Exploration du Don

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Ralph jeta un regard à travers le hublot du Tl 84 qui quittait les hangars de la base d'Arkengelsk. Un peu plus loin, sortant du parc à vaisseau numéro 87, les trois vaisseaux labos de l'expédition s'arrachaient tranquillement à la pesanteur du satellite d'Arkilia. La navette passa entre deux frégates, passa devant une corvette et se présenta au hangar 7 du Zheng He, ancien Kipling, renommé ainsi en raison de son rôle. L'amiral de flottille, nommé amiral de flotte pour l'occasion passa rapidement l'Infanterie Mobile en revue et se hâta vers la passerelle, marre de supporter ces réceptions d'adieu. D'accord il partait pour le bout de l'univers, son trou du cul auraient dit d'autres; enfin tout dépendait dans quel sens on considérait les choses. Après tout l'humanité se trouvait au bout de la galaxie et par conséquent au trou de...

L'escadre partit à bonne vitesse vers Jonction où les attendaient les équipages apiens de l'expédition, présents à titre scientifique. Ensuite arrêt à Thalassa histoire de prendre quelques techs et les schémas de fonctionnement de ces mystérieux appareils électro mécaniques. Cela fait, il faudrait s'atteler à sortir Farawa de son impasse et surtout mettre au point une technique valable pour tout le monde. Mine de rien Ralph aimerait bien rentrer aussi...

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Journal de bord de l'expédition

Citation :: Jours 7-8-9

Après avoir pris avec nous les trois bâtiments apiens dans le système Jonction et accueillis à bord du Zheng He les membres apien de notre Etat-Major -un officier supérieur des groupements scientifiques et un jeune officier en second-, nous avons fait route vers Thalassa en compagnie de trois cargos MF-115 qui y apportaient du matériel, des sous marins apiens pleins d'appareils de scan d'après ce que m'a communiqué le commandant du convoi.

Notre arrivée à Thalassa deux jours plus tard nous a permis de faire jonction avec nos deux dernières frégates. L'amiral de flottille Donkova nous a informé de la situation du P.C. Farawa. Espérons que nous puissions les sortir de là.

Citation :: Jours 10-11-12-13

Nos forces d'Infanterie Mobile n'ont cessé de parcourir les coursives au pas de course chargés de matériel ces derniers jours, je songe sérieusement à mettre en place un tournoi d'Arena dans l'escadre afin non seulement de maintenir le moral mais aussi garantir la tranquillité des techs. Nos équipements de communications spéciaux nous permettent de capter les chaînes holo diffusées dans l'Empire lorsque nous sortons du sous espace, cela contribue grandement au maintien du moral des troupes. J'ai cependant promis aux membres de l'équipe cinématographique de l'escadre d'étudier leur demande visant à leur permettre de "se lâcher avec leur matériel" ; ils m'ont certifiés qu'ils resteraient dans le domaine du burlesque sans toutefois verser dans le vulgaire.

Citation :: Jours 13-29

Fortement aidés par les cartes astrométriques de l'amiral Donkova, nous avons pu croiser assez répidement jusqu'au Premier Capitaine Farawa. L'affaiblissement du courant fut facilement passé à l'aide d'un regroupement de nos vaisseaux ce qui à permis d'exploiter avec plus d'efficience la puissance de chacun. L'ennui à bord est loin de se manifester : le téléchargement d'une grande quantité de romans jadéens aide fortement. Plusieurs sous officiers se sont penchés sérieusement sur des manuels de tactique et de stratégie, les volontés de promotion au retour sont importantes.

Nous avons enfin atteint la position du Premier Capitaine. Nous avons aussitôt envoyés deux sondes reconverties pour le transport de fret léger, de quoi améliorer l'ordinaire pour les hommes ainsi que des copies de notre bibliothèque téléchargée la veille du départ. Plusieurs sondes de calcul et de mesure ont été lancées afin de parcourir l'anomalie dans ses moindres détails.

Enfin j'ai permis aux pilotes de la chasse de s'exercer quelque peu plus loin dans le système. L'HIMS Explorer à également procédé à un larguage en règle de ses 400 fantassins mobiles en mode d'entrainement de réalité virtuelle sur un planetoïde du système avec appui réel de chasseurs. Le commandant Ferenko m'assura que les forces d'infanterie de la Navy venait de massacrer une brigade d'infanterie motorisée et blindée de l'Empire seranien.

