Exploration du Don

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Citation :: Rapport du Capitaine de Windt, commandant de la mission d'exploration Beta, Groupe Aérospatial "Zheng He"

Avons longé le bord de la tempête hyperespatiale sans aucun inconvénient et sommes arrivés à un échangeur subspatial. Nous avons lancés deux sondes dans les ramifications, deux systèmes accueillant des planètes potentiellement habitables ont été détectées. Manquant de moyens lourds, nous rebroussons chemin non sans avoir laisser une balise établissant notre souveraineté sur l'échangeur.

Sujet: Re: Exploration du Don Ven 13 Mar 2009 - 19:47

Les soldats progressent, un peu nerveux, dans les néandres noires du complexe. On avance, mais ne rencontre pas grand chose. De longs couloirs noirs, donnant sur très peu de pièces. Deux "dépots" (?) vides, une salle remplie d'une quantité d'étranges bobines éparpillés dans un chaos indescriptibles . Plus loin, une ouverture donnait sur un nouveau couloir, très long, et extrêmement étroit: avec leurs larges armures, les soldats ne passaient pas. Finalement, un des groupes annonce qu'il a découvert le bouclier thermique: entre l'énorme épaisseur de métal traîté et le reste du vaisseau, un espace d'un mètre était laissé vide, tandis que des capteurs de chaleur y ronronnaient doucement. Un deuxième groupe annonça s'être arrêté au milieu du corridor reliant les deux modules. Une épaisse porte blindée séparait les deux et les empêchait de passer.
Ce qui était certain, c'était que l'énergie provenait de la chaleur dégagée par le bouclier thermique. Mais aucun accumulateur, ni phalange de transfert comme chez les Unionniens n'ont étés retrouvés. Mais manifestement, les parois sont extrêmemnt épaisses du fait de l'absence de salles. Donc on est en droit de supposer que si les machines se trouvent quelque part, c'est là.

Les recherches sur la lune se poursuivent, infructueuses.

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suite

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Système Karelia

Quittant la station impériale du système, l'escadre de 16 corvettes de la flottille de 32 vaisseaux entama une première reconnaissance plus avant dans le courant. Celle se déroulerait en deux temps. Premièrement les corvettes devaient atteindre le carrefour subspatial proche et après exploration, y placer deux balises de communication, servant également à planter le drapeau. Enfin le groupe devait remonter vers le Nord arbitraire et reconnaitre le système type G3 le plus proche. Enfin si l'autonomie le permettait, une reconnaissance vers l'objet repéré par les récents envois de sonde serait effectuée. Si cela n'était pas possible, les ordres étaient de revenir vers Karelia. La seconde escadre s'en chargerait.

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Traçant en hypercroisière le groupe d'exploration Zheng He remontait le Don à bonne vitesse en compagnie du vaisseau Hemlin de Thalassa. Les détecteurs aux aguets d'un éventuel objet inconnu susceptible d'être dangereux, le groupe faisait fréquemment quitter l'hyperespace à l'un des corvettes de la Iière flottille, dockée à 80% à bord des croiseurs classe météore de l'expédition, afin de recevoir un éventuel rapport relatif à la fouille de l'escadre retrouvée morte. La fouille à bord des vaisseaux de l'escadre se poursuivait...

Tandis l'escadron ravagé était ramené avec un équipage ultra-réduit vers Karelia, le gros de la force se remettait en route vers l'inconnu, escortant l'étrange vaisseau hemlin.

Après trois jours de voyage en hyperespace, ils relâchèrent à proximité d'un système trinaire, et reçurent des messages de Karelia. En effet, le journal de bord des vaisseaux vides, que l'on n'avait pas étudié pour ce qui s'était passé la veille et l'avant-veille de la "disparition", expliquait qu'ils avaient découvert, flottant dans l'espace, un objet en métal inconnu, inouvrable, d'environ un mètre par trois. Ce dernier était entreposé dans la cale d'un des astronefs, et l'on était en train de, prudemment, l'étudier.

Les hommes à bord du vaisseau hemlin étaient traîtés avec courtoisie parn les Sina Jetore, et avec une indifférence hautaine par le reste de l'équipage. Tout semblait minuté à bord, les taches se faisaient sans aucune friction,a vec une efficience extraordinaire. Il semblerait que les répérations de système secondaires se poursuivent.

