QG régional de la Sûreté

Bâtiment baroque et richement décoré, le quartier général christianien régional de la Sûreté abritait autrefois, les services de contre-espionnage de la Flotte de la Sérénissime et donc un service extrêmement puissant. Le bâtiment, aujourd'hui rénové après des années de dégradations parlementaires et une menace terrible de transfert de domicile (le service des parcs et jardins avait exigé d'y établir ses bureaux). Aujourd'hui, sous ses dehors de toute beauté, l'édifice accueille le terrible contre espionnage de l'Union, responsable de descentes dans Kamensk et autres lieux criminels. Ceux qui y ont fait un tour (au septième sous-sol évidemment) n'en sont jamais ressortis inchangés...

description temporaire, peut être changée par Syllas.

Jouant avec son holostilet, le lieutenant Claudio Montefalco regarda l'heure au-dessus de la porte d'entrée de son bureau et donc invisible au visiteur qui ne pouvait espérer savoir depuis combien de temps il se trouvait là, même avec un regard désespéré vers le portrait (obligatoire) sévère du Grand Amiral Basil et un autre, juste à côté de la Junte militaire actuellement au pouvoir : les vitres avaient reçu un traitement anti-reflet.

15 minutes avant la fin du service, et le colonel, dont il était le secrétaire, qui ne partait pas ce soir. Pas question d'aller se taper un gueleton au restaurant le plus chic d'Himalia ou dans un trattoria de la nouvelle ville avec madame; Vu son grade et sa fonction c'était gratuit ou tellement rabaissé que c'était tout comme, pourrait le faire passer pour une inspection des moeurs et du service proposé au citoyen. Comme lui-même parfois chez le vendeur de pâtes/pizzas traditionnelles. Après tout la révolution avait eut lieu à cause du légitime sentiment d'injustice, de mauvais traitement, de laisser aller bref de "tout ce qui n'allait pas", cette insatisfaction au quotidien. Il fallait surveiller et réguler ses choses ! Et une note de frais n'était pas toujours la malvenue dans ces contrôles du service au quotidien. Et le colonel de sortait pas, pas moyen de lancer un jeu tranquille pour terminer la permanence.

Soudainement, le bippeur de la com du bureau sonna. Prestement et ayant enfin quelque chose à faire depuis 15h00 (il était 19h45), Montefalco "décrocha". Un rapport s'ouvrit, en tant que premier secrétaire du colonel, il avait accès aux rapports envoyés au colonel, sauf le niveau SG bien sûr.

Citation :: Rapport numéro 1574157-NUIUH-45771-Z7
Auteur : Major Karl Zukumker

Mon colonel,

Ce matin, très tôt, une patrouille d'une cinquantaine de mes hommes dans les faubourgs de Kamensk a intercepté un échange illigale. Nos forces sont rapidement intervenues et ont neutralisés les différents protagonistes de cette transaction comme les ordres le prescrivent. L'inspection de la cargaison nous a permis de découvrir des colis sortant de l'ordinaire.

La cargaison en question était constituée de fusils d'assaut d'origine alttorienne, de grenades à main mais aussi chose bien plus rare. De radars de campagne portatifs, aménageable dans n'importe quel van, camionnette ou véhicule de transport légers ; d'ordinateurs portable de bon niveau d'origine algazaariote ; de mortiers de moyen calibre (respectivement 76 (3 exemplaires) et 91mm (1 exemplaire) ) ainsi que de munitions explosives et à sous munitions. Une pleine caisse de systèmes d'aide à la visée faisaient également partie de la cargaison.

Mes premières investigations mènent à des pistes toutes aussi variées qu'improbables, je demande donc des effectifs supplémentaires et des accréditations me permettant de poursuivre mes recherches tout en maintenant une veille normale sur la ville de Kamensk.

Cordialement,

Major Karl Zukumker

Le colonel Custer avait rapidement parcouru le message dès que son secrétaire lui avait fait parvenir. C'était suspect, bien entendu; on voyait souvent des cargaisons d'armes lourdes, mais il y avait toujours un des trois clans dans le fond, mais là, à la fois le niveau militaire du danger, et le capital nécessaire à l'acquisition étaient inquiètants. Il fallait mettre davantage de moyens.
Il répondit qu'il fallait poursuivre l'enquête, en rpenant soin de prendre officiellement une direction qui ne soit pas celle qui parait la plus vraie, et officieusement intervenir discrètement, faire jouer les réseaux d'informateurs, et mener des interventions chirurgicales. Il annonça également qu'l allait envoyer une brigade d'une trentaine d'hommes spécialistes des activités criminelles en zones neutres, et confirmait l'autorisation spéciale des unités locales de la Sûreté. Il promettait également de passer dès que son emploi du temps le permettait - soit quelques jours -. Enfin, il se disait qu'il allait également voir à sonder cu côté de Cassandre "Hel", si quelque chose était remontée jusqu'à elle qui se tenait toujours au courant de ce qui se faisait d'intéressant.

