Communiqué de Presse Apien.

Le Communiqué de Presse suivant fut éxpédié à travers toute la galaxie à une multitude d'agence de presse internationales et nationales, afin de faire état du point de vue Apien sur de récentes mesures prises par les Erikeans.

Citation :

Communiqué de Presse de la République D'Apel :

Suite à une récente décision du gouvernement Erikean, de légaliser l'esclavage sur son territoire, et de former des groupes de chasseurs à travers la galaxie, le gouvernement Apien se doit de déclarer ses positions à l'égard de ces "pirates d'Etat".

En premier lieux, nous condamnons fermement les positions Erikeannes en matière d'esclavage, c'est non seulement contraire à nos principes, mais également contraires à ceux de toute l'humanité tels que nous avons put les voirs chez nos alliés. L'être humain est capable de Grande Chose et de bonnes choses, nous ne voyons ici dans le geste Erikean qu'une agression de plus à l'égard des autres nations, et compte-tenu de ce geste de guerre qui ne manquera pas d'être dirigé contre l'AIS et le Pacte de Jadis, Apel se doit de réagir.

Nous déclarons donc que la détention, sur le territoire Erikean, de tout ressortissant Apien, ou de tout individu de Race Apienne, en la qualité d'Esclave, serrait interprété par notre gouvernement par une déclaration de Guerre à son encontre. Nous déclarons en outre que tout esclavagiste Erikean rencontré par nos vaisseaux en patrouille, serra considéré comme un simple pirate n'agissant sous aucun drapeau, et traité comme tel.

Enfin, nous éspérons qu'Erikea reviendra dans le droit chemin et dans le bon sens, l'Esclavage est à peine digne des plus infames des Carcars. Les Humains d'Erikea s'abaisserait-ils donc à cette absence de valeur ?

Nous appelons les citoyens de la Galaxie, encore dotés de bon sens, à descendre dans la Rue, et à faire pression pour que leurs gouvernements prennent position contre ce geste témoignant d'une avidité et d'une cupidité certaine.

Sur Apel, on faisait état d'un appel à la manifestation du RSDA au sein des stations Avant-Garde, sur Térésia, et dans toute les grandes villes de la capitale, afin de montrer la solidarité du peuple Apien envers les esclaves de la galaxie et particulierement, envers les futurs esclaves Erikeans.

MJ ? Des manifestations ont-elles lieux ailleurs dans la galaxie ? Quel est le suivit des Manifs sur Apel ?

Pour Erikea, les manifestations apiennes et jadéennes tombèrent dans l'oreille d'un sourd. Les seules protestations qui furent entendues pour les Erikeans furent celles des Skeibiens, les seuls se trouvant dans le même pacte qu'Erikea. Très rapidement, la réponse du Diktat, en fait une réponse élaborée par le véritable Diktat mais prononcée par sa doublure depuis Galatia, fut diffusée sur les ondes:

Citation :

Communiqué de presse des États-Unis d'Erikea

Les États-Unis d'Erikea affirment, forts de leur droit d'exercice de leur souveraineté, sans AUCUNE ingérence extérieure, qu'ils entendent maintenir l'esclavagisme dans les Zones Neutres afin d'y faire taire à tout jamais la présence des infâmes Carcars, pas ceux civilisés de Mazaharpet, mais bien ceux qui terrorisent encore nos mondes à l'heure actuelle. Pour mettre fin à cette menace qui plane sur les membres du Pacte, Erikea aura besoin au recours d'Esclaves, des esclaves carcars qui se trouvent à l'intérieur de ses frontières donc sous sa juridiction. Si des Apiens se trouvaient, par malheur, sur l'étendue de notre territoire, il s'agirait d'or et déja d'une déclaration de guerre. À l'heure actuelle, les seules populations extra-terretres à se trouver dans notre Espace nationale sont les Carcars. L'esclavage des Carcars est une solution qui permet au Pacte de Seran-Valen de vivre dans la sécurité et sans risque face à la menace carcar.

Cependant, nous pouvons nous montrer compréhensif. C'est pourquoi je peux ordonner la déportation de tous les Carcars dans la Tempête du Chaudron de l'Enfer, hors de la zone d'influence erikeanne et hors de toute zone sous contrôle d'aucune Puissance. Cependant, il m'apparait clair que cela pourrait s'avérer nuisible à l'Empire Krypto-Arkilien et à la République d'Apel. Également, je pourrais ordonner le génocide de la race carcar, mais je souhaite pour cela avoir l'accord de la communauté internationale pour procéder. Néanmoins, nous tenons des solutions. Alors je demande à tous les membres du Pacte Seran-Valen de faire un choix: maintien de l'esclavage ou déportation ou génocide. Dans un cas comme dans l'autre, seuls les membres du Pacte Seran-Valen sont autorisés à en juger. Si c'est l'option génocidaire qui est retenu, je solliciterai l'appui de la communauté internationale.

