«L'amiral Walmerson est présentement occupé. Puis-je prendre le message?»répéta, pour au moins la dixième foi aujourd'hui, la secrétaire du nouveau et très demandé amiral.
«Oui merci. Veuillez le prévenir que sa présence est requise au pavillon central de recherche en aérospatiale, à rpopos de...enfin, il est déjà au courant. Dites-lui que je l'y attendrai devant l'aile A.»
«...Et de la part de qui je devrai laisser ce mot? Si ce n'est point trop demander...»
-Oh oui pardon, heum Chef d'équipe Jackson, oui Jackson.» finit-il par dire, ayant visiblement l'esprit ailleurs.
«-Très bien merci.» et elle racrocha.
***Pendant ce temps dans le bureau du président***
«-Amiral...vous devez être emplis d'une grande fierté, prenant ainsi la place de votre père.»
«-Oui effectivement, j'en éprouve une grande joie, et je tâcherai de faire honneur à ce devoir qu'il m'appartiens maintenant de remplir.»
«-Bien, bien. Le principale ayant été abordé, je ne vous retiendrai plus. Allez, vâquez à vos occupations. Que la gloire Jadéen soit sur vous mon ami.»
S'inclinant légèrement la tête en signe de respect, l'amiral prononça ces mots:«-Je m'y efforcerais.» Puis, serrant la main du président Rumulus, Gontrand quitta tranquillement le vaste bureau, puis, croisant quelques figures familières les salua au passage.
Définitivement, il aimait ses nouvelles fonctions, et bien que d'ordinaire il aimait passer le plus claire de son temps en orbite, à bord, maintenant du Parsifal, fleuron de la flotte Jadéen, il devait s'aquitter de toutes sortes de paprasseries dût au fait, justement, de sa nomination nouvelle...remaniements administratifs, nouvelles structures, nouvelles façons de procéder, etc. Ainsi donc, il passait beaucoup de temps à son bureau...même un peu trop à son avis.
***Quelques étages plus bas***
«-M.Walmerson! Désolé de vous importuner ainsi, sortant à peine d'une importante réunion avec le président, mais vous avez quelques messages urgent...dont celui-ci qui me semblait le plus rapproché dans le temps.» Elle donna le papier post-it sur lequel elle avait noté le message du chef d'équipe Jackson à Gontrand qui afficha un petit sourir en lisant la note.
«Ah...je l'avais oublié celui-là. Merci Samantha. En passant, jolie ce que vous portez aujourd'hui.»
«-Merci monsieur.» dit-elle légèrement ambarassé.
Il était maintenant passé deux heures de l'après-midi et Gontrand n'avait pas encore dîner. Il s'arrêta donc en chemin dans un petit bistro qu'il connaissait bien, le bistro «les trois brasseurs», petite institution multi-centenaire. Son repas terminé, il laissa un généreux pourboire et quitta sans plus attendre...il ne devait pas trop faore patienté ces ingénieurs, toujours sur le qui-vive.
Le lieu de rencontre dont avait parlé Jackson était en fait d'une simplicité enfantine à trouver. Autant pour y être souvent aller que pour sa localisation. Rendu devant l'entré, Gontrand voyait déjà, aux travers des portes vitrés, l'ingénieur trépignant d'impatience. Gontrand leva les yeux au ciel, amuser de l'apparent désemparement de celui-ci. Les portes automatiques s'ouvrant sur le grand hall, Jackson aperçu immédiatement l'amiral, tout de blanc vêtu. S'approchant de ce dernier d'un pas vif, ayant de la difficulté à camoufler son air de reproche, l'ingénieurs en chef, habitué de maîtriser la situation, ainsi que par réflex, commença ce qui aurait pu être une remontrance:
«-M.Walmerson,» d'un ton sec, «je vous atten...»
Surplombant le petit homme d'une bonne tête, Gontrand, d'un regard sévère et d'un ton calme, mais ferme, interrompit net Jackson:
«-Oui M.Jackson?»
Réalisant son audace, l'ingénieur se mit à bredouiller...«-Je...heu...je veux dire que...heu...je suis heureus que vous ayez pu vous libérez si tôt, je sais que vous avez beaucoup d'engagement et nous apprécions votre empressement à répondre à nos requête... puis, pour lui-même, si au moins ce n'était pas lui-même qui avait demandé à venir approuver les nouveaux projets en personne...»
Gontrand faisant mine de n'avoir rien entendu, répondit du tac-o-tac:
«-Sachez que pour votre information, bien que je n'es nullement et en aucune façon besoin de me justifier à vous pour une quelconque raison que se soit, j'étais ce matin en réunion avec le président en personne... vous n'auriez pas voulu que je m'excuse au près de lui sous prétexte qu'un ingénieur, dont je ne sais pas si j'aurais tue le nom, me «réquisitionnait» d'urgence? Oui?» Finit-il par dire, d'un ton toujours aussi détaché, un sourcil levé et balayant du regard le pauvre homme qui ne savait plus où se mettre...
«-Non! Heu...bien sur que non...Pardonnez-moi...» Perdu dans ses pensés, fixant le vide, les mains moites, l'ingénieurs qu'il était ne se rendit pas compte que s'était maintenant lui qui faisait attendre l'amiral.
«-M.Jackson?»«-Hein!? Oh oui pardonnez-moi.»
Suivant son guide, Gontrand pris soin de bien mémoriser les différentes ailes, les différents couloirs, tout ce qui lui permettrait de se repérer. Arrivant enfin à destination, les deux hommes rentrèrent dans la petite pièce en question. Gontrand se mit encore à examiner ce qui l'entourait, puis rapidement, ses yeux se posèrent sur les plans holographiques du nouveau prototype, attendant qu'un ingénieur prenne la parole et lui explique le tout plus en détails, ce qui ne se fit pas attendre. Effectivement, toujours sous le choc, Jackson prit la parole d'un ton saccadé:
«-Comme vous pouvez le constater...» Il commença l'énumération de toutes les caractéristiques du vaisseau, attentifs aux moindres réactions de l'amiral, attention qui ne passa pas inaperçu de Gontrand qui, à la fin de se discours technique dès plus complex, ne pu réprimer un petit sourire à l'intention de son interloccuteur, accroisant le niveau de stress de se dernier, amusant Gontrand. Mettant fin aux souffrances de son brillants «employé», Gontrand dit simplement: «-Excellent travail M.Jackson, continuer de m'épater.»
Laissant échapper un léger soupir de soulagement, le génial concepteur remercia poliment l'amiral qui disposa, autorisant le projet. La seule proposition qu'il fit fut celle-ci:«-Il serait judicieux d'employer les anciens modèles aux services des douanes.» Sur ce, Gontrand repartit brasser ses affaires, contents d'avoir fait une si grande impression sur cet ingénieur chevroner qui avait la réputation d'être intraitable.