Au quatrième jour de voyage interstellaire à grande vitesse, ils passèrent à proximité d'un système habitable pour les humains (la dénomination stellaire est Epsilon Drago), et te les Hemlins obliquèrent dans le courant spatial vers le centre galactique, à l'endroit où le Don se divisait une deuxième fois.

Au huitième jour de voyage dans un environnement assez vide d'étoile, un vaste système stellaire apparu sur les scannres longues portée. Deux étoiles et treize planètes majeures -quoique aucune habitable; Phi Herculae était vraiment grand, et serait éventuellement un objet d'étude intéressante. Même les hemlins étaient d'accord pour relacher quelques heures.

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L'un des deux vaisseaux d'exploration quitta la groupe à proximité d'Epsilon Drago. L'équipe scientifique à bord comptait faire une première étude du système et mènerait quelques explorations sur ce monde habitable ou terraformable. L'astronef rattraperait l'escadre par la suite.

L'on relâcha donc a Phi Herculae, les frégates se déployèrent pour effectuer des relevés, quatre sondes furent larguées par l'explorer afin d'effectuer un scan préliminaire des planètes éventuellement habitables ou terraformables.

On relache donc dans le vaste système stellaire. Les sondes détectent six planètes telluriques et six autres gazeuse, plus une assez grande planète tellurique particulière en orbite très lointaine du système, probablement une planète noire capturée par la puissante attraction des deux étoiles, une naine jaune très lumineuse, et une géante bleue. Les trois premiers mondes rocheux sont brûlés par les rayonnements destructeurs émanant de cette dernière, mais on pourrait installer une petitestation à la surface de la cinquième, qui possède une petite atmosphère de CO2, une température moyenne de -27°C, et de vastes plaines de sable gris. La quatrième et la sixième planète tellurique étant en ce moment de l'autre côté du système d'étoiles binaires, elles n'avaient pas encore été scannées. Les géantes gazeuses ont de nombreuses lunes, et son assez riches en gaz nobles; argon, radon, ainsi qu'en hexanox, quoique des difficultés d'extraction de ce ernier en raison du magnétisme puissant des anneaux de la neuvième planètes puissent dérentabiliser cela. Quoiqu'il en soit, la majorité des vaisseaux sont à présent en orbite de la onzième planète, un monde gelé, dont le mélange gazeux donne une teinte bleu profond, entouré d'un système lunaire, dont la plus grande, composée de silicium et de glace, balafrée d'immenses canyons, a presque la taille d'Arkilia, ce qui est exceptionnellement grand pour un satellite.

Les relevés astrométriques indiquent un assez fort décallage de vitesse enregistré en chemin. Le courant spatial qu'il avait emprunté était beaucoup plus puissant qu'ils ne l'avait pensé au début; leur vitesse avait été multipliée par 1.28, ce qui faisait qu'ils ataient maintenant hors de portée des signaux réseau et des communications subspatiales. Peu de gens avaient déjà eut l'occasion de se trouver dans un endroit aussi isolé en somme, au même titre que leurs collègues unioniens, dans la quadrant alpha.

Alors qu'on observait la sixième planète tellurique apparaitre par scanner interposé - elle était inhabitacle car couverte d'un océan de méthane, avec l'atmosphère et les conditions physiques qui vont avec -, les quelques opérateurs-signal restés en post - qui s'attendait à voir quoi que ce soit surgir dans un coin pareil? - enregistrèrent quelque chose. Dans un premier temps ils crurent à un signal de vaisseau humain - il s'avérera plus tard que ce qui leur avait fait croire cela était un astronef du programme Galilée, dont le signal résiduel conduisait jusqu'à une petite lune de la dixième planète du système stellaire. Mais non, le signal était inconnu, et provenait du corridor hyperspatial, dans la direction opposée à celle par laquelle ils venaient tout juste d'arriver.

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À bord des vaisseaux l'on passa en quelques secondes de l'oisiveté à l'alerte de niveau 3 (sur cinq), les frégates furent rappelées quoi qu'elles restèrent à distance afin de pouvoir se rabattre sur l'ennemi. Un drone fut envoyé pour information tandis que l'Explorer préparait à utiliser son puits à gravité...

Un second drone fut envoyé pour confirmer la présence d'un vaisseau de la seconde vague coloniale de la Fédération...

