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Invité

(HJ: Je suis au courant de ton absence jusqu'au 18 Aout, je te laisserais le temps de réagir tranquillement, d'organiser une réunion ministérielle ou de lancer des décrets par exemple.)

Ces derniers jours, une nouvelles fait fureur aux gouvernement de Bavanne et les principaux sujets de conversations au ministère sont ni plus ni moins les causes de la mini crise boursière dans l'industrie robotique. Les experts économique estime cependant qu'elle n'est que temporaire. Il semblerait que les Krypto-Arkilliens se soit décider à s'industrialiser. Cela est une chose mais il semblerait qu'il cherche à mettre la main sur le savoir-faire de Bavanne et de façon pas très discrêt. Certes, cela est de bonnes guerres mais les moyens utilisés sont si énormes (salaires astronomiques ainsi que quelques autres avantages) que cela va jusqu'à même attirer les foudres des entreprises privés qui voit un énorme contrat leur échapper. Un contrat qui s'élève selon certains presque à 200 milliards de crédits. Certaines rumeurs parlent d'une futur réunion ministérielle, d'autres de futurs méthodes pour redresser la situation et pour les plus extrémistes, un moyen pour éviter une fuite de cerveaux.

Seulement sur le prochain budget, les impôts versé par l'entreprise locale rapporteront 2 milliards de crédits de moins, c'est pour simuler la petite crise économique des entreprises robotiques.

Débutant Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 17/06/2008

Le soir-même, dans une des salles de réunion de la Présidence...

La porte se ferme derrière un homme en costume-cravate qui s'assit à la place assignée au Ministre de l'Industrie, qtandis qu'une voix s'élève au-dessus des autres, les incitant au silence, lequel s'instaura petit à petit.

- Messieurs, j'imagine que vous savez pourquoi je vous ais réunis ici aujourd'hui à cette heure tardive... Je me suis assoupi après le déjeuner et mon chef de Cabinet n'a pas eu l'idée de me réveiller. D'ailleurs, je lui proposé de bien vouloir aller se trouver du travail ailleurs, mais passons. N'allez pas vous imaginer que nous sommes au bord d'une quelconque catastrophe. Non, il faut simplement faire face à ce... problème. Et pour vous inciter à y réfléchir davantage, je tiens à vous informer qu'aucun d'entre vous ne sortira d'ici de avant que des solutions n'aient été trouvées. Vos cabinets, secrétaires d'États et Conseillers respectifs, ainsi que des sandwichs et des bouteilles d'eau, sans oublier les supercalculateurs sont à votre disposition.
Quant à vous, monsieur le Premier Ministre, je vous demanderais de bien vouloir venir avec moi dans mon bureau.

Quelques protestations s'élevèrent ici et là, mais tous étaient habitués au manières du Président Herflow qui considérait que réussir en tant qu'homme politique signifiait avant tout être au service de la Nation. En tous cas, c'était ce que ces actions laissaient penser. Ainsi, chacun savait que s'il les avait convoqués à cette heure tardive, ce n'était pas à cause de cette prétendue sieste, mais plutôt parce qu'une réunion de "crise" ne devait probablement selon n'interférer en eimanière avec le temps consacré à leur travail quotidien. D'ailleurs, Herflow et le Premier Ministre allaient très probablement passer le restant de la nuit à discuter sur les causes et conséquences de la situation, pour essayer d'y trouver une solution.

Le Président et le Premier Ministre quittèrent la pièce, et Herflow, après avoir fermé à clef les portes de son bureau sortit de nul par une bouteille de Porto ainsi que deux verres.

- Vous en prendrez bien un peu ?

Invité

Dimitri Renfold... Cette personne, Alexander l'a toujours plus ou moins connu et bien avant qu'il ne fasse de la politique. Certes, les relations n'ont jamais été plus que celle du travail mais ils se sont toujours plus ou moins bien entendu, même si il y a eu toujours cette petite rivalité pas bien méchante. Disons simplement que cela donne un peu de piquant au boulot. Même si en privé les deux hommes s'appellent par leur prénom, ils se sont toujours vouvoyer. Les vieilles habitudes ne se perdent pas si facilement.

"Merci, Alexander mais je m'arrêterai à un seul verre. Ce soir je sors avec ma femme et je n'ai pas envi qu'elle dise que je pue la vinasse à notre anniversaire de mariage, si vous voyez ce que je veux dire."