Néanmoins, je souhaite rappeler à ceux qui furent attaqués par des esclavagistes tout au long de leur histoire qu'il est temps que les Carcars paient leurs crimes et Erikea ira jusqu'au bout dans cette affaire. Son espace sera purgée des Carcars, de même que la totalité du Dominion Erikean.

Pour les Erikeans, j'espère votre soutien le plus ferme afin de militer pour cette cause qu'est notre sécurité. Il est temps de passer outre les querelles intestines et de faire front uni.

Dans le même temps, le Diktat assura, par un message aux Technocrates seulement, que si les solutions B ou C étaient éventuellement retenues, ils auraient droit à des compensations pour poursuivre le développement, notamment sur Galatia Prime

Les réactions dans l'Empire krypto-arkilien allèrent du modéré à l'extrême. Sur Kryptonn, la presse, de type anglo-saxonne, se déchaina littéralement. À peu près tous les points de vue furent défendus et débattus. Des manifestations modérées se déroulèrent dans le calme, quelques centaines de personnes en brassards, peu de pancartes. Bienvenue au pays isolé tranquille profitant pleinement et sereinement de la vie. Notons que quelques calvinistes et autres protestants évoquèrent une solution alternative à celle d'Erikea : la civilisation comparable à celle dont profitait les carcars de Mazaharpet (ce qui impliquait, dans leur discours, une évangélisation).

Les positions arkiliennes furent bien plus radicales quoique toutes condamnant Erikea. L'extrême droite par principe et parce que l'emploi au sens myrotechien du terme représentait déjà de l'esclavage au yeux d'une écrasante majorité de la population arkilienne. Quelques citoyens d'obédience communiste organisèrent une manifestation à Almagrad, qui dut malheureusement être dispersée par les forces de l'ordre : des casseurs s'étaient joints à la manifestation. L'on compta sept arrestations au total. La Gazette de Coriolis publia un article faisant remarquer entre deux lignes qu'Apel parlait, à la fin du second paragraphe de son communiqué, au nom de l'AIS. or les institutions de l'Alliance n'avaient rien publiée en ce sens. Un communiqué du gouvernement aussi jésuitique de sibyllin approuva cette remarque de la Gazette mais d'une manière encore plus alambiquée, déclara que l'attitude apienne était parfaitement compréhensible.

En réponse au communiqué du gouvernement Erikean, la Medzdel'Shas'O Alturia Kan'Aqual se dressa en personne devant les foules de manifestants (et on s'assura que la présentation soit suffisament rediffusée) qui depuis maintenant 3 jours, défilaient régulierement devant le parlement et le ministère des affaires étrangère afin que des mesures plus sévères soient prises contre Erikea. La presidente de la République commença donc à parler de la sorte :

- Je m'adresse aujourd'hui au gouvernement de l'Empire Erikean.

Les options que proposent les Erikeans à ce jour sont toutes plus innacceptables les unes que les autres, et ne témoignent que d'une idée de vengeance, et d'une généralisation des péchés d'une élite, à toute une population. Les Carcars, aujourd'hui, souffrent autant que les Apiens, les Humains ou les Schluipors de l'esclavage.

Nous allons vous prouver que les Carcars ne méritent pas la punition voulue par Erikea pour toute la population. Sur Carcaran, la possession d'un esclave est déjà une marque de richesse, vous en conviendrez, puisqu'il faut être en mesure de l'acheter. De la même manière, les plus sévères esclavagistes sont les représentants mêmes de la puissance et des chefs de clans de Carcarans, et je ne compte pas le nombre d'épouse qu'ils peuvent avoir, Carcars elles-mêmes, ni le nombre d'hommes et de femmes, issus d'un autre clan, Carcars eux aussi, qui travaillent dans les mines de Carcaran. Ainsi, en voulant punir ces seuls chefs, Erikea punit tout un peuple d'un chatiment illégitime et injuste, à l'image d'ailleurs de tout les autres qu'il a put prononcer à ce jour.

