Actualités socialistes

Ces derniers temps, le parti socialiste Seranien (RSSD ou RS) avait connu d'important bouleversements qui avaient entre autre mis en tête le candidat à la Presidence du Parti Terry Alexander. Son courant tout neuf, "Front Populaire" passait en ce moment comme un véritable tremblement de terre au sein du RSSD, et renversait les anciens clivages. Le RSSD avait ces dernières années, été marqué par des luttes de pouvoir intestines qui avaient plus que lassé les militants socialistes Seraniens, raison pour laquelle, depuis ces dernières années, le RSSD avait connu une royale perte de vitesse au profit du centre gauche et du centre droit. Connaissant parfaitement les risques d'un tel mouvement politique, Terry Alexander, lorsqu'il revint sur la scène politique, bouscula au pas de charge les apparatchiks du parti par un discours encré dans la ligne la plus dure et la plus pure de la gauche socialiste. Sa réussite s'expliquait bien sûr par les nombreuses alliances avec de vieux éléphants retraités de la politique qui faisaient des apparitions discrètes dans la Presse pour soutenir le slogan de campagne du socialiste : "Demain, une seule vrai gauche."

De cette manière, Alexander avait put rallier derrière lui une grande partie des militants du RSSD et réussit à placer nombre de ses alliés à la tête des fédérations socialistes Seraniennes (Youri Akireneff, Aleksi Junker, Claude Bréa étaient les noms qui revenaient souvent), mais aussi beaucoup de grande figures tels que Jérome Diral, Tribun à l'intérieur d'Eryn (si t'es pas d'accords Caïus, MP), qui avait trés largement fustigé "l'absence de dialogue au sein du gouvernement", qui voyait "les propositions socialistes, qu'elles viennent du MSDI ou du RSSD, se confronter à un véritable mur de protestation criant à la Rebellion dans l'hemicycle" .0L chose n'ayant pas manqué de provoquer dans les médias une vive polémique autour de l'Ex-Rebellion et des actes actuels d'Alexander, de laquelle il se sortit en rappelant (certains diront : "comme d'habitude", mais pas trop fort, de peur d'être traité de Vénatoriste par les fidèles de l'Empereur ... ou les services secrets) que la lutte de la Rebellion s'était trouvée être parmis les plus légitime à son commencement, et qu'il était tout aussi légitime de pouvoir se tromper sur un homme arrivant au pouvoir par coup d'Etat.

Un seul éléphant ne manqua pas de tirer à boulet rouge contre le projet de la motion E (entre autre parce que cette motion critiquait vertement son propre programme qualifié "d'ultralibéral" au sein du parti), il s'agissait de Cyrano de Pauillac, "ministre à la relance" et candidat à la direction du parti, qui fut chaleureusement lyncher par un article (anonyme) dans "Le Peuple" qui le qualifiait de "Social-Traitre", en agitant sa feuille de déclaration d'impots. L'Article ne manqua de jetter la motion Pauillac (C) aux oubliettes tant les autres candidats s'acharnèrent contre lui ... sauf Alexander, qui pris bien soin de ne surtout pas entrer dans la mélée, lui donnant ainsi une fois de plus une bonne image auprés des militants. Lorsqu'on lui posa la question, sur la chaine d'information nationale TNIS (Television Nationale de l'Information Seranienne), le candidat à la presidence se contenta de répondre : "Ecoutez, monsieur Pauillac à une conception du socialisme que je ne partage pas avec lui. Les militants peuvent aujourd'hui lire nos propositions mutuelles, ils decideront d'eux mêmes lors des éléctions à venir."

Ainsi, le RSSD se demarquait maintenant clairement de la politique d'ouverture menée par l'UDI, et demontrait largement sa volonté de créer un modèle de société basée sur les valeurs culturelles nationales, la solidarité, le patriotisme, et le retour de Seranon à la place de grande puissance galactique. C'est fort de cette nouvelle position de leader, encore quelque peu contesté toutefois, que Terry Alexander contacta par holophone le manoir de la famille Romana afin de rallier d'ultimes alliés dans l'USDI qui porterait le projet de Terry Alexander à son plus haut niveau en permettant enfin l'Alliance des deux plus grands partis de gauche ... Le Candidat souhaitait avant tout obtenir une entrevue avec Yekkaterina Romana Magina et pousser celle-ci à une candidature à la presidence de l'USDI qui permettrait finalement l'Union des Republicains et Impérialistes en un seul et même parti.