Nous nous penchons toujours sur le miroir bloquand le P.C. Farawa du mauvais côté du courant.

Sujet: Re: Exploration du Don Lun 26 Jan 2009 - 20:36

Grâce à la perfusion des derniers romans jadéens de Lily Higgins Klark, relatant les aventures d'un détective dans les îles de Sephonos jusqu'aux bas-fonds de Kamensk, les équipages tiennent bon. Le réseau, brillement retransmis grâce au pulsar proche, égaille encore plus le quotidien, quoique tirer les hommes des postes ne va plus de soit. Mais il n'y a pas de tache impérative à faire, donc on tolère pour l'instant.

Pendant le temps libre passé à feuilleter la base de donné, Pien tomba sur un fichier qui n'avait absoluement rien à faire dans la catégorie "championnats universels de catch catégorie plus de 80 kg". Intrigué, il l'ouvrit, et fut encore plus mystifié. C'était ancien; cela datait au moins de quarante ans auparavant, dans la marine Kryptonne. Plus passages étaient effacés.

Citation :: Pr. Dr. François de Ploaré, Professeur en Astrophysique et Physique Quantique à l'université de Krypton- Note informative a l'intention du Haut Commandement

[...], l'effet miroir a déjà piégé de nombreux astronefs, et peu en sont revenus vivant. Les enregistrement des scanns dont nous disposons laissent à croire qu'il s'agit d'une anomalie spatio-temporelle de type 4, dont l'unique autre représente se situerait en territoire de l'Union. Je me souviens d'avoir eut l'occasion de jeter ainsi un coup d'oeil à un procédé hyperspatial reprenant l'effet tunnel, mais les informations ont étés classées losrque j'ai cherché à y acceder de nouveau. Quoiqu'il en soit, plusieurs informations peuvent être rassemblées et peuvent permettre de monter le "portrait-robot" d'un Miroir:

*Situé sur des courants hyperspatiaux
*Situé souvent à proximité des tempêtes
*D'une épaisseur allant de 1 UA à 2 AL
*D'une largeur/longueur ayant un minimum de 45 AL
*Formé d'un horizon des événements entourant une unique anomalie, comme un trou noir, et dont la masse courbe le continuum spatio-temporel au point que des cycles se forment, selon une courbe de Moëbius. Les causes et la description préçise sont inconnues, mais cela empêche tout astronef de se déplacer dans un des sens; il a l'impression d'avancer, et les étoiles bougent avec, jusqu'à ce qu'il arrive, sans s'en rendre compte, au point de départ.

[...]

Jusqu'ici, deux méthodes ont fonctionné:
1 Contourner, faire le détour, lorsque c'est possible en un temps court.
2 Chercher une brisure dans le miroir, comme quelques unes ont étés vues, mais il n'existe aucun moyen de les localiser, sauf à essayer systématiquement.

Entre temps, les résultats des scanns étaient arrivés. On avait trouvé toutes les valeurs sembables à celle de l'avant-garde à l'origine, soit un espace normal, mis à part une augmentation locale du rayonnement tachyonique, chronoton, et de l'amorce d'une importante masse gravitationnelle située plus loin. Les moteurs seraient naturellement influencés par cela tant qu'on restait à proximité, et quelques membres d'équipage se plaignaient comme prévu de maux de tête.

Enfin, de l'autre côté, les marins, un peu nerveux, étaient abreuvés de romans jadéens et Arkiliens jusqu'à saturation afin de les détourner du spectacle des étoiles sinistres. L'astronef en faction directement au abords du miroir reçut les sondes, et les envoya par aviso au gros de la flotte prisonnière.

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À bord du Zheng He, les techs avaient patiemment assemblés une pompe à Hexanox de petite taille, elle fut envoyée au groupe de Farawa dans un transbordeur sans pilote qui suivrait un parcours enregistré par une des sondes. De son côté, Farawa détacha 4 corvettes avec l'ordre de faire quelques exercices d'approche d'attaque sur croiseur ou frégate, une tournante serait mise en place, chaque corvette reçut l'autorisation de tirer 4 torpilles pendant ces exerices.

