Station Bulkar

- L'intérêt de Bulkarr réside dans sa neutralité. Vous n'a...
- Visiblement non, puisque moi et mes hommes sommes ici, coupa Clausewitz qui s'était levé pour observer la station par une des baies vitrée qui donnait sur l'espace du bureau. Sans écouter la suite de la déclaration de Suriyawong, il observait la planète. Il ne semblait plus rigoler du tout. Les choses prenaient une nouvelle tournure.
- Les conditions que nous vous avons donné ne sont pas négociables, finit par dire le Prussien, coupant le Président au milieu d'une phrase. Vous vous êtes rendu coupable de complicité vis-à-vis d'une puissance envahissant le territoire Prussien alors même que celui-ci vous tenait pour allié (on se doutait bien qu'il en rajoutait un peu). Il est heureux pour vous que nous ne l'ayons pas appris plus tôt, sans quoi l'Empereur aurait sans doute tout bonnement détruit votre station à coup de charges Nucléaires. Aujourd'hui, le territoire Prussien est de nouveau libéré du joug Arizonan, aussi, nous sommes prêt à vous proposer la paix. Mais il n'est pas question pour nous de négocier les termes de cette paix.

Clausewitz se retourna et fit face à Suriyawong :

- L'Autre option, c'est que nous vous mettions immédiatement aux arrêts et que nous fassions suffisament de dommages sur cette station pour que vous ne vous en remettiez jamais. Je vous laisse une dernière chance de choisir et de ne pas mener cette bataille !

Pendant ce temps, dans le système, on signalait l'approche d'un croiseur lourd et visiblement, de trois formations de 12 appareils de combat.

Dans les couloirs de la station, les soldats Prussiens venaient de s'arrêter pour monter tranquillement leurs armes, au milieu d'une foule appeurée qui se dispersait. Outre leurs gilets par balles, qu'ils portaient sous leur tenues actuelles, ils fixèrent également de petits dispositifs informatiques à leurs oreilles, ceux-ci couvrant leur oeil droit, et accrochèrent des caméras sur le fut de leurs fusils Kar 204. Prenant parfaitement le temps de les ajuster, ils ajoutèrent des micros à leur équipement éléctronique, et des oreillettes. Rapidement, ils purent établir une communication parfaite entre les divers groupes. Dans chaque unité, le spécialiste informatique tenait un PALM Arkilien fixé à son poignet. Grâce à un programme viral, il entra dans les ordinateurs de la station (de manière au moins deux cent fois plus discrète que celui de la station de commande, qui avait bien entendu forcer le trait, pour que les opérateurs de la station sous-estiment les informaticiens de la peste noire). De cette manière, ils purent rapidement identifié l'ensemble des forces présentes dans la station et envoyer une transmission cryptée au Crisis, afin qu'il sache à quoi s'attendre. En outre, eux-mêmes detenaient ainsi les positions de toutes les caméras de surveillance, de tout les tireurs embusqués, les souricières, etc ... En fait, ils savaient sur leurs ennemis tout ce que ceux-ci ne savaient pas sur eux. Grâce à cela, ils n'auraient aucun mal à prendre ceux-ci par surprise et à les éliminer en quelques secondes.

Connectés entre eux, il suffisait qu'un seul expert informatique pénètre dans les systèmes Bulkaarriotes, pour que tous aient accès à toute les informations.

MJ ? Réussite de la manoeuvre ?

HJ : Par PALM j'entend l'appareil civil, modifié par les soins de la peste noire bien sûr. Pas le machin militaire de tes gars. Mais bon, en 2755, entre PALM et ordinateurs portables, y'a plus beaucoup de différences

Cas ou tout le bordel des Pestes Noire te parait abusé, rappelle toi quand même que Nouvelle Prusse s'arrange pour avoir des soldats dernier cri en permanence, Bulkaarr, au vu de son niveau de militarisme, ne fait peut-être pas la même chose et ses hommes n'ont sans doute pas la trempe des Prussiens, en tout cas pas à terre

Cucesku observa le feldmarshall réciter son couplet patriotique, Suriyawong n'arrivait même plus a cacher l'hystérie qui s'était emparée de lui. Le DG regarda le mur devant lui, sachant que Frankmussen les observait surement. La "proposition" d'annexion et le temps imparti avant intervention laissé par les néo prussien était tout simplement trop trop court pour être acceptée, les critères ne l'étaient d'ailleurs pas lorsque l'on savait que Bulkarr n'avait pas épuisé toutes ses options. L'on ne pouvait plus espérer que les combats ne fassent pas trop de dégâts aux sections vitales...