Qu'on se le dise, Alexander n'avait aucunement abandonné la tradition Républicaine de sa famille. Mais il jugeait, et l'affirmait tout les jours dans la presse, qu'il n'y avait rien de plus ridicule qu'un débat entre deux frère sur le besoin d'établir une monarchie constitutionnelle ou une République, et que ce débat appartenait bien plus au peuple et aux Assemblées Générales de parti qu'aux politiciens qui se devaient d'établir, pour le moment, un régime qui tienne la route face aux enjeux du monde moderne. Ainsi, si retour de la République il devait y avoir, Alexander estimait qu'il revenait au peuple, et uniquement au peuple, d'en décider par les voies du référendum. On ne pouvait confondre politique économique et sociale avec conception de la politique. Ces deux campagnes distinctes devaient avoir un temps bien séparé. Celle de la conception politique était maintenant terminé, d'autres problèmes requéraient plus d'attention. (et Sarah Warshal ne manquait d'ailleurs pas de souligner ensuite que la Rebellion s'était d'abord battue pour la démocratie avant la République).

HJ : on dit pas USDI mais MSDI ^^

Le famille des Romani accueillit favorablement le message de Terry Alexander, en ceci qu'elle était favorable à la réunion des deux partis, ou du moins à leur alliance. A l'instar, notèrent-ils, de Son Altesse Leonius Gabellius, président du MSDI. Et pour autant que les Romani pussent en juger, de Sa Majesté, qui si Elle acceptait sans peine que l'on soit républicain, pensait comme monsieur Alexander que le rôle des partis était d'orienter la politique du pays, et que le débat républicain/impérialiste tout à fait légitime et encore d'actualité transcendait les partis. Ils firent même savoir que l'Empereur, à propos de monsieur Alexander, avait dit en petit comité qu'il approuvait sa démarche et qu'il souhaitait qu'il fût candidat d'une gauche unie, permettant un débat démocratique plus libre.

Peu de temps après, ils annoncèrent avoir discuté avec leurs amis Octavii qui tenaient à rappeler que la "coalition boiteuse" qui gouvernait le pays n'avait été souhaitée par personne a priori, mais s'était imposée comme seul rempart plausible aux extrêmes.

L'Empereur rappelait que, malgré son immense amitié pour monsieur Boole, il n'était un secret pour personne que lui-même était plus à gauche que le Consul et que s'il pouvait admettre que nul n'était parfait, donc lui pas plus qu'un autre, il avait fait tout ce qu'il croyait possible pour s'assurer que les voeux défnedus par Terry Alexander soient réalisés, à savoir le rétablissement de Seranon comme puissance. Mais qu'un affrontement avec Erikea aurait très certainement conduit au renouveau de la situation post-Grande Guerre, alors que l'alliance actuelle garantissait la souveraineté seranienne.

L'Empereur affirmait, selon les Romani, qu'il ne prendrait pas part lui-même aux débats politiques, mais que tous ses voeux de réussite accompagnaient Terry.

Enfin, les Romani proposèrent une rencontre entre Yekkaterina et Terry, Leonius Gabellius ayant informé cette dernière qu'il la soutiendrait à sa propre succession.

Alexander fit tout d'abord part aux Romani de remercier l'Empereur en son nom, et de l'assurer qu'au vu des derniers événements sur Erikea, le RSSD ne souhaitait aucunement un affrontement avec ceux-ci mais simplement un accroissement de l'aide accordé à un allié en perte de vitesse selon lui. C'était pour l'ancien général une façon de montrer au peuple Seranien, pour son excellence Elizabeth Eisenhower, qu'elle les considérait comme un partenaire et plus comme un vassal.

En outre, le candidat affirma naturellement sa volonté de rencontrer madame Yekkaterina Romana Magina.

