Système Karelia

Invité

Les données sont rapidement envoyées sur Kryptonn où parait-il, un nouvel analyseur vient d'être livré. On se prépare à soumettre (sous contrôle stricte) le problème au nouveau cerveau transplanté, Kholia.

À bord des croiseurs, quelques techs se demandent s'il ne vaudrait pas mieux déplacer les satellites vers une orbite moins dangereuse, pour pouvoir les décortiquer à l'aise. La décision est rapidement prise de se lancer dans quelques calculs visant à remettre un des deux satellites sur son orbite d'autrefois et de sortir l'autre de l'orbite solaire...

Sujet: Re: Système Karelia Mer 25 Mar 2009 - 21:30

On donne au cerveau informatisé les données linguistiques et les interpolations. Alors qu'il commence à établir des liens entre les données, il "bugge" Les scientifiques rétablissent en catastrophe sont intégrité psychique, mais il est si sonné qu'il ne met que du temps à répondre aux stimulations. Hypothèse un, on a sur-estimé ses capacités. Hypothèse deux, on a sous-estimé la complexité du système linguistique. Hypothèse trois; les deux. Quoi qu'il en soit, la langue résiste encore pour l'instant.
Par contre, les psychologues à bord du vaisseau ont eux fait une avancée. Une feuille de papier et un stylo, et la survivante encore câblée de toutes parts se met à écrire tout en parlant frénétiquement. Des lignes d'écriture très denses de symboles formés de ronds, de zigzags, reliés par des lignes garnies de petites virgules. Le tout donnait une sorte de script tordu mais très ordonné, de gauche à droite, en partant du haut. Puis, à mi-image, elle avait commencé à dessiner. Des cercles, des lignes, des symboles, très clairs, droits, comme un dessin industriel.

On pourrait sans trop de difficulté déplacer l'orbiteur, mais le problème est que les deux modules sont reliés par un corridor qui était avant pressurisé, et qu'il faudrait scier à cet endroit là.

Invité

Résignés, les linguistes, psychologues et autres entament une longue démarche intellectuelle, un inventaire de l'eau minéral du bord, des réserves de cafés, des linettes anti-crise de nerfs et des baballes anti-stress est dressé par les plus pessimistes.

En orbite les techs de la Navy ne tardent pas à échafauder un plan de renforcement des modules et bien évidemment d'un moyen de recoller les deux bouts une fois la structure tirée de l'orbite et analysée... Les instructions sont câblées aux chantiers métropolitains : il va falloir modifier quelques remorqueurs des chantiers et ports de l'Empire.

Sujet: Re: Système Karelia Ven 27 Mar 2009 - 19:13

Etat des choses:

*245 litres d'eau minérale (dont 148 de la bouteille des sources de Xaar, 45 d'eau premium pétillante de Mirojn, 52 d'eau de Seltz arkilienne)
*24 sacs de café Grand-mère tradition
*31 linettes
*8 balles anti-stress lacérées

Résultat:

Treize cas de déclinaison isolés, dont huit identifiés
Une conjugaison partiellement décodée
Quelques informations de vocabulaire.

Les prévisions sont que d'ici une semaine le travail concrétisera des liaisons logiques qui permettront de comprendre les informations et relations logiques des systèmes du module.

Sur ce dernier, on prépare par divers renforcements et installations de plaques de duranium la remise en orbite haute.

Invité

Tandis que les travaux se poursuivent, une équipe de mathématiciens tente de transposer ce système logique sur support informatique ou du moins créer des programmes d'assistance.

De métropole on promet du matériel d'excavation pour la lune, il arrivera en même temps que les remorqueurs modifiés. Une seconde expédition retourne au dessus de la structure enfouie et à grand coups de laser et autres engins, découpe de gigantesque colonne de glace pour analyses. La région commence à avoir des allures de temples grecques.