Une rapide enquête démontre assez vite qu'aucun des trois clans n'est impliqué dans cette livraison d'armes. Les Scaliger visiblement ne sont pas au courant et accusent les Hunsa de vouloir s'emparer du secteur des armes. Ceux-ci rétorquant qu'ils n'y sont pour rien, ont répondu à l'insulte par une attaque sur casino et le meurtre de plusieurs racketteurs. Les Scaliger ont répliqués en enlevant au nez et à la barbe de leurs protecteurs, trois camions de motograv'. Il s'agit jusque là que de passes d'armes, figuration et esbroufe : une vraie guerre aurait déjà commencée. Les investigations de la Sûreté quand au marchand d'armes ou du moins son intérmédiaire font état d'un certain Marko Uslina, marchand d'armes alttorien très lié à l'armée du pays. Une société écran enregistré a Jadis a permis de faire passer la cargaison. L'enquête piétine au niveau du client mais tout porte à croire que Kamensk était la destination finale de la cargaison.

Pour l'instant, on travaille sur les pistes que l'on a; premièrement du côté de l'alttorien, sur lequel on cherche toutes les infos possibles, puis de l'autre côté, dans Kamensk, pour savoir quelles sont les circonstances de la guerre de gangs actuelle restée pour l'instant à l'état larvaire, et éventuellement en tirer parti. Sur Jadis, les hommes de la sûreté enquêtent également discrétement sur la société; éventuellement, on ferait appel aux jadéens si l'affaire s'avère trop importante pour dépasser le seul cadre régional.

De son côté, Cassandre avait suivi de loin les activités suspectes en cours, tout en écoulant une partie de la cargaison de FAM3 en route pour la retraire qu'elle avait pu rafler juste avant qu'une attaque discrète d'un groupe inconnu lui ait damé le pion pour le reste, et le fait que son contact aurpès de la sûreté ais cherché à en savoir un peu plus avait attisé sa curiosité; elle se décidait d'aller voir de plus près. Le temps de prendre quelques affaires, et elle descendait en ville.

Côté alttorien, on se perd dans des fournisseurs et des sociétés écrans. La Surêté découvre entre autres que les obus de mortiers ont été fournis par un grossiste spécialisé dans les machines à laver ! Sur Jadis cela ne donne pas grand chose, il s'agissait apparemment là que d'une couverture repartant on ne sait où. Il y en a pour des mois de boulot. Les clans Kamenskites se sont très vit calmés. Si toutefois un nouveau chargement venait à être intercepté et que ça s'apprenait dans le milieu, ça risquait de mal tourner.

"En ville" on n'apprend pas grand chose non plus. Un des adjoints de Custer lance une hypothèse à la fois intéressante et farfelue. "Et si ça venait de la haute ? "

Tandis qu'on retransfère les agents qui avaient étés mis à la recherche de la société, n'en gardant que assz de ce côté pour surveiller une éventuellement réactivation de cette piste, la majorité des choses sont lancées du côté de Kamensk. Trois sections des forces d'intervention de la sûreté y sont envoyées dans la plus grande discrétion par le tunnel souterrain.

Sur place, on surveille encore les transactions; Custer allait bientôt se rendre sur place, afin de sonder les notables et tout ce qui tournait autour, tandis que le reste des hommes inspectait les caches recensées.

Enfin, Cassandre, elle, avait décidé de passer en premier chez les Scanliger, afin de se meler aux conversations au Casino Grande, et espérer entendre quelque chose d'intéressant.

Les hommes de la sûreté font les morts qu'il faut, comme il faut, une trentaines d'Epaves y laisseront leur carcasse ainsi que quelques prostitués (non sans avoir tenté de sauver leur peau au service de la Nation). On n'y trouve rien d'intéressant cependant à part que tout le monde crie que c'est pas lui le responsable de la transaction litigieuse.