EDIT : Erf bad account

HJ : Les choses se déroulent avant le coup d'Etat d'Erikea.

Une date fut convenu pour la rencontre entre les deux ténors des deux partis socialistes. Peu de temps avant, les éléctions du RSSD avait eut lieu. Le courrant "Front Populaire" de Terry Alexander avait allègrement remporté ces éléctions et se plaçait dans une position de force dans le parti avec plus de 60% des suffrages. Sa victoire était principalement due à la sympathie d'anciens Rebelles et à l'importance de l'éléctorat socialiste des ex-territoires occupés.

Peu de temps avant, les éléctions législatives de renouvellement d'un cinquième de l'assemblée, une semaine plus tôt, Alexander avait promulgué son texte d'orientation, qui avait reçu l'appui (sitôt promulgué) de 85% des candidats du RSSD. La gauche esperait obtenir la plus grande partie possible des sièges du parlement, et il va sans dire que le soir même des éléctions, elle entrait déjà en campagne pour l'année 2756 toujours autour de ce même texte d'orientation. Les listes des candidats étaient déjà en cours d'élaboration ...

MJ ? Il y a 60 sièges à pourvoir mais si on pouvait avoir toute l'assemblée ce serrait cool

Qu'entends-tu par "avoir toute l'assemblée" ? Si c'est la liste intégrale des 301 bonshommes et bonnes femmes avec parti et circonscription, je l'ai pas (du moins pas encore).

mais non ... sa composition (combien de sièges de chaque partis)

source

Citation :

HJ : pardon, j'avais oublié la dernière élection de la Diète. Elle intervient avant le retour de Terry, donc sans alliance RSSD/MSDI, mais avec déjà une alliance électorale UCD/UDI.

La nouvelle chambre était composée comme suit :

Les 60 sièges remis en jeu appartenaient aux partis suivants :
LCS : 0
RSSD : 6
UCD : 22
PL : 2
MSDI : 4
UDI : 22
USL : 4
MOS-PPS : 0

Et ils avaient échu aux partis suivants :
UDI : 26
RSSD : 24
UCD : 8
MSDI : 2

La nouvelle chambre était donc constituée ainsi :
UDI : 131
UCD : 78
RSSD : 41
MSDI : 19
USL : 18
PL : 8
LCS : 3
MOS-PPS : 3

Du reste, je te donne la liste des sièges qui seront remis en jeu cette année :

2 sièges RSSD
5 sièges MSDI
18 sièges UCD
29 sièges UDI
1 siège PL
5 sièges USL

ok ben alors j'attends le MJ

Je ne comprends pas pourquoi tu veux un MJ ? Pour la rencontre ?

Pour le résultat des éléctions ...

Le parlement. C'est marqué au dessus

La rencontre eut lieu, elle dura une semaine et eut une conclusion finale partagée par les deux protagonistes et rédigée dans un communiqué.

Citation :

Une union pour un avenir et un rêve commun :

Le Président du Rassemblement Socialiste et Social Démocrate, et la Représentante du Mouvement Social-Démocrate Impériale se sont réunis cet semaine pour une entrevue informelle visant à des échanges de vue quand à l'avenir de la démocratie Seranienne et du socialisme. Inquiet du récent rapport publié par l'HEP, dont la note accordée à Seranon est sérieusement en deça de ses capacités réelles, les deux représentant, ont d'abord conclu en premier lieux qu'il convenait à tout prix de faire en sorte que l'année prochaine, l'évolution des fonctionnement démocratiques des instances du pouvoir Seranien s'améliore de manière rapide et efficace vers toujours plus de droit pour les citoyens respectueux de leurs devoirs envers la nation et la communauté.

A ce titre, l'un et l'autre ont librement convenu du fait qu'il était plus que nécessaire de mettre fin aux divergences désormais devenue totalement absurdes entre Républicains et Démocrates. En effet, ce rapport est un argument de plus contre le débat stérile opposant Républicains et Impérialistes. L'un comme l'autre ont tort de se pencher sur le débat de l'organisation de la démocratie alors qu'aujourd'hui l'urgence est ailleurs. Il convient d'abord de renforcer la démocratie Seranienne, qui leur apparait d'ailleurs plutôt surestimée, et de trouver, et vite, des réponses efficaces à la crise économique.

