Hegemony
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 République de Veracruz, Mendoza.

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AuteurMessage
Katarina Semenova
Initié
Katarina Semenova


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MessageSujet: République de Veracruz, Mendoza.    République de Veracruz, Mendoza.  Icon_minipostedLun 18 Oct 2010 - 21:54

Katarina but une petite gorgée de son verre en regardant un camionnette passer dans la rue ne tolérant le passage que d’une voiture et demi, retroussant légèrement son nez lorsque les effluves d’essence et des gaz d’échappement parvinrent jusqu’à elle. C’était vraiment un coin pourri pour encore user de véhicules à pétrole. Elle avait entendu deux jours plus tôt dans un bar que dans l’arrière pays, les chevaux servaient encore au travail agricole, même les increvables tracteurs coloniaux de la Fédération Terrienne n’avaient pas tenus le coup, ou avaient été volés.

Katarina but à nouveau, attrapant délicatement son gobelet en fer, brûlant, et fit passer une petite gorgée de thé avant de reposer le gobelet. Elle réajusta la paire de lunettes noires juchée sur son nez et regarda de l’autre côté de la rue, deux jeunes hommes sortaient d’un vieux bâtiment mal entretenu mais solide malgré tout, aux fenêtres hérissées de barreaux, il ne restait à vrai dire que les barreaux. Une brise légère souffla à travers la rue de la petite bourgade de Lölmo, près de Milano, république de Veracruz, planète de Mendoza, bref l'un des lieux les plus perdus de l'univers colonisés par des suédois marginaux au milieu d'une masse de latins. Katarina avait rapidement quitté le groupe de Yuki Shaniatwel après l’aventure ratée de Torino. Un bâtiment supplémentaire était arrivé, les néo prussiens aussi, et finalement tout le monde a du fuir le plus vite possible sans demander son reste. Aux dernières nouvelles le fameux Juarez était toujours en liberté et narguait toujours la flotte krypto-arkilienne - qui selon certains n’allait plus tarder à se passer de sommation- ainsi que les marines d’Aunadar de Pergame, et Gauma IV, bref tout allait bien pour lui. Mais Katarina, elle, était à la recherche de fric et non de passe temps consistant à courir l’espace et à désarmer des mines conçues pour faire exploser une frégate. Aussi lorsqu’elle avait rencontré une vieille connaissance qui lui avait parlé d’un coup à faire, elle ne s’était pas fait prier et après avoir écouté, avait laissé là l’équipage de cette révolutionnaire à la manque qui n’avait pas su raccrocher. C’était pas fric qui lui manquait pourtant, à l’époque. En tout cas Vitaly, arkilien d’origine et ancien soldat d’un Vor d’Almagrad, lui avait parlé de son boulot ici et lui avait confiée qu’il recherchait du monde pour un coup de main commandé par son actuel protecteur. Et effectivement si la marche à suivre était simple, elle exigeait des personnes capables d’en comprendre les tenants et aboutissants mais également capables d’improviser si cela tournait mal.

Katarina jeta un détailla sur la rue tout en buvant une gorgée supplémentaire de son thé. La rue Olaf Mikaelsson était l’artère secondaire (à une unique artère principale) de Lölmo. Les maisons, presques toutes similaires du moins jusqu’au premier étage, étaient faites de béton armé sur un modèle familial : la maison voyait un niveau supplémentaire pousser à chaque génération, mariage ou quelconque événement exigeant un agrandissement de l’espace de vie. Tous les rez-de-chaussée se trouvaient surélevés par rapport au niveau de la rue et toutes les portes d’entrées donnaient sur un petit escalier de quatre marches. Enfin toutes les fenêtres étaient protégées par des grilles. Pour ce qui était du reste, l’on avait à peu près tout ce qui était possible et imaginable. La maison située à côté du bar-hotel à la terrasse duquel buvait Katarina avait un propriétaire visiblement mégalomane à voir la tour de plusieurs dizaines de mètres qu’il s’était fait faire. D’autres, plus modestes, avaient de véritables cours suspendues en guise de balcons et quelques unes ressemblaient à des forteresses conçues pour repousser tout assaut. La maison que visait Kat’ ressemblait justement à ce dernier type de bâtisse. Haute de deux étages, l’immeuble servait de coffre relais et de banque à une organisation criminelle qui avait installé son siège à Lölmo justement parce que le village était petit, que l’on avait vite fait de repérer les étrangers et que la police locale, se résumant à sept policiers dont trois en surpoids, était incapable de mener une enquête sérieuse ni d’effectuer un nettoyage arbitraire. Quoiqu’il en soit, il ne fallait pas observer la maison longtemps pour se rendre compte qu’entrer là dedans mais pire encore, ressortir, n’était pas une partie de plaisir. La porte d’entrée, ostensiblement blindée, était couverte par une tour située sur le côté de la maison, et il était impossible de sortir sans découper des barreaux en parfait état. L’absence de vitres blindées était, Katarina l’avait appris, un leurre. Des panneaux blindés pouvaient rapidement coulisser devant les fenêtres de l’intérieur et transformer la maison entière en fortin inexpugnable pour des bandits équipés d’armes légères. Enfin la garde était estimée à une trentaine d’hommes environs, et ils n’étaient que dix en tout, chauffeur compris.

