Station Bulkar

Gigantesque station, Bulkar s'est développée au fil des décennies puis des siècles en un grand chantier spatial, en lieux de vie, de loisir et... de traffics en tous genre, de commerce flou et gris. Fondée en 2615 par une entreprise d'exploitation minière, la station devint rapidement un terminal de matière premières avant réexpédition des matériaux vers les métropoles ou carcaran. L'univers local étant hostile, la station se dota rapidement d'un quai de réparation qui au fil du temps, en arriva à être obligé de concevoir de véritables vaisseaux... ce que les ingénieurs ne tardèrent pas à faire pour arrondir leur fin de mois tout comme réparer ou améliorer les engins de certains... exploitants indépendants. La maison mère (en l'occurrence du filiale de la Myrotech), menaça de couper les vivres, les responsables de Bulkar ricanèrent : ils étaient déjà en mesure de subvenir tous seuls. Peu diplomates et stagnant dans les "secteurs sûrs", refusant toute initiative hasardeuse, poumon des entreprises, la Myrotech était déjà condamnée. Le conseil d'administration à Arkilia retira ses actifs de la filiale et "laissa choir" la station. Se développant tranquillement en marge d'une république dont le président est le président du conseil d'administration, le chancelier son responsable de la sécurité et son ministre des finances sont trésorier, l'Union des ingénieur de la Station Bulkar devint rapidement le réparateur attitré du SGC, le Syndicat Galactique des Contrebandiers et se mit à concevoir ses propres chasseur en se basant sur un armement si chère à son ancienne maison mère : les canons à accélération magnétique. Aujourd'hui la République de Bulkar est l'unique Etat (beaucoup ricanent) a avoir un niveau appréciable en la matière face à Spacetech, la puissante entreprise publique ; niveau qu'elle n'est pas près de lâcher, le célèbre chasseur ballon noir s'est rendu célèbre sur bien des champs de bataille et continue de faire preuve de résultats honorables dans l'Opération Strangulation malgré les forces érikeannes en surnombre.

Activités :
-Conceptions/réparation/amélioration de vaisseaux spatiaux
-secteur bancaire, idéal pour planquer votre argent ou le réinvestir sur un circuit semi légal
-clinique médicale de qualité, rumeurs sur des transplantations neurales mais qui n'en souffre pas depuis les activités apiennes ?

Moyens de défense : protection du SGC, défense autonome très compétente, corps de chasse terriblement efficace, un unique courant hyperspatial impossible d'accès au bâtiment lourd car formé en un S aux courbes adoucies.

Personnages importants :
-Monsieur Suriyaong, Gouverneur Général de la République et Président du Conseil d'administration
-Commandant-Général Hans Frankmussen, officier supérieur des forces d'infanterie
-Vice-Amiral van Leeuw, officier supérieur des forces spatiales
-Mikhaïl Cucesku, Directeur du département industrie

Spoiler:

Un cargo Kuissix quitta les méandres chaotiques de l'hyperespace de ce secteur dans un flash argenté. S'approchant lentement de la station Bulkar, il expédia rapidement un message demandant une autorisation d'appontage au nom de "Son Altesse Impériale, l'Empereur de Nouvelle Prusse", aux autorités de la station, pour négociations d'affaire.

Il convenait, lorsque l'on commençait une guerre, de s'assurer de bases arrières particulièrement solides. Négocier avec Bulkar un accords de réparation à un bon prix pour les vaisseaux de la flotte Prussienne, et s'assurer ainsi de disposer des meilleurs moyens industriels de la région pour cette mission, devenait ainsi une composante essentielle de la victoire finale. En outre, une ligne logistique efficace, assurée par l'achat d'un ou deux transports de troupes grande capacité clarifierait largement les choses, faisant basculer la balance de la victoire définitivement dans le camps de la Prusse ...

Les deux armures noires descendirent de la passerelle, armés de leurs puissants Graam 4, les fusils d'assaut Seranien. Elles prirent position de par et d'autre de la passerelle et se tinrent aussi droite que deux solides piliers, observant l'Empereur, l'Oxar'Dun, descendre de son vaisseau d'un pas impérieux, en tenue de parade. A son torse étaient épinglées une bonne douzaine de médailles qui illustraient du passé militaire glorieux de sa Majesté. Il s'arrêta entre les deux armures et serra la main du diplomate de Bulkar qui se trouvait face à lui.