Sujet: Re: Système Karelia Sam 28 Mar 2009 - 12:33

Les travaux linguistiques se poursuivent. La femme rescapée, dopée de café et de de produits médicaux à la limite de la drogue, n'avait plus que quelques minutes de sa propre personalité accordée par jour. On isolait lentement du vocabulaire, mais les liaisons logiques n'étaient pas encore assez nombreuses pour établir un language informatique humain/alien commun. Elle avait produit dix-neuf pages recto-verso très denses de textes aux symboles minuscules, annotant de larges schémas avec des cercles, des rectangles compliqués, des traits, d'une densité extraordinaire.
Au début, les linguistes n'avaient rien trouvé de concluant dans les graphismes, et s'étaient donc concentrés sur le texte. Mais c'est seulement quand ils ont entendu le jappement étouffé d'un des techniciens regardant par dessus leur épaule qu'ils ont compris qu'il s'agissait de quelque chose d'important. Il s'avéra que cette soldate des forces d'abordage, sans aucunes compétences en mathématiques évoluées, encore moins en physique hyerspatiale, avait donné la plus réussie des dessins intérieurs d'un moteur hyperspatial sans aide informatique qu'ils n'avaient jamais vue. Et pas un moteur, non, leur moteur, celui de la frégate arkilienne. Dix-neuf graphismes représentant avec une préçisition extraordinaire les secteurs de fusion nucléaires, ceux de l'accélérateur de particules, les injecteurs plasmiques, le pôle électromagnétiques, les synchronisateur subspatiaux, et surtout une, qui représentait l'itégralité du réseau plasmique du vaisseau. Tout les niveaux, tout les terminaux.

Mauvaise nouvelle: des sondes parties, seules deux sont revenues. Trois ont subit des avaries à cause d'un vaste nuage de micrométéorites, et sont à la dérive. Deux ont étés satellités par une géante trop massive, une est coincée dans une tempête ionique jusqu'à nouvel ordre, une autre dans une nébuleuse. Mais le problème n'est pas au niveau de ces incidents mineurs, mais à celui que trois sondes ont disparu corps et bien. A la même seconde, les trois ont disparu, sans aucune conditions extérieures justifiant cela.

Invité

L'amiral Pien passant par là se pencha sur les graphiques et déclara d'un voix courroucée :

-Au nom du ciel qu'est-ce que ces pl....

Se taisant devant les regards impassibles des personnes présentes, Ralph regarda la femme d'un air sidéré. Bien sûr l'on apprenait le minimum aux SSA, comment détruire un réacteur plasmique adverse, comment en noyer un si jamais l'ennemi avait lancé la mise en surcharge du noyau, bref, comment sauver sa peau et tout faire sauter mais là ça dépassait tout. Sortant sa com, l'amiral contacta le capitaine Dorogov, responsable de la sortie de l'orbite basse des satellites.

-Capitaine, je veux que vous désactiviez les satellites dès que nous aurons toute leur séquence de fonctionnement. Ils ne devront en aucun cas être réactivés avant que nous disposions de toutes ou du plus grand nombre possible de clés de contrôle.

Vous, à moins que vous n'ayez une obligation majeure à bord vous êtes relevé de toutes vos obligations et êtes affecté à cette équipe. C'est votre domaine de connaissance, aidez-les à traduire tout cela voulez-vous ? dit simplement l'amiral en constatant qu'il s'agissait (d'après son insigne) d'un tech non gradé servant dans le secteur du réacteur du croiseur.

À bord de l'explorer on ne tarde pas à décortiquer ce que les deux sondes ont ramenées...