Au niveau des caches tout est calme, de l'habituel, pas de quoi équiper une compagnie d'infanterie lourde. On note cependant que certaines boutiques de la sixième avenue ont vendu beaucoup d'unité de couture, de sacs de ciment et d'holocoms. Les intéressés étaient allés se resservir en urgence apparemment.

Au Casino Grande, ça joue, ça claque du fric comme pas deux, ça rêve des filles qui dansent dans des tubes de verre, et ça paye pour lorsqu'il reste quelque chose après sept heures de poker truqué. FPoudA* comme on dit. Cependant pas grand chose de nouveau à part une vanne qui circulait dans les tables VIP, ultime lieu de cet îlot de consumérisme, pour types qui n'avaient ni les moyens ni l'envie d'aller jusque Jadis : le Vatican sollicitait les fidèles afin de pouvoir réparer la toiture de la cathédrale de Lüderitz tombée en désuétude après une tempête panthalassique et bien sûr installer des lieux du Culte dans les nouveaux territoires.

*Foutu Pourri d'Avance

On commence à en avoir marre des histoires à la Sûreté, et Custer piétine, ce qui ne lui plait pas du tout. La secrétaire de son bureau a calculé que sa consommation de tabac avait augmenté de 178%, de même que celle de café noir de 241%. Dur dur de trouver quelque chose d'ntéressant dans une ville où chaque truand est blanc comme neige. Ecoutant les rumeurs, deux agents, Rich Jenrays et Marie Montaigu, ont étés envoyés sur l'espace virtuel afin de pêcher d'éventulles informations.
Rageusement, Custer écrasa une cigarette à moitié consummée, et en alluma une autre, laissant à une troisième dans le cendrier le temps de fumer un peu.

De son côté aussi, Hel reste sur sa faim, et quitte le casino sans en apprendre plus. Le temps de récupérer sa Motograv, et elle montait dans le quartier des fabriques, près de la Cracheuse - la centrale au Charbon de Kamensk - afin d'aller près des usines d'armes - et accessoirement des principaux accès aux souterrains - à la pêche aux infos. De toutes façons, elle avait tout son temps: le bordel intégral cet an ci dans les zones neutres ne l'incitait pas à prendre le large; elle pouvait rester en Union, sous la protection "amicale" de la Sûreté. Il paraissait, lui avait dit son amis dans le traffic de corps, que les apeisn tiraient sur tout ce qui ressemblait de près de ou de loin à quelqu'un de la profession, aussi n'avait-elle pas envie pour l'instant d'aller se faire payer grassement par les anges gardiens et Junk pour leur faire parvenir une cargaison de FAM3, au risque de finir tuée à bout portant par un commando terroriste. Elle n'était certes pas raciste, mais le fait que ces aliens viennent se fourrer dans des affaires qui allaient lui causer du tord en la forçant à l'inactivité l'agaçait. Fin' bon, y aurait éventuellement moyen de sortir réarmer les différents clans à la moindre accalmie. Quoiqu'il en soit, elle enfourcha sa bécane, et partit pour les quartiers nord, la brume putride de Kamensk.

L'enquête de ne donne rien, Custer excédé envoie un homme suivre une requalification à Cimeria, retour à la case Kurtz en somme. Le personnel du service terrorisé par la nouvelle case introduite dans ce monopoly quotidien, travaillent d'autant plus, sans résultat...

Le miracle arrive cependant des bas-fonds de la ville. Le Major Zukumker descendu sur les lieux au terme d'une fusillade particulièrement atroce (les combats s'étaient déroulés avec intervention de FAM1,3, de mitrailleuses alttoriennes ainsi que plusieurs coups de bazookaq) ; on avait même retrouvé le chauffeur de Falco Scaliger mort dans une voiture carbonisée par l'explosion d'une conduite de gaz (on avait pas retrouvé le corps du mafieux en revanche). Il s'avéra rapidement que la véritable bataille qui s'était déroulée là avait opposés trois camps. Les Hunsa, les Scaliger et un clan inconnu. Visiblement les passeurs. Plusieurs obus de mortiers avaient été saisis bien qu'une majeure partie ait explosée avec les camions qui les amenaient. Un homme en état de choc appartenant à l'équipe de réception de la marchandise a pu être retrouvé grelotant dans un égout. Le major l'a enfermé dans une cellule lugubre, il grelote toujours et parle tout seul. Propos incohérents pour la plupart. Cependant il apparait qu'il ne s'agissait que d'un maillon de la chaine de transport, le marchandise ne devait pas être livrée à Kamensk...