Non, la deportation n'est pas une solution, car elle ne se justifie pas par les récentes annexions Erikeannes. Un peuple n'a pas à quitter ses terres légitimes parce qu'un autre est venu s'y installer par la Force. Quand au Génocide, il n'est même pas nécéssaire de se justifier quand à celui-ci. Un tel acte entrainerait de ma part une déclaration immédiate de guerre contre Erikea visant à faire arrêter le Diktat Barrack Eisenhower pour Crime contre la Race Carcars.

Aujourd'hui, Apel propose une autre solution au réglement de la question de l'esclavage. Celle de la justice. Nous demandons que soit créer une cour de justice internationale, rassemblant des représentants de la magistrature de chacune des nations de cette galaxie, et statuant, en premier lieux sur la question de l'esclavage, et en second lieux sur tout les eventuels crimes de guerre et contre une Race quel qu'elle soit au nom de la morale, de l'éthique, et de la justice.

Mesdames, Messieurs, Apel ne demande rien d'autre que la justice et la paix. Faites en sorte qu'elle soit entendue.

Ainsi se termina le discours de la Mezdel'Shas'O, sous une flambée d'ovation.

Avec le temps, le gouvernement Apien dut faire face à des manifestations de plus en plus importantes. Face à cela, la Mesdel'shas'O annonça un nouveau discours holovisé, qu'elle mena de la manière suivante :

- Citoyens et Citoyennes du monde et de la Galaxie. En ce jour, nous nous trouvons face à un grâve problème. L'Absence de réponse d'Erikea concernant ses récentes lois esclavagistes est prise par tout notre peuple comme une insulte à leur intégrité, et vu comme une injure à l'histoire.

Face à une telle situation, nous nous devons de réagir immédiatement. Le gouvernement Apien à pris la décision de géler tout les avoirs Erikeans sur son territoire, sauf ceux étant propriété de réfugiés politiques, à condition que rien ne soit éxpédié vers Erikea. Nous gelons également toute nos eventuelles négociations diplomatiques, considérant qu'elles en resteront au point mort. Et toute action, ou décision, prise par Erikea, allant à l'encontre de nos intérêts locaux dans les secteurs jugés par la communauté internationale comme administré par l'AIS et plus précisement par Apel, c'est à dire les Districts Apiens, Shluipors, Térésians, TransApiens, et Jonction, serront considérés par le gouvernement comme une déclaration pure et simple de guerre.

Pour faire face à une telle crise, j'en appelle au Conseil des Sages. Nous nous trouverons peut-être d'ici peu dans une situation de crise grave, aussi lui serra-t-il exposé une loi de legitimation du Service Militaire sur le sol Apien, et ce afin de permettre notre protection contre les Belliqueux Erikeans. Je suis sûre que le Peuple Apien attends de son gouvernement qu'il prenne les bonnes décisions pour sa protection et sa sécurité. Le Peuple d'Apel se défendra par lui-même. Et nous lui en donneront les moyens !

Citoyennes, Citoyens, nous traversons des temps sombres. Aujourd'hui, nous devons faire bloc et faire corps, unis pour les valeurs de notre République au dela de nos intérêts politiques.

Pour le bien suprême !

Et en échos à la déclaration, la régie sonnore et visuelle repris la phrase, de même que chaque citoyen dans sa demeure, la murmurait pour lui même. Dans l'ensemble de la planète, on commençait à comprendre ce que voulait dire cette phrase. Le Lendemain, les défilés avaient repris et on annonçait maintenant le soutien d'Apel aux décisions du gouvernement. Avec une telle pression, le conseil des Sages serrait contraint de voter les lois militaires et politiques du RSDA ...

Dans l'espace, les deuxièmes, troisièmes et Quatriemes flottes patrouillaient maintenant dans tout les territoires TransApiens, c'est à dire l'espace s'étendant entre les stations Avant-Garde et Shluikaas. Ces patrouilles étaient secondées par d'importants déplacements de sondes Vyper, qui fouillaient l'Espace à l'attention de tout vaisseau Erikean qui passerait par là.

Un message était joint au gouvernements Shluipors et Arkiliens les appelant à participer au blocus des relations économiques Erikeannes avec les Secteurs Neutres. Nulle doute qu'Erikea perdrait ainsi une vaste clientèle pour ses produits et ses armes, tant ces secteurs étaient vitaux du fait de leur grande population.

