Nouvelle Francfort

Cette petite planète aristocratique est liée depuis maintenant prés de 150 ans à la Nouvelle Prusse par un mariage royal. Si d'années en années, les guerres de successions se sont succédées entre les deux puissances (parfois alliées, parfois ennemies), il s'avère maintenant que le gouvernement de Nouvelle Prusse semble vouloir mettre fin à cette situation en intégrant définitivement le monde de Nouvelle Francfort à son Empire.

Actuellement gouvernée par un conseil de régence (en 150 ans d'histoire, c'est la première fois que cela arrive, et naturellement, l'Oxar'Dun s'est assuré, par une série de mariages familiaux, pour pouvoir y peser d'une solide influence), la planète attend avec impatience que les légions noires de l'Oxar'Dun se posent sur son sol pour enfin proclamer l'Empereur de Nouvelle Prusse, roi de Nouvelle Francfort.

La planète compte 46 millions d'habitants et est donc une puissance faible à hauteur de ce système. Comme à peu prés tout les mondes des territoires occupés, elle consacre plus de la moitié de ses recettes nationales à la production militaire et à l'entretien de ses armées ...

Espace Orbital de Nouvelle Francfort. Deux semaines après le début de l'invasion Arzonane.

L'orbite de Nouvelle francfort était quasiment déserte, seules quelques sondes de sécurité assuraient un demi-controle orbital de la planète. Peu de Warlords régionaux avaient les moyens de protéger deux mondes à la fois. Arizona ne faisait pas exception à la règle et le gouvernement Arizonan avait donc choisis de protéger sa planète mère avec sa flotte.

L'Empereur avait rejoint le Crisis peu de temps aprés son départ de Bulkar. Il serrait là pour assister à la bataille de Nouvelle Francfort. Le Premier débarquement des forces de Nouvelle Prusse dans cette guerre. Pour le réaliser, l'Empire avait mobiliser cinq mille hommes, chargés d'établir une tête de pont sur la planète. Ces cinq milles hommes correspondaient aux premiers, deuxièmes et troisièmes régiments de Koenigsberg, et aux premiers et deuxièmes Régiments de Warmid.

L'Empereur observait la planète depuis l'orbite. Un rictus rapide se dessina sur son visage. Les ordinateurs du pont du Crisis collectionnaient les images sattelites de la planète tandis qu'à l'éxtérieur, quelques MIJ I Prussiens filaient à travers l'espace pour détruire les sondes de surveillance Arizonanes.

Les rapports se succédaient dans le Crisis. Sur sa passerelle de commandement, l'Empereur écoutait ses hommes aligner les informations de destruction et de victoire. Mais on signala bien vite l'incident de l'autre côté de la planète. Les deux chasseurs reçurent immédiatement l'ordre de détruire la nacelle qui se dirigeait vers la planète. On ordonna également au Crisis et à ses forces de combat d'adopter des positions défensisves et de se préparer à recevoir une attaque ennemie.

Dans le même temps, les scanners du Crisis balayaient les environs du site de débarquement : la capitale Planétaire : FrancfurtStadt. L'objectif était de savoir ou en était les combats autour de celle-ci, si temps est que les forces de défense de Nouvelle Francfort se soient comportées avec honneur et combattaient encore.

L'Empereur observait les relevés. Francfurtstadt était un véritable guet-apens pour ses faibles forces. Pas question d'y débarquer sans être au courant de l'évolution de la situation. L'Empereur se résigna donc à signaler sa présence aux forces Arizonanes par l'envoi d'une communication (naturellement cryptée) vers les Loyalistes Franfortiens.
- Force du Duc Karl von Kasbach, ici Croiseur NéoPrussien le Crisis, Duc Von Kasbach, répondez. Ici l'Empereur de Nouvelle Prusse. Duc Von Kasbach, à vous.

Un long silence suivit. Sur les écran la ville semblait déserte ; soudain du côté d'un petit centre commercial, une explosion souleva un petit nuage de poussière, des rafales fusèrent vers le centre, bien peu en partirent. Six hommes maniant trois boucliers s'avancèrent dans la rue, couvrant une escouade de partisans pro arizonan. Une dizaine de grenades volèrent puis une cinquantaine d'hommes et de femmes se ruèrent à l'intérieur du bâtiment, armes au poing.

Sortant de nulle part un grésillement envahi la passerelle puis une voix s'éleva, l'écran restait noir, le récepteur ne devait plus avoir de caméra fonctionnelle et il émettait en clair.