Sujet: Re: Système Karelia Sam 28 Mar 2009 - 21:23

On se remet au boulot, et les pages de texte se succèdent à grande vitesse, plus vite que les scientifiques n'arrivent à tout lire. Les dessins se multiplient également; désormais, au-delà du moteur, ce sont les systèmes informatiques tout entiers qui sont détaillés, ainsi que les dispositifs anti-G. Puis une feulle entière fut consacrée à l'écriture d'une sorte de liste peu claire formée de plusieurs colonnes clairement séparées. Enfin, la soixante-dix-neuvième page fut consacrée à une sorte de long codage....en binaire. Là on avait moyen d'exploiter quelque chose. Mais déjà, fiévreuse, la jeune femme continua de dessiner, dessiner, dessiner. C'est après une minute après qu'elle eut posé cette feuille usagée de côté, commençant à noircir des lignes incompréhensibles de nouveaux, que les techniciens et scientifiques, après quelques instants à observer d'un air dubitatif, identifière...comme un morceau de carte. Des étoiles, et des coordonnées, très détaillées sur un système de grilles.

Les sondes ramènent des informations intéressantes; de vastes courants inexplorés, et une chaîne d'une demi-douzaine de relais. Mais, chose étrange, après tant de distances, les signaux hyper-radios ne faiblissaient pas; ils étaient reconduits par les relais. Mais aucune information sur les unités disparues.

Un exemple de page fut transmise au commandement.

Invité

Tandis que les linguistes, pilotes et autres scientifiques se réjouissent à l'idée d'obtenir cartes pierre de rosette (on trouvera largement l'alphabet entier dans les plans d'un vaisseau spatial). Le système binaire est analysé rapidement alors que les colonnes semblent poser problème.

Du côté des officiers de l'ONI par contre, la situation est plus ombrageuse. Opposés à un collectif de SSA sur le sort de cette jeune femme, les responsables du contre espionnage commençaient à être sérieusement inquiets...

Sujet: Re: Système Karelia Lun 30 Mar 2009 - 20:31

Après avoir "nourri" l'ordinateur de la carte, ce dernier interpole les données avec celles qu'il possède, procède à quelques microarrangements, et recrache un modèle bien plus compréhensible résultant d'un changement d'angle de traçage. C'était le quart bas du quadrant beta qui était clairement représenté, avec un tracé légèrement coloré qui représentait probablement le chemin parcouru par l'expédition depuis Jonction. Chaque étoile était associée à une série de symboles particuliers et propre à elle. Ce que découvrent les hommes du service infomatique impérial leur fait peur: la séquence binaire forte de quelques 5.000 minuscules symboles n'est autre...Que le codage de sécurité, ainsi que les dix-sept premiers algorythmes de fonctionnement, de l'ordinateur central de bord de la frégate ayant en premier découvert les deux modules. On continue de sa casser la tête sur l'obscur système de colonnes.

Le médecin de bord, après s'être briévement engueulé avec quelques officiers, est formel: il fallait arrêter immédiatement de maintenir la pauvre femme en esclavage, sinon elle allait droit à de graves complications cérébrales, peut-être même une rupture d'anévrisme à cause des drogues dont on la gavait. Le serment d'Hyppocrate disait clairement "Un médecin ne nuira jamais à ses patients". Pendant ce temps, elle continuait de noircir fiévreusement des feuillets entiers, car on avait peur de lui donner un terminal informatique. De même, quelqu'un avait jugé bon de doubler la garde de sa pièce. Mine de rien la fille était un commando, et si elle était "possédée" - les gens se posaient des questions - mieux valait de gros bras dans le coin.
Quoi qu'il en soit, on avait obtenu une troublant morceau dans lequel les étranges symboles laissaient parfois place à quelques lettres maladroitement écrites en capitales latines tout à fait claires, des noms que personne ne connaissait.

Toujours rien au sujet des sondes disparues.

Invité

Des garde sont rapidement placés devant les consoles informatiques. apprenant ces histoires de décalage, l'amiral Pien demande une réactuatlisation temporelle depuis la métropole, il s'agit de savoir si l'escadre est décalée elle aussi.

