Parade du 27 Mai

[HRP]Suggestion d'écoûte musicale pendant la lecture[HRP]

Il y eut un frémissement sensible dans la foule. Là-bas, de l'autre côté de la place, quelque chose avait bougé. Sur l'estrade d'honneur, il y avait eut du mouvement. Et les meilleurs observateurs ne s'étaient pas trompés. L'instant d'après, une vingtaine de soldats de la Garde d'honneur Tamerlane de la Chancellerie grâvirent au pas de course les escaliers jusqu'à former deux haies de part et d'autres, jusqu'à l'espace où l'estrade se prolongeait au dessus du vide, vers la place vide, puis la foule, de l'autre côté d'un groupe de soldats du XLIème de ligne, en bel uniforme, FAM1 en bandouillière. Le bouclier protégeant l'estrade était d'ailleurs parfaitement invisible, donnant aux soldats une impression de grande proximité avec la foule.

Puis il y eut un nouveau frémissement. Quelque chose scientillait. Lentement, plein d'une dignité grâve, un homme s'avança, d'abord seul, puis suivi d'un groupe, également graves et pleins d'une sorte de démarche d'hommes ayant atteint les plus hautes distinctions.
C'était l'Amiral Horatius Von Heigins, bardé de médailles, l'ordre de Botmélie au cou, la casquette à la main, le sabre de parade suivant le mouvement lent et distingué de sa marche. Derrière suivait les douze autres membres de la junte, égalements en uniformes de parade. Tous étaient magnifiques, dans ces habits de cérémonie traditionnels.
L'arrivée du chef de l'Etat au bout de l'estrade fut accueillie par une pluie d'applaudissement et de "hourras" enthousiastes, des applaudissements qui devinrent plus fort avec l'arrivée du reste des hommes. C'était là la gratitude d'une classe moyenne sauvée, quinze ans plus tôt, d'une misère et d'une déchéance aussi intolérable qu'inévitable par le gouvernement D'E. Yidricht, dont les exactions et les méfaits étaient tellements abjects que les hommes de la Sûreté l'eurent qu'à entretenir cette idée, sans ne devoir rien y ajouter, pour garantir un grand soutient populaire masif à la Junte. Soutient qui se manifestait là.

Von Heigins s'arrêta raide, alors qu'un premier tout-terrain antigravitationnel traversait la place depuis l'entrée de l'avenue d'Acre à toute vitesse. Le TT 4 du Général d'Armée Ernst Luncke s'arrêta au bas de l'estrade, alors que lentement les applaudissements retombaient. La voix puissamment amplifiée du Commandant en Chef du District Terrestre de Tsarysyn raisonna:

-Votre Excellence! La Glorieuse armée de l'Union est prête pour la parade Militaire de commémoration de ses victoires passées et futures.
-Que le parade commence! Répondit comme convenu le chef de l'Etat.

Le Véhicule du Général Luncke s'éloigna de nouveau jusqu'à l'autre bout de la place, ou le conducteur le redirigea face à la place, et s'arrêta. La place du 27 Mai était en fait la partie dans laquelle l'Avenue d'Acre s'élargissait progressivement en une vaste esplanade, avant de se rétrécir de nouveau pour devenir la Percée Hyrros, au bout laquelle on apercevait la Sûreté.
Enfin, les premières notes, relayées sur Christiansa et Lüderitz, de même que sur le réseau holoweb international, s'élevèrent dans l'air frisquet d'Aksay. Une fanfare militaire, rythme entêtant, dirigeant la marche des troupes.
Car la véhicule du Général s'était ébranlé, et était à présent suivi de prêt par un premier carré compact de soldats en uniforme blanc, le fusil traditionnel à l'épaule, la baïonette au canon, une casquette sobre sur la tête, marchant au pas, régulier, inexorable. A sa tête se trouvaient deux hommes, l'un était l'officier, l'autre portait bien haut l'enseigne du bataillon. Celui-ci était suivi de plusieurs lignes de musiciens. D'abord les tambourgs, puis les joueurs d'instruments à vent, puis enfin deux porteurs d'harmonium, dont la musique venait compléter celle de l'orchestre au bas de l'estrade.

