Plusieurs plans quinquennaux furent lancés, et bientôt, aussi bien le niveau de vie que la production retrouvaient les standards qu'on aurait pu attendre d'eux, récupérant a deuxième place parmi les puissances universelles, un moment prise par les seraniens. La recherche, correctement stimulée, donna de beaux fruits, dont le plus gros et le plus juteux fut sans conteste la phalange de transport JAN MAYEN, qui brisait le monopole Erikean est installations de saut, tout en le surclassant. En parallèle, sous la férule de l'énergique Amiral Syllas, la flotte devint la première de l'univers par la qualité, notamment avec les bâtiments Union, les pentarêmes, et enfin, les Ienisseï. L'économie, relancée par la soutient de la GE et la formation du Combinat Industriel d'Askay, en plus de la libération du petit commerce des rackets qui l'avaient miné durant les soixante dernières années, décupla son activité, alors que la classe moyenne émergeait du prolétariat, qui, après quinze ans, avait presque disparu. Le revers de la médaille fut bien entendu la progressive exclusion des autres formations politiques, de la mainmise de l'armée sur l'état, et surtout de la surveillance par la Sûreté, dont les qualités de service de contre-espionnages sont remarquables. Assurément, en 2750, l'Union est fermement accrochée à la place de deuxième puissance universelle grâce à un gouvernement fort et efficace, sa puissance économique, et ses standards de vie ne sont dépassés que par ceux des jadéens...

_________________

Amiral Nikolaï Syllas d'Acre
Maître du jeu -
Union des Territoires Eloignés, Alttoria, Vands, Nomades, département Admintech (entre autres)

Histoire de l'Union des Territoires Eloignés[07/06/10] Bandou12

Chronologie

Légende
Concerne Tsarysyn
Concerne Christiansa
Concerne Lüderitz
Concerne planètes diverses et tous