Du même coup, Apel proposa un vaste plan économique à ces Secteurs pour compenser l'absence de produits Erikeans. Les planètes les plus peuplées furent conviées à des négociations afin de discuter d'une eventuelle reconnaissance Apienne de leurs droits et de leurs devoirs d'Etat en soi. Apel ne manquerait pas de reconnaitre justement tout ceux qui s'y plieraient. Nulle raison d'exclure la moitiée de l'humanité de la politique internationale ... 200 milliards serraient débloqués

Du même coup, la même proposition fut faite au gouvernement de Noryang ...

Trois flottes qui patrouillent dans les territoires neutres avec ordre d'arraisonner et de renvoyer sur Erikea les transports Erikean, j'appelle ça un blocus

L'ordre apien d'arraisonner tout vaisseau érikean et les requêtes auprès de l'Empire furent accueilli avec scepticisme sur Arkilia. D'une part le geste apien, quoique plus que disproportionné par rapport au contexte actuel, était compréhensible mais d'autre part, une attitude franche de la part de l'Empire pourrait entrainer des complications comemerciales avec Solaria, SkeÏb, Seranon... Le gouvernement choisi donc une réponse jésuitique, comme à son habitude dans de telles situation.

Citation :

l'Empire Krypto-Arkilien, jugeant d'une part la position de la République d'Apel son alliée politique et militaire comme pouvant être considérée comme légitime mais d'autre part que les sanctions adoptées par ladite République comme étant disproportionnées sous certains aspects. Le gouvernement, nonobstant une position politique claire, convaincu que des positions tranchées que ne peuvent manquer d'appeler le concept de bien suprême ne seraient pas profitable à la paix, objectif premier de la Nation ; annonce que pour des raisons techniques, politiques et économiques, il ne répondra pas favorablement à la demande apienne de soutien dans son attitude.

Sur Arkilia, un professeur de science politique de l'université de Coriolis, dans sa pleine liberté d'expression, émit quelques interrogations sur l'usage du plébiscite par le gouvernement à l'encontre du conseil des Sages et sur les principes justnaturalistes actuellement très présents dans la classe politique apienne....

Seranon, qui jusque là s'était abstenue autant que possible de prendre position, on Gouvernement estimant qu'il fallait éviter d'envenimer la crise, publia finalement un communiqué de presse :

Citation :

L'Empire de Seranon et d'Eryn tient à rappeler ses ambitions pacifistes.

L'Empire de Seranon et d'Eryn tient à mettre ce débat en parallèle avec l'incident Noryang, autre preuve des volontés hégémonistes d'ingérence apiennes.

L'Empire de Seranon et d'Eryn rappelle son plein et entier soutien à l'indépendance de la République de Noryang comme Etat et comme nation, sans préjuger de l'équité du système politique selon lequel elle est régie.

L'Empire de Seranon et d'Eryn fait remarquer que les propos d'Apel concernant une "flotte n'ayant aucune ambition militaire" sont particulièrement cocasses venant de la seule grande puissance du secteur qui cache son emplacement exact. L'Empire de Seranon et d'Eryn demande à Apel comment elle réagirait si une flotte de quelque faction ou Etat que ce soit, supérieure en nombre et en équipement, venait à croiser sur l'orbite de ses stations ou à plus forte raison de sa planète sans y avoir été invitée. L'Empire de Seranon et d'Eryn tient à préciser si besoin est qu'elle eût réagi, dans la situation de la République de Noryang, avec au moins autant de véhémence, ne serait l'immense respect qu'il éprouve pour les alliés de la République d'Apel.

L'Empire de Seranon et d'Eryn tient à préciser qu'il désapprouve les propos racistes d'Apel qui tend à considérer que toute personne de race apienne relève de sa juridiction. Et l'attitude concordante, en vertu de laquelle 20% de la population refuse systématiquement une alliance sur le seul critère de l'espèce dominante de l'Etat en question, et qui ne comporte qu'une seule espèce.

L'Empire de Seranon et d'Eryn ne trouve que très peu à propos le coup bas porté par l'exécutif apien au législatif. L'Empire de Seranon et d'Eryn considère désormais toute remarque portant sur la démocratie comme très mal venu de la part d'un régime qui s'enffreint lui-même sans que quiconque proteste.