Vitaly était parvenu à se procurer, un quelconque dieu sait comment, un plan sommaire du rez-de-chaussée, au moins cela servirait... Katarina aperçu un trio de jeunes garçons marchant vite, l’un étant suivi par les deux autres. Elle attrapa son gobelet pour la dernière fois et le vida d’un trait, aspirant de l’air tout le long pour éviter de se brûler, décroisa précautionneusement ses jambes et se leva tranquillement, masquant son baudrier sous son manteau long. Traversant tranquillement la rue vide, Kat’ jeta un oeil sur sa gauche, Vitaly arrivait en faisant face aux trois jeunes qui marchaient de plus en plus vite. Subitement les deux suiveurs se mirent à courir, poursuivant le premier qui trébucha dans son pantalon trop grand. Les deux autres le rattrapèrent et provoquèrent un chahut, frappant le premier qui tentait de se cacher sous ses bras, ils étaient devant l’escalier menant à la porte de la maison cible. Katarina accéléra le pas, Vitaly ralentit le sien, la porte blindée s’ouvrit, laissant le passage à deux hommes âgés d’une vingtaine d’années à peu près, réprimandant déjà les fauteurs de trouble. Les deux jeunes poursuivant sortirent leurs pistolets et tirèrent sur le premier, le plus éloigné de la porte. Vitaly donna un coup de genou dans le vide et fit surgir un FAM 3 de sous son manteau et abattit le second garde d’une rafale.

Katarina dégaina ses pistolets et fonça vers l’escalier tandis que le premier jeune homme s’accroupit et sorti un FAM-1 de sous son large pantalon, il tira à trois reprises sur la tourelle et se plaqua contre le mur. Les deux jeunes aux pistolets s’engouffèrent à l’intérieur, Katarina suivit en sautant par dessus les quatre marches, un nouveau coup de FAM 1 partit vers la tourelle, Vitaly lança une grenade à main au travers des barreaux et fonça vers une autre fenêtre, dégoupillant déjà une deuxième. Kat’, à peine entrée, tira sur un garde sortant d’une pièce sur sa gauche, pistolet au coin. Un vase de mauvaise qualité passa en morceaux par la porte et s’écrasa sur le mur du vestibule, la seconde grenade de Vitaly venait d’exploser. L’un des gamins prit à gauche et entreprit de nettoyer les deux pièces, Katarina prit à droite et ouvrit le feu sur une femme retranchée derrière un canapé, une autre, à peine vétue, manqua de prendre une balle à la place du tireur qui tentait de s’en servir comme bouclier. Katarina jeta une grenade dans la pièce suivante qui explosa presque, elle avait touché une bombonne de gaz ou du moins quelque chose d’assimilable Sept coups de FAM 1 partirent à l’extérieur, des chutes de pierres et de gravats se furent entendre jusqu’à l’intérieur, Vitaly entra avec deux hommes armés de fusils séraniens et se mit à tirer en direction de l’escalier, faisant face au Vestibule. Katarina regagna le vestibule et, entraînant l’un des gamins à sa suite, fila vers l’arrière de la maison tandis que Vitaly, l’ex soldat, donnait l’assaut à l’unique étage de la maison avec son sbire. Kat’ tira deux coups, faisant sauter le système de fermeture de la porte et l’ouvrit. Le gamin se faufila dans l’ouverture et tira une dizaine de coups sur sa gauche, faisant surchauffer son pistolet Zulweapons. Katarina le suivit accroupie et tira une demi douzaine de balles de ses pistolets krypto-arkiliens, obligeant tout le monde - deux ou trois hommes armés- à se remettre à l’abri. Gagnant un muret, la jeune femme poussa le jeune garçon et, profitant d’un calme relatif, dégoupilla sa seconde et dernière grenade à main qu’elle lança. L’un des bandits cria et sortit de sa cachette, elle l’abattit et rechargeant l’un des ses pistolets, la grenade explosa et blessa un second garde. Katarina s’élança, le gamin à sa suite, et s’abritant derrière un mur, mit une nouvelle porte en joue, sur sa gauche. Le gamin, laissant tomber son pistolet surchauffé et apparemment grillé, s’empara d’un HK-28 traînant là et s’embusqua également. Un violent échange de tirs retentit derrière la porte, des cris de plusieurs blessés se firent entendre. La porte faisant face à Katarina s’ouvrit brutalement, laissant apparaître un homme armé d’une mitrailleuse légère FW 2, il balaya l’espace devant lui au juge, Katarina fit de même, un instant décontenancé par un coup manquant sa tête de près, elle eut plus de chance. L’homme à la mitrailleuse s’écroula, blessé au ventre. Le gamin sortit de sa cachette et tira également une paire de coups au jugé, blessant un petit homme calvicié et ventripotent à la jambe, serrant nerveusement un sac marin contre lui.