Du côté de l'escadre Zheng He, une frégate, en l'occurrence l'EXF-03, se détacha du groupe et déploya sa gigantesque antenne de 158 mètres de long. L'installation radio longue portée communiqua facilement avec la métropole. On demanda un envoi complet du texte de Ploaré ainsi que tout ce qui permettait de comprendre comment fonctionnait un tel phénomène. Une demande de soutien scientifique en métropole fut également formulée. À bord des trois vaisseaux-labos de l'escadre, la véritable division de blouses blanches spatioportées se mit au travail...

Tout vaisseau non concerné par l'anomalie fut écarté du champ gravitationnel, cela concernait surtout corvettes et frégates.

Sujet: Re: Exploration du Don Mar 27 Jan 2009 - 20:08

Dansle groupe de vaisseaux prisonniers de l'infini, la vie quotidienne s'organisait dans le système solaire leur servant de base provisoire, rythmée par les exercices et la diffusion de "Plus belle la vie" sur la chaîne holo solarienne, pretexte à disputes entre soldats et gradés, ou encore des nouvelles de l'Empire. Sur la corvette converstie en station d'extraction de fortune, on mettait en place les machines, et on travaillait en collaboration avec le reste de la flotte de l'autre côté, malgré les 5 minutes de décallage lors des communiations.

Là-bas, on bossait dur également. Le blouses blanches se creusaient la tête sur ce que pouvait receller les tréfonds de l'espace-temps afin de former un noeud aussi gordien. Quelques suppositions sur les confluents de courants hyperspatiaux, l'utilisation des réacteurs à hexanox, ou l'influence de "Plus Belle la vie" sur le continuum spatio-temporel furent faites, mais aucune réellement fondée. Une explication plus rationnelle vint du Professeur Zwerg, qui émit l'hypothèse qu'il s'agissait d'une "cassure" induisant un certain décallage entre les tissus, qui, comme un rebord, pouvait être descendu, mais pas remonté. Néanmoins, l'absence de tout relevé possible à proximité directe de l'endroit où on situait la singularité les laissait dans l'unique domaine de la théorie. Comme pour les trous noirs. Or, il faut des années pour que la théorie avance. Comme disait la loi de Murphy, "Quand ça marche ne pratique, on ne sait pas pourquoi. Quand on sait pourquoi ça devrait marché, ça ne fonctionne pas en pratique". Néanmoins, un nouveau chargement d'astrophysicien fut déporté depuis Arkilia et Krypton à destination de ce bout du monde, il arriverait bientôt par navette rapide.

De son côté, Ralf et quelques officiers proches reçurent les réponses de l'administration. A avait effectivement un certain François de Ploaré dans les archives Kryptonn, mais aucun autre écrit que le fragment qui s'était retrouvé par un étrange hasard dans le dossier du "catch". D'ailleurs, son dossier était bizarrement vide. L'ONI allait enquête, mais ça prendrait du temps.

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Pendant que les recherches se poursuivaients, l'on fit passer davantage de sondes côté Farawa afin de tenter de trouver une cassure dans l'effet. Si trouver un moyen de venir à bout de ce problème restait une priorité, celui de sortir les équipages de là en était une autre...

Sujet: Re: Exploration du Don Mer 28 Jan 2009 - 21:04

Des fluctuations localisées faisaient avancer plus ou moins vites les sondes, mais rien de concluant. De son côté, Farawa avait découvert que les propriétés du pulsar proche étaient de traverser sans perte de temps le champ de réflexion du "miroir", et envoya rapidement un message à Pien, le demanda d'effectuer des tests avecl'autre pulsar de son côté de la barrière.

Les premiers résultats de l'ONI furent envoyés à l'Amiral. Ploaré était un spécialiste en astrophysique et en physique quantique de Krypton, peu connu,mais ayant publié plusieurs essais sur les anomalies spatiales, dont celles du troisième et quatrième degrès. Il s'intéressait en particulier à l'origine de la singularité centrale, et aux champs la définissant, en particulier chronoton et tachyoniques. Les premiesr semblaient issus du décallage temporel dans l'espace temps causé par l'énorme masse des singularités. Accessoirement, le professeur était amateur de catch.