Avec un petit sourire, Dimitri s'essaya calmement à l'un des sièges près du bureau présidentiel. Dimitri s'alluma une cigarette pendant qu'il regardait son Président lui servir, il finit tout de même par reprendre son sérieux.

"Allons droit au but. La crise n'est que temporaire mais les entreprises sont remontés mais c'est assez compréhensible. C'est un peu comme si vous appreniez que le contrat de votre vie vous ai glissé des doigts parce que le concurent à utilisé une méthodes déloyal. Ici, la situation est identique."

S'appuyant le coude sur le bureau tout en tirant un peu plus davantage sur sa cigarette.

"Honnêtement, je suis assez supris que les Arkilliens aient décidé de monter eux même leur projet. Ils auraient passé par Erikea ou les Solariens, ce projet leur auraient couté bien moins cher. Il est clair que ce projet pour eux est nécessaire, voir crucial quand on voit les voisins qu'ils ont mais agir de la sorte est selon moi un pur gaspillage... Ou à moins qu'il s'agisse ici de fierté... Une fierté qui coute cher. Que leur projet coute 200 milliards ou plus ne change rien, je suis sûr qu'il aurait économiser plus de 30% des dépenses en passant par nous ou Erikea... Et tout ce qui trouvent à faire, c'est de voler notre savoir faire..."

Débutant Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 17/06/2008

- Ils n'ont pas envie de dépendre de la machine de guerre Erikéanne. Compter sur Erikea pour leur industrialisation et leur robotisation reviendrait pour eux à se mettre dans une situation comparable à celle qui vous lie à vos cigarettes, Dimitri. Et moi aux miennes d'ailleurs.

Tout en s'asseyant, le verre à portée de main, Alexander fit un signe à son aide de camps, laquelle lui alluma une cigarette et la lui tendit. Le Président ne fumait presque jamais, sauf quand il subissait une certaine quantité de stress... et que son aide de camps le lui autorisait. Plutôt risible comme situation, mais bon, tant pis.

- Bref, je les comprend. Je pense d'ailleurs qu'ils ne se rendent probablement pas compte des conséquences pour nous. D'ailleurs, ils n'auraient aucune raison de s'être intéressés aux autres conséquences de leur projet que le résultat final: un empire Arkilien modernisé et certainement... puissant. Sinon, pour votre anniversaire de mariage, je peux vous dire que rien n'est encore perdu. Je pense même qu'il pourrait nous être possible de tirer parti de la situation...

Bien enfoncé dans son fauteuil, Alexander prit la cigarette dans sa main gauche et bût une gorgée dans son verre. Il voulût alors continuer à fumer, mais la cigarette était consumée jusqu'au filtre. Il tirait toujours trop, et trop vite. Mais la nicotine et l'alcool commençaient à se répandre dans son sang, et il commençait à se décrisper.

- J'y ai pensé suite à une remarque idiote de notre cher Ministre aux Affaires Étrangères... Il se demandait pourquoi les Arkiliens ne nous avaient pas demandé notre aide plutôt que de nous imposer leur volonté. Est-ce que vous imaginez seulement une nation composée de deux planètes entières demander de l'aide à un pays de notre taille ? Pathétique...

Il finit son verre, et fit un autre signe à son aide de camps, qui lui versa de l'eau. De l'eau. Herflow se retint. Quelle idée d'avoir pris pour aide de camps quelqu'un qui se souciait autant de lui, hein ? Franchement... Il le regretterait un jour, c'était certains. Enfin, non, il le regrettait déjà. Tant pis.

- Vous allez me remplacer à la conférence du Pacte de Jadis, Dimitri. J'espère que vous appréciez... Moi, pendant ce temps, je vais me rendre sur Arkilia, afin d'essayer de négocier une... coopération entre nos deux États. Les Arkiliens pourront ainsi faire leurs économies sans dépendre de quelqu'un d'autre, et nous...

Il regarda le verre d'eau d'un air déçu, mais finit par s'en saisir, le buvant par petites gorgées.

... nous pourrons peut-être profiter de leurs connaissances, dans un but purement civile, tandis que cela nous affranchira encore un peu plus de l'influence unio-jadéenne. Je n'ai pas envie que Bavanne se retrouve dans la même situation que celle qui nous lient, nous et nos cigarettes. Ou moi et mes expressos d'ailleurs.