La porte explosa et garde d'honneur investi la pièce fusil léger au poing, sans autre protection que l'uniforme de parade. Le président commençait à peine à articuler un non que le DG fut sous la table...

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Les réseaux de surveillance passèrent en contrôle local dès la première tentative de piratage. Les opérateurs, en état d'alerte déclarèrent tout en repoussant les cyberassauts que s'ils n'avaient pas été en état d'alerte, tout serait déjà terminé. Trois tentatives réussirent à passer les défenses bulkariotes mais pour deux des groupes responsables il était trop tard : ils étaient engagés de toutes parts par les forces de sécurité. Sur ordre du commandant général une tentative d'intrusion ne recontra aucune résistance et les forces de sécurité purent tirer parti de l'unique véritable erreur de la peste noire même si elle n'en était pas vraiment une : la mise en relation des données. Les vingt groupes purent être localisés par triangulation.

Les groupes tentant d'accéder aux docks furent rapidement bloqués par une force supérieur en nombre mais pas insurmontable, si l'on admettait les attaques manoeuvre kamikazes et le sacrifice délibéré de membres des groupes d'assaut. Surtout que l'extermination d'une escouade bulkariote avait permis aux prussiens de s'emparer de fusils AM lourds. Ils étaient incomparablement plus efficace sur les KAR 204 mais pesaient plusieurs dizaines de kilos vu qu'ils étaient conçus pour être portés avec les exo d'assistance de l'infanterie.

Le groupe se dirigeant vers la présidence fut stoppé par des soldats en armure de combat. Ce n'était pas insurmontable non plus mais les combats seraient longs...

Les groupes visant les centrales eurent moins de chance, cernés de part et d'autre dans des coursives de haute sécurité, ils furent pris dans un feu croisé qui les réduisit en charpie malgré un combat honorable. Les trois groupes de 10 hommes firent chacun environs vingt morts et quarante blessés graves...

Globalement, la peste noire constata que les KAR 204 ne neutralisaient les bulkariotes que dans des rafales soutenues ou par des tirs précis dans la tête. Les armes locales par contre ne pardonnaient pas. Les fléchettes explosives transformaient rapidement les protections balistiques légères et leurs porteurs en charpie. Et le nombre des défenseurs leur permettaient de répartir leur feu idéalement...

Plusieurs autres groupes d'assaut attaquèrent également les cargos qui avaient amenés la peste noire à bord avec l'appui des tourelles de la station. Deux transports n'avaient pas été repérés, ils étaient côte à côte dans un coin isolé...

Le Crisis pouvait toujours tenté de pénétrer le système, le pilote averti cependant que les chances d'être intégralement détruit était de 30%, celles de perdre à peut près 400 mètres du croiseur et d'être bon pour la casse de 79%, celles d'arriver hors combat de 85% et celles de subir des dégâts importants de 100%. Bref pas glorieux surtout quand l'on savait de source sûr qu'un croiseur léger attendait à la sortie... Le Crisis reçu confirmation des forces bulkariotes qui correspondaient aux estimations :

-1 croiseur léger upgradé
-2 frégates lourdes
-240 chasseurs ballon noir
-Défenses de la Station Bulkarr
-7000 soldats d'infanterie lourdement armés.
-Nombre indéterminé de civils pouvant être armés.

HJ : Euh ... je voulais pas engager les combats. Les Soldats s'étaient arrêtés ... Pas pour rien.

Les groupes de combat Prussiens connaissaient maintenant exactement les positions de tout les groupes d'Assaut Bulkaarriotes. Ainsi, ils abandonnèrent brutalement toute logique dans leurs techniques de combat. Ce qui aurait pour effet de troubler rapidement leurs adversaires.

Ceux-ci pouvant maintenant suivre les itinéraires de retraites des combattants de la Peste Noire, qui détruisaient dans leur fuite "désordonnée" tout les systèmes de surveillance des Bulkaarriotes. Dispersés, ils prirent bientôt d'assaut 2 commissariats de police et le siège de la Presse locale, détruisant du même coup les antennes d'émission radio avant de disparaitre à nouveau dans les secteurs de la station ou les appareils de détection étaient devenus inéxistant.