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Des sondes et autres robots furent envoyés à travers les pulsars d'un côté comme de l'autre, il s'agissant non seulement de sortir Farawa de là mais aussi de déterminer si un tel passage avait des chances d'être emprunté par l'escadre et surtout, combien de temps un tel état de fait pouvait durer...

Le secrétariat à l'espace tâcha de joindre Ploaré et de lui exposer le problème. Une fois joint il lui serait également demandé où étaient passés les restes de sa thèse.

Sujet: Re: Exploration du Don Jeu 29 Jan 2009 - 18:52

Les relevés effectués à proximité du pulsar recoupèrent les données précédentes; on voyait bien que c'était un phare à onde radio innondant l'espace, au point de rendre les capteurs radios aveugles quand on se trouvait au coeur du faisceau. Il semblait effectivement qu'une importante part des rayons radio partaient depuis le pulsar jusqu'à l'autre étoile à neutron, du côté extérieur de la barrière. Ensuite, savoir pourquoi cette étoile tenait à tout prix à transférer les histoires du festival de la musique country, rediffusé pour le n-ième fois par les chaînes de l'Union, c'était autre chose. Suivre le faiseau dans le champ serait peut-être utile...

On eut beau chercher et rechercher, il semblait que personne ne connaissait deprofesseur Ploaré, et encore plus, qu'il ne subsistait aucun moyen de le joindre. Les physiciens de l'université Krypton haussaient les épaules. Finalement, un chargé de TD bien trop vieux pour ce boulot fut trouvé, assurant que Ploaré avait enseigné ici une quinzaine d'année auparavant, et avait été un personnage discret, qui avait disparu du jour au lendemain sans rien laisser comme trace.

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Farawa rappela rapidement ses corvettes et lança une sonde programmée pour suivre le faisceau.

Sur Kryptonn l'ONI reçut du travail en plus : retrouver Ploaré, ses travaux et un hypothétique successeur à ses thèses. Figurait aussi parmi les tâches : pourquoi les données sur Ploaré avaient disparues de toutes les banques de données et qui avait pu le faire...

Sujet: Re: Exploration du Don Ven 30 Jan 2009 - 18:11

La sonde, ancrée au faisceau intenses d'onde radio partant du pulsar situé du côté extérieur de la barrière vers celui du côté krypto-arkilien, traversait relativement rapidement les couches externes de l'anomalie, quand ses capteurs s'affollèrent soudain. Les valeurs de particules chronotons connaissaient une augmentation vertigineuse, de 12 BRC/Km^3 à 6.541 BRC/Km^3 sur quelques secondes. Sous les yeux médusés des opérateurs, les valeurs recueillies par la sonde poursuivirent leur montée. A la moitié, on avait atteint 241.647 BRC/Cm^3, une valeur extraordinaire jusqu'alors jamais observé dans les annalles de la science krypto-arkilienne. Un autre cadran numérique indiquait que le rayonnement tachyonique augmentait considérablement à son tour, passant de 4 Condor/Km^3 à 914 Condor/Km^3, et enfin les capteurs conventionnels indiquaient qu'un objet d'une masse gravitationnel indéterminable (tendant vers l'infini) se situait à proximité immédiate.
Soudain, un des opérateurs comprit. Avec un cri, il sauta sur la console, et changea aussi vite qu'il put la direction. Mais il était trop tard. Le sonde avait passé l'horizon des événements, et les compteurs étaient désespéréments noirs. Seul le compteur tachyoniques - les tachyons allaient plus vite que la lumière - montrait de temps en temps des pics, de plus en plus faibles. Apparement, on avait donc à faire ici à une variante du trou noir de Bloeschter-Wald, et la sonde était passé à une trop grande proximité de la singularité, cette "unique anomalie" dont parlait Ploaré. Il semblait que le faisceau passait à proximité directe d'elle.
Un second essai eut lieu, en suivant une trajectoire légèrement décalée. le sonde passa sans problèmes, quoique à la fin, il y eut un black-out de 4 millisecondes, durant laquelle elle avait "disparu". Il semblait qu'ici il y avait un décallé chronotonique, comme on en rencontrait parfois dans les courants hyperspatiaux. Néanmoins, pour faire passer des vaisseaux, il faudrait être sacrément prudent, jusqu'à ce qu'on ait "cartographié" l'intégralité du passage praticable.