- Votre station m'emerveille un peu plus chaque fois que je la visite. Plaisant accueil, monsieur ... Monsieur ?

L'homme, visiblement le président de la République (qui cumulait invariablement le poste de président du conseil d'administration) était habillé en complet krypton, portait une paire de lunettes jadéennes, véritable bijou de technologie archaïque dans une époque telle que celle-ci, avait visiblement des restes d'origines asiatiques. Il était flanqué de deux hommes que l'Oxar avait déjà vu : le Commandant-Général Hans Frankmussen et le Vice-Amiral van Leeuw qui a eux deux représentaient les militaires les plus hauts gradés de la République après le président.

-Suriyawong. Ayant été intronisé Gouverneur Général de la République et Président du Conseil d'administration depuis moins de 48 heures il est effectivement possible que vous ne me connaissiez pas : j'occupais jusqu'alors le poste d'administrateur du département agriculture et recyclage. Notre bien aimé président Monsieur Goupka, est décédé récemment d'une rupture d'anévrisme, il a été éjecté en bordure du système il y à quelques heures à peine.

Mais laissons le passé au passé, c'est un honneur que de vous recevoir en ces lieux majesté. Le caractère, précipité de votre venue est-elle synonyme d'urgence ? , demanda Suriyawong tout en marchant vers les portes du quai en compagnie du chef de guerre, vers le réseau de microtrain de la station, afin de parvenir à l'orbe central, coeur de la station...

L'Empereur sourit. Évidement, les nouvelles recrues sont de nature bien plus pressée que les anciennes. Le President Goupka avait l'habitude de bavassé plusieurs heures durant avant de lancer les choses d'une véritable importance.

- Toute nos plus sincères condoléances. L'Empire de Nouvelle Prusse tout entier est fort attristé de cette nouvelle.

Suivant le président, L'Empereur poursuivit d'un ton néanmoins calme :

- Il est possible que l'information ne soit pas encore arrivée jusqu'à vous. Notre Majesté devait, si les choses n'avait pas tourné ainsi, hériter du trône de Nouvelle Francfort, et intégrer cette planète à son Empire. Mais nos voisins Arizonan doivent être fous, ou pris de pulsions suicidaires, car ils ont à leur tour réclamer le trône de Nouvelle Francfort. Nous voila empétrer dans une guerre de succession dont nous nous serions bien passé. Parfois j'envie vos Républiques, qui ne traversent pas ces troubles imprévus, liés aux aléas de la nature.

C'est cette guerre qui m'amène ici. Nos nations ont toutes deux un point commun : elles cherchent à éxister et à s'affirmer dans les territoires enclavés de notre galaxie. Elles cherchent à se comporter comme le doivent tout bon chef d'Etat, et c'est pourquoi, une fois de plus, je sollicite avec vous un accords qui serra profitable à nos deux parties.

Comme vous le savez, Nouvelle Prusse ne dispose pas de la technologie et des infrastructures navales qui lui permettraient de réparer le Crisis, son vaisseau amiral. Nous venons donc solliciter de votre part un accord de location de vos ouvriers et de douze doc orbitaux afin de pouvoir éfféctuer sur notre vaisseau amiral les réparations qui serront nécéssaires aprés la bataille. Par ailleurs, si le Crisis dispose de moyens de transport, il ne pourra pas permettre à nos armées de conserver des lignes logistiques efficaces face à nos ennemis, et nous sollicitons de toute urgence votre aide, en nous vendant un cargo de transport de troupe permettant le convoyage de 10 000 hommes sur les lignes de front.

L'Empereur hocha la tête et ajouta :

- Bien. D'ici combien de temps estimez-vous que le cargo de transport serra prêt ? Nous en aurons besoins pour la phase finale de notre opération. Il n'est pas nécessaire immédiatement.

- Il s'agit d'un bâtiment de transport, commenta l'Empereur. Nous n'avons pas besoin d'un vaisseau de combat efficace en matière de débarquement rapide. Le Crisis est déjà très performant sur ce point. La vitesse n'a donc qu'une importance réduite. Faites au plus court !

L'Empereur acquiesça et déclara :

- Nous vous verserons donc 200 millions de crédits immédiatement et 250 millions une fois le cargo construit. Et nous attendrons vos hommes sur Nouvelle Prusse avec grande impatience.

L'Empereur signa le document, puis adressa son salut à ses hôtes avant de quitter la station orbitale "La guerre m'attend".

Le Kuissix aux couleurs de Nouvelle Prusse se détacha du bâtiment et bondit bientôt en hyperespace.