2347: Arrivée du "Volgoggrad" sur Tsarysyn. Début de la colonisation de la péninsule d'Askay et du sud de l'île de Cimeria.
2348: Proclamation de l'Etat de Tsarysyn. Arrivée de colons supplémentaire en provenance d'espaces germaniques, slaves et scandinaves. Population totale: 300.000
2352: Arrivée du "Korona" Sur Christiansa. Colonisation des régions par ethnies, italophones dans la région de Venezia, Germano-, slavo- et francophones dans Acre, arabes et persans dans Ressirgo et les Badlands, anglais en Assedo, hongrois et roumains en Voïvodine. Proclamation de la SRC. Venezia, capitale nationale.
2362: Arrivée du Bismarck et du Napoléon sur Lüderitz, nommée ainsi en l'honneur de Jakop Lüderitz, le premier a avoir atteri, sur Isola Solitas. Répartition des groupes ethniques selon les îles; franco-germanique dans l'archipel de Sorenz, grecs à Bezeg, Indiens à Eusel, Khmers à Pescatores, Sino-mandchous à Sainte-Croix, africains à Baden-Neulsen, Arméniens à Irtysh et polynésiens dans les archipels au nord d'Irtysh. Chaque entité est autogouvernée.
2370: Querelle sur Christiansa au sujet de la forme politique future. Un Compromis est trouvé, mais la constitution mettra encore 19 ans à se faire rédiger complétement.
Sur Tsarysyn, les cités-états de Cimeria manquent de disparaitre, à cause de la faim, des maladies ou encore des bêtes sauvages locales.
2371: Les cités-états demandent la protection de l'état continental, qui occupe militairement. Bientôt, elles s'intégrent au tissu national.
2372: Colonisation de Zieloma Gora par les humains du Ladislas Jagellon IV.
2374: [color=seagreen]Première attaque pirate sur Christiansa. Face à une résistance féroce menée par Graham Albion et Andrea Dandola, les flibustiers se retirent.
2381: Aetius Syllas, Amiral Terran, quitte la Sol-Navy pour rejoindre Christiansa. Patronant la constitution de la flotte Christianienne, il entre en politique et parvient à mettre temporairement fin aux querelles parlementaires. Après de longues années de services, il reçoit le Fullakomtarquat d'Acre.
2382: Union de toutes les îles de Lüderitz pour former la Haute-République, sous le patronage de Anna Cirkavassian, première Présidente. Le rang est ensuite transformée en celui, double, de Suffète.
Lüderitz a désormais une réputation de pays de Cocagne paradisiaque aux îles luxuriantes et aux gens accueillants. Au-delà de l'image flatteuse, le niveau de bonheur de la population est en effet très au dessus de la moyenne.
Les trois républiques sont reconnues par la Terre.
2387: Installation de la General Electric Company sur Tsarysyn pour échapper au poid fiscal Terran.
2389: Frederico Zen, Premier Doge SRC.
2390: Les trois républiques reconnaissent Erikea.
2394: Premières offensives militaires Botméliennes. La flotte Christianienne lance les canons du combat spatial en renouvelant les techniques d'éperonage et de combat à l'artillerie. L'amiral Aetius Syllas se couvre de gloire.
L'état d'Helvetica voit sa planète rendue inhabitable. Le gouvernement en exil s'installe sur Christiansa.
2400: Célébrations du nouveau siècle sur Tsarysyn, dont la population dépasse déjà le milion sous l'effet de l'immigration. Une puissance industrie s'y est mise en place, et ses produits font concurrence aux erikeans et Myrotechniens.
Années 2400: Lüderitz est devenu une destination lointaine et exotique de vacances, en particulier pour les plus riches, dans l'archipel de Relgado.
2407: La Compagnie Générale Pétrolière de Tsarysyn, devenue G-Oil, est privatisée.
2411: Konstantin Rainier, Doge SRC
2416: Envoi d'un corps expéditionnaire sur Galicia Prime pour soutenir les espagnols.
2427: Proclamation de neutralité de Tsarysyn et de Christiansa. Lüderitz ne prend même pas la peine d'annoncer quoi que ce soit.
2421: Julius Zorzi, Doge SRC
2424: Fondation de l'Institut Océanique de Lüderitz, dont le savoir-faire nautique, sous-marin et de plongée-scaphandre fera que son personnel participera à de nombreuses missions à l'étranger, devenant l'un des meilleurs centres technologiques humain en la matière.
2434: Junivor Venes, Doge SRC
2438: Dernière fois que le Grand Saurien de Cimeria est vu dans les forêts du nord de l'île. L'étrange bête à l'existence non-confirmée, haute de quatre mètres et au comportement ultra-violent, n'a plus été revue depuis.
2439: Frederico Ange, Doge SRC
2441: Romain Botaniates, première Suffète de la prestigieuse famille Botaniates.
2445: Attaque sur les chantiers spatiaux de Carcaran par une flotte combinée Alganzaar-Christiansa.
2450: Högul Galvos, Doge SRC
2452: Assistance de la flotte de Tsarysyn à Galicia Prime pour repousser des pirates olus ou moins à la solde des Alttoriens. Envoi d'une somptueuse ambassade du Khan sur Tsarysyn.
2463: Thersus Law, Doge SRC
2469: Fondation de la Sûreté de l'état sur Tsarysyn.
2475: Yttermich Von Tserine, Doge SRC