Un peu plus tard, un groupe s'attaqua à l'hopital militaire. Il semblait avoir pour objectif les stocks de médicaments et autres produits nécéssaires à une armée en campagne. Et ainsi de suite, les groupes d'assaut Prussien détruisaient les uns après les autres des objectifs mineurs, peu défendus. De la sorte, le commandement Prussien esperait dispersé les forces Bulkaarriotes dans la station. Car, en attaquant les commissariat de police, les Prussiens s'assuraient des munitions et dans les hopitaux, ils trouvaient des médicaments. Bientôt, les Bulkaarriotes devraient se disperser s'il voulait tenir sur la durée. D'autant que la présence du Crisis à l'éxtérieur avait du les avertir qu'il y avait autre chose pour attendre leurs groupes d'assaut que la seule peste noire.

Le mode opératoire des Prussiens était toujours le même : planqués derrière les coins des installations ou ils se trouvaient, ils se contentaient de ne laisser paraitre que leurs armes, et grâce à leurs caméras, pouvaient facilement éliminer l'ensemble de leurs adversaire depuis des abris sûr et avec toute la précision nécéssaire. Bien coordonnés grâce aux experts informatiques, qui faisaient en sorte de fournir toujours plus d'informations aux groupes de combat, ils opéraient toujours de manière à triompher en un minimum de temps, prenaient ce qu'ils voulaient, puis disparaissaient à nouveau dans les petites rues, les conduits d'aération et autres, en détruisant lorsqu'ils les croisaient, les micros et autres caméras et senseurs qui permettaient de les localiser ...

Dans le bureau de Suriyawong, les deux hommes d'affaire furent proprement envoyés au tapis alors que les gardes d'honneur écopaient brutalement d'un mitraillage en règle à coup de pistolet laser. Récupérant leurs armes, les hommes de Clausewitz se lancèrent aussitôt dans les couloirs du siège du gouvernement pour rejoindre les locaux de la garde et récupéré des armes plus "intéressantes".

HJ : ça c'est un gage d'efficacité, sachant qu'ils tirent tous depuis des points bien abritté grâce aux caméras ... Je crois que je paierai pas les prochains aussi cher ...

Les groupes d'assaut se regroupèrent en quatre unité et choisirent chacun des points facilement défendable, et détenant un certain ravitaillement. Si le plan A avait échoué, il restait le plan B. Ainsi, ils se fortifièrent solidement dans des commissariats de police et utilisèrent leurs caméras, juchées sur leurs fusils, pour concevoir des abri solides à travers lesquels ils pourraient pourtant faire feu contre leurs adversaires. Ils rassemblèrent les munitions et les armements spéciaux et dans chaque groupes, les informaticiens joignirent leurs effort pour prendre le contrôle : d'éventuels armement automatiques à l'intérieur de la station, du PC de contrôle et de coordination des troupes ennemies, du PC de contrôle de la défense de la station, et du PC de contrôle des caméras de surveillance.

Une fois à l'intérieur, ils allaient agir très simplement : pour les premier et troisième PC, ils utiliseraient l'armement pour infliger un maximum de dégats aux forces ennemis, en un minimum de temps. Les autres groupes devraient tout simplement détruire les bases de données des PC de contrôle et modifier un maximum de programmes en un minimum de temps (ils avaient mis au point des programmes viraux pour ça), afin que les Backup de données soient inutilisables pendant plusieurs heures. Naturellement, l'un d'entre eux avait déjà mis au point un programme de verrouillage par code des accès aux PC ennemis. Une fois infiltré, chaque groupe mettrait ce programme en place. Et les choses étaient simple : si les sept codes d'accès étaient trouvés, le programme d'autodestruction du materiel ennemi s'activerait automatiquement, laissant un laps de temps de dix secondes aux informaticiens ennemis pour déplomber ... pas moins de sept autres codes ...

Afin d'augmenter les chances de s'infiltrer, le groupe choisit d'utiliser comme cheval de troie, les identifications des commissariats dans lesquels ils se trouvaient, ce qui leur laisserait le temps de mettre les programmes de "plombage" en place, avant d'être éjecté, et donc de pouvoir ensuite, agir derrière un mur quasiment infranchissable ...