Le message suivant parvint par le réseau de communication normal actif dans les zones neutres malgré les perturbations.

Citation :

De : Son Excellence le Vicomte Claudio di Montalbano, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Krypto-Arkilien
à : Son Excellence Monsieur Suriyawong, Gouverneur Général de la République et Président du Conseil d'administration de la Station Bulkaar
Sujet : Normalisation des relations diplomatiques et échange respectif de missions diplomatiques

Ministère des Affaires Etrangères

Monsieur le Gouverneur Général et Président,

Dans un but d'ouverture diplomatique et avec la pensée que ses interventions sont susceptibles de favoriser le lent processus menant à la paix et à la sécurité, l'Empire Krypto-Arkilien tente de retrouver sa sphère politique et diplomatique d'antan, malgré le cloisonnement toujours plus épais des jeux d'alliance par pacte. Il est normal donc que l'Empire se tourne vers des puissances non alignées pour un dialogue franc et non influencé par des tiers "désintéressés" susceptibles d'atteindre à l'autonomie de chacun.

Les troubles récents relatifs à un coup d'Etat sur Erikea sont jeté un voile d'inquiétude dans l'univers entier, notamment à cause de l'intervention d'une importante force mercenaire en provenance de la tempête carcare.

L'Empire demande la permission d'ouvrir un consulat et d'envoyer une mission diplomatique spéciale à bord de Bulkaar dans une optique de coopération et de partenariat politique, économique, commercial et même, si cela est envisageable, technique et sécuritaire.

J'ai l'honneur, Monsieur le Chancelier, de vous prier d'agréer l'expression de ma très haute considération,

Claudio di Montalbano, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Krypto-Arkilien

Fait à Arkilia

Une nouvelle fois, un cargo Diplomatique NéoPrussien s'approcha de la station Bulkar. Sa nouvelle mission demandait une rencontre rapide entre les dirigeants des deux "Etats". La guerre était la guerre.

L'un des directeurs généraux se tenait devant le SAS d'honneur, près à accueillir l'Empereur de Nouvelle Prusse ou son émissaire.


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Citation :

De : Son Excellence le Vicomte Claudio di Montalbano, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Krypto-Arkilien
à : Son Excellence Monsieur Suriyawong, Gouverneur Général de la République et Président du Conseil d'administration de la Station Bulkaar
Sujet : Normalisation des relations diplomatiques et échange respectif de missions diplomatiques

Ministère des Affaires Etrangères

Monsieur le Gouverneur Général et Président,

Il me semble qu'un dialogue franc vaut tous les courriers que nous puissions nous échanger, aussi par la présente je sollicite la permission de pouvoir me rendre en République de Bulkarr en compagnie du Baron von Blixen, futur consul à Bulkarr si ses lettres de crédit venaient à être acceptées.

J'ai l'honneur, Monsieur, de vous prier d'agréer l'expression de ma très haute considération,

Claudio di Montalbano, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Krypto-Arkilien

Fait à Arkilia

L'appareil Prussien s'amarra rapidement et laissa débarqué une demi-douzaine d'hommes. Aucun n'étaient armés semblait-il d'autre chose que de petits revolver. Le FieldMarshall Jeorg Von Clausewitz commandait le petit groupe :

- Pardonnez cette incursion rapide excellence. Les urgences de la guerre nous pressent ici. Il semblerait que vous ayez vendu un appareil à nos rivaux Arizonans. Loin de nous l'idée de vous l'interdire. Vous ne souffrez après tout d'aucun engagements d'Alliance vis-à-vis de Nouvelle Prusse. Mais à notre connaissance, vous n'êtes pas non plus engagés vis-à-vis d'Arizona. Aussi, nous souhaiterions connaitre les spécificités techniques de ce vaisseau vendu aux Arizonans, dans l'eventuel optique de faire l'acquisition de l'un de ces croiseurs.

Mikhaïl Cucesku, Directeur du département industrie hocha la tête et demanda au militaire de le suivre. Les deux personnages se retrouvèrent rapidement dans le bureau du Président qui accueilli chaleureusement le militaire néo prussien.

-Ils veulent des informations sur CX-1564, annonça simplement le directeur dans l'oreille du président.

Le président Suriyawong garda son sourire et invita le Feldmarshall à s'asseoir.

-Et que désire l'Empire de Nouvelle Prusse exactement ? demanda-t-il à voix haute.