2487: Une flotte Christianienne combinée à des éléments kryptons et Jadéens mène le deuxième bombardement de Carcaran. Plus de un million et demi de victimes estimées.
Alexis I Syllas d'Acre, Doge SRC
2500: Karl Idricht, Doge SRC
Un contingent d'invasion Botmélien disparait sans laisser de traces dans la terrible jungle de Cimeria. Il ne sera retrouvé qu'en 2745.
2501: Bombardement thermonucléaire de Botmélie menéen par Hyrros de Tsarysyn et Alexis I Syllas d'Acre. 850 millions de victimes. Stérilisation complète de la planète.
2502: Alexis I Syllas d'Acre, Doge SRC, 2ème mandat
Fondation de l'Union des Territoires Eloignés, aussitôt reconnue par la plupart des états. Membres fondateurs: Etat de Tsarysyn, Sérénissime République de Christiansa, Haute-République de Lüderitz, République de Zieloma Gora.
2507: Thersus Law, Doge SRC, 2ème mandat
2510: Enrico Falier, Doge SRC
2524: Vladislas Hunyad, Doge SRC
2539: Minaël Tersa, Doge SRC
2541: Grand tsunami de Lüderitz; plus de 400.000 morts dans la plupart des îles de l'hémisphère sud. De nombreuses terres sont retrouvées presques vierges, et conservées en l'état. Nouvelle "vague" d'interêt touristique pour Lüderitz.
2547: La république Boer de Natalia entre dans l'Union.
2550: Xorosho Dersteern, Doge SRC
2554: Début de la guerre Union-Erikea; opérations militaires qui dureront jusqu'en 2558.
2557: Echec de l'occupation Erikeanne du monde de Natalia; la garnison de Alexanderbaii a résisté à l'attauqe de plus d'un million et demi de droïdes victorieusement.
2558: Retour au fronts d'avant-guerre, et paix blanche entre Erikea et l'Union. Début de la guerre froide entre les deux superpuissances.
2564: Maria Ange, Doge SRC
2571: Viteran Zorzi, Doge SRC
2575: Un groupe d'une centaine de Lûderitzen d'ethnie polynésienne reçoit l'autorisation de coloniser un monde entièrepment océanique à l'exception d'une poignée d'atoll. Fondation et intégration à l'Union de Samoa'Vavaii
2580: Vaxal de l'Epi, Doge SRC
2592: Anne Syllas d'Acre, Doge SRC
2595: Attaque pirate sur Natalia. Le général Jan Van Krenarius mène une résistance efficace.
2597: Publication des premières parties de la théorie Unifiée du temps, base de la technologie tachyonique de l'Union. Début d'une ère portant une vision nouvelle sur le temps.
2605: Franceso Zustinian, Doge SRC
2630: Julien Syllas, président de l'Institut océanique de Lüderitz. Création de la branche Lüderitzen de la famille Syllas avec de mariage entre Julien et Sybul Harman.
2634: Suite à la mise à mort par la bucher de plusieurs voyageurs unioniens, invasion de la planète California. Le gouvernement intégriste évangéliste est maintenu sous contrôle. Intégration à l'Union.
2635: Marco Zen, Doge SRC
2638: Suite à des attaques pirates incessantes, les lamas de Lhassa V demandent leur intégration à l'Union.
2643: Qwens Law, Doge SRC
2656: Aigos Dandolo, Doge SRC
2659: Début des recherches de haut niveau sur la tetryonique.
2671: Ioris Stokoïs, Doge SRC
2686: Franz Von Blenheim, Doge SRC
2703: Antonio Falier, Doge SRC
2710: Le gouvernement du continent principal de Palmyra Prime demande et obtient l'intégration à l'Union. Les entités politiques autonomes disparaissent progressivement sur ce monde.
2714: Themis Seln, Doge SRC
2725: Nicolas Zen, Doge SRC
27 Mai 2735: Révolution militaire. Le dernier gouvernement corrumpu est déposé, et remplacé par une junte de douze militaires, avec leur tête les amiraux Von Heigins et Syllas d'Acre.
2738: Constantin Ange, Doge SRC
2745: Découverte des restes et du matériel du contigent Botmélien qui s'était perdu dans la jungle de Cimeria. Les corps portent des traces d'années de survies dans un environnement ultra-hostile. Plusieurs dizaines semblent avoir étés attaqués par des bêtes terribles mal identifiées.
2748: Lancement de JAN MAYEN en orbite de Christiansa. Envoi des première sondes dans la galaxie d'Andromède et dans le grand nuage de Magellan.
2749: L'Empire de Fukushima entre dans l'Union suite à l'attaque désastreuse des pirates de la Main.
2750: La république de Daejon, enclavée et appauvrie par plusieurs décennies de mauvaises récoltes, obtient l'intégration à l'Union.
2754: Début des grandes explorations coloniales de l'Union. Découverte d'Alpha Antilae, de Gamma Arae, d'Apha Nautas Argo, et de planètes présentants des signes d'occupation civilisée antérieures, la "civilisation isolienne".
2755: Accords d'Askay entre le gouvernement de l'Union et celui de l'Empire Krypto-Arkilien: alliance défensive militaire.
Découverte dans le cadre des explorations coloniales de Hydra, Beta Cigny, Tau Aurigae, Mu Serpentis et Kaus Borealis.
2756: Découverte dans le cadre des explorations de l'Union de Beta Corona Borealis, d'Altair (Alpha Aquilae), de Beta Virginis et d'Alpha Draconis (Thuban). Etude approfondies de la civilisation Isolienne. Devant le resserement des courants hyperspatiaux et l'étirement des lignes de communication, fin provisoire de l'élan d'exploration.

