Système Karelia

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En surface, on commence à admettre que les hommes en bas sont fichus. On essaye néanmoins de les sauver. Tous les techs, soldats et robots non essentiels à l'opération de sauvetage entament déjà les travaux d'excavation large...

Deux types en bas ont une peau rougie et boursouflée sur le visage, et on a du couper leur circuits com. pour les empêcher de casser les oreilles en criant. Les quatre derniers en bon états se sont réfugiés dans un corridor de traverse tout juste libéré par un éboulement, où le rayonnement est relativement faible. Néanmoins, l'équipe de sauvetage conserver espoir: un puit secondaire, erreur lors des premières excavations, a été épargné, et tout juste redécouvert. Deux cents mètres séparent le fond du puisard oublié des rescapés.

Les première explosions, soigneusement circonscrites, creusent un début d'excavation géante, qui fera près de la moitié de celle du Gratzwill, sur Lüderitz, ou encore d'Ivanovgodro, sur Arkilia, près de Almagrad. Les première foreuses dégagent, et les artificiers préparent les prochaines interventions.

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Alors qu'une équipe de soldats sont envoyés au fond du puits secondaire avec un renfort de robots, les excavations de grande taille se poursuivent. L'équipe de secours fait le plus vite possible.

Un autre type meurt irradié au fond avant qu'on arrive, mais finalement, les derniers mètres de glace sont détruits à coup d'explosifs, jusqu'à libérer les quatre survivants, et emmener les macchabés. Tous sont soulagés, et peuvent enfin quitter les exos lourdement contaminés et ne fonctionnant plus qu'à peine.

Pendant ce temps, à la surface, on prépare le passage à la vitesse supérieure dans les préparatifs du grand déblaiment.

Alors qu'on se met à progresser plus rapidement maintenant que les techs de la Navy ne sont plus là, les systèmes des satellites sont de nouveaux décodés grâce au dernier modèle de traduction expédié par l'ONI depuis Thalassa. On renvoie également quelques sondes vers l'espace inexploré...

Les sondse partent dans l'incertain...

La nouvelle clé informatisée est relativement mal adaptable sur le système informatique humain, mais on fat désormais du bon dégrossissage, et les dernies points obscurs seront réglés sur la longue. Désormais, on est à même de lire les messages envoyés, ainsi que les bandes mémoires. Le message était une impulsion de rapport, suivie des caractéristiques des vaisseaux arkiliens, de leurs technologies, déclenchée par une fausse manipulation des hommes dans le central. Les bandes-mémoires de bords, elles, ont étés...effacées.

En bas, on fait tout sauter dans la joie et la bonne humeur. Belles conflagrations, mais davantage sera encore nécessaire. Trois morts, dont deux à cause du gel de circuits d'exo dont l'isolation avait été percée.

À l'aide des relais radios on tente de localiser la station réceptrice du message envoyé ou du moins là où l'émissions s'arrêtait...

En surface on poursuit l'excavation...

Aussi loin que portent les capteurs et les sondse, le signal continue comme le montrent les dans les archives-scans, n'étant presque pas releayé par des petits satellites en piteux état, jusqu'à quitter le courant hyperspatial après 54 AL, en obliquant en direction d'un point situé près du coeur galactique, très loin au delà des zones d'exploration humaines.

Nouvelles explosions, et le gros matériel poursuit son travail massif. Plusieurs millions de mètres cubes de glace ont déjà étés extraits, et cela continue.

Lentement mais sûrement, le travail d'excavation se poursuit, les techs travaillent d'arrache pied à la maintenance des combinaisons et robots, les équipes travaillent et se reposent, elles ont droit à quelques heures de détente avant de recommencer le même travail éprouvant. Lorsqu'enfin on s'approche de l'artéfact, l'on commence à creuser avec plus de délicatesse, inutile de faire sauter la brigade entière...

L'excavation se poursuit, et peu à peu, sous les yeux médusés des arkiliens, la titanesque excavation laisse voir les reflets noirâtres d'un objet tellement grand que l'avant et l'arrière restaient encore pris dans la glace dure comme de l'acier. Les derniers cent mètres sont lentement attaqués.

Un des sondes envoyées transmet, avant de disparaitre des capteurs: Objet spatial non identifié, statique, en orbite haute d'une planète géante du système binaire Tau Aquarius.

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Une série de mesures sont effectuées afin de déterminer la forme exactes (ou plutôt approximatives) de la chose. Les premiers scans sur la chose sont lentement effectués, on essaye de déterminer comment ça fonctionne et surtout, ce qu'on peut en tirer.

À bord des sat de communication on commence doucement à en reproduire le plan et à analyser les principes généraux de fonctionnement, l'agencement des relais hyperondes ou plasmiques, l'intérêt pratique et l'on dresse des comparatifs avec les systèmes humains.

enfin une série de drones furent envoyés dans le fond des océans à la recherche d'éventuelles autres épaves ou d'émissions insolites d'infrasons...