-Fiche technique et eventuellement un exemplaire, répondit l'homme du tac au tac.

-Hum. Feldmarshall, je dois à mon grand regret vous informer que ce contrat que nous avons élaboré avec le Royaume d'Arizona comporte pour des raisons évidentes, une clause de confidentialité. Par conséquent se serait rompre notre engagement que de vous communiquer de telles informations.

Restait à savoir à combien s'élevait une telle rupture de contrat...

Le Fieldmarshall sourit et observa un instant le responsable ...

- Vraiment ? Vous perdriez un client uniquement pour respecter une clause de confidentialité ? Nous avons fait savoir que ce bâtiment nous semblait particulièrement intéressant, il me semble. Cela doit vouloir dire que Sa Majestée a dans l'Esprit d'en ajouter un exemplaire à sa flotte ... voire plusieurs ... Croyez-vous sincèrement qu'Arizona serra capable de vous offrir des relations commerciales durables ? Alors qu'ils ont déjà perdu cette guerre à cause de leur industrie vétuste ?

Le président afficha un sourire différent. Il ouvrit un tiroir secret et en sorti un étui à cigarette, s'alluma une cigarette.

-Vous en voulez ? des arkiliennes, précisa le président et gouverneur tout en tendant le briquer qui allait avec.

-Feldmarshall nous allons perdre un client dites-vous ? Cela veut dire que vous avez l'intention de vous tourner vers les grandes puissances de cet univers. Nouvelle Prusse n'est pas sans savoir qu'une certaine responsabilité et des concessions seront de mise et hum... ce n'est pas en abritant des flibustiers et en remplissant des contrats en tant que mercenaires que vous allez la gagner. Nous avons appris qu'un traité a été ratifié entre Nouvelle Prusse et l'Empire Krypto-Arkilien. Imaginons que l'on embauche l'Oxar'Dun contre l'Empire. Vous avez une idée de la réaction ? Nous avons l'habitude de ne pas poser de questions ni de conditions politiques vous le savez et vous fermer une alternative vous couterait plus cher à vous qu'à nous.

Suriyawong laissa échapper un petit ricanement.

-Bref, le couplet étant récité passons aux choses sérieuses. Vous voulez acheter ces arizoniens industriellement vétustes comme vous dites. Que m'offrez-vous pour que je vende les caractéristiques techniques et de précieuses informations sur l'équipage ? Car une fois la guerre terminée je suppose que les commandes de "ballons noirs" et de cargos seront terminées ou diminueront. Donc que me propose l'Empire de Nouvelle Prusse actuellement occupé à se développer par des monopoles d'Etat ? La commande arizonienne a couté très cher au Royaume...

Ce qui fermait toute possibilité d'investissement réel.

Le Général Clausewitz sourit à son tour.

- Le jour ou l'Empire serra engagé contre les Krypto-Arkiliens de manière frontale, Suriyawong, l'Empire aura les moyens de triompher. En clair, cela n'est pas demain que cela se produira.

Il marqua un silence, et poursuivit :

- Mais il y a d'autre gens que l'Empire peut écraser s'ils venaient à lui poser des problèmes.

En clair, les Prussiens venaient de donner leur prix. La station Bulkaarr, aussi redoutable soit-elle, n'avait pas les moyens de faire face aux troupes de l'Oxar'Dun. Et à cet instant, Suriyawong compris deux choses. La première, c'était que les cinq hommes qui accompagnaient Clausewitz étaient des membres de la peste noire. Et dans ces conditions, là petite garde qui entourait le bureau ne suffirait pas à les arrêter, et ne garderait pas Suriyawong en sécurité longtemps. La seconde, c'est que l'Empire d'Oxar'Dun se comportait comme un Etat quand ça l'arrangeait seulement. Le Fait de ne pas être reconnu avait ses avantages.

- Allez-vous coopérer ? Ou devrons-nous agir de manière moins ... formelle ...

Dans les deux heures qui avaient suivit l'arrivée de Clausewitz, une douzaine de cargos commerciaux divers et variés étaient arrivés sous prétexte de ramener des cargaisons à bord. En réalité, ces douzes petits cargos, non-armés, venaient de déposer les cent soldats de la peste noire à bord de la station. Et dans la cargaison, maquillées par des procédés imaginatifs, ils avaient fait passé des Fusils Automatiques K 204. En bref, le meilleur groupe armé des Prussiens était à bord de la station ... armé ... Ils avaient évité le principal obstacle de la station Bulkaarr, sa flotte, et avaient put faire en sorte de combattre, si cela devait arriver, sur un terrain ou les Prussiens étaient ... plus que doués.