Bientôt, un second bataillon, celui de l'infanterie de Marine d'honneur, la garde personnelle de l'Amiral Syllas, s'engagea à son tour. Ici, les uniformes bleus faisait un contraster saissisant avec ceux des premiers. Mais, à peine ceux-ci eurent-ils étés regardés qu'un nouveau groupe fit son apparition.

Entre-temps, la junte s'était mise au garde-à-vous, et on lisait sur certains visages une fierté non-dissimulée. Au bout d'une demie heure, près de vingt et un bataillons de ligne, douze unités motorisées, sept lanceurs de missiles et de nombreuses unités paramilitaires, ainsi que des divisions d'infirmiers, du génie, etc...a être alignés tout le long de la place.
En parallèle l'UFTS Ienisseï, drapé des couleurs nationales, était, après une parade d'unités légères, arrivé en stationnaire au dessus de la place, et lachait à intervalle réguliers des salves bruyantes dans l'atmosphère.
Tout s'arrêta. Et la voix grave et solenelle de Von Heigins, côtoyé par Syllas et Basil, résonna sur toute la longueur de la place du 27 Mai.

-Aujourd'hui, chers compatriotes, nous commémorons la victoire de nos peuples, unis en une éternelle fraternité, contre les puissances maléfiques Botméliennes, qui dans leur haine et leur soif d'asservissement, avaient jurées d'éradiquer nos ancêtres. Mais nos ancêtres, comme nous aujourd'hui, étaient prêts à s'opposer à cette destruction, cette déshumanisation, pour des raisons qui se nomment l'Honneur, l'Interêt Supérieur de la Patrie, et enfin l'attachement profond à une humanité libre, affranchie de la domination esclavagiste d'une minorité de potentats. Je dis l'Honneur, car jamais nous ne supporterions de rendre nos terres sans nous être battu pour elles. Je dis l'Interêt supérieur de la Patrie, car tout les Unionniens sont conscients que c'est notre Patrie qui assurera le bonheur des générations futures, celles de leurs enfants. Enfin, je dis l'attachement à nos principes de libderté, car jamais nous n'accepterions ces esclavages qui réduisent l'homme à l'état de bête. Et depuis ce temps là, nous, Unionniens, nous sommes toujours défendus avec toute notre énergie, et avons vaincu ceux eut l'audace de tenter de nous porter atteinte.

Satisfait de son effet, Von Heigins laissa les cris enthousiastes de la foule retomber.

-C'est aujourd'hui, toujours, qu'à travers cette parade, nous montrons à tous notre attachement total à ces valeurs, que nous, représentants du peuple et de l'institution qui depuis tant de générations défend ses nobles interêts, notre Glorieuse Armée, garantissons à chaque Unionnien qu'il sera défendu contre, en cette époque tourmentée, quelque agression qui soit, pour la gloire de la Patrie! Que l'Union soit Eternité!

Sur le dernier mot, les permières notes de l'hymne de l'Union, le chant des campagnes du Tribun Hyrros, emplirent l'air, alors que l'armée reprenait sa marche, devant un peuple plein de ferveur patriotique et d'enthousiasme.

Sur l'immense Place du Vingt-Sept Mai, on avait partout placé des couronnes de fleurs bleues et noires, les couleurs nationales, entourées de tons plus chatoyant, l'azur et or de Tsarysyn, la pourpre et l'or de Christiansa, le bleu-océan de Lüderitz, sans oublier les traditionnelles Edelweiss comémorant la victoire sur Botmélie, pendues à tout les lampadaires anti-G. Des estrades géantes avaient été mises en place, et les soldats des services de sécurité, armée et police, étaient dans leurs plus beaux uniformes. Une foule immense se pressait comme chaque année sur la place, derrière les champs de force libérant un espace long de kilomètres au milieu, depuis le front de mer, à travers la Perspective Hyrros et la Place, jusqu'au croisement de l'Avenue Charles Quint et de l'Avenue de Frederico Zen.