L'astronef inconnu se rapprochait à très grande vitesse sur système stellaire comme l'indiquaient les scanners, et tandis qu'une frégate se dirigeait vers le lieu du crash, il émergea de l'hyperespace à quelque centaines de millions de kilomètres de la treizième planète. Les scans arkiliens indiquèrent que les lourds propulseurs intersidéraux du vaisseau hemlin tout juste arrivé se mettaient en veille - confirmant le fait que le vaisseau retrouvé sur Thalassa ne fonctionnait en fait qu'à un très faible pourcentage de sa puissance lors du voyage accompagné de la flotte humaine -, bientôt remplacés par des plus petits, longilignes, émergeant de la coque, et brillant d'une lueur orangée.

Le nouveau venu était du même modèle que celui qui avait été repêché, à l'exception d'une partie de la section arrière, dont le design avait évolué vers un système à l'allure très aérodynamique. L'astronef de Thalassa se détacha doucement de la formation arkilienne, dont les capteurs rapportèrent un important flux de données entre les deux unités, qui dura près d'une minute, sans que les humains n'osent bouger.
Finalement, un message audio parvint depuis le vaisseau #1, celui de Thalassa. On annonçait que c'était un astronef éclaireur de la mission d'exploration Hemlin, et qu'ils intégraient désormais cette mission, et que conformément au protocole, ils prévoyaient d'aller se rendre au dock pour réparation. En attendant, affirmait la Mir Ledor, les deux astronefs se mettraient en panne en orbite de la planète à la lune géante, et ouvrirait les relations officielles et actives avec l'empire. Pour un premier contact, finalement, ça se passait comme sur des roulettes; l'autre vaisseau activa ses étranges gondoles latérales effilées, et il arriva rapidement, quoique se tenant à distance sûre pour manifestement éviter toute méprise.

Pendant ce temps, beaucoup plus loin, sur la petite lune rocheuse de la dixième planète, on avait retrouvé le vaisseau Galilée. Ecrasé contre une arrête rocheuse d'un cratère, il avait vu ses systèmes détruits lors du crash. Néanmoins, la présence d'une forte atmosphère de CO2 à l'intérieur laissait croire que des humains avait survécu, et étaient décédés d'une mort particulièrement affreuse lorsque la réserve d'oxygène non-renouvelée par des machines s'était amoindrie. En effet, le robot envoyé à bord découvrit plusieurs dizaines de corps dans des positions foeutales. Les passagers du "Daniel Ricardo" avaient connu une fin funeste. On était en train d'en télécharger le journal de bord.

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Une dizaine d'archéologues embarquèrent dans une frégate qui, en compagnie d'un autre vaisseau de la même classe se rendit sur le site du crash de l'UEFCSS Daniel Ricardo. Une série d'objets typiques de l'époque seraient ramenés ainsi que le corps du capitaine de l'expédition, le trajet prévu (si toutefois il y en avait eu un) serait également téléchargé avec bien sûr la liste des passagers.

Les vaisseaux de la Navy désactivèrent leurs armes, l'on prépara une navette afin qu'une délégation puisse se rendre à bord du vaisseau hemlin...

Spoiler:

On a finalement trouvé le corps du Capitaine Lopez, momifié, dans un mess des officiers ravagé et dépressurisé. Il a été placé dans un cercueil de duracier, et ramené.

Pendant ce temps, la navette s'approche du vaisseau nouvellement arrivé. Une fois entré à bord par un sas à champ de force, les humains font face à Mir Ledor Gavaan Tuilza Debreik, un hemlin de sexe masculin, maigre, au visage tout aussi hautain que ceux qu'ils connaissaient déjà. Sina Çika Fessach Vulja Schazaar, et Sina Jetore Uillus Cewaiïn Lalore , étaient également présents. Ils saluèrent en galactique - probablement que le flux d'information entrenles deux vaisseaux était, en plus d'un rapport détaillé, le dictionnaire de galactique que ceux du #1 possédaient.

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Les équipes se dispersent à bord, les différents signes cabalistiques sont photographiés et comparés aux bases de données existantes. L'on consulte l'ordinateur de bord quant à ces ouvertures intempestives de cryochambres...