Du reste, l'Empire de Seranon et d'Eryn, sans prétendre s'ingérer dans la politique erikeanne, tient à préciser qu'il désapprouve la politique erikeanne à un certain degré. S'il est vrai que l'immense majorité de la population carcar se trouvant sur le territoire d'Erikea n'est pas civilisée et donc pas à considérer comme beaucoup mieux que des animaux, elle est civilisable, et en tous les cas il est forcément des exceptions dans le sein de cette population. Aussi, si l'Empire de Seranon et d'Eryn soutient une politique active vis à vis de ces populations, il s'agit d'une politique active de civilisation, et si l'Empire de Seranon et d'Eryn comprend les réserves erikeannes sur le sujet, il est prêt à recueillir ces populations sur son propre territoire colonial, où elles seront gardées dans des espaces clos mais confortables, afin de les éduquer autant que possible.

La réponse faite au communiqué Seranien fut tout aussi sèche et froide, et fut le faite d'une lettre ouverte, signée par la Mezdel'Shas'O Alturia Kan'Aqual, mais aussi par les leaders de chacun des trois grands partis Apiens :

Citation :

Votre Majestée Caïus Octavius Thurinus,

La République d'Apel comprend donc ici que beaucoup d'Etat serrait prêt à reconnaitre de nombreux groupes et bandes de pirates sans foi ni loi comme des "Républiques". A ce titre, elle invite donc le gouvernement de Seranon a reconsidéré sa position quand aux campagnes Erikeannes des territoires Carcarans, qui s'en prends à autant de "Républiques". En fin de compte, le manque de cohérence de la politique Seranne est égale au manque de cohérence de son régime "démocratique" dans lequel l'executif est au main d'une seule et même personne pour une période égale à une vie.

Partant donc de la situation, qui nous semble juste, que la "République de Noryang" n'était pas reconnu comme un état pendant toute la période qui précéda le fait qu'elle attire l'attention sur elle, par aucun des autres Etats de ce monde, et qu'elle n'est toujours pas reconnu comme tel par de nombreux pays, Apel estime avoir été dans son bon droit, et rester dans son bon droit quand à ses positions dans ce territoire, étant donné que sa flotte a évolué dans un système qui n'appartenait à personne.

L'Empire de Seranon et d'Eryn ferrait également bien de reviser le principe élémentaire du Droit du Sang, enseigné il nous semble, dans toute les bonnes facultés de droit, qui fait état de l'accord de la nationalité Apienne à toute personne de sang Apien, et pouvant prouver qu'il a du sang Apien. Cela n'étant pas trés difficile, Apel accorde la nationalité Apienne à tout les individus de Race Apienne, et à tout les individus de race différente vivant sur Apel depuis plus de cinq ans, ou née sur Apel, et ce en vertu du droit du sol. De ce fait, les propos Seraniens concernant l'unique Race Apienne nous semble profondément déplacés, voirs méprisant, envers les individus de race humaine, Shluipors et Carcars, qui vivent sur notre sol.

Enfin, la République d'Apel fait savoir que la loi dont il fait état, n'a toujours pas été votée, et que de ce fait, ses propos sont toujours aussi déplacés en ce domaine, étant donné qu'elle n'a pas été appliquée. Il nous semble en outre que le mépris qui est celui de Seranon pour la voie du peuple Apien, qui s'exprime au travers de manifestations reconnues et justifiés, témoigne encore une fois, du peu de cas que Seranon fait des lois et des règles d'une Nation qui autrefois fut sa plus fidèle alliée. La Mezdel'Shas'O Alturia Kan'Aqual, par son discours, n'a fait qu'appelé les Sages d'Apel, a voté la loi qu'elle leur proposait. Mais il semblerait que les Seraniens oublient que leur constitution précise, à l'article 13 que "La puissance législative s'exerce collectivement par l'Empereur, le Sénat et la chamre des Députés", et à l'article 12 que "l'Empereur est le Chef Suprême de l'Etat", ou encore à l'article 11 "A l'Empereur seul appartient la puissance Executive." N'oublions pas que Montesquieu, philosophe humain, déclara comme base de la démocratie "la séparation des trois pouvoirs, legislatif, executif, et judiciaire." Nous avons ici un empereur qui "propose la loi" (Article 14 de la même constitution), mais en plus l'execute et participe à son vote ? Bel exemple de la séparation des pouvoirs ! Bel exemple de "Démocratie". Nous nous demandons parfois si les Rebelles ont bien fait de poser les armes ...

En outre, nous rappelons à l'Empire Seranien qu'il s'est abstenu de juger son allié Erikean, et la "République de Noryang" (même si celle-ci ne semble respecter aucun des principes élémentaires des droits et devoirs d'un Etat), au nom de la tolérance, il vous serra donc gré de vous abstenir de juger Apel, au nom de cette même tolérance ... Mais au final, il semblerait que la cohérence ne soit definitivement pas une vertue Seranienne.