-Ici le capitaine Kessling, le Duc est mort Sire. Nos troupes ont été submergées par des partisans de Franckfortstad. Nous espérions trouver refuge auprès de loyalistes compagnards mais des unités ennemies nous avaient précédées. Je ne commande plus qu'un détachement disparate et désespéré de 400 hommes. Nous sommes à court de munitions, nos véhicules viennent de rendre l'âme. Je suis à 270-280 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale, pourchassé par un groupement motorisé d'Arizona, mes avant et arrières gardes sont sans cesse harcelées par des partisans ou des groupes montés sur engins rapides. Nous nous sommes retranchés dans une grande ferme, nous ne pouvons plus sortir, les forces ennemies se mettent place.

Un sifflement envahi la com, une série d'explosion retentirent. Criant par dessus la com, le capitaine hurla :

-C'est la fin, demandons un appui d'urgence, si vous arrivez à temps...

-Ils arrivent capitaine, groupes de cinq engins chacun, qu'est-ce qu'on fait ?!

-Ouvrez le feu, préparez-vous à repoussez l'attaque, économisez les munitions et fixez vos baïone....

- Appui aérien en route Capitaine, répondit simplement l'Empereur.

Aussitôt, depuis l'espace, les 48 MIJ I à bord du ODSS Crisis s'élancèrent dans l'espace. Dans les hangars, les cinq milles hommes à son bord se saisirent de leurs armes et se ruèrent à bord des cargos légers qui devaient les parachuter sur les arrières des lignes Arizonane. La division blindée et l'artillerie Lourde se poseraient une fois les zones de combat sécurisée.

L'Empereur lui-même entra dans l'un des cargos, entouré toujours de ses commandos de la section zéro. Tous attendaient avec impatience les instants du combat ... l'odeur de la poudre ...

L'ensemble de la force de débarquement se lança donc dans le vide, filant vers les coordonnées fournies par le Capitaine Kessling et plongeant à la verticale en direction des lignes ennemies. Sitôt les campements de ravitaillement et colonnes de blindés ennemis localisés, les chasseurs se divisèrent en 12 forces de quatre appareils et prirent d'assaut chacune des cibles visibles entourant la ferme ou s'étaient barricadées les troupes de Kesslin. Enfin, les cargos droppèrent leurs régiments en cinq points, disposés en étoile autour de la ferme. Aussitôt, ceux-ci s'empréssèrent de sécuriser un espace de débarquement pour les divisions blindées et d'artillerie qui suivraient et, sur le point le plus au nord, d'établir le PC de campagne à partir duquel l'Empereur commanderait le siège de Franckfortstadt.

HJ : Si je peux avoir une carte de la région aussi, ce serrait formidabuleu

L'Empereur s'avance au coeur des décombres défoncés de la ferme. Partout, les unités médicales Prussiennes foncent pour soigner un maximum de soldats ou tout du moins essayer de les tirer d'affaire. Medikit à la main, on fouille le champ de bataille pour trouver des soldats Arizonan qui pourraient essayer de sauver leur vie en fournissant des informations aux armées de Nouvelle Prusse. On signala également le départ d'une escouade de cinquante hommes pour retrouver le pilote du MIJ I abbatu. Ce n'étais pas comme si nouvelle Prusse pouvait les gaspiller.

L'Empereur lance bientôt une première communication à destination du Crisis : qu'il retourne sur Nouvelle Prusse et ramène cinq mille hommes supplémentaires, ainsi que l'une des deux frégates Antarès nationale. Contrairement aux Arizonans, Nouvelle Prusse détient les moyens de défendre l'orbite de deux planètes, au moins faiblement. La haute compétence de ses amiraux faisant le reste. Une fois ce message envoyé, l'Empereur se tourne vers ses officiers :

- Installez les tranchées et laissez 20 chars UL-2, et 20 pièces d'artillerie ici. Le Premier régiment de Koenigsberg assura la défense de cette ferme qui constituera notre PC de Campagne. Nous dormirons ici pour la nuit, mais je veux que le reste de nos forces se tienne prête à entrer en mouvement demain à l'aube. Déployez nos pelotons de chars avec des compagnies d'infanterie dans les villages voisins pour en déloger d'eventuel partisans ennemis, ou ralier des partisans Loyalistes.