Les machines arkiliennes triment, et il en ressort qu'il s'agit d'une forme d'un alliance métallique duracier-duraluminum auquel s'ajoutait une importante proportion d'un métal inconnu anormalement lourd pour son niveau de stabilité nucléaire. Le forme générale est celle d'une orthobicoupole de près de 15 kilomètres de long sur 5 de large. La profondeur est dur à déterminer, entre 4 et 8 kilomètres. C'est grand, c'est extrêmement lourd, et c'est opaque aux scanners. Tout ce qu'on sait, c'est que sous la surface du métal de couverture passent de grands quantités de plasma et de suprafluide. Jamais un scientifique humain autiste et siphonné n'a dessiné un galet aussi hautement technologique. Quoi qu'il en soit, un champ de conversion en émane, qui réduit artificiellement la température de plusieurs dizaines de kelvins, et troque les molécules de CO² contre de l'O² et divers gaz nobles. Résultat des courses, la glace était aussi dure que du granite, et la température de la planète toute entière était artificiellement diminuée. Mais les raisons, et le fonctionnement restaient opaques.

Quant à l'océan, les 10% de drônes survivant à la pression beaucoup plus importante que prévue et à l'eau glaciale - la seule pression empêchait l'eau de geler, même en profondeur abyssale - annoncent que la planète semble du reste totalement vierge.

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Une séries de robots sont envoyés le long de la coque de la chose afin de découvrir un éventuel panneau de contrôle, l'on cherche rapidement à déterminer si cette orthobicoupole appartient à la civilisation hemline. Le Génie ne tarde pas à mettre au point un système pour dégager l'ensemble de la structure. Un premier puits ayant été creusé l'on pouvait théoriquement à partir de là découper de gigantesques blocs au laser et les soulever comme de grands monolithes. Et ça ferait déjà de l'eau exportable vers les mondes désertiques connus...

Lentement, on se met au travail autour de l'objet titanesque, dans des conditions très dures, d'autant plus que plusieurs machines rendent l'âme, obligeant à utiliser du matériel initialement conditionné pour l'espace, auquel les fronttements ne font pas de bien. Quoi qu'il en soit, on progresse lentement en dessous. En tout les cas, pour l'instant, contrairement à la station à double-module, aucun signe extérieur de technologie plasmique-mécanique. Juste une interminable surface grise.
Par contre, étant donné l'ampleur des travaux cyclopéens, cela prendrait du temps. D'ici la sortie des "monstres mangeurs d'hommes et de carcars IV" au moins.

Par contre, les rapports des chercheurs indiquent que les sous-sols de la planète sont relativement riches en nutriment, et que les zones tectoniques continentales, applaties par des millénaires de millénaires de glaciers, feraient de bonnes zones d'agriculture une fois dégagées de la glace. D'ici quelques centaines d'années, pour peu qu'on arrive à désactiver - et à plus forte raison bouger - l'objet ayant une masse supérieure à celle de l'ascenseur spatial d'arkilia.

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La recherche d'un éventuel panneau de contrôle se poursuit, le génie tout en attendant les nouveaux droïdes de la métropole poursuit l'excavation par découpe de grands blocs.

En orbite on recommence à fouiner autour et à l'intérieur du Lingot afin d'en savoir plus, peut-être est-ce la commande de l'objet ayant causé la glaciation. Enfin à partir des sats, on essaye de voir si on peut accrocher un signal ou entrer en communication avec l'un ou l'autre objet.

Les pelleteuses géantes et autres excavatrices se mettent au travail, entreprenant de creuser sous l'immense morceau de technologie, mais pour l'instant, on ne découvre pas grand chose d'intéressant, si ce n'est que ça sera difficile et dangereux de tenter d'arrêter la fonction "super-freezzing" du congélo.

Autour du "lingot", pas grand chose de neuf. Les gens dans es quartiesr d'habittion attendent maintenant avec une impatience croissante le soir pour pouvoir capter depuis le pulsar le plus proche les programmes holo-réseau, car il n'y a franchement rien à faire.
A l'intérieur, on a percé un nouveau trou minuscule, faisant pénétrer dans une des galeries une caméra au bout d'une interminable fibre de l'épaisseur d'un cheveux. Mais il n'y a pas grand chose à voir; de longs corridors en tuyau arrondis, s'éloignant vers le centre. L'instant d'après, une légère variation de la fréquence électrique courant le long des parois, comme on en mesurait depuis qu'on s'était intéressé à l'intérieur, grillait la caméra, et il ne rsetait plus qu'à la ramener.

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Les recherches devaient cependant continuer. En surface on poursuit le dégagement.