Finalement, vers quinze heures, les membres de la junte et du gouvernement, ainsi que du parlement, montèrent à la tribune officielle. D'abord, comme toujours, l'amiral Von Heigins, vêtu de ses plus beaux atours, un uniforme de parade blanc, un sabre classique battant à la hanche, la casquette étoilée sur une tête dont le regard portait loin au delà de la foule qui observait, tandis qu'à intervalle de plus en plus réguliers, des "hourras" retentissaient. Il s'immobilisa, à huit mètres au dessus de l'asphalte magnétorépulsif de la place, assez raide, pendant que derrière, de nouvelles silhouettes en uniforme apparaissaient. L'amiral NIkolaÏ Syllas d'Acre, bien sûr, en uniforme blanc agrémenté de bleu-marine, à la casquette frappée de l'aigle de marine et de l'Union. Il alla se poster un peu en arrière de son vieil ami Horatius, tandis que derrière lui arrivaient les amiraux Liung Wu et Costa. La foule, sans être redevenue silencieuse, observait toujours l'entrée en scène des militaires, et des civils formant une petite moitié des personalités de la tribune officielle. Les amiraux Cetreçesçu, Ruis, Van Kryger, Basil - en uniforme sombre gris-vert de la marine de Lüderitz -, Law, Huys - chatoyant, écrasé de médailles et d'épaulettes, comme toujours- (en fait, parmi l'amirauté, seul manquait l'amiral Gabòr Lastzsàny, qui était en chemin.). Parmi les civils, il y avait des acteurs économiques - Howell, Derrek, Wlademar, Gallway-, des aristocrates (Botaniates, Zen, Falier, Zorzi, Lord Albion, Lord Hunyad), sans oublier le Doge Constantin Ange, flanqué de deux procurateurs de Saint Marc, et l'un des suffètes de Lüderitz, nommé Li Si.

On vit arriver les premiers bataillons. Ils se rangèrent dans un grand silence sur le côté. C'était des soldats de l'infanterie coloniale de Tsarysyn, aux uniformes gris et verts. Il se postèrent le long du parcours, sous le regard de foule et dirigeants.
Sous les yeux de millions d"hommes et de femmes partout dans l'espace connu de l'humanité, un lourd véhicule militaire, seul, arriva sur la place, debout, sur le toit, se tenait un seul homme, en bel uniforme, casquette verte sur la tête, très seul au milieu d'un espace immense. Durant de longues secondes, le véhicule fonça jusqu'à la tribune officielle, et s'arrêta à quelques dizaines de mètres devant la champ de force invisible la protégeant.
Le Général Stattzen, commandant du groupe militaire d'Askay, déclara d'une voix fortement amplifiée pour que chacun dans l'Union puisse l'entendre:

-Excellence! La Glorieuse Armée de l'Union est prête pour la parade de commémoration de ses victoires passées et futures.

Il y eut un bref silence, le temps de laisser les paroles du général traverser les parsecs.

-Général, faites que la parade commence!

Il y eut un "Oui, amiral", et le véhicule repartit au quart de tour jusqu'au milieu de la place, au moment exact où les premiers détachements de la Ière Armée arrivaient. Sept énormes carrés avançaient au pas réglementaire, avançant vivement. Stattzen se porta à leur rencontre, fit la brève harangue prévue, et puis commença à avancer à la tête d'un flôt à l'en plus finir de soldats. Puis, dans les étroits espaces entre les carrés, les véhicules de combat, tanks, VAB, VTB, et autres half-tracks anti-G blindés arrivèrent, remontant la ligne humaine à grande vitesse, avant de prendre la tête du défilé, avant de se séparer en deux colonnes ordonnées revenant en arrière, jusque derrière le prochain détachement, celui de la IVème armée de Christiansa, où ils furent rejoints par les véhicules christianiens. La manoeuvre se répéta, sauf que cette fois les deux groupes de véhicules poursuivirent en avant, rejoignant la Ière armée de Tsarysyn, tandis que la IIème de Lüderitz prenait le relais.

Cela dura une demi-heure, à la suite de laquelle, tandis que d'autres forces défilaient encore, le ciel se couvrit. En l'espace de quelques instants, on passa du jour à la nuit. Un titanesque ombre planait dans le ciel; comme prévu, l'une des immenses stations orbitales s'était positionnée sur l'axe de la lumière en provenance de l'étoile Toula, projetant une ombre dantesque. Puis, les uns après les autres, les foyers solaires se mirent en marches, et des colonnes de lumière tombèrent depuis toutes les directions des cieux, illuminants certains points, et laissant d'autres dans la pénombre. Situés au coeur d'un cercle de lumière, les amiraux et leurs invités se tenaient, marmoréens, au coeur du spectacle gigantesque.