La fille est placée en repos pendant 20 heures sous surveillance de deux gardes lourdement armés, on en profite pour faire un diagnostique du schéma mental (à l'aide d'une machine à hypnsommeil, pas d'ouverture de la boite cranienne), on le compare à celui des corps de thalassa et bien sûr on analyse l'effet des radiations sur son cerveau (à présent que les médecins ont pu récupérer le sujet). En attendant l'équipe de recherche pouvait poursuivre la traduction tandis qu'une autre retraçait le tout afin de vérifier si aucun message/virus subliminal ne se cachait derrière ces caractères. L'analyse des colonnes se poursuivait.

Sujet: Re: Système Karelia Mar 31 Mar 2009 - 18:36

On envoie un message unidirectionnel vers l'antenne de Jonction, qui elle-même redirige vers Arkilia. De là, les ordinateurs traîtants les données renvoient l'heure. Les quatre secondes de décallages ne sont que dues au temps de communication. Mais, ce qui est plus bizarre, c'est que l'astronef bricolé pour s'approcher du module n'indique pas les mêmes valeurs. Quelque part dans l'histoire environ 2 minutes se sont perdues.

Les électroencéphalogrammes hi-tech divers donnenet quelques résultats intéressants - le médecin se montra admiratif envers un cervelet fort développé; mais c'était normal chez les commandos, où les réactions devaient être décuplées - mais rien de ce qu'on attendait foncièrement. Ca n'est que en scannant les centres de la mémoire qu'on obtint quelque chose de concluant: une surcharge énergétique et protéïnique s'y trouvait, rayonnant légèrement, probablement suite à l'exposition dans la phalange de communications de la station alien. Aucun signe de dédoublement de la personnalité, juste une surcharge d'informations cherchant à se libérer. Et à part les similitues aliens-humains habituelles, rien de proche.

Dans les caractères traduits, il n'y avait aucun "ver", rien, après moulte vérifiations et simulations. C'était tout bêtement la programmation interne de l'ordinateur de bord, que la station avait manifestement scanné, et retransmis dans son message qui avait du se retrouver également dans le cerveau de la pauvre fille. Quant aux colonnes, en utilissant les méthodes de traductions nouvelles, on décrypte lentement. Quelqu'un émet l'hypothès qu'il puisse s'agir d'une liste de noms et de caractéristiques. On compare avec celle du vaisseau, située dans la mémoire centrale #2. Bingo. Le message que la fille ne peut arrêter de transmettre dans une langue inconnue est le début de la liste des membres d'équipage, avec tout en haut, l'amiral Pie..

Invité

Lentement, le travail des linguistes et informaticiens se poursuit. On met au point des programmes auxiliaires pour la traduction des écrits, quelques informaticiens tentent de réaliser un programme de traduction instantanée en se basant sur les paroles.

Les informations du satellites sont lentement traduites, les informations concenrnant le système de déclinaisons est envoyé à Thalassa pour analyse des systèmes de bord du vaisseau.

Sujet: Re: Système Karelia Mar 31 Mar 2009 - 21:05

La poursuite des traductions est plus laborieuse, mais on s'en sort relativement. D'ici deux semaines, un logiciel de traduction potable et rapide serait au point. Néanmoins, petit bémol, une forme d'écriture totalement différente, d'abord ignorée des linguistes, s'est avérée poser problème. Le linéaire-alien B reste impénétrable. Formé d'un système très complexe de traits, de cunéiformes, d'accents en grande quantité et de divers idéogrammes, il a poussé un spécialiste à la dépression: on l'a retrouvé, les yeux rouges, partiellement drogué de médicament, dans les toilettes de son compartiment, à sucer son pouce.

Lentement, leur drôle de commando savante commence a émerger de son repos, et du bout des lèvres le médecin de bord la reconnait apte à repasser à la lessiveuse.

Mais entre-temps un message du commandant en charge de l'exploitation du site du "lingot" parvient à Pien: il faut venir sur place le plus vite possible, il y a quelque chose qui ... ne devrait pas être là. Aucune autre préçision.

Invité

Alors que remorqueurs spatiaux et métariel d'excavation arrivent en bordure du système (ceux-ci sont invités à rejoindre l'escadre mais demeurent en attente), l'Amiral Pien descend à la surface sous bonne escorte après avoir donné l'ordre que l'on permette à la fille de se reposer régulièrement...