Katarina se leva lentement, le jeune garçon à sa suite et s’avança en direction des deux blessés. Eloignant la FW 2 d’un coup de pied, elle acheva l’homme et s’assura le que le petit ventru n’était pas armé.

-Prend le sac, lança-t-elle au petit tout en surveillant la porte. Katarina laissa tomber un chargeur vide et réarma son second pistolet tout en surveillant la porte, Vitaly apparut. 

-Terminé, Juan est occupé à ramasser l’argent en haut, un beau paquet de CRUs et de plaquettes cuivre et argent carcares.

-Ici ya plein de billets avec un aigle dessus et des pièces d’or, déclara le petit qui peinait à tenir sur ses pieds. 

Vitaly sourit en voyant le gamin et prit le sac, soulageant le petit homme qui rengaina sa nouvelle acquisition. 

-Rengaine pas, nous ne sommes pas encore dehors. Allez viens, on fout le camps, lança-t-il à l’adresse de Katarina.

Soledad, ou plutôt Katarina, opina du chef et, rengainant ses pistolets, s’empara de la FW 2 dont la batterie était encore chargée à quatre-vingt pour-cents et emboîta le pas des deux autres, non sans s’être assuré de ne pas laisser de témoins derrière elle.

Un homme âgé d’une trentaine d’années dévala les escaliers, un ZUL MKI en bandouière et deux sacs marins lui sciant les épaules, un sourire d’une oreille à l’autre.

-Hé hé tout y est, déclara l’homme.

Katarina, qui ne portait pas de sac, sortit la première et s’assurant que la voie était libre. Elle n’aperçu tout au plus que trois policiers locaux, arme de service dégainées et bien cachés. Elle tira une rafale pour le principe, faisant détaler tout le monde, tandis que leurs deux chauffeurs s’avançait. 


-Eh ben, s’exclama Vitaly à l’adresse du premier jeune homme, le tireur au FAM 1. Tu n’as pas lésiné !

-Ouais, je sais, répondit-il en se débarrassant de son pantalon trop grand -il en portait un second- qu’il abandonnait sur place. Mais j’ai vu bouger des gens là-haut alors j’ai tiré, et j’crois que les flics ont pas trop demandé leur reste en voyant ça. 

Katarina se retourna enfin et aperçu les restes de la tourelle. Elle sourit et monta à bord d’un antigrav’ bon marché qui partit en trombe, elle se trouvait à côté du gamin qui HK 28.

-Joliment joué petit, mais la prochaine fois fait gaffe à pas surchauffer... ‘fin c’que t’as ramassé devrait pas te faire ce coup-là avant longtemps... J’vais t’montrer, là t’as la jauge qui t’indique...

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