A ces deux problèmes évidents, chacun des deux représentant a juger utile d'agir, chacun à leur niveau, et par toute les manœuvres qui étaient possiblement applicables pour que soit développer des solutions à une véritable crise économique et politique.

Pour répondre à la crise politique, Terry Alexander et Yekkatarina Romana ont convenu ensemble de la date future d'un prochain congrès des deux partis visant à leur fusion en un seul mouvement transcendant le débat Empire/République, et proposant des moyens clairs d'améliorer la présente constitution afin de la rendre plus démocratique qu'elle ne l'était déjà. Par ce communiqué, ils encouragent cordialement leurs compatriotes Seraniens, et leurs rivaux politiques, à suivre la même démarche et à s'intéresser de plus près à la vie politique, économique et sociale du pays plutôt qu'à un débat qui divisent peuple et institutions.

Monsieur Alexander tient à rappeler, à travers le présent communiqué, qu'ayant lui même fait partie de la Rébellion, il est conscient que la guerre civile est terminée, et qu'il ne souhaite pas voir les conflits qui l'ont agité se poursuivre en politique, sans quoi, il estime une autre guerre civile plus que probable. Et il affirme à ceux qui ont eut la chance de se trouver loin des combats, que, quelque soit leur bord, ils ne souhaiteront pas vivre une guerre pour de vrai.

Afin de résoudre la crise économique, les deux représentant se sont accordés sur les termes d'un plan de relance, qu'ils publieront ensemble et qui visera à faire de Seranon une économie compétitive, en pleine croissance et en reel développement, afin de lui rendre rapidement la place qui lui revient sur l'échiquier galactique. Ce plan serra bien sûr publié sous le titre d'un livre, coécrit par Madame Romana et Monsieur Alexander "A quoi rêve les Socialistes".

Après la publication de ce communiqué (dont les Médias firent beaucoup d'émois), de long mois passèrent pendant lesquels furent organisées de nombreuses assemblées générales communes entre RSSD et MSDI. Les deux partis affichèrent de plus en plus régulièrement leur connivence et prirent de plus en plus souvent les mêmes position à l'assemblée.

Mais le plus fort stade fut sans doute passé avec la publication de l'essai politique "A quoi rêvent les socialiste ?" (qui s'arracha en librairie et dont les bénéfices furent déposés sur un compte épargne qui servirait bientôt les intérêts du "Front Populaire"). Celui-ci fut dévoré par les socialistes de tout bord, a tel point que de nombreux libraire se plaignirent de problèmes de rupture de stock. Par cet ouvrage, les socialistes passaient du stade de force d'opposition et de critique à celui de force de proposition. Le débat République/Empire semblait déjà totalement dépassé et les socialistes affichaient de mettre du cœur à l'ouvrage en travaillant ensemble pour inviter un maximum de monde au congrès Socialiste qui se tint un mois plus tard.

Au terme du congrès, l'ensemble des propositions du livre, et plusieurs autres, furent ajoutés à un Texte d'Orientation et une Déclaration Publique de Principe qui furent intégralement expédiés à la Presse. Celle-ci bien sûr, ne manqua pas de consacrer des éditions spéciales au programme du parti qui venait de s'enregistrer sous le nom de "Front Populaire".

Suite à cela, un exemplaire de l'ouvrage fut offert par courriel à chacun des membres du gouvernement Boole, à l'Empereur et à chacun des membres de la famille royale (sauf peut-être au Prince héritier, que l'on jugea un peu jeune pour lire ce genre d'ouvrage politiques).

D'abord une réponse rapide : selon le rapport HEP, la note seranienne est montée en flèche ces dix dernières années. Après on peut contester le rapport. Mais je serais toi, je ne contesterais pas tellement la montée en flèche (il y a dix ans, c'était Venator), à la limite je dirais que cet institut qui est largement financé par l'Empire lui-même a peut-être surestimé la note.

Citation :

Sommaire du Livre "A quoi rêvent les socialistes ?"