Le lieutenant Newitz, en face de lui, hocha la tête en signe d'assentiment. Quelques minutes plus tards, il constituait dix unités de cent soldats Prussiens, 5 chars et 5 pièces d'artillerie, et leur assignait des zones à sécuriser. L'Empereur se tourna alors vers le Capitaine Kessling :

- Qu'est ce que vous savez en général de la situation sur Nouvelle Francfort. Ou sont les autres loyalistes ? Quelles sont les lignes de ravitaillement en vivres et en munitions employées par les Arizonans ? Savez-vous ou se trouvent leurs principales bases. Disposent-ils de forces maritimes ? Combien sont-ils en tout ? Quelles villes sont encore loyal à l'autorité légitime de Nouvelle Francfort ?

A l'éxtérieur, dans les champs de la ferme, les chasseurs MIJ I se posaient avec les derniers cargos transportant munitions et materiel de campagne. L'armée ne tiendrait toutefois pas une éternité avec ce stock limité et l'Empereur voulait à tout prix savoir ou les Arizonans dissimulaient leur materiel lourd. Bientôt, Newitz revint en signalant que le camp était monté et que les tours de garde avaient été assignés. Les pelotons étaient en route et ils sécuriseraient l'essentiel du terrain environnant en livrant de courtes escarmouches aux Arizonans et à leurs alliés.

Troupes NéoPrussiennes au complet :

- 5 Régiment de Soldats Prussiens (5000 soldats)
- 400 infanterie mécanisées UL-2
- 400 pièces d'artillerie lourde de l'Union
- 47 chasseurs MIJ I

L'Empereur acquiesce. Des réservistes remis à jour, même avec l'aide des corps spéciaux de Nouvelle Francfort auront beaucoup de mal à tenir tête aux armées NéoPrussiennes. On attends donc les rapports des compagnies envoyées dans les villages environnants pour décidé de la suite. Une fois les villages pris, elles devront y installer leurs positions et les tenir contre toute contre-attaque ennemie.

Dans les villages, on maintient une discipline de Fer au sein de l'armée Prussienne. Des patrouilles régulières sont organisées, des tours de garde établis. Quiconque aurait un comportement exagéré vis-à-vis de la population, ou aurait la volonté de faire usage de la supériorité que lui procure le fait de tenir un fusil, serrait immédiatement exécuté. On organise les tours de garde et on mets en batterie les pièces d'artillerie de l'Union tandis que les hommes oisifs commencent à creuser des tranchées et à tendre des barbelés en périphérie des villages. On écarte les mines en vertu des importants dommages collatéraux qu'elles peuvent provoqué une fois les combats terminés. Ordre est également donné aux hommes de protégé la population vis-à-vis d'éventuels attaques terroristes venues des Rebelles.

Les officiers de l'armée de Terre sont vite rassurés. Une frégate Antarès (à toi de dire quand elle arrive) vient de partir de Nouvelle Prusse tandis qu'on a commencé à chargé le Crisis avec l'ensemble des infanteries de l'Oxar.

L'Empereur réunit donc son état-major aux environs de dix heures du soir, alors que le camps s'est maintenant endormi, les défenses installées, et que la majeure partie de la troupe prend encore un peu de temps de détente en jouant aux cartes autour du feu. A l'éxtérieur, les militaires de gardes effectuent leurs patrouilles en jettant un oeil vigilant autour d'eux. Le Camp a été installé dans un champ éloigné de tout massif boisé. Le seul présent aux environs est une ligne d'arbres et d'arbustes qui marquent la limite occidentale du campement et qui naturellement ont été renforcé par une série de défenses solides.

L'Empereur entra donc dans le corps de ferme, dont le toit, encore défoncé par les bombes, était en court de réparation par les officiers du génie. La Ferme constituerai en effet le quartier général des armées de Nouvelle Prusse dans la région. Un batiment décent était le minimum exigible. La grange avait été converti en infirmerie, ou l'on soignait les blessés récupérés dans la soirée sur le champs de bataille (Prussiens comme Arizonans), tandis que l'habitation avait été nétoyée et amenagée en vue d'heberger quelques officiers dans des chambres encore en l'Etat et surtout, en vue d'heberger sa Majestée ! Dans le salon (par le plafond duquel on voyait la lune et la toison étoilée), les officiers de l'Etat Major s'était rassemblés.