Et toujours trés "Tolérant", l'Empire Seranien ne reconnait pas les Carcars comme une Race civilisée. Oh certes, nous n'allons pas prétendre qu'ils sont dignes de louanges. Mais ils ont eux aussi une civilisation, que Seranon ne "tolère" pas. Et l'une des productions de cette civilisation est aussi le code d'honneur Carcar. Au final, il nous semble que le peuple de Seranon devrait reconsidérer la confiance qu'il vous donne, votre Majestée Caïus Octavius Thurinus.

Sincères Salutations !

(Suivait une liste de nom parmis lesquels on pouvait lire : Mezdel'Shas'O Alturia Kan'Aqual, Banshee Krez Kan'Aqual, Mezdel ryuku Keroni'Aran, et Mezdel Ryara Briilan'Aqual)

La réponse fut tout aussi prompte :

Citation :

Le Gouvernement de l'Empire de Seranon et d'Eryn rappelle que l'Empereur Caius Octavius Pacificus (et enregistré comme tel dans l'Etat civil seranien, sans préjuger du bien fondé de ce choix de sa part, par ailleurs tout à fait légal) n'est actuellement pas présent sur Seranon et n'a pas participé à la rédaction du précédent communiqué de presse, ni du présent.

L'Empire de Seranon et d'Eryn se déclare surpris des dispositions annoncées par Apel, qui veut bien reconnaitre à tout individu la nationalité apienne s'il nait sur son territoire, mais qui refuse de communiquer les coordonnées dudit territoire à quiconque n'est pas de race apienne. Selon les statistiques publiées par le gouvernement d'Apel, 100% de sa population est de race apienne.

L'Empire de Seranon et d'Eryn invite le gouvernement d'Apel à se mettre aux faits : la proposition de Constitution énoncée par ledit Gouvernement ne fut jamais adoptée, puisque Sa Majesté la jugea trop peu démocratique. L'Empire de Seranon et d'Eryn se permet de citer quelques passages de sa propre Constitution, votée, promulguée et appliquée :

Citation :

Article 9. Les trois pouvoirs sont le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Ils appartiennent tous au Peuple de Seranon. Ils sont séparés dans leur exercice.

Article 10. Le pouvoir législatif a pour rôle de formuler, voter et promulguer les lois. Son exercice revient à la Diète et au Sénat.

Article 11. Le pouvoir exécutif a pour rôle de permettre l'exécution de lois grâce aux moyens dont le dote le pouvoir législatif. Son exercice revient au Gouvernement formé par l'Empereur, le Consul, les Assesseurs d'État et les Ministres qui sont les Préteurs, Préfets, Légats et Tribuns d'Etat.

[...]

Article 14. L'Empereur est le chef suprême de l'État, il commande les forces militaires terrestres, maritimes, aériennes et spatiales, négocie les traités de paix, d'alliance et de commerce. Il déclare la guerre et rompt les traités avec l'accord du Sénat.

Article 15. L'Empereur peut proposer la loi.

[...]

Article 28. Les Ministres sont chargés d'appliquer les lois, sous la direction du Consul et de l'Empereur.

Si ce n'est pas précisé, car effectivement du ressort naturel du pouvoir législatif, il va de soi que chacune des deux chambres peut proposer, et dans ce cas amender comme elle l'entend, une loi, ce que d'ailleurs elles ne se privent pas de faire. Du reste, en ayant la possibilité de destituer le Gouvernement, le législatif dispose d'un outil de contrainte assez fort sur l'exécutif. L'Empire de Seranon et d'Eryn rappelle que cette Constitution, très précisément inspirée de Montesquieu, suit en grande partie le modèle britannique très prisé par le philosophe, et il est de coutume dans presque toutes les démocraties que l'exécutif dispose d'au moins une partie de l'initiative de la loi, comme c'est le cas ici pour le gouvernement et pour l'Empereur seul, et que le législatif en retour puisse controler le gouvernement.

Du reste, nous notons que le rôle du Mezdel'Shas'O est également de maintenir la cohésion entre les trois conseils, ce qui est, si l'on tient à une stricte séparation des pouvoirs plus qu'à une interdépendance, une ingérence de l'exécutif sur le législatif. Nous rappellerons également que Montesquieu avait a cœur la notion de pouvoirs et contrepouvoirs, qui permet à chacun des trois pouvoirs de limiter les deux autres si ceux-ci dysfonctionnent.