Du reste, sur le Crisis, on mit tout le monde en Etat d'Alerte. La flotte d'assaut se composerait de 48 chasseurs MIJ I et 12 MIJ II, tous solidement armés en Geldpfeil et Raumfaust, ce qui constituait pour les Prussiens, un avantage non négligeable contre les balons noirs de l'ennemi. Les chasseurs Seraniens avaient, après tout, la réputation d'être les plus solides et les plus fiables de l'univers. On allait donc voir s'ils n'avaient pas usurper cette réputation. L'objectif des forces de chasses étaient de prendre la station d'assaut, de faire un maximum de dégats à la flotte Bulkarriote, de manière à la clouer sur place pour les six prochaines semaines. Et ensuite, de battre immédiatement en retraite, sans chercher à faire les idiots pour jouer aux plus malins ... Evidemment, les chasseurs n'étaient pas au courant des tentatives intérieures depuis la rutpture des communications. Ils s'attendaient donc à ce que tout ça se passe très mal ...

A bord du siège gouvernemental, Clausewitz sortit de sa poche deux objets ronds, emettant une couleur bleuté au niveau de l'équateur : des grenades repulsives jadéennes. Il les lança de chaque cotés du couloir et retourna vers le bureau, attendant qu'elles eclatent. Lorsque, moins de quatre secondes plus tard, le bruit des armures lourdes cognant contre les paroies lui assura que la voix était libre, il se permit, avec ses hommes de sortir et d'éxécuter tout les gardes sur place avant de s'emparer de leur équipement et de poursuivre son chemin dans les couloirs vers la salle des gardes ...

L'un des quatre groupes doit faire face à la résistance acharnée d'une des casernes et se fait coincer au milieu d'un couloir. Les forces bulkariotes pratiquent un tir de saturation sous couvert de fumigènes afin de se mettre en place. Les prussiens sont hachés menus. Deux autres groupes parviennent à prendre pied et à se retrancher dans des postes de gardes, l'un d'eux doit faire face à une partie des défenseurs du poste tandis que les renforts sont déjà à la porte. Le troisième groupe n'a pas le temps de se retrancher convenablement et les fléchettes explosives ne tardent pas à réduire les faibles barricades en bouts de débris. Le quatrième groupe parvient à se retrancher mais les bulkariotes saturent l'espace de fumigènes et de leurres thermiques. ils progressant sans mal jusqu'au barricades et engagent un corps à corps sanglant. Les néo-prussiens en sous nombre ne peuvent frapper à mort qu'au niveau du cou, le coup de poing d'un des défenseurs de la station suffit à briser un membre... Ils succombent après un combat acharné.

Les tentatives de hacking sont contrées avec difficulté, une parvient même au septième code mais est stoppée pendant la microseconde de latence lançant le programme.

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Les hommes de Clausewitz sortent et tournant le coin, tombent sur deux soldats groggy encore debouts, les autres sont inconscient sauf un qui attrape son pistolet le pointe brusquement vers un des soldats ennemis. Il meurt tout en blessant son adversaire à la rotule, tout simplement éparpillée dans la coursive qui fut luxueuse une dizaine de secondes plus tôt. Les deux autres soldats se défendent mieux et engagent un corps à corps avec les prussiens. L'un des membres la peste noire déboule sur le poing lancé à pleine force sur son nez qui finit sa course dans son cerveau. Clausewitz reçoit un coup de poing dans le ventre et tombe à terre, le souffle coupé et un organe probablement bien éclaté. Les deux autres parviennent à se débarrasser des soldats bulkariotes mais l'un d'eux meurt, une lame dans la poitrine, le second à le bras droit complètement démantibulé et formes des angles inquiétants. À l'angle de du couloir un fusil bulkariote passe le coin et une voie exhorte les prussiens à se rendre, ils parviennent à se faire entendre malgré les hurlements du soldat à la rotule manquante.

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Dans l'espace un combat s'engage entre les MIJ prussiens et les ballons noirs en large surnombre. Les missiles lourds partent vers les frégates, uniques vaisseaux au long cours aptes à franchir le courant. Leur défense anti missiles mise en commun, une large majorité des missiles sont stoppés mais un des astronefs est transformé en passoire et le second est endommagé. Les missiles restant sont détruits par les défenses de la station. Les MIJ doivent à présent prouver que le titre de meilleur astronef de voltige de la galaxie ne dépendait pas que de la destruction de chasseurs érikeans et valiens. La masse des chasseurs bulkariotes, contre mesures électroniques au maximum se jettent sur ses adversaires en brouillant leurs radars de tir. Le nombre permet de mener des stratégies d'encerclement, les chasseurs prussiens sont en passe d'être coiffés...