Enfin la 41ième flottille vient d'arriver. Celle-ci entamera de nouvelles reconnaissances vers les installations repérées plus haut dans le courant,de façon graduelle d'ici deux jours.

Les hommes du génie les plus optimistes tablent sur des surcoûts assez importants et encore plusieurs semaines de travail pour obtenir un dégagement quasi-total de l'étrange artefact géant. On a repéré plusieurs plaques totalement oires et lisses, non conductrices, sur la face inférieure, mais on ne sais toujours pas à quoi elles servent. Ce qui est sûr, c'est qu'on laissera plusieurs soutients de quelques dizaines de mètres que glace dure comme du granit pour soutenir la carcasse.
Dans les installations du lingot, on s'est mis à jouer aux cartes et regarder des holoilms jadéens à longueur de journée. Dracula, lui, reste seul dans ses quartiers, dans le noir, sans qu'on sache ce qu'il y fait pendant de longues heures.

La flotille repère bientôt Tau Aquarius sur ses senseurs longues portées. Le système binaire est toujours là où on l'avait laissé avec les sondes, ainsi qu'un écho statique en orbite d'une géante. Il émet une pulsasion radio très énergétique à intervalles réguliers, mais deumeurent inscannable de près, à cause du champ magnétique de la géante.

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Les dernières informations sur le lingot finissent par arriver depuis Thalassa et on oriente les recherches en ce sens. N'y tenant plus, le responsable des recherches finit par demander au major Dracula ce qu'il pense sur tout cela. depuis le temps qu'il reste reclus dans son coin il doit avoir une idée.

Andriesçu daigna pparaitre de mauvaise grâce dans le souterrain, devant l'impressionnant emuraille de métal du "lingot". Il était plus blafard que jamais, et avait l'oeil très brillant. Face à lui, on sentait toujours un certain malaise, car c'était franchement un personnage sinistre, même si on s'accordait à dire en haut qu'il réussissait toutes ses missions.

Il écoute l'enregistrement des dires de la Sina Cika, et les images allant avec, puis compare avec leurs relevés de la base. Les couches qu'ils avaient réussi à scanner étaient semblables au plan qui apparaissait au dessus du dos de la main d'une femme figée dans sa posture raide, ses yeux à moitié refermé, au milieu de la banquise. Finalement, le général major-Dracula suggère qu'on pourrait essayer d'y pénétrer, car pour l'instant l'installation s'était révélée totalement opaque. En tout les cas, après des mois à ronger son frein, tout le monde était d'accord concernant le fait que rien ne bougeait, et qu'il n'y aurait probablement plus rien de neuf.

Du moins jusqu'à ce que les détecteurs de champ de probabilité rudimentaires soient en place...

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L'on éloigna quelque peu la station du système à l'aide de ses propulseurs, les détecteurs de champ de probabilité furent lentement mis en place... L'ouverture se ferait dans quelques jours lorsqu'on aurait déterminer la portée d'une émission à pleine puissance du lingot.

Pour l'instant, étant donné que les connaissances disponibles sur les champs de probabilités étaient à peu près nulles, et que de toutes façons les Hemlins étaient extrêmements réticents à l'idée d'un transfert de technologie, on s'attaque donc sans vraiment savoir à quoi s'attendre. Un tunnelier spécial avait été affrété, et le forage dura plusieurs jours dans le métal aussi dur que du duracier. Il n'y avait pas grand chose de notable pour l'instant; pas de boule de feu géante carbonisant les pauvres servants, par de fantômes et de maux de têtes causés par les infrasons des modules hemlins, pas même une mauvaise grippe courant dans le mess des officiers.

Finalement, tandis que tout était éloigné à distance raisonnable, et que la planète présentait la face opposée à celle oùse poursuivaient les travaux de déblaiement autour de l'artefact, le pointe perceuse traversa une paroi, et la puissante machine s'immobilisa lorsqu'un passage vers le premier boyau fut dégagé. Rien d'anormal, tout juste le fait qu'il n'y avait qu'une très faible atmosphère quasi-uniquement composée de quelques hectopascals d'ozone à l'intérieur. Quant aux impulsions électriques courant le long des murs, elles ne les quittaient pas pour traverser le passage creusé par les humains.

Dracula lui-même vint se rendit sur place en combinaison thermique et avec respirateur, avant de revenir demander des ordres.

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l'escadre d'exploration Beta annonça son arrivée à proximité du système Karelia dans les cinq heures. Le groupe aérospatial croiserait en espace "normal" pendant trois heures et délivrerait les dernières dépêches codées par sonde puis reprendrait sa route vers le nœud subspatial SG-13, dernier way point connu, les suivants seraient définis par l'escadre Beta... L'arrivée au point SG-13 était prévue dans trois jours et demi (HRP : soit demain midi).

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