Une demi-minute après le début de cela, les premiers astronefs apparurent. Parfaitement visible, malgré la pénombre, par un habile jeu d'ombre et de lumière, la pentarême UFTS Syraar effectua un vol en rase-motte au dessus de la place - à une hauteur qui était toutefois de près de cinquante mètres - , et fut suivie par une douzaine de patrouilleurs en formation losange, eux-même au centre d'une sphère de chasseurs effectuant un fascinant ballet aérien, comme des lucioles autour d'une ampoule. Ensuite, ce fut le tour du dreadnough UFTS Constantça, flanqué de deux pentarêmes et d'une nuée de patrouilleurs, tandis que le Syraar disparaissait déjà au loin au dessus de la mer, au loin.

Tout les amiraux s'étaient mis au garde-à-vous lors du passage de l'UFTS Ienisseï, descendu pour l'occasion à une altitude de mille mètres grâce à ses énormes générateurs antigravitationnels; parfaitement visible, grâce à la redirection de la lumière sur ses interminables flans gris, le vaisseau amiral voguait doucement dans les cieux, avec la sérénité des baleines, doublée de la puissance sourde des grands félins, au dessus de la cité, parfaitement reconnaissable, à la tête du deuxième cortège aérien, composé de nombreux astronefs lourds, entorués d'une immense nuée de plus petits voletants dans un mouvement parfaitement synchronisé, au coeur des ténèbres nocturnes artificielles. Un holo-écran géant était activé, à quelques mètres au dessus des têtes des bataillons défilant encore, interminable passage; on voyait la cité depuis le pont d'observation extérieur du Ienisseï; une plate-forme grouillant de militaires, dont l'amiral Gabòr Lastzsàny, qui faisait lui-aussi le garde-à-vous réglementaire, ses vêtements battant dans le vent d'altitude, avec en contrebas la cité.

Puis, après dix minutes de traversée silencieuse, la IIIème flotte regagne doucement l'atmosphère, et peu à peu la lumière revint sur Askay. Ce fut exactement à l'instant où elle atteignait la silhouette imposante de Von Heigins que ce dernier commença son discours:

-Une nouvelle fois, citoyens de l'Union, mes chers compatriotes, nous sommes réunis pour nous souvenir et fêter notre victoire immense sur les oppresseurs de Botmélie. Plus que jamais, nous pouvons en être fiers, ayant obtenu sur nos mondes la paix et la prospérité. Aussi bien pour vous, habitants d'Askay, que pour vous, ouvriers de Lafonia, ou encore ceux parmi vous qui écoutent et observent depuis Himalia, Acre, Kamensk, et bien sûr Verryn, Sainte-Croix, sans oublier nos espaces coloniaux. Le 27 Mai nous groupe tous, résonne d'un même son, il fait de nous une nation unie, et grande!

Il baissa les bras, tandis que des centaines de milliers de voix hurlaient leur joie, leur soutient, leurs "hourras". Après avoir attendu que cela se calme, il reprit fermement:

-Nous pouvons être fiers et confiants de ce que nous avons atteint. Fiers, assurément, car plus que jamais nous brillons dans l'univers par notre richesse, due à nos travailleurs industrieux et entreprenants, à nos mondes bien mis en valeur, à nos terres fructueuses, à nos sols regorgeant de métaux. Fiers, de notre société, équilibrée et plaçant 'humain au centre! Fiers de notre superbe armée, qui, chaque jour, veille à préserver tout cela. Et Confiants! Jamais nous ne nous sommes mieux portés; chaque jour est marqué par un pas de plus; nous avançons dans de vastes espaces où jamais encore l'humanité n'a osé pénétrer, nos chercheurs oeuvrent quotidiennement à de nouvelles découvertes qui ajouteront à l'harmonie et au bonheur de l'humanité, et nous avons chacun la certitude d'être groupés, prêt à agir sans hésitation pour protéger notre nation!

Nouvelles acclamations, tandis que la LXème régiment d'infanterie d'élite Lüderitzen défilait, le fusil au point.