HJ : Il est temps de redorer le blason des Pestiférés. Ils sont sensés valoir la moitié d'un ELITE Arkilien ou d'un Pretorien Seranien. C'est pas des Sections Spéciales, mais c'est pas non plus de simples soldats d'Elites.

Les combats sont donc perdu pour la peste noire, qui dans la station, livre une bataille de longue haleine, violente mais déterminée à ne rien céder aux Bulkariotes.

Clausewitz, pour sa part, hurle alors : que son flanc le tanse sévèrement :

- La Garde meurt ! Mais ne se rend pas !

Et il ramasse le fusil de l'un des soldats Bulkariotes avant de vider le chargeur des fléchettes explosives sur le fond du couloir. Les soldats avec lui l'imitent, sauf le blessée qui avec son arme fait le serment de retenir les Bulkariotes jusqu'au bout. Il s'abrite et maitrise sa douleur ... Les séances d'entrainement sur Bismarck I étaient bien pire que cette pseudo bataille. Après tout, n'avait-il pas déjà tuer un démantibuleur ? Comme tout ses compagnons ? Aucun d'eux ne quittait Bismarck s'il ne ramenait pas la tête de l'une de ces horreurs sur pattes. Ok, il avait son armure à ce moment là, mais bon, un démantibuleur, c'était autre chose que ces joyeux branquignols de seconde zone. Armant un fusil à flechette il le braqua contre le bout du couloir en y fixant à son tour une caméra. Il s'apprêtait maintenant à dézinguer tout les gardes qui se pointerait, en vendant très chérement sa peau !

Dans le couloir, Clausewitz et ses gars rassemblent tout leur équipement, et jettent un dernier regard à leur compagnon blessé. Il leur en coute de le laisser là. Ce n'est pas comme ça qu'ils ont été éduqués. Mais dans ce genre de situation, quand quelqu'un vous dit, "Partez devant, je les retarde", c'est que logiquement, il se sait foutu donc veut vous sauvez la vie. Et on ne refuse pas le droit de vous sauver la vie à un vieux compagnon d'arme. En lui jettant un dernier regard, et armé d'un solide arsenal, ils battent en retraite de l'autre coté des couloirs pour rejoindre les hangars privé du patron de la compagnie. Il doit bien avoir des hangars privés non ? Clausewitz offrait la couverture du premier qui controlait les couloirs, malgré la douleur qui le traversait, et qu'il devait surmonter, et le second offrait un controle arrière.

- Allez les gars, on va s'en sortir. Et si on s'en sort pas, on emmenera une bonne cinquantaine de ces petits malins avec nous dans la tombe ...

A l'extérieur pendant ce temps, les chasseurs reçoivent l'ordre de battre en retraite. Maintenant que leur arsenal de missile est vide, taper contre des chasseurs pour le plaisir n'est pas utile. Ils bondissent donc aussitôt en hyperespace pour rejoindre le Crisis, qui opèrent un blocus à l'entrée du corridor de la station Bulkar, en arrêtant tout les convois de ravitaillement qui lui sont destiné. S'ils veulent manger, les Bulkariotes vont devoir sortir de leur trou à rats. Et là, ils n'auront aucune armée capable de rivaliser avec le Crisis.

J'veux bien moi mais même un commando ELITE qui n'est plus vraiment un homo sapiens (tout comme un tieffelin ce que sont les pestiférés si j'ai bien compris) avec les mods biologiques reçues (je parle pas de sa combinaison, une part des innovations commencent à se répandre parmi les FS impériales) n'est plus vraiment en état de combattre sans une sacrée dose de drogue. 'fin moi j'veux bien la douleur ça fait de l'adrénaline.

Clausewitz a peu de chances de survire avec le coup qu'il a prit. Son côté devient bleu, puis violet. Le dernier soldat à côté de puis tente de ne pas s'évanouir et y met une large partie de ses forces. Une courte fusillade plusieurs cris révèlent que le blessé laissé derrière vient de vendre chèrement sa vie.

Les deux soldats parviennent enfin à ce qui semble être une porte de haute sécurité... ne pouvant être ouverte que par accès biométrique. Ils ont bien trouvé le hangar de la présidence... Au bout du couloir des bruits de pas se rapprochaient.

-Putain je vais m'faire ce connard et l'expédier par le sas merde il va payer barbare de merde !

Une caméra juchée sur un fusil passa le coin et vérifia le couloir... la fin était proche pour les deux blessés dont un n'était plus capable de manipuler un fusil et l'autre avait de plus en plus de mal à se tenir debout. Ils n'avaient aucune chance de survie. Mais un vrai soldat de l'Empereur mourrait les armes à la main !