Des gens issus d'une autre culture n'ont pas l'obligation de maitriser les bases de notre philosophie politique, mais qu'ils ne viennent pas chercher à nous les apprendre.

Du reste, nous ne considérons pas les Carcars en tant que race comme incultes, mais nous constatons l'état d'inculture des populations carcars des zones neutres. L'exemple mazaharpiote, entre autres, nous invite très largement à penser que les carcars peuvent avoir une civilisation tout à fait brillante, et nous n'entendons en aucun cas leur imposer une culture humaine, mais permettre à ceux qui au sein de leur peuple pensent que réfléchir et coopérer vaut mieux que se battre et conquérir de l'apprendre aux autres.

Enfin, l'Empire de Seranon et d'Eryn rappelle qu'il ne juge en aucun cas la République d'Apel. Si celle-ci entend n'accepter que des apiens de race comme citoyens, libre à elle. Mais tout apien n'entend pas nécessairement avoir cette nationalité, et le droit du sang donne aux personnes de sang apiens le droit d'avoir la nationalité apienne, mais s'ils sont nés sur Seranon et qu'à ce titre ils ont la nationalité seranienne, ils n'ont pas le devoir d'être apiens, si bien que vouloir leur appliquer votre diplomatie est inique. L'Empire de Seranon et d'Eryn n'entend pas s'ingérer dans la politique apienne, mais souhaite simplement mettre en lumière les incohérences du discours apien, notamment en regard de sa politique intérieure, et rappeler à tous le principe de non-ingérence, garant de la souveraineté de tous.

Une fois encore, la réponse Apienne fut simple : elle rappelait à l'empire Seranien la géographie Apienne, signifiant entre autre l'existence de Térésia et des stations avant-gardes, positions du territoire Apien connues de tous, mais également de la présence de nombreux Shluipors voyageant librement sur Apel, ainsi que la récente venue d'une délégation Arkilienne, preuve même de l'ouverture Apienne, sur Apel même, encore une fois. Venue qui fut d'ailleurs fortement médiatisée et qui preludait à une ouverture future, et totale, des frontières Apiennes aux citoyens Arkiliens. Cela démontrant ainsi qu'Apel autorisait à de nombreux individus de voyager sur son territoire et de manière finalement relativement aisée.

Apel rappela également qu'en matière d'ingérence, Seranon avait des alliés particulierement mal placés pour s'exprimer et qu'elle même se mélait à une éxpédition militaire condamnable dans les territoires neutres, puisque cautionnant l'esclavage.

Enfin, les Apiens sommèrent une fois de plus aux Erikeans de traiter les Carcars avec la dignité qui leur était due.

Tu contredis ta propre encyclopédie...

L'Empire seranien félicita Apel pour son racisme sélectif, puis se contenta de rappeler qu'il ne se risquerait pas à affirmer qu'il était en pleine transparence vis à vis du reste de la galaxie s'il n'exposait que ses mains et jamais son coeur.

Du reste, Seranon rappela qu'en matière de droit de l'espace seranien, aucun corps artificiel ne pouvait relever d'un quelconque territoire national, en vertu d'un principe vieux comme les stations offshore terriennes, et qu'à ce titre, les stations apiennes n'étaient considérées que comme des propriétés publiques de l'état apien hors territoire, sans quoi une dangereuse dérive pourrait s'installer parmi les nations consistant à envoyer de petits objets vaguement habitables aux quatre coins de la galaxie et déclarer ces coins comme relevant de leur souveraineté.

Enfin, Seranon annonça l'envoi de trois flottilles composées chacune d'un croiseur Orion et de trois frégates Antarès de la Flotte Egalitatis en orbite de Térésia et auprès des deux stations commerciales les plus proches de Solaria, en passant d'abord par la porte entre Seranon et Solaria, en précisant bien que ces bâtiments n'ont aucune ambition militaire, à l'instar des flottes apiennes qui s'étaient approchées de Noryang. Ces flottes étaient juste chargées de faire tous les relevés scientifiques et militaires possibles depuis l'orbite.

Enfin, le reste de cette flotte aurait désormais pour tâche de trouver sans aucune ambition militaire la planète principale d'Apel, en envoyant des missions de reconnaissance auprès de toute étoile viable par un organisme apien dans un secteur relativement équidistant des stations apiennes, plus à l'intérieur de la galaxie que l'espace connu des humains. Dans un but purement scientifique.