En cherchant sous Ploaré, les hommes de l'ONI tombèrent sur un patron pêcheur de Xaar, et sur un employé des postes Krypto-Arkilien. Un Unionnien répondait également à ce nom, mais il s'agissait d'un prêtre, membre de la congrégation pour la doctrine de la foi. De toute façon, l'âge ne correspondait pas. Le professeur s'était bel et bien évanoui dans la nature.
Néanmoins, premier pas dans le dossier, on avait retrouvé l'ancien logement du professeur, un appartement laissé à l'abandon depuis des années pour X raison. Tout était méticuleusement rangé. EN cherchant bien, en dehors des magasines de catch, les investigateurs ne trouvèrent que dse bouquins de physiques de la même trempe que ceux qu'on pouvait achêter à la librairie de l'université, mais aucune note. Par curiosité, l'un d'eux jeta un coup d'oeil à l'intérieur du livre "Relativité et astrophysique; le problème des astres de masse supérieures à 564. TuV." Les pages étaient bourrées de notes.
Les éléments du dossier informatiques quant à eux, d'après les résultats des recherches, avaient étés effacés un ans et demi après la dernière activité du professeur à l'université par un homme des services gouvernementaux qui n'a laissé aucune trace de son identité autre que le code d'entrée dans le système, dont le niveau de sécurité était très élevé.

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Motivés par l'espoir, les équipages lancèrent d'autres sondes afin trouver une voix de sortie. À bord des trois vaisseaux labo, les différents spécialistes, travaillant avec des techs de la Navy se penchèrent sur diverses solutions pour rendre le passage plus sûr et praticable sur le long terme, l'un des techs avança un dispositif de propulseurs anti-G pointés vers le trou afin de limiter ses effets et maintenir le passage ouvert. Fut également menée une étude de la progression du phénomène. Se résorbait-il ? devenait-il plus important au fil du temps ?

Sur Kryptonn les services compétents ne tardèrent pas à tout embarquer après inventaire, moulte photo et description détaillée de la position de chaque chose. Evidemment les recherches sur ce qu'avait pu devenir le bonhomme se poursuivaient. Les passeports biométrique, mis en place bien avant sa disparition, servait d'étalon de base... en espérant qu'il n'y ait pas eut transplantation neurale...

Malheureusement, les études sur les modules antigravitationnels donnèrent des résultats médiocres. Seule l'extrême frange extérieure de l'ergosphère [NB: zone d'attraction gravitationnelle externe du trou noir] pouvait être traversée comme ça; s'approche trop de l'horizon des événements était mortellement dangereux quoi qu'il arrive. Mais heureusement le passage semblait assez large pour laisser passer les vaisseaux lourds sans trop de risques, même si ce serait un à la fois, comme dans un canal. Il faudrait également songer à garnir de "bouées" de signalisation pour éviter tout accident, car, si le phénomène était relativement stationnaire, il mettrait des siècles avant de se décaller ne serait-ce que de deux-cent kilomètres.

Sur Kryptonn, les recherches arrivèrent finalement au fait que le Professeur Ploaré était parti d'un spatioport de plaisance de Xaar avec un petit astronef à une place pour un voyage en orbite et n'était jamais revenu. Aucun relevé biométrique ou quoique ce soit n'avait révélé ça, juste les archives de la société louant les navettes.

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Les mesures sur l'évolution du phénomène se poursuivirent, connaitre la vitesse de propagation du phénomène et effectuer une projection afin de savoir combien de temps un passage resterait ouvert. Les différents observateurs seraient particulièrement attentifs lors du passage des vaisseaux, l'influence qu'auraient ceux-ci sur le phénomène était directement lié à l'exploration future du Don...

Sur Kryptonn s'était une véritable mission archéologique qui avait été lancée sur la disparition de Ploaré, qu'avait pu devenir la navette ? Qu'est-ce qui aurait pu motiver un départ du professeur ? Que restait-il de sa famille s'il en avait une ? En bref, on cherchait tout.

Le passage s'avéra en de nombreux endrotis plus large que prévu; toutes les classes de vaisseau existantes - sauf peut-être des Ienisseï unionniens - pouvaient passer sans trop de problèmes, même si certains resserements obligeaient à manoeuvré, on avait donc installé des balises temporaires. A priori, passer serait toujours subtilité, mais pas une impossibilité.