Ainsi, pour l'instant, les soldat de l'Oxar'Dun restait incognito, leurs armes dans des malettes qu'il portaient tranquillement, voyageant vers des points clefs de la station. En quelques instants, les 20 groupes dispersés dans l'installation pouvait controler les points névralgiques de celles-ci et mettre fin à l'éxistence de l'Etat Bulkaarriote. Les menaces Prussiennes n'étaient donc pas des menaces en l'air.

Sur Nouvelle Prusse, on avait bien évidement proposé aux ingénieurs et ouvriers travaillant pour le compte de la RKP une augmentation de 50%, la nationalité Prussienne, et un logement dans le centre-ville de Koenigsberg aux frais de la princesse s'il continuait à travailler pour le compte des Prussiens. Cela ayant été fait dans l'intervalle entre l'arrivée du représentant et le début des "négociations", il était peu probable que Suriyawong ait la moindre nouvelle de ses ingénieurs.

Avec un sourire, le Prussien dit aux deux Bulkaarriotes en face de lui (qui en passant commençaient sérieusement à regretter de faire rentrer n'importe qui n'importe ou sans s'être prémunis) :

- Vos voisins et "alliés" craignent plus que tout nos "pestiférés". Risqueraient-ils leur vie contre nous ? Ou préfereraient-ils commandé sagement des vaisseaux de guerre à une station Bulkaarr Prussienne ?

Clausewitz sourit et prit un siège alors que les cinq combattant de la peste noire lançaient des sourires narquois aux caméras de surveillance en prenant place autour de l'installation. L'un d'eux, spécialiste en informatique, s'empara tranquillement de l'ordinateur du President et s'installa dans un coin, s'amusant comme un petit fou à observer les actions et réactions des Bulkaarriotes à l'écran. Les caméras le voyaient, et se doutaient bien que l'isolé du système informatique de la station serrait bien inutile, étant donné qu'il avait posé un PALM Arkilien de dernière génération juste à coté de lui, bien en vue.

Clausewitz poursuivit :

- Jouons la partie carte sur table Suriyawong. Personne ici n'a envie que les choses tournent plus mal (il sourit, témoignant du fait qu'il jouait avec ses proies comme un petit fou). Vous avez deux options. La première, c'est de collaborer. Et sans trop m'avancer, je vous la conseillerai. Nos conditions sont simples et courtes : 1) vous nous donnez les plans de votre CX-1564. 2) Vous devenez des vassaux de l'Empire Prussien. Cela ne vous coutera rien. A vrai dire, vous y gagnez les chantiers spatiaux de Saïgonaute, compagnie d'Etat que l'Impératrice Than Qwè serrait heureuse de vous remettre, et la bourse de Nouvelle Prusse, qui serra alors transférée sur la Station Bulkar et fusionnée avec la bourse locale. Vous y gagnez beaucoup : vous savez que les grandes puissances s'intéressent de prêt aux sociétés Prussiennes et y ont déjà investi beaucoup.

Il marqua une pause, comme pour faire infuser ses paroles.

- 3) Vous vous engagez à fournir à Nouvelle Prusse en priorité des vaisseaux de guerre et de l'armement avec une remise de 10% sur leur prix de départ. 4) Vous acceptez un impot de vassalité de 20% de vos revenus. Vous y gagnez encore, nous prenons actuellement à Swahili et Houston Prime 50% de leurs revenus.

Les contraintes étaient lourdes, mais sauveraient la vie des deux représentant ici présent, et éviterai sans doute de voir Bulkaarr se transformer en un champ de bataille nocif au fond de commerce de la station. Aussi, le Général crut bon de préciser :

- Naturellement, en matière de Diplomatie éxtérieure, vous calquerez vos alliances sur celles de l'Empereur, et ne fournirez pas de vaisseaux à certains "gouvernements" dans certaines périodes. Mais vous aurez toutefois tout le loisir d'administrer les autres domaines de votre station sans une trop forte ingérence impériale ...

A l'intérieur de la station, les soldats Prussiens se rapprochaient toujours tranquillement des installations clefs (centrale, docks, casernes et surtout, demeure de Suriyawong). Ils jettaient maintenant des regards vigilant autour d'eux afin de débusquer les éventuels pièges Bulkaarriotes.