Néanmoins, l'Empire s'abstint de faire encore partir les flotilles et la Flotte, d'une part parce que l'Empereur n'était pas présent sur la planète, et d'autre part pour laisser à Apel le temps de répondre.

Alors lis mes relations internationales ... et tiens toi au courant de ce qui se passe dans le pacte. Entre autre, le siège de l'INR ...

Apel donna l'ordre de détruire ces flottes aussi simplement et proprement qu'une menace militaire directe contre son territoire. Ceci équivalait à une déclaration de guerre. Tant que les Seraniens restaient hors des orbites hautes et des orbites basses des mondes appartenant à Apel, il n'y aurait pas de Casus Belli pour une attaque. Mais dés qu'elles s'approcheraient un peu trop de ces orbites, les stations de défense et les armes lourdes des vaisseaux de guerre principaux d'Apel se chargeraient de transformer ces vaisseaux en carcasse de tôles fumantes.

Pour ce qui est des flottes envoyées vers Apel, les ordres, top secret, furent les mêmes qu'avec les vaisseaux coloniaux humains. La 3eme flotte reviendrait dans le Sur-Secteur Apel et se chargerait de repéré les vaisseaux humains, de modifier leurs courses via un virus informatique, et de les renvoyer sur une autre trajectoire (tout en faisant en sorte que la cartographie enregistre toujours un itinéraire conforme à celui établis par les humains). Les croiseurs tourneraient donc de manière imperceptible pour eviter Apel et continuer dans le vide sidéral ...

L'humanité avait déjà perdu beaucoup de vaisseaux de cette manière, elle en perdrai d'autre encore.

Pour leur part, les Seraniens ne sont informés que d'une chose : s'ils venaient à violer le droit territorial Apien, reconnaissant à un monde l'orbite de son système comme lui appartenant, ils le paieraient de la vie de leurs équipages. Apel ne se réduirait qu'à contre-coeur à une telle extrémité, mais si Seranon l'y contraint, Apel se devra de s'y tenir.

Elle ajoute par ailleurs que, comme elle le craignait, son ancien allié a beaucoup changé avec la tutelle Erikeanne. Auparavant, le recours à la guerre était exclue de ses procédés. A présent, elle semble commune. A croire que Seranon la recherche : Jadis, la tempète, et maintenant Apel, en l'espace de six ans ! Et tout ça aprés une guerre civile de dix années et une guerre d'ampleure galactique de six années ? Seranon ne semble pas avoir eut assez de morts !

Apel rappelle qu'en vertu du droit territorial présent sur son territoire, elle n'a jamais agressé un quelconque Etat reconnu comme tel. Et qu'ici, le Tyran Sanguinaire Illégitime qu'est Caïus Octavius Thurinus n'a finalement pas usurpé son nom. Peut-être que les anciens Rebelles Républicains ferraient bien de monter au créneaux à leur tour, pour les intérêts de leur peuple !

HJ : Elle l'est. Mais sur mon sol, y'a aussi des gens qui se baladent sans être Apien. Et je vois mal l'intérêt de dire qu'il y a 1 million de non-Apiens sur tout le territoire disposant de la nationalité Apienne par un 99,999999 % Apiens. Rien n'interdit non plus au gouvernement Apiens de disposer d'un mode de fonctionnement à l'Anglaise, c'est à dire d'un ensemble de traditions et d'articles de lois épars définissant la pratique constitutionnelle. Rien ne m'oblige non plus à poster cette constitution si je ne la trouve pas nécéssaire.

Et pis, tu dis que tu reprend le RP sur la station Avant-Garde, et ici tu déclare une guerre ?

La République d'Apel estimant n'avoir nullement insulté le peuple de Seranon, ni vit pas de raisons de presenter des excuses au gouvernement Seranien. L'evacuation de l'Ambassade Seranienne de la Station Avant-Garde numéro 2 se déroulant dans le calme, Apel ne vit pas de raison de déclarer l'Etat de guerre. L'Alerte Maximale était maintenue sur tout le territoire, et Apel ne fit pas non plus appel à ses alliés afin de répondre à la déclaration de guerre Seranienne. En bref, il n'y avait qu'un statu-quo dans le droit Apien, jusqu'à intervention militaire de Seranon. A partir de là, plus rien ne retiendrai une offensive généralisée des armées Apiennes contre les territoires de tout ceux qui entreraient en guerre contre elle.