[HRP]Pas bête comme idée que j'ais eue; j'ai fait ce post à l'avance, plus qu'à copier/coller, et le tour est joué. Ceci est posté pour Cassandre, mais je ne peux pas me permettre de perdre de la batterie à changer de compte (l'ordinateur réagit très lentement, ça prend un temps fou).[HRP]
Hel n'avait même pas eut le temps de refaire ses nouveaux stocks de joujous divers—avec trois entrées en douce dans l'usine H & K, huit fonctionnaires soudoyés, et de longues heures passées auprès de ses contacts de la pègre, en particulier du bon vieux clan Scaliger—, qu'une chose autrement plus intéressante avait attiré son attention. Ainsi, tout avait commencé un soir en fin de semaine, dans un restauroute à mi-chemin entre Kamensk et Himalia, où elle avait rencontré sa tante Silva, qui commandait un patrouilleur dans la marine. Du fait de leur faible différence d'âge, celle-ci avait toujours été comme une grande soeur plutôt qu'une vraie parente, et les deux femmes s'entendaient très bien, et se voyaient aussi souvent que possible, en tachant de s'arranger pour que Frederick, fou d'inquiètude au sujet de son ainée et des cachoteries de sa soeur ne soit pas au courant par les hommes que Custer, de mauvaise grâce, avait laissé pour ouvrir l'oeil au cas où ils verraient passer la nièce de l'amiral. Elles étaient donc en train de deviser, installée devant une paire de sandwichs tirés du synthétiseur, quand Silva parlait de sa mission recente de patrouille à la frontière Alttorienne...et de l'activité suspecte déployée par ceux-ci. Le jeune commandante avait alors suivi ce petit manège d'un peu plus près, non sans finir par se faire prendre en chasse dans la zone neutre par un vaisseau de Valen bien plus grand, et lui réchapper de justesse—pourtant dans la famille ça n'étaient pas des têtes brûlées, mais ces choses là représentaient le pain quotidien entre les forces des deux pactes dans le coin—. Après avoir sonné le toscin au commandement frontalier, elle avait appris l'existance d'un rapport secret sur ces activités, et pris connaissances des grandes lignes. Des espions aussi bien que des voyageurs de passage et les vaisseaux comme celui de Silva signalaient une étrange activité des bâtiments battants pavillon Alttorien, et bientôt, une info aussi brève que parlante, issue des circuits jadéens cette fois, soulignait la possibilité d'une opération militaire majeure dans les zones neutre de la puissance frontalière de l'Union, du fait d'une circulaire interne du haut-commandement Alttorien en laquelle la jadéen était entré en possession, et avait, avec le retard dû aux communication entre les agences des deux nations, communiqué à la Sûreté, qui en avait elle-même informé la Marine, faisant atterir le rapport cinq jours auparavant sur le bureau de l'oncle de Hel, l'Amiral Syllas. Celui-ci avait décidé d'augmenter imperceptiblement la garde de la frontière sur un long laps de temps, intégrant cela au dernier moment à un plan de défense déjà existant pour le cas échéant démentir toute accusation de réaction aux activités adverse et de militarisation excessive, et demandé à la Sûreté de poursuivre l'enquête, ainsi que de faire des projections. Celles-ci révêlaient grâce aux données disponibles qu'il s'agissait très probablement de la préparation d'une expédition anti-piraterie de grande ampleur dans la plus pure tradition Alttorienne, une information géopolitique d'une importance non-négligeable. Elle était également très intéressante pour Hel, qui interrogea—discrétement—Silva davantage à ce sujet, jusqu'à voir qu'elle pourrait contacter à ce sujet une personne qu'elle connaissait côté affaire, qui pourrait lui donner ce document. Sans que sa tante n'en sache rien de ce qu'elle allait faire, la jeune trafiquante soudoya le bonhomme—cela lui coûta assez cher quand même, mais ce contact verreux assez haut placé, chose rare depuis la fin du régime parlementaire et l'épuration pure et dure des militaires, était utile...D'autant plus qu'elle pouvait le faire chanter si nécessaire avec des informations très "intéressantes" au sujet d'une de ses maîtresses qui iraient parvenir à sa femme le cas échéant, ainsi que d'autres choses bien moins anodines—, afin d'entrer en possession du préçieux rapport. Elle prit soin d'en faire une copie exacte, qu'elle déposa en lieu sûr à Eupatoria, sur Christiansa, dans une cachette aussi improbable qu'utile, en voyant déjà miroiter d'intéressantes possibilités.
Car, ce serait lucratif si le texte arrivait, contre une confortable rétribution à l'aimable informatrice bien entendu, sous le nez d'un puissant warlord de la zone neutre, avant l'offensive Alttorienne.
Elle avait déjà fait du trafic de documents importants, mais jamais à ce niveau. Il faudrait être prudente...d'abord refaire ses stocks, et se préparer convenablement. Et se tenir au courant ce l'évolution des choses.