Sujet: Re: QG régional de la Sûreté Dim 1 Mar 2009 - 17:44

Après être passé sur le lieu de la petite bataille, et avoir attentivment tout examiné, Custer voit de nouvelles perspectives s'ouvrir. Quelqu'un essayait manifestement de briser la division en trois clans qui permettait de contrôler aussi facilement la cité. C'était mauvais. Il allait mettre le plus de mouchards possible sur le coup, sans oublier ses contacts dans les bas-fonds. D'ailleurs, le fait que l'un des deux camps connus s'est potentiellement pris une raclée l'amménerait peut-être à chercher un petit coup de main de la "Famille". Du moins, entre temps, il faudrait cuisiner leur unique prisonnier. Et le colonel n'aimait pas les geignards.

Rapidement, la nouvelle de la fusillade et des assauts s'est répandue en ville, quoique les détails soient très obscurs. Cassandre, qui se trouvait à ce moment là en train de finaliser la vente de quelques caisses de FW2 à un groupe paramilitaire du lointain secteur de la tempête située de l'autre côté du courant d'Erikea à Arkilia, reste d'abord assez sceptique, avant de se glisser entre les barrières de sécurité de la police, contre quelques crédits, et de jeter un coup d'oeil avant que les hommes de la sûreté arrivent. Elle ne reste que deux minutes, puis décide de faire jouer ses contacts du côté de la branche Hunsa, qui semblait à présent plus probable, étant donné l'extrême violence de ce qui se faisait.

Sujet: Re: QG régional de la Sûreté Jeu 5 Mar 2009 - 17:27

Les Hunsa ont visiblement les nerfs à fleur de peau ; ne sachant pas à qui ils ont affaire, les chefs du clan commencent à chercher des informations dans les zones neutres mais apparemment ça ne vient pas de là et en Union, la Sûreté verrouille tout, pas moyen de savoir d'où ça vient !

Les hackers au rapport, "Greg" affirme avoir pu obtenir un numéro de compte qu'il connaissait mais il devait faire des recherches dans ses données personnelles car... il s'agissait d'un numéro obtenu dans un hacking hors couvert sûreté...

Sujet: Re: QG régional de la Sûreté Mar 17 Mar 2009 - 19:49

Après de longues recherches, "Greg" identifia la source du payement : une association d'aide aux démunis sur Lüderitz elle-même rattachée à un conglomérat de pèche dans lequel le Vatican semblait avoir des parts. La trésorerie était dirigée par le cardinal Hindebrand.

Sujet: Re: QG régional de la Sûreté Mar 17 Mar 2009 - 20:16

Le fait que le Saint-Siège soit derrière l'histoire ne plaisait pas du tout au central de la Sûreté sur Christiansa. Custer câble l'info à Syllas, qui lui-même l'envoie en crypté sur Tsarysyn au Conseil d'Etat. Von Heigins est sceptique, tandis que Liung Wu décide de faire jouer ses contacts dans les milieux proches de l'église. Law réfléchit à un moyen d'utiliser la législation sur la sécurité des informations pour coincer le hacker et ses patrons en soutane, tandis que Costa préconise une action de la Sûreté dans les zones neutres et une surveillance de l'ordre teutonique.

Sur place, à Kamensk, malheureusement, la Sûreté n'a pas grand chose à faire. Vaguement à s'entraîne, et remet à jour les plans de descente diverses dans le secret du bureau de Custer. Mais le mieux serait de ne pas devoir intervenir brutalement comme par le passé et guetter ce qui se fait.

De son côté, Cassandre s'est désintéressée de l'affaire, préférant jeter un coup d'oeil auprès de ses contacts de l'usine d'armement, savoir ce qu'il en est des caisses disparues [HRP: End of modération sur ce coup].

Sujet: Re: QG régional de la Sûreté Mer 18 Mar 2009 - 20:14

En attendant que la junte se décide sur la façon optimale de gérer le problème, cela semble être le calme plat.

Hell n'apprend pas grand chose. Encore un obscure indépendant qui a embarqué quelques caisses de matériel et Cassandre sait qu'elle ne trouvera rien : c'est son métier et elle n'a pas survécu à Falco Scaliger pour rien...

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