- Bien, commença l'Empereur. Au vu des dires du Capitaine Kessling, les Arizonans se sont retranchés dans la cité de Franckfortstadt, qui naturellement, est solidement défendue. Une attaque frontale directe nous couterait de nombreuses vies humaines, ce qui naturellement n'est pas permissible dans la situation de guerre actuelle. Nous allons donc devoir nous emparer du terrain et le conserver. Demain, deux régiments prendront la route de Bade et occuperont tout les villages environnant la ville avant de positionner trente pieces d'artillerie à portée de celle-ci et de bombarder les dépots de vivres de la garnison. Deux autres régiments contourneront Franckfortstadt par l'Est et s'empareront également des villages qu'ils rencontreront avant de prendre position aux environs de l'Astroport, et de prendre d'assaut la station Radar de celui-ci. Nous aurons alors le controle du ciel. Nos chasseurs s'y poseront et un régiment se barricadera dans l'aire d'atterrissage. La base ici restera occupée par les seules forces du genie, le premier régiment de Koenigsberg s'étend déjà barricadé dans les villages environnants.

L'offensive contre Bade fut donc décidée avec le renfort des deux régiments devant contourné la capitale et les forces du capitaine Kessling. Inutile d'ouvrir un nouveau front si l'ennemi n'est pas pris par surprise sur celui-ci.

Au matin, ce sont 350 chars, 350 canons, 4000 hommes et 24 chasseurs qui se mettent en route vers Bade avec pour mission d'y installer le siège. Objectif, mettre la main sur les dépôts de munitions et couper le ravitaillement des Soldats Arizonan. Au travers d'un paysage ravagé par les batailles qui prècédèrent l'approche des Prussiens, l'armée avance, protégée par quatre groupe de 50 soldats et deux chars, faisant office d'éclaireurs qui devront signaler tout mouvements de troupes Arizonan à l'armée principale.

Au sein de la troupe, l'Empereur continue de questionner Kessling :

- Dites-moi Capitaine, une question simple. Vous m'avez dit hier que vos troupes étaient sans doute les seules encore fidèles à ma personne sur Nouvelle Francfort. Qu'est ce qui vous a amené à ne pas vous Rebeller contre moi, vous et vos hommes, alors que toute la planète me craint et veut ma mort ?

L'Empereur releva la chose. Il poursuivit :

- Un mariage royal n'a jamais été signe
d'assujettissement pour un autre monde. Vos officiers sont bien peu au
fait de la chose. Et il est à présent certain que le conseil de régence
en place refusera de voir un Néo Prussien monter sur le trône. Je n'ai
pas l'intention de m'imposer.

L'Empereur sembla soudain se remémorer quelque chose :

- Mais au fait, qu'en est-il du Conseil de Régence ? Ou se trouve-t-il actuellement ? Assassiné lui aussi ?

- En ce cas, la mort a été sa juste punition.

L'Empereur laissa Kessling à ses pensées lorsque l'un de ses lieutenant lui signala la situation de l'avant-garde. Il ne pouvait donc que s'attendre à un large front de défense ennemi dans la région et à une guerilla sévère contre ses troupes. L'ordre fut donné de bombarder le champ de mine aux MIJ I qui étaient en vol. On arrêta l'armée et on divisa les effectifs en quatre groupe de 1000 hommes, 200 chars et 200 pièces d'artillerie qui se séparèrent, agissant chacun de façon autonome et précédés d'éclaireurs.

L'un de ses groupes s'établit à l'endroit ou s'était arrêté l'Empereur, les deux autres évoluèrent de manière à balayer un maximum de terrain face aux forces ennemies.

Dans le groupe principal, ou se trouvait l'Empereur, on commença par localiser une clairière suffisament large pour qu'une attaque surprise et nocturne de guerilleros ne vienne pas ruiner le faible ravitaillement de la troupe. Là on monta le camps et on installa alors un nouveau PC dans lequel l'Empereur s'installa. Il demanda immédiatement à ses officiers quels point pouvaient être utilisés par les guerilleros ennemis pour se ravitailler alors que, vers la fin de l'aprés midi, les éclaireurs rejoignaient le camp de base.

On sortit les cartes et il apparut assez vite que les guerilleros ou plutôt l'armée séditieuse pouvait se ravitailler à Bade si la population leur est acquise et dans les villes de montagnes, près des mines.

Le champ de mines est bombardé, aucun mouvement rebelle à signaler. La frégate Antarès par contre elle signale sa présence en orbite et après scan fait rapport d'une entrée/sortie hyperespatiale récente, aucune idée de ce qui a pu passer. On suppose une sonde.