On est toujours au travail à essayer de cracker le linéaire B, sans succès, poussant divers spécialistes auxquels l'atmoshpère de l'expédition ne semble pas faire de bien à de lointaines extrémités: l'un d'eux a été découvert en train de dormir avec un ours en peluche en murmurant les déclinaisons du système d'écriture déchiffré, tandis qu'une autre ne veut plus quitter sa salle de bain, faisant l'objects des quolibets des militaires.

Dans le périmètre préssurisé installé au dessus de la grosse creusée vers le lingot, le commandant au sol, un certain Wilhemy Andresçiu - surnommé par ses pairs "commandant Dracula", à la mine tellement blafarde et sinistre qu'on aurait cru voir en lui un vampire. Dans son scaphandre au casque désactivé et rangé, il accueilla l'amiral avec un sourire carnassier qui n'était pas sans rappeler celui qu'aurait fait une certaine Hel dans la même situation. Quoi qu'il en soit, escorté d'un scientifique, d'un ingénieur-tunnelier du génie, et d'un autre officier, il mena son supérieur à travers l'interminable tunnel creusé par les unités du génie. Après quinze minutes de marches d'un bon pas - notemment grâce à la faible gravité tout juste légèrement amplifiée pour les besoins des excavations -, ils arrivèrent au fond. Spectacle étrange: une immense paroi de métal gris-blanc totalement lisse s'élevant tout à coup d'une gangue de roche, entourée sur presque cent mètres de techs et de machines fouisseuses.

-Cette section a été excavée hier, expliqua le tunnelier-chef, et nous avons nettoyé le sol ce matin. Nous estimons que l'âge de la roche et sa formation à quelques cinq mille ans, c'est exceptionnellement récent pour une lune non-astéroïdique, mais le lingot suffit à justifier cela. C'est ici que le signal des modules l'a pénétré, là où nos hommes travaillent.

Effectivement, plusieurs plates-formes anti-G étaient installées contre le mur de métal, à huit mètres de hauteur, et oscultaient l'étrange surface.

-Sinon nous ne serions jamais venus ici.

Il jeta un bref coup d'oeil à son bracelet com., et le tapota nerveusement, avant de dire avec un bref sourire:

-Elle retarde cet an ci, c'est tout.

Ils s'approchèrent davantage, et le commandant Dracula reprit la parole:

-C'est un des hommes des scanners qui a découvert cela, c'était en légère discordanc avec le spectre énergétique de la pierre. Nous avons cresé deux mètres sous le niveau de notre "sol", et sommes tombé sur un ensemble d'objets qui ne devraient pas se trouver là.

Ils descendirent quelques échelles, dans une fosse au milieu du site. Il y avait foule d'archeo-spatiologue et de techniciens du génie, tandis qu'une vingtaine de projecteurs ioniques éclairaient le site. Tout le monde s'écarta à l'arrivée à commandant à la mine de déterré, révélant une table flottante sur laquelle, dans des caissons de protections, une demi-douzaine d'objets étaient posés. Le premier, en mtal manifestement, était tellement oxydé qu'on ne distinguait qu'un tissu informe de rouille et de teintes grises indiquant qu'il avait du s'agir d'un acier primitif.

-Il n'aurait pas du s'oxyder, car il n'y a pas d'eau ici, commenta le scientifique, avant de montrer le second objet.

C'était un petit tas de verre relié par des fils plastifiés tordus. Irréconnaissable, mais d'origine artificielle, tout comme le troisième. Quatrième artefact: un morceau déchiré d'une sorte de tissu noir à plusieurs couches, d'environ cinquante centimètres carrés. Le cinquième, un long objet métallique, déchiqueté aux deux bouts, avec une rainure noire sur ce fond gris.