Sur Krypton, il fallu faire appel aux archives du contrôle spatial, qui indiqua qu'on avait de enregistrements de cette navette jusqu'à l'entrée dans le courant hyperspatial près de Krypton, puis que c'était le black-out. Côté famille, on dénicha un cousin, qui se souvenait vaguement d'avoir eut ce personnage discret dans sa famille, puis une soeur, qui après un peu de méfiance, annonça qu'elle avait rompu avec son frère suite à des problèmes de ce dernier; il recevait des gens qui ne lui plaisait pas. Essentiellement des escorgriffes de catcheurs, mais également d'autres types, louches, aux manières dégoûtantes, mais elle ne saurait dire qu'ils ne faisaient pas exprès pour l'éloigner durant les discussions, étant donné que quand elle n'était pas là - mais écoutait discrétement - ils devenaient bien moins vulgaires. Mais elle ne savait rien d'autre.

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Les huit corvettes de Farawa repassèrent du côté connu du Pulsar au très grand soulagement de leurs équipages. L'amiral Pien ordonna que l'on fasse un recensement des membres d'équipages (des huit corvettes) acceptant de continuer la mission. Ceux voulant abandonner pouvaient le faire et auraient le droit de rejoindre Thalassa afin d'y être rapatriés par la l'aviso de liaison.

La frégate EXF-04 passa de l'autre côté du Pulsar en commença, en liaison avec la EXF-03, à baliser le passage et à y installer un relais hyperondes destinés à faciliter les communications des deux côtés du pulsar.

En métropole la chasse au professeur se poursuivait, quoiqu'avec des effectifs plus réduits.

Une dizaine de pères/mères de famille demandèrent à être mutés vers la zone métropolitaine, mais le reste, poussé par le soulagement, l'instinct d'aventure, et l'alcool bû pour fêter la libération, décidèrent de rester. On était prêt à partir explorer de nouveaux horizons, tandis que sur Krypton, l'enquête piétinait.

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En file indienne, les vaisseaux de l'escadre passèrent dans "l'étroit passage" correctement balisés et munis de relais hyperondes pour que la communication avec la métropole soit conservée. La flotte adopta une formations élargie sur le courant. Les croiseurs, vaisseaux scientifiques et astronefs apiens au centre, les frégates déployées en un réseau d'alerte restreint que venaient compléter les corvettes. Huit en avant garde, huit en arrière garde et les seize autres en réserve au centre avec les bâtiments lourds.

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Citation :: 16 février 2755

Notre route se poursuit après l'incident du Pulsar, l'anomalie baptisée "goulot de conquête", a été correctement balisée. l'Explorer est passé plusieurs fois dans le goulot sans aucune incident. Des sondes d'observation nous informent en permanence d'un éventuel rétrécissement.

17-18-19 février 2755

Rien à signaler dans l'escadre. Les équipes de SSA et mes compagnies d'Infanterie Mobile ainsi que les techs plus sportifs ont mis en place une compétition de Course relais à travers les soutes et le hangar à chasseur du croiseur. Cette initiative s'est transformée à notre bord en une course d'obstacle à travers tout le vaisseau, incluant des changements de niveau en cours de route et la mise en place d'obstacle inattendus à bord. L'équipage de l'EXF-07 a demandé à envoyer un champion à bord. Je n'ai pas refusé. Un tournoi d'Arena a également pris forme dans toute l'escadre. les apiens ont déclinés l'invitation.

Le 19 vers 23h30, calendrier militaire, nous avons découverts un système très calme en bordure de parcours à deux jours de navigations d'une tempête que les capteurs longue portée des vaisseaux captaient déjà. Ce système pourrait être un excellent emplacement pour le projet 797. Nous faisons route vers le tempête en espérant qu'elle ne coupe pas le courant...