- Désolé monsieur le Président, mais pas de café le soir, sinon, tu vas devenir nerveux et ça t'empêchera de dormir. En plus de ça, l'effet du verre de porto et de la cigarette serait annulé.

Alexander jeta un regard noir à l'aide de camps avant de se carrer dans son fauteuil.

-Bref, Dimitri, qu'est-ce que vous en pensez ?

Invité

Dimitri trempa se lèvres dans le Porto, l'idée semblait lui avoir traversé aussi l'esprit plus d'une fois.

"Et cela remplirait nos caisses par la même occasion. Ils ont tout à gagner à passer par nous, surtout que les Orlov semblent très dépensier ces derniers temps."

Rigolant et levant son son verre par la même occasion vers Alexander.

"L'idée me plait, on verra comment se passeront vos négociations mais si vous arrivez à les convaincre de passer par nous, je crois que ce n'est pas demain la veille que je vous volerais votre poste. Si cela continue, je serais Président à 80 balais... Sénile et gâteux vous ne vous rendez pas compte?!?"

Il finit par reprendre son sérieux.

"Plus sérieusement... Je m'occuperais de la Conférences, pas d'inquiétude pour ça. J'ai demandé à quelques spécialistes d'aller sur Arkillia et Kryptoon au début de la crise pour faire quelques estimations. Les 200 milliards annoncé, c'est surement tiré par les cheveux vous savez. Je pense que vous devriez avoir les résultats peu après être arrivé sur Arkillia."

Débutant Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 17/06/2008

- Merci beaucoup pour cette initiative, ça va m'être utile je pense. Bon, j'imagine que notre discussion est... terminée, pour le plus grand bonheur de votre femme. Et vous savez, j'ai tout sauf envie de rester Président jusqu'à soixante-dix ans.

Dimitri allait rejoindre sa femme pour fêter leur anniversaire de mariage... Une bonne partie des Ministres rejoindraient leurs familles. A nouveau rentrés trop tard pour lire une histoire à leurs enfants en train de s'endormir, ils devraient se contenter de les embrasser et de leur souhaiter une bonne nuit, avec un léger pincement au cœur. Et Alexander ? Eh bien... Il passerait une nuit de plus dans son bureau, à travailler à la lueur de la lampe, jusque ce que la fatigue le contraigne à s'enfoncer dans son fauteuil et l'oblige à fermer les yeux. Eh oui, personne ne l'attendait chez lui. Personne ?
Quand il se réveillera le lendemain matin, les dépêches de la nuit seront disposées en une pile à sa gauche, un café fumant accompagné d'un croissant disposés à sa droite, tandis que tout son bureau aura été rangé alors qu'il dormait et qu'un costume propre et fraîchement repassé attendra dans la salle de bain.
Qui était responsable de ça ? Il n'en avait aucune idée. Mais il y avait bien quelqu'un, et cette idée le sortit de ces sombres pensées.

- Tout a été dit... En passant, si vous pouviez informer les Ministres ainsi que tous les autres qu'ils peuvent rentrez chez eux... Et que j'attends un bilan complet de leur séance pour le Conseil de demain. Je vais demander à Orlov s'il est possible d'arranger une rencontre durant la même période que celle de la Conférence.

L'aide de camps ouvrit la porte à Dimitri. Alexander lui en fût reconnaissant: il n'aurait pas eu la force de se lever, et tout ce qui le fera tenir pour restant de cette nuit de travail sera le café. Est-ce que... Non, quelle idée stupide. Quand Dimitri fût sortit, elle lui emboîta le pas, mais s'arrêta au moment où elle refermait la porte derrière elle.

- Si j'étais vous, monsieur le Président, je remettrais ça à demain: je doute qu'Orlov ne soit lui aussi en train de travailler en ce moment.

[i]Avant qu'il n'ait pu répondre, l'aide de camps n'était plus là, et il se retrouva seul, assis derrière son bureau, à réfléchir, avant de se rappeler qu'il y avait un important décalage horaire entre Bavanne et le continent où se trouvait la capitale arkilienne. Chez eux, il y avait en ce moment le magnifique ciel bleu d'un après-midi ensoleillé, ou en tout cas, c'était comme ça qu'Herflow le voyait.