-Il s'agit d'un alliage duranium-titane-rhenium comme on en utilise pour les astronefs militaires depuis cinquante ans, expliqua Dracula, mais ça n'est pas le plus surprenant.

Le scientifique sorti un porteur de données, et afficha quelque chose.

-Ceci est l'aggrandissement d'une mention miscroscopique présente au dessus de la rainure.

"N°65465-564-456 TOAC - UFTS Tenebris II"

Le fait qu'un bout d'astronef unionien se retrouve au coeur d'un agrégat de roches s'étant formées à l'époque de Sumer aurait presque fait oublier que le dernier artefact était l'autre bout de tissu, relié à une petite charnière de duranium, qui laissait peut-être croire à un uniforme.

Invité

Sidéré, Pien regarda une nouvelle fois les objets trouvés puis porta son regard vers la paroi.

-Nom de.... commandant, cette histoire reste secrète jusqu'à nouvel ordre. je veux un relevé détaillé du retard des horloges ici à des distances différentes. Ca vient d'être câblé ils ont ça aussi en métropole, un astronef a même réussi a arriver sur Arkilia avec un décalage de 24h par rapport à son horloge de bord. Lancez des impulsions là dedans pour savoir de quoi c'est fait si vous ne savez pas déjà; et surtout prenez toutes les précautions !

Et enfin qu'est-ce que ce qui ressemble à un morceau de combinaison de spatiote de l'Union, appartenant à l'équipage d'un vaisseau de guerre lourd disparu de l'autre côté de la galaxie fait ici ?

Contactant un responsable d'inventaire, l'amiral demanda également si l'expédition avait à bord ce qui poiuvait s'apparenter à un système d'observation tachnynonique. N'y connaissant pas grand chose, Pien remarquait néanmoins qu'on jouait drôlement avec le temps par ici.

Le commandant Dracula hocha sa tête blafarde, et le scientifique prit la parole.

-On a déjà fait sonder le métal, mais pas encore tenter de le forer. Il s'agit d'un alliage nickel-duranium-rhénium-titane très résistant, en particulier aux hautes températures ainsi qu'aux altérations du temps. De même, il semble qu'il conduise très bien les ondes radio -subspatiales comme celles émises par le module.

Sur un regard d'Andresçiu, il décampa lancer les vérifications.

-Si je savais c'que ce fiche ici, amiral, je vous l'aurais dit. Le truc, c'est que ça pas lieu d'être là.

L'ingénieur-tunnelier opina:

-Les analyses au laser à balayage sont claires: l'âge des artefacts est le même que celui de la formation rocheuse environnante.

Une cinquième personne apparut; une femme portant un petit projecteur relié à une base de données. Elle esquissa un garde-à-vous, avant d'activer la machine en expliquant:

-Le commandant Andresçiu m'a demandé de vérifier dans les archives de l'ONI ce qu'il y avait sur l'UFTS Tenebris II.

L'image apparu. Il s'agissait manifestement d'une pentarême, dont les caractéristiques apparaissaient sur le côté, ainsi qu'un bref historique issu des informations divulguées par la marine de l'UTE, toujours très frileuse en ce qui concernait ses opérations secrètes. Le concret, c'était que cette pentarême, sister-ship de l'UFTS Lux, accompagnée par trois patrouilleurs, avait levé l'ancre de Christiansa sous les ordres du capitaine Bèla Raskonizy le 3 juillet 2755, en direction du système stellaire Rho Persei (Territoire Fédéral Spécial 6, zone militaire d'exclusion totale), et n'en était par encore revenu. Le fait que ces choses datent tout au plus d'une semaine rendaient tout voyage jusqu'à Karelia sans se faire remarquer impossible, et encore plus le fait que des artefacts atterissent ici.

Les rapports arrivèrent sur le bracelet-informatique de Pien, mais il n'arriva pas à décoder.

-C'est pas la peine d'essayer, on ne reçoit rien ici, souffla le tunnelier, en faisant signe de remonter.