Pas encore complet.

Annexe. Histoire Politique de l'Union: 2500-2725, la République Fédérale d'Union

Au lendemain de la défaite de Botmélie, les principaux juristes et chez politiques des trois planètes alliées décident de suivre le projet politique qui est peu à peu né dans les esprits des dirigeants et experts durant les années précédentes, c'est à dire celui d'un vaste état fédéral réunissant les alliés contre le royaume. Plusieurs mois de la fin de la guerre sont mis à profit pour rédiger plusieurs essais de constitution, et de "préparer" la population, et finalement le projet voit le jour avec la publique que la Constitution de l'Union, qui définit l'état comme démocratique, libre et souverain, en se superposant aux trois républiques existantes, qui transfèrent leurs prérogatives en matière de politique extérieure, militaire, monétaire et macroénomique, ainsi que dans plusieurs branches sociales telles que de vastes pans de l'éducation et du médical à l'état fédéral. Celui-ci a pour coeur législatif le Parlement, composé de deux-mille trois cent et quelques députés, élus en fonction de circonscriptions issues d'un savant dosage entre les zones géographiques et les zones démographiques - souvent remis en compte par les partis extrémistes comme en faveur des grandes formations - peu changé depuis. Les fonctions du Parlement sont larges, car le gouvernement dépend complétement des variations de pouvoir et des votes qui s'y déroulent. A l'origine, la fonction de Premier du Conseil d'état, c'est à dire d'homme à la tête du gouvernerment, est distincte de celle de Chancellier, le chef de l'état, jusqu'à 2701, date à laquelle elles sont réunies avec des appellations reconnues comme équivalentes, dans le cadre des jeux politiques hasardeux menés par le parti progressiste de ydricht durant les dernières années avant le coup d'état militaire. Les grandes formations entre 2600 et 2725 sont le Parti Social Unionien, le PSU, qui fut au gouvernement de 2612 à 2634 avec de relativement bons résutlats, auquel a succédé l'année suivante Démocratie et Progrès, dont les positions centre-droite modérées ont vu la dernière période de réelle forte croissance, notemment avec la concession à la future Standard du champs pétro-hexano-gazier d'Anchor-Sobin. L'assassinat du Chancelier Ulrich Reynlö (indépendant à tendance progressiste) en 2669 marque la fin des gouvernements dans lesquels DP joue un rôle important, et, avant la fin de la décennie, les restes de l'aile gauche du parti opèrent une scission en tant que Parti Centriste Progressiste. Pendant toutes ses années, la principale force d'opposition est le Parti Libéral de l'Union, la PLU, notemment son coeur Christianien, le Parti Libéral et Républicain de la Sérénissime (PLRS), qui est, à quelques rares exceptions près, la formation exerçant une domination quasi-absolue sur le paysage politique Christianien. D'ailleurs, tandis que dans la gabegie totale qui suivra les années de plomb après l'assassinat de Reynlö, durant lesquels plusieurs groupuscules fanatisés krypto-religieux, et politiques occasionnellement, sèment la terreur dans la vie politique, la PLU explosera en une dizaine de plus petites formations, tandis que le PLRS continuera de tenir le pouvoir sur Christiansa, notemment avec le gouvernement du Comte de Nagyvaràd, qui permit à la Sérénissime de rester relativement épargnée par la décrépitude touchant le reste du pays. En effet, rétrospectivement, des équipes de recherche indépendante ont récemment prouvé les liens entre Julio Peccorina, mentor de Ydricht, chef historique du Parti Centriste Progressiste, dont les derniers gouvernements sont marqués par un népotisme et une dilapidation terrible des biens publics, que les rapports à la mafia longtemps soupçonnés étaient avérés, et que l'assassinat de Reynlö, de même que des dizaines d'autres, ainsi que le financement de plusieurs brigades terroristes opérant dans les sous-sol d'Askay, grâce à des stocks de l'armée, s'étati effectuée sans intervention et même grâce à Peccorina, alors