Réparition des troupes

1ier groupe autonome

1000 hommes, 100 UL-2, 100 pièces d'artillerie

2ième groupe autonome

1000 hommes, 100 UL-2, 100 pièces d'artillerie

3ième groupe autonome

1000 hommes, 100 UL-2, 100 pièces d'artillerie

Groupe impérial

1000 hommes, 100 UL-2, 100 pièces d'artillerie , 47 MIJ I
250 soldats valides du capitaine Kessling.

Ferme

1000 hommes


le reste à des camions ou marche à pied ? l'artillerie est automotrice ou tractée ?

HJ : Artillerie tracté. Infanterie naturellement embarquée Mais la repartition des troupes, c'est plutôt ça.

3 groupes autonomes de 1000 hommes, 100 chars et 100 canons
1 groupe d'arrière de 1000 hommes, 100 chars et 100 canons, 47 MIJ I

Et plus loin, à la ferme : 1000 hommes avec mortiers et autres mitrailleuses lourdes installées.

On demanda à la frégate Antarès des nouvelles du Crisis. Est-il prêt à repartir ?

l'Empereur cibla trois villes de montagne qui devraient être prise d'assaut et capturée. Bien sûr, il s'agit de positions faciles à prendre. Chaque groupes autonomes lèvent donc un camp de siège à proximité de ces villes. On envoie des éclaireurs relevé la topographie du terrain et les défenses possibles autour de celles-ci.

HJ : Eh merde ...

Les cartes sorties, il s'avère qu'il sera très difficile de prendre ces villes sans s'emparer de Bade et on ne sait si celle-ci est occupée ou non. La première ville du nom de Tessau est accessible par une étroite route secondaire plus ou moins entretenue, dans de telles conditions, même avec un soutien aérien, il est probable qu'une avancée ne se ferait qu'au prix de fortes pertes... si la route ne saute pas.

Les deux autres villes Minenstadt et Markburg ne peuvent ne sont accessible qu'en contournant Bade et en longeant la voie ferrée (servant à acheminer la production vers Bade, semi industrielle) doublée d'une route bien assise et en bon état ; et donc en laissant une potentielle force ennemie derrière soi. Les deux villes sont reconnues via les airs, rien de troublant à signaler. Un pilote à cependant cru apercevoir un véhicule civil blindé artisanalement circuler dans le centre de Markburg, la ville la plus éloignée.

La ville de Bade est centrée autour de deux complexes majeurs : la gare et les trois haut fourneaux plasmique devant dater de l'ère myrotechienne à savoir 100-120 ans au moins. Les hauts fourneaux sont en eux-même un dédale et apparemment seul un est encore en activité ; des voies ferrées traversent la ville, les hautes tours sont des emplacement rêvés pour des tireurs d'élite, les coins et recoins peuvent servir de blaukhaus improvisés et des bazooka peuvent sortir d'à peu près n'importe où. La gare en revanche, bien que ressemblant à un bunker (l'architecte attitré de la ville devait avoir fait ses classes à l'université d'Arkilia au 27ième siècle cela ne faisait aucun doute à présent), donnait sur un espace relativement dégagé. Si tenue par des forces les combats seraient violents mais les chances d'établir un point fort seraient plus grande qu'en attaquant par les hauts fourneaux.

La frégate informe que le Crisis doit avoir achevé l'embarquement à présent...

L'Empereur observa les plans Sattelitaires. Le plan d'invasion de Bade était sérieusement compromis. Dans le PC de commandement, Firmus se laissa choir sur une selle, plongea sa tête dans sa main et s'accouda au bureau couvert d'ordinateurs devant lui. Instant d'intense réflexion. Les officiers autour de lui connaissaient leur empereur dans une telle situation. Il reflechissait. Une tactique brillante emergeait habituellement de ce genre de situation.

- Scanner orbitaux, ordonna-t-il bientôt. Je veux savoir l'ampleur exacte des défenses de Bade, si tant est qu'elle soit défendue. Et je veux toute les informations que nous avons au sujet des hauts fourneaux Myrotechiens.

Observant la route et la voie ferrée, l'Empereur se gratta le menton. Il faudrait prendre ces voies de transport. Elles constituaient assurément un axe clef du ravitaillement ennemi qu'il ne saurait abandonner aux mains des armées Prussiennes. Et puis, par là, l'Empereur disposerait d'un atout et d'un front supplémentaire pour prendre la gare d'assaut. Il voyait cependant de moins en moins comment agir sans l'aide du Crisis et de ses forces. On devrait donc l'attendre avant de poursuivre l'attaque. Il ordonna néanmoins la mise en position défensive de l'ensemble de ses forces au sommet des collines voisines de la voie ferroviaire.