Une fois sur le sol normal de la grotte, l'amiral put apprendre qu'un des scientifiques astrophysiciens s'estimait capable de bricoler un condensateur à subespace des moteurs d'un des vaisseaux en synchronisateur tachyonique rudimentaire en attendant qu'on en amène éventuellement un de métropole. Et que leur femme "médium" avait, malgré plusieurs évanouissement, terminé en une journée douze pages dont trois en linéaire B. Le logiciel de traduction avance.

Invité

Pien permet aux équipes de recherche de se reposer quelque peu si elles le souhaite, on était pressé mais pas au point de voir tout le monde sucer son pouce, se cacher dans les toilettes ou dormir avec un nounours.

*Aurait-on découvert une nouvelle boite de Pandorre ? *

-Commandant, qu'on me mette en place le scan bricolé en attendant l'arrivée d'un véritable de métropole, qu'on lui soumette vos artefact si cela ne risque pas de les détruire, celui du vaisseau en dernier on sait jamais. Entretemps faite de nouveaux balayages pour voir si on ne trouverait pas d'autres objets qui auraient remontés le temps.

En attendant d'avoir plus d'éclaircissements pas question d'ouvrir cette chose.

Fébrilement, on mesure les données. Rien d'autre de suspect, juste les six objets qu'on analyse sous toutes les coutures. Le synchronisateur bricolé chauffe un peu trop, mais après quelques ajustement, le fait que l'anti-champ tachyonique dégagé briévement suffit à prouver qu'il existe un faible champ de quelques milli-Neuers, tout juste au dessus du seuil naturel.

Les infos sur les chronomètres montrent que les horloges ont un certain décallage temporel en se rapprochant de l'endroit où les artefacts avaient étés trouvés souffraient de décallage. Stupeur en découvrant 47 secondes de différence entre la fosse où se trouvait l'excavation au bas du mur d'acier et le reste de la grotte.

Invité

Lentement, l'on commençait à localiser le problèmes, les appareils d'observation furent déplacés afin de mesurer la variation. On tentait de trouver la cause de cette histoire. En surface on tentait de capter le phénomène aussi, déterminer quelle était son importance, sa puissance et sa portée.

Dans l'espace, à l'écart, la station amenée en pièce détachée était en cours d'assemblage...

On assemble doucemement la station en orbite, et prépare l'excavation massive.

Dans la grotte, on a installé des micro-chronomètres autonomes et truffé le reste de capteurs. Les ordinateurs interpolent les différentes données, et on tache d'ignorer le rayonnement tachyonique - qui d'ailleurs causerait les nombreux maux de têtes à des gens y travaillant, sans preuve réelle -. Les résultats sont troublants. Il semblerait que le continuum spatio-temporel soit troublé, c'est à dire relativisé. Le temps est dilaté dans le système physique représenté par l'espace de la grotte. Aucune explication plausible n'a été trouvée pour l'instant, même si l'un des scientifique a brandi son exemplaire de "L'infini multiple" base de la théorie temporelle de Neuers. Le fait que ce mince opuscule fasse plus de trois mille pages risque de frustrer l'amiral à la recherche d'une réponse rapide. Néanmoins, les lois physique élementaires pourraient laisser penser que la dilatation du temps, qui influence directement la composante espace du continuum, cause également un changement dans le monde de la matière, à cause du mouvement. Ainsi, les "perturbations" temporelles sont ce qu'il reste de perturbations dans l'univers de la matière. Mais aucune préçision concrète n'a été dégagée.