ministre de la logistique. Pendant ces années, le Parti Social s'est également discrédité, notamment lorsque les accusations de corruption et de vendetta sont retombées sur plusieurs élus de gauche, lors du Procès de Lafonia, durant lesquels pas moins de douze députés dépouillés de leur immunité, dix-neuf conseillers municipaux de Lafonia, vingt-trois préfets de ville, et une centaine d'élus de plus petites cités sont écroués. Le coup est tel que le parti ne s'en remettra jamais, et se dissoudra lentement, jusqu'à ce que certains de ses débris tombent dans l'escarcelle du général Dong Jeran, qui tenta un coup d'état en 2714. Sur la gauche du PSU, les communistes et les révolutionnaires-Oltsinistes, d'après le mouvement ayant ébranlé la FTU à la fin du XXIIème siècle, menacent de faire sauter les fabriques et centrales orbitales, pour obtenir la nationalisation progressive de l'économie à l'échelle planétaire, afin de mettre fin à la domination du capital interstellaire. Pendant près de vingt ans, les milices rouges livrent des combats impitoyables contre la mafia Kamenskite et de Cimeria aussi bien pour l'idéologie que pour le contrôle du racket de protection, faisant des centaines de victimes, et minant durablement le jeu politique, tandis que la Cartel, vaste syndicat unionien du Crime, impose une discipline de fer au milieu, et menace d'écraser sous son poids énorme les organisations autonomes des zones neutres et notamment la Main et le CGC. Les règlements de comptes entre organisations mafieuses rendent l'atmosphère de certaines régions irrespirable, comme à Kamensk après l'opération "Hurricane" en 2720, tentative avortée du Cartel de mettre assez longtemps les forces de l'ordre hors-jeu pour procéder au pillage dans les règles de toute la région, qui tombe au moment d'exercices _ultra-secrets de la flotte et d'infanterie de Marine, que même les meilleurs contacts mafieux n'ont su prévoir. Avant que les politiques compromis n'aient le temps de freiner Track 2, le futur amiral Syllas a le temps de procéder à dixneuf exécutions de gros bonnets du Cartel, avec la collaboration de facto des Scaliger et des Hunsa qui cherchaient à se débarasser de ces Résidents leur imposant la volonté du Cartel. Enfin, depuis 2687, le Parti Belliciste d'extrême droite de Juan de San Ferdino, prônant ouvertement la guerre contre le pacte de Valen, et l'établissement d'un état autoritaire à tendance fasciste pour s'opposer à la montée de l'extrême gauche. Des dizaines échauffourées entre les Milices Nationales de San Ferdino et les Gardes Communistes mettent les faubourgs d'Askay à feu et à sang dénbut 2717, causant des centaines de morts, après l'assassinant du député communiste Sagurov. Trois ans après, c'est le général des Carabiniers Christianiens Henry Sovlavino qui est brutalement assassiné, sans qu'on sache qui des rouges, de la mafia ou des ultras ait commandité le meurtre. C'est dans ce climat, plutôt ce cyclone politique, qu'apparait l'amiral Von Heigins, avec une volonté de fer, et fédère à une vitesse ahurissante le monde politique divisé de centre et droite modéré. San Ferdino est roulé par le militaire et ses nombreux soutiens politique, lorsque, sur une information erronée, il tombe dans une embuscade tendue par les milices rouges, dans les faubourgs ouest d'Askay, et meurt, intoxiqué par le gaz toxique que les miliciens avaient placés dans les circuits d'aérations du souterrain. Cela permet aux militaires de trouver un pretexte sûr pour faire pénétrer leurs troupes en ville, et le tenir sur le pied de guerre. Auparavant, il avait engagé une énième Action sur l'Honneur devant la Haute-Cour Nationale, contre ce même amiral, qui l'avait gagné avec panache, non sans avoir humilié San Ferdino, qui lui voua par la suite une haine totale. San Ferdino ne fut donc pas là lors du lancement de l'opération Gloire Polaire, le déclenchement de la Révolution militaire qui vit arriver au pouvoir douze amiraux et vingt-et-un civils, dont beaucoup étaient issus du PLRS, de sa branche en faveur de l'action.