Pien descendit de la soute du Tl 84 en compagnie d'un membre du service de xénologie de la Navy, du vice amiral Mjraseviç et du représentant du Ministère des Affaires étrangères, salua et déclara :

-Je suis l'amiral Ralph Pien, commandant de ce petit groupe d'astronefs. Voici le Vice-amiral Marko Mjraseviç, le xénologue Arthur Sangreneuille, et l'adjoint à la diplomatie Monsieur Dagan di Ordena.

Vous pouvez attester par ces lettres, Mir Ledor, que j'ai été reconnu apte par mes chefs à ouvrir des relations officielles avec le peuple Hemlin et ses représentants.

Spoiler:

Après quelques secondes, tout en laissant le Sina Çika Schazaar examiner vaguement les papiers-holo, le Mir Ledor répondit:

-Nous Saluons Hekuran Anil Pien Ralf, Hekuran Anil Mjraseviç Marko, Sina Çapel Sangreneuille Arthur, Mir Besa di Ordena Dagan, et leur espèce au nom du Gouvernement Général Hemlin. Mir Ledor Venree-Sel Kara nous a fait savoir que vous aviez découvert son astronef sur un planétoïde de classe 19 à 29.78 Terakarjals de vos systèmes planétaires d'origine. Votre intervention aura été profitable aussi nous vous en remercions.

Il se tût, et le Sina Çika Schazaar parla à son tour, d'une voix grave et comme lointaine:

-Etat donné la distance importante nous séparant du siège du gouvernement central et de l'absence de capacités de propulsions réellement efficace de vos astronefs, nous serons vos interlocuteurs jusqu'à ce que l'un des vôtres soit habilité à se rendre dans nos secteurs.

Le Mir Ledor reprit:

-Nous vous faisons part de nos projets d'exploration, de cartographie et d'étude des secteurs stellaires proches de l'espace de l'humanité krypto-arkilienne. Ce projet est en cours depuis deux-cent trente de vos années régulières limitées.

Ce fut Sina Jetore Uillus Cewaiïn Lalore qui continua:

-Nous ne demandons aucun partage des archives entre nos espèces, néanmoins, nous envisageons d'effecter des voyages de notre propre chef sur place afin de mener les études prévues par les protocoles d'interaction entre les espèces intelligentes. NOus pouvons vous rassurer quant à l'exactitude et l'efficacité des protocoles en question.

Une nouvelle fois, le commandant de l'astronef reprit:

-Pour nous conformer aux protocoles susdits, nous sommes prêts à livrer une certaine quantité de matériaux proportionnée à l'énergie déployée à la participation à la réparation de l'astronef de Mir Ledor Venree-Sel Kara, puis de son rapatriement jusqu'au présent système stellaire.

Sur le Daniel Ricardo, on a photographié les différentes étoiles à cinq branches, dessins rudimentaires de boucs, cornes diverses, lettres aux sens cachés. Assez classiques de différentes sectes terrestres. Et on a des résultats dérangeant pour les sarcophages cryogéniques; un disfonctionnement des systèmes était apparu spontannément, et avait court-circuité les machines de maintient en stase de l'un d'entre eux. On ne pouvait en déterminer la cause, si ce n'est que c'est apparu lorsqu'ils étaient passés près de la onzième planète.

Le vaisseau d'Epsilon Drago revint, annonçant qu'on avait trouvé une planète habitable, quoique assez froide et continentale, avec d'immenses continents traversés de vastes fleuves. Elle semblait exceptionnellement pauvre en métal. Par contre, une faune et une flore extrêmement riche s'y était installée. On demandait ce qu'il convenait de faire.

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Le drapeau ayant été planté sur Epsilon Drago, le statut d'habitable serait communiqué à la métropole qui ne saurait tarder à y amener une station de planetologie avec équipes de volontaires laborantins et saxifrages. La mission des planetologues étant notamment d'effectuer un inventaire biologique de la planète, de retracer son processus d'évolution et donc de permettre la confirmation des suppositions des scientifiques en matière de terraforming, d'évolution génétique et biologique, et donc d'accroitre la connaissance et le maitrise dans le domaine. Une autre compétence étant bien évidemment l'évolution des climats. Le contrôle météo restait un rêve mais qui pourrait éventuellement se réaliser un jour.

Pien écouta les différents intervenants et répondit :

-Nous menons nous-mêmes une exploration visant les mêmes objectifs et d'autres sont en préparation. Une fois la localisation du gouvernement central ou tout lieu où un vaisseau krypto-arkilien puisse faire relâche communiquée, un engin au long cours préparé à cet effet.