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Une dizaine de MIJ I se font détruire et quatre autres reviennent de l'autre côté du tunnel sous forme de débris. Personne ne sait si la station bulkarr peut tenir un siège en se rationnant... En attendant il lui était impossible de communiquer avec l'extérieur. Il suffirait que ceux qui arrivent pour se rendre à la station Bulkarr ne puissent pas ébruiter la nouvelle. Attitude qui pourrait valoir d'autres problèmes à Nouvelle Prusse selon qui arriverait*. En attendant le commandant du croiseur fit remarquer qu'avec la destruction d'une frégate, l'absence de réponse de la part de Seranon concernant une commande d'astronef et le niveau technique de la production nationale. Les dépendances de Nouvelle Prusse était en grand danger.

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À bord de Bulkarr la population se remet lentement du choc et commence à comprendre ce que c'est que vendre des armes à tout le monde à la fois. Mais apparemment n'entend pas s'arrêter là. Certains groupes réclament déjà que l'on se penche sur une forme de solution finale pour les néo prussiens mais l'heure est actuellement au décomptage des victimes, aux annonces qu'à partir de maintenant les mets de luxe étaient provisoirement terminés et qu'il allait falloir se rabattre sur la nourriture synthétique de la station. Le directeur technique Cucesku étant en salle d'opération (on annonçait déjà qu'il ne marcherait plus jamais), le Directeur Général des fermes pris la direction de la république et de l'entreprise. Il s'agissait et immédiatement de reconstituer les forces perdues, de tirer des leçons de ce qui s'était passé. La législation fut revue pour que les étrangers n'aient accès qu'à une zone bien déterminée, restreinte et cloisonnée pour de bon ! La frégate endommagée fut amenée en radoub où l'on commença déjà à la réparer, l'astronef détruit fut cannibalisée et une nouvelle cellule devrait être crée. La présence métaux lourds en petite quantité dans Bulkarr était due à une politique d'importation systématique depuis 50 ans, elle allait enfin payer. Les ordres pour la construction d'une nouvelle ferme hydroponique furent donnés. L'on constata que l'immense majorité des nouveaux volontaires désirant rejoindre les forces de sécurité étaient des femmes...

* Pas l'EKA, la correspondance diplomatique n'est pas achevée, je tiens à préciser par souci de transparence.

Ouai ... Mais bon, l'environnement dans lequel ils sont entrainés fait que déjà, leur métabolisme n'est plus vraiment comparable à celui d'un humain (gravité 1,3 sur Bismarck I. donc naturellement, ce sont des tas de muscles). Et ils s'entrainent à combattre depuis leurs plus jeunes années. En clair, ils n'ont vu que la guerre et le combat depuis cet age. Et puis, ils doivent quand même tuer un Démantibuleur (créture type Rancor, le machin qu'affronte Luc dans la cave de Jabba) seul avec leur équipement d'accord, mais seul quand même (ça veut dire que viser un type à la tête, courant dans un couloir, même avec une grosse armure, pour eux, c'est du gateau), avant d'être admis Pestiféré. Beaucoup meurent, et seul la crème de la crème passe. C'est justement parce que Tieffelins et ELITE ne sont plus humains que les Pestiférés ne valent que leur "moitié". Leur entrainement est vraiment à la limite du supportable pour un humains ... Fin bon, on va dire qu'ils sont tous mort parce qu'ils ne portaient pas leurs armures hein ...

Le Crisis mit en panne et arma tout ses senseurs pour fouiller l'Espace. Il se tenait prêt à éfféctuer des interceptions au sein même de l'hyperespace.

Au sein de la station, Clausewitz vendait cherement sa peau et celle de son camarade en envoyant en enfer une bonne demi-douzaine de gardes de sécurité avant de mourrir des suites de son hémoragie interne.

Sur Bismarck I, un adolescent de dix-sept ans, nommé Hans Tulphus Von Clausewitz, apprenait la mort honnorable de son père, et sa nomination en temps que Duc. Un profond sentiment de fierté s'empara du jeune pestiféré qui demanda immédiatement à prouver sa valeur. Ainsi, il disparu sur Bismarck I pendant deux semaines avant de ramener la tête d'emettre le signal qui voulait dire, "venez me chercher". La Peste Noire avait son nouveau chef ...