En parallèle, la politique extérieure est marquée en grande partie par ce même népotisme et affairisme, où les places d'ambassades se vendent comme les fonctions politiques intérieures. Le plus important scandale est celui qui a suivi de près celui de "Hurricane", le débarquement clandestine de paramilitaires levés en secrets par le Cartel, sur une planètes les zones neutres, qui a provoqué un tollé généralisé et le désaveu de Son Honneur le Doge. "Luna 2" est resté comme le symbole de la faillite des services extérieurs car ni la Sûreté, ni la Sûreté de la marine n'en ont entendu parler avant nque le tout soit divulgué par les médias étrangers. Un autre exemple est la fusillade de Glanslane Park, où trois Motogravs conduites par des mafieux de Kamensk et Lafonia que l'on découvrira plus tard rattachés au Cartel, voient leur passagers ouvrir le feu sur la foule réunie en une journée estivale au coeur de cette petite ville de province jadéenne; cette opération a été montée pour éliminer un seul homme, Guilio Scalamenti, mafieux repenti ayant refait sa vie caché dans cette paisible bourgade, et reprend les canons de l'élimination de témoins gênants par les syndicats du crime. Ce type d'assassinat faisant appel à des motards recrutés dans les Badlands et les environs de Lafonia, ou encore des puissants véhicules antigravs, sème la terreur sur de nombreuses planètes, jusqu'à Arkilia et Erikea; sur cette dernière, l'opération "Thor" de 2721, dont les tenants ont étés gardés secrets après la découverte de documents compromettant pour certains politiques PCP pendant la dictature militaire, a vu l'assassinat de deux technocrates erikeans par la Mafia unioniennes; le deux hommes avaient crus pouvoir prendre le beurre et l'argent du beurre dans le cadre d'un vaste trafic de matière fissible, et s'étaient exposés au courroux des "hommes d'honneur" du Cartel, jusqu'auxquels ont ne put remonter. Néanmoins, les suspicions nourries à l'égard d'Erich Valdaponte étaient probablement fondées, d'autant plus qu'il s'est vu condamner huit ans plus tard à trente-neuf ans de travaux forcés pour "tentative de sédition, association mafieuse à grande échelle et trahison envers l'état", ce qui tendrait à prouver ses liens avec le Cartel. L'autre grand scandale extérieur était celui du soutient de San Ferdino aux ligues fascistes Seranes, de facto les loges maçoniques aux opinions les plus extrémistes qui ont conduit à la formation de ces ligues. Révélés par le Rapport Hunt de 2724, ces liens ont fait lourdement chuter la côte de popularité du chez d'extrême droite, mais ont également atteint la position internationale du pays, malgré les blâmes et les tentatives du gouvernement Ydricht de se désolidariser clairement aux yeux de l'opinion publique étrangère des agissements de l'opposition sur son flan droit.

On aura donc remarqué l'importance de la Mafia et des milices politiques durant les trente dernières années de parlementarisme, et de la sucession ininterrompue de crimes politiques ou de règlements de comptes entre hommes d'honneurs qui ont durablement miné la vie politique nationale. le tout sans oublier la montée des extrémistes aussi bien à droite qu'à gauche, mouvement généralisé au niveau galactique, mais ayant été rarement aussi près d'aboutir.

Sujet: Re: Histoire de l'Union des Territoires Eloignés[07/06/10]