Les protocoles d'interaction hemlins sont susceptibles d'intéresser nos spécialistes. À des fins comparatives et d'amélioration bien sûr.

-Les ressources mobilisées pour la réparation de l'astronef de Mir Ledor Venree-Sel Kara sont bénignes, appeler à une réparation pour ce que nos protocoles considèrent comme un sauvetage. De plus, ce que nous avons pu voir constitue déjà une compensation, ajouta di Ordena.

Mir Ledor Gavaan Tuilza Debreik répondit après un instant, toujours imperturbable, fixant Ralf Pien:

-Nous ne pouvons vous informer des coordonnées de nos mondes sans ocnsulter au préalable le Gouvernement Central Hemlin. Ce dernier a selon les probabilités et les précédents des chances de plus de 75% de refuser l'octroi immédiat de nos coordonnées stellaires. Nos protocoles nous dictent notemment de procéder à une étude et à des interraction prolongées avant d'aboutir à ce point.

Et à Sina Çika Schazaar d'ajouter:

-Nos protocoles ne sont valides que lorsque l'espèce avec lesuqueuls ils sont utilisés comme référence fonctionnelle d'interaction que lorsqu'ils ne sont pas intégralement connus de cette dernière pour des raisons évidentes.

Le Mir Ledor reprit, de sa voix de ténor:

-Néanmoins, nous comptons poursuivre nos plans d'exploration selon les vecteurs que nous suivions déjà il y a deux-cent cinquante ans de votre système de décompte temporel. Néanmoins, nous pouvons vous faire savoir que nos ssytèmes stellairs se trouvent à une distance supérieure au triple de celle qui vous sépare de votre secteur d'origine. Nos secteurs stellaires se trouvent donc probablement hors de vos vecteurs d'exploration.

Sina Jetore Uillus Cewaiïn Lalore déclara ensuite:

-Néanmoins, nous consulterons le Gouvernement Général Hemlin afin d'établir progressivment des contacts et des études plus approfondies de l'humanité.

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di Ordena mesura rapidement les implications de l'attitude hemline. Un scénario à l'apienne semblait être en train de se rejouer...

-Vous êtes concient Mir Ledor que cette étude, si elle n'est pas réciproque, a de fortes chances d'arriver à un résultat négatif si toutefois l'objectif est une entente harmonieuse et un respect mutuel. De plus si cet astronef est actuellement un excellent référent, celui-ci est mobile. Nous ne pouvons savoir où il se trouvera lorsque cette réunion sera terminée. un référent fixe nous semble nécessaire que cela soit un monde hemlin proche ou une station spatiale.

Pien rajouta également :

-Pouvez-vous déjà nous donner un avant goût de ce que vous espérez établir comme contactes avec l'Empire Krypto-Arkilien, après une étude plus approfondie, ou avec d'autres groupes humains et non humains ?

Le Mir Ledor ferait certainement le rapprochement avec les données collectées par la Sina Cika du vaisseau #1 sur les différents sous groupes humains, les apiens et les schluipors....

Ils restèrent de marbre:

-Vous comprendrez également, Mir Besa, déclara le Mir Ledor, que nos protocoles et nos instructions sont formelles quant à la transmission des coordonnées de nos systèmes stellaires, aussi vos arguments, que nous avons déjà étudié, sont retenus, et serviront à l'étude fonctionnelle des potentiels d'interaction à mettre en place. Du reste, je ne saurais outrepasser les prérogatives intra-caste qui m'ont étés confiés.

Le Sina Jetore ajouta:

-Sachez toutefois que nos biologies extrêmement proches feront que cette étude se fera rapidement, et a de bonnes chances d'aboutir à un résultat positif. Nous mettrons alors en place un contact prolongé et matéralisé, et vous octroirons les coorodnnées de nos systèmes stellaires.

Après quelques instants, ce fut de nouveau au tour du Sina Çika de parler, selon un système manifestement bien rodé:

-Nous établirions un contact permanent avec l'humanité, qui aura accès à nos espaces avec certaines restrictions du même ordre que celles qui affecterons selon toutes els probabilités projetées les hemlins lorsqu'ils viendront à se trouver dans les secteurs habités par les humains, ce qui sera fort rare. Néanmoins, nous précéderons à la cartographie, l'étude systématique des éléments astrophysiques, botaniques, planétologique, biologiques, et bien entendu sociologique.