Au fur à mesure que la force, laissant le miroir derrière elle, s'approche de la tempête, les scanners la dévoilent. Mais pas entièrement; elle s'avère être tout bonnement énorme, et son tracé est dangereusement proche de celui du courant; elle pourrait être plus mouvementée et étendue encore que celle de Carcaran!
Quoi qu'il en soit, la vitalité de la tempête semble déteindre sur les étoiles du coin; elles sont jeunes, très brillantes, et bourées d'énergies. Un beau gisement d'hexanox a été découvert dans les hautes couches de l'atmosphère d'une géante d'un système stellaire à mi-chemin entre le miroir et les premiers "volutes" de la tempête, mais il n'y avait aucune planète tellurique viable.
Plus loin, un système stellaire plus grand semblait se distinguer, vers le début du passage à proximité directe de la tempête. Néanmoins, au fur à mesure que l'on se rapprochait, on constatait que les réultats des scanns ne se préçisaient pas; il semblait que les perturbations de l'espace induites par la tempête gênent les scanners. Il faudrait pousser plus ou moins à l'aveuglette, et se contenter de mesures floues, avant d'avoir de détails.

Invité

L'escadre se regroupa tout en maintenant la formation, sur le côté du courant le moins menacé par la tempête. Des sondes furent dépâchées d l'autre côté du courant pour prendre des données. L'un des trois vaisseaux de recherche déploya tous ses capteurs afin d'enregistrer un maximum.

On n'était pas en état d'alerte mais la relâche était belle et bien finie....

L'approche continua prudemment de la sorte, longeant le côté le moins exposé, ce qui fut fait sans trop de problème. A un moment, une frégate fut rudement secouée par un "trou d'air" qui fut promptement compensé pa les systèmes, mais on continuait de faire "voile" vers le système stellaire. Les informations étaient un peu plus préçises, mais ça n'était toujours pas la gloire. On distinguait un ensemble constitué d'une étoile géante rouge située plutôt dans la brochette basse niveau masse, deux à trois planètes telluriques de bonne taille, et trois à quatre planètes géantes, dont deux avec des anneaux couleur chrome. Un nuage d'Oort plutôt étendu entourait le tout.

Invité

Lentement on s'arrachait à la tempête, l'amiral, véritable prêcheur de la doctrine des vaisseaux légers torpilleurs se dit que l'entrainement des flottilles de corvettes en conditions réelle serait possible ici... Moteurs à pleine puissance, l'escadre parvint à échapper aux plus grosses perturbations. Une demi douzaine de sondes furent envoyées afin de reconnaître le terrain...

Bientôt, sans que les sondages ne donnent de résultats exceptionnels, on eut une bonne image en s'approchant du système stellaire. Il était composé de deux planètes telluriques et d'un système de gros astéroïdes qu'"ils avaient au premier abord pris pour des planètes, ainsi que quatre géantes de bonne taille, avec les deux ayant les anneaux couleur chrome caractéristique, signe de la présence massive d'oxyde de fer. Un bon signe quant aux ressources d'un systèmes, tout les planétologistes disaient ça. Lorsqu'ils quittèrent le nuage d'Oort et arrivèrent aux premiers corps glaacés et lointains du systèmes, un les images se firent plus préçises. La première planète tellurique possédait une atmosphère extrêmmeent épaisse qui ne laissait présager rien de bon quant à la température à son sol, tandis que la deuxième, à en juger le renvoi d'un certain nombre de rayons du spectre, voyait une température comprise entre -10 et -120 °C en moyenne à sa surface. Elle possédait une petite lune lointaine. La première géante avait un système d'une douzaine de lunes de grande tailles, la plupart présentant de puissantes activités volcaniques dues aux effets de marée, ou alors étaient des corps inertes. Les autres se réduisaient à des ensembles d'astéroïdes capturés. L'étoile semblait être binaire d'après les dernières informations; une géante rouge doublée d'une naine brune de petite taille, ce qui pourrait éventuellement causer quelques perturbations dans les orbites.

Soudain, plusieurs alarmes se déclenchèrent. Un opérateur cria:

-Amiral, les capteurs viennent de détecter un message envoyé sur une fréquence subspatiale depuis la lune de la deuxième planète tellurique!

Invité

L'amiral sourit un bref instant.

*Alors les voilà*

-Ralentissez, accélération 35%. Lancez des sondes de reconnaissances derrières les planètes et astéroïdes environnants. Effectuez un scan moyenne portée sur le satellite et tentez de repérer l'emetteur.

Nous passons en alerte 2, faites armer les chasseurs. Que les appareils à bord des frégates soient prêts à décoller. 28 chasseurs par croiseur parés au décollage !

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