-Aujourd'hui encore, j'ai reçu des dépêches inquiètantes en provenance des territoires du pacte de Seran-Valen. Comme vous le savez sans doute, des évenements dramatiques s'y déroulent en ce moment même, et le monde d'Erikea serait livré à l'anarchie et aux combats fratricides les plus injustes et les plus durs. mais, soyez en certains, si je vous parle de fierté et de confiance en ce jour faste, c'est que moi-même, tout les membres de mon gouvernement, du parlement, et les chefs d'états, sommes sereins et prêts à réagir à n'importe quels périls qui pourraient provenir de ces régions qui ont toujours étés troublées. Plus de jamais, nous sommes prêts à servir l'Union, ses valeurs, son peuple. Que l'Union soit éternité!

Ce fut un délire d'applaudissements et de manifestations publiques de joie. Pendant une demi-heure encore, l'armée défila massivement, puis, tandis que passaient les dernières divisions, les occupants de l'estrade officielle se retirèrent. Pendant toute la nuit, sur le tout le territoire, ce fut la fête et l'allégresse.

L'Ambassade seranienne fit publiquement part de ses félicitations à l'Amiral von Heigins pour "ce défilé du 27 mai toujours aussi impressionnant", se félicitant de voir une armée aussi belle et courageuse "défendre des valeurs qui [étaient], l'Amiral était humblement prié de le croire, tout aussi chères au peuple seranien qu'à celui de l'Union" et faisant observer que l'Empire se félicitait d'avoir, pas son annexion d'Erikea, acquis un voisin si noble que l'était l'Union.

Seran Chanel, en effervescence du fait de la guerre, reçut néanmoins de la part du gouvernement le fervent conseil de publier ces félicitations et d'en offrir le décodage aux opinions publiques : en clair, Seranon se féliciterait que son "nouveau voisin" fasse publiquement part de sa position morale quant aux "combats fratricides", position qui était inévitablement un soutien moral à l'Empereur de ce pays qui partage sensiblement les mêmes "valeurs" et qui entend mettre fin à "l'anarchie". Ce fut fait.

Une note du ministère des affaires extérieures remercia les Seraniens de "leurs déclarations sincères et amicales".

Comme à chaque 28 Mai, depuis 250 ans, le Président de la République s'adressai aux Amiraux et au peuple de l'Union. Une tradition encré chez les Présidents depuis le Président Fishermann (2eme Président de la République).

Citation :: Chers Amiraux, peuple de l'Union, allié de toujours et grand ami de la République.

Le peuple Jadéen se dit fière d’avoir un allié aussi fort et puissant! D’avoir un allié aussi glorieux et fière. Combien de fois l’Union est-il venu en aide à la République? Combien de fois dans son histoire l’Union n’a-t-il pas hésité à aider la jeune République? Contre la menace Carcars, la Fédération Terienne et dans la moindre mesure Botmélie qui bien qu’elle ne menaçait pas directement Jadis si Christiansa, Tsarysyn et Luderitz serait venu à tomber…le prochain sur la liste aurait été inévitablement la Jeune République Jadéenne. Depuis 250 ans, chaque Président de la République de Jadis, le 28 Mai, au lendemain de la parade, rappel au peuple de l’Union et à son Gouvernement, la grande reconnaissance et la grande amitié que la République exprime envers l’Union.

Et c’est pourquoi, la République vous assistera dans les moments difficile, se battra à vos côtés dans les batailles futur, fera tout se qui est en son pouvoir pour honorer cette amitié qui nous lie et qui nous liera encore et encore jusqu'à se que nos nations respective ne disparaissent complètement dans le néant, chose qui, je l’espère, ne se passera jamais.

Rumulus Hallenberg, 43eme Président de la République de Jadis, le 28 Mai 2756.

Les jadéens reçurent à leur tour une chaleureuse note de remerciement. Il faut dire que sur le territoire de l'ambassade de l'Union sur Jadis, une parade miniature s'était déroulée pour les ressortissants et expatriés.

Cette année de nouveau, la parade a été magnifique, et plusieurs des plus belles unités de l'Union on défilé sur la place du 27 Mai, ainsi que la IIème flotte.

[HRP]La flemme de RPiser aujourd'hui. Ais du boulot, et je viens d'archiver une vingtaine de topic. Mais je ne pouvais pas non plus manquer cette date^^.[HRP]

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