Alors que les hommes d'Andresçiu travaillaient à tout cela, tout à coup, les capteurs s'affolèrent. Tout les indicateurs plasmiques et radios montèrent à vitesse grand V, mais aucun dans le tachyonique ni quoi que ce soit. Mais les rayonnements gamma et alpha par contre, jaillirent de partout depuis le "lingot". Rien ou presque ne se percevait à la surface, mais dans la minuscule grotte où travaillaient les hommes, c'est terrifiant. L'espace d'un instant, le rayonnement atteint des centaines de milliers de Becquerel par mètre carré. Résultat des courses, soixante personnes très gravement irradiées, car personne ne portait d'équipement de protection (pourquoi l'auraient-ils fait? il n'y avait aucun danger), cent vingt-quatre gravement, et probablement entre cent et quatre-vingt marginalement atteint. Tout les capteurs ont planté devant l'intensité extraordinaire du rayonnement, dans un secteur très limite de soixante mètres autour de l'excavation. Certainees personnes, situées à peine un mètre au delà de blessés, dans la zone "propre", n'ont rien. L'alarme hurle, et on appelle de toutes part les unités de décontamination.

Les unités en orbite haute contactent l'amiral: une puissante impulsion électromagnétique est partie de la surface de la lune, vers le petit module située en orbite lointaine du système stellaire. Là, toutes les inhibitions installées par les équipes spécialisées ont sauté en l'espace d'une seconde, et le signal est reparti vers l'espace profond.

Abruptement, au milieu d'une feuille, la femme s'est arrêtée dans son travail. Ou alors a terminé. Quoi qu'il en soit, même consciente, elle ne sait le dire.

Invité

Alors que les membres des équipes d'ingénieurs sont rapatriées d'urgence dans les croiseurs pour examen approfondi, une nouvelle triangulation est effectuée afin de suivre le signal, de nouvelles sondes sont envoyées en tenant compte du parcours des premières. On est également à l'affut au niveau des disparitions. Y a-t-il un lien causal ?

Concernant la fille, elle est rapidement renvoyée à l'analyseur afin d'évaluer les effets de l'onde sur elle.

Tandis que certains grands irradiés, hurlant une souffrance terrifiante due une destruction de plus de 90% de la stabilité de l'épiderme, et probablement d'une bonne partie des membres, sont évacués vers l'extérieur, d'autres hommes et femmes, habillés de la demi-douzaine d'équipement anti-radioactivité disponibles capables de soutenir de tels degrès d'exposition sont chargés de sauver ce qui peut l'être. Par chance, trois des objets découverts, le bout de métal, un des morceaux de combinaison - après vérification, il s'agissait en effet d'une combinaison de technicien adaptée à la sortie prolongée en espace profond de la marine de l'UTE. Le code placé dessus, qui indique normalement le nom, le numéro, et l'astronef, ne mentionne ici que l'UFTS Tenebris II. Le côté identifié comme intérieur laisse néanmoins quelques cellules, tout comme l'autre morceau de combinaison, où les cellules ont étés prélevées et emmenées à bord, mais qui a été laissé dans la zone contaminée, et est donc maintenant irrécupérable dorénavant. Les analyses se poursuivaient. Après le morceau de duranium frappé du nom de l'astronef, du gros bout d'uniforme, c'était l'étrange construction oxydée non-identifiée. Les deux derniesr artefacts avaient subi un tel déchaînement ionisant que les étudier s'avérerait très compliqué.

Dans l'espace, on découvre qu'un puissant rayonnement tachyonique a dévié l'onde radio après la deuxième station-relais. Son signal s'évanouit l'instant d'après.

On ausculte de toutes parts le cerveau de leur "oracle", mais ce dernier semble être épuisé. Les centres de la mémoire sont bien plus apaisés. On ne saurait dire pour l'instant où est passé toute cette connaissance qui se trouve à présent dans un carton, avec de nombreux enregistrement, et une quarantaine de pages de textes couvrant une description exhaustive du vaisseau, ainsi que la toujours indéchiffrable écriture du linéaire B.

Invité

Alors que l'on se remet du drame, de nouveaux techs, équipés de combinaisons cette fois-ci, redescendent à la surface de la chose afin de déterminer si la couche de régolite/terre/glace/roche est déterminante dans la propagation de l'onde, d'où elle est partie précisément.

Dans l'espace on cherche à localiser la provenance de ce rayonnement tachyonique.

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