Le Sina Jetore déclara à la suite:

-Contrairement aux humains et à de nombreuses autres espèces, nos objectifs ne sont ni religieux ni politiques ni économiques. Aussi les échanges se limiteront aux matières premières particulières dont nous viendrons peut-être à avoir besoin, ce qui au demeurant, sera rare.
-Les trois espèces non-humaines répertoriées par vos systèmes informatiques ayant opéré un transfert d'informations lors des réparations seront soumises à une même étude approfondie et dans la mesure du possible inconnue avant que nous entrions officiellement en contact avec.
-Je voudrais ajouter, déclara le médecin, que selon les archives de l'astronef de Mir Ledor Venree-Sel Kara, plusieurs des corps de nos membres d'équipage sont encore en votre possession. Nous comprenons vos besoins d'études anatomiques de notre espèce, et ce type de procédure fait également partie de nos protocoles médicaux, mais il serait souhaitable d'opérer une restitution progressive de ces corps afin de préserver le matériel génétique et spirituel.

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di Ordena écouta tranquillement la réponse. Selon des standards humains, les chances que ces propos soient la vérité étaient extrêmement faibles. Il faudrait néanmoins courir le risque.

-La restitution de la moitié des corps dans un bref délai est parfaitement concevable. Le reste de l'équipage le sera de façon progressive, comme vous l'avez vous-même avancé.

Concernant l'interaction il me semble qu'une idée non exhaustive des étapes permettrait d'accélérer le processus de part et d'autres.

Le Mir Ledor répliqua posément:

-Par interaction nous entendons des contacts inter-gouvernementaux et des échanges de cartes stellaires principalement. Nous serons également prêt à dans une certaine mesure permettre des études sociales respectives. Il s'agirait d'une prise de contact progressive avec les différents gouvernements représentatifs humains, et des trois autres espèces existant dans votre secteur stellaire, suivi de contacts plus étroits, et, comme déjà dit, d'éventuels échanges de matières premières si cela s'avère nécessaire pour nous.
-Comprenez-nous, fit le Sina Jetore, notre doctrine constiste à influencer le moins possible les autres espèces intelligentes pour assurer l'équilibre de l'univers.
-Néanmoins, nous sommes prêt à laisser l'un de nos deux astronefs ici en gage de notre bonne foi, et de le relever régulièrement, afin de garder le contact avec l'empire kypro-arkilien-humain. Ce serait déjà une première étape, comme vous l'avez demandé.

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di Ordena se détendit quelque peu et les autres aussi. Le Vice amiral, restait par contre guindé, une habitude visiblement.

-Une doctrine que nous comprenons parfaitement et nous ne saurions qu'encourager une telle démarche.

Il y eut quelques instants de silence, puis le Mir Ledor déclara:

-Nos déçisions se recoupent donc.

Il laissa passer un temps.

-L'astronef à la réparation duquel vous avez participé va repartir d'ici soixante-treize minutes, dès que nous aurons téléchargé nos bases de données de mise à jour sur leurs systèmes, pour rejoindre nos ssytèmes stellaires. Le voyage durera plus de trois de vos jours standards au maximum de nos vitesses. D'ici une de vos semaines standards, nous aurons une réponse du Gouvernement Général, et aviserons.

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Pien réfléchit rapidement avant de répondre.

-Bien, nous attendrons donc la réponse. Avez-vous une objection à ce que nous poursuivions noter route à des fins de cartographies et scientifiques ?

Le Sina Çika déclara, totalement immobile:

-Non, nous n'avons aucune objection. Nous attendrons ici en analysant les informations raportées par Mir Ledor Venree-Sel Kara, puis poursuivrons les pourparlers.

Invité

Alors que le vaisseau hemlin repartait d'où il était venu, l'escadre Alpha se sépara en deux. Le Vice-Amiral Mjraseviç prit l'explorer, deux dreadnoughts et six frégates et poursuivit plus loin dans le courant. Pendant ce temps, le reste du groupe prit une série de relevés près de la onzième planète. Peut-être que les dysfonctionnements du Daniel Ricardo avaient leur source là et apparemment, il n'y avaient pas que des hemlins ayant explorés cette partie de l'univers avant l'humanité... sauf si les affirmations des membres de l'équipage de l'astronef #1 étaient fausses...

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