Partie I : La crise politique et ses solutions.

I) Le trop grand nombre de parti, problèmes et solutions.
1) Un message politique floue
Cette partie traitant du message politique s'évasant trés largement vers des systèmes sociétaux trop peu différenciés, et donc finalement, par un éventail de sociétés possibles très peu différentes les unes des autres. Exemple : l'Existence de trois ou quatre partis de gauche ou de centre gauche pourrait être réglé par l'acceptation de concession entre chacun de ces partis pour ne donner qu'un seul modèle de société à
Gauche.
2) Des voies dispersées pour des débats stériles
Cette partie complète la première en expliquant qu'à terme, les luttes d'influence entre les partis empécheront l'établissement de camps alliés ou rivaux, discutant dans les chambres gouvernementales, et forceront un gouvernement par alliance, impropice à la stabilité du gouvernement.
3) L'Art de savoir faire des compromis
Cette partie raconte la rencontre entre Terry Alexander et Yakkaterina Romana. Elle met en avant la recherche du consensus entre eux et la négociation permanente pour aboutir à une vue commune de la société. Elle montre également que deux cerveaux sont plus fort qu'un seul, et qu'il faut accepter la critiques de personnes d'un autre bord politique afin d'améliorer sa pensée, que ce soit dans le sens de la personne qui critique, ou dans le sens contraire, afin de corrigé les points faibles d'un raisonnement.
4) Tripartisme, Bipartisme. Est-ce une solution ?
Cette partie encourage au tripartisme, voire au bipartisme, en condamnant, entre les lignes, les partis centristes, considérés par les deux auteurs comme des partis d'indécis, et dangereux car, étant trop modérés, ils renforcent les extrèmes communistes et fascistes et sont impropices à une stabilité politique, mais aussi civile.

II) La constitution : une démocratie bancale
1) Les Droits de l'homme et la constitution
Cette partie insiste sur l'importance de renforcer le droit public des Seraniens par l'interdiction constitutionnelle de la torture et de la peine de mort, même en temps de guerre, et par l'adoption de la déclaration universelle des droits de l'Homme et de la Femme comme un texte constitutionnel.
2) L'Empereur. Omniprésent et Omnipotent ?
Cette partie insiste sur le fait qu'au dela de son titre, l'Empereur est un citoyen comme les autres, et que le droit de proposer une loi revient à tout les citoyens. A ce titre, les coauteurs pensent que l'article 15 n'est pas nécéssaire. Les coauteurs pensent également que l'article 16 doit être supprimé. Le peuple étant au dessus de l'Empereur. (la partie fait également recensé une faute à l'article 17, défense s'écrit avec
un S et non un C).
3) Le Consul ou la non-souveraineté éxtérieure du peuple
Les Coauteurs dénonce également le fait que le Consul ne se charge que de politique intérieur, et pensent qu'il devrait avoir un droit de véto concernant les décisions et les nominations des assesseurs à la défense et aux affaires étrangères. Les coauteurs pensent que le Consul devrait également avoir droit d'appeler la diète pour trancher en cas de litige avec l'Empereur, par un vote à la majorité simple.
4) Le Gouvernement. Y'a-t-il une véritable séparation des pouvoirs ?
Cette partie dénonce le cumul des mandat de ministres et députés, et demande la suppression de la première partie de l'article 24. En outre, il est établi ici le fait que le contrôle de l'armée et des services de renseignement se doit d'être partagé par l'Empereur et les représentant du peuple, c'est à dire les ministres. Il est établi ici qu'une armée propriété du peuple favorisera la cohésion sociale. La partie insiste
également sur le fait que les Assesseurs devraient être soumis au même devoir de réserve que les Ministres.
5) La diète. Une instance innéfficace.
Cette partie attaque sérieusement l'article 52 de la constitution, elle déclare en effet que, soumis a de tels remaniement permanent, les partis politiques ne pourront établir de messages cohérent, et seront contraint en permanence d'être en campagne, ce qui nécessite des frais important et beaucoup de travail, et empêche l'établissement de lignes claires. Les Coauteurs soupçonne d'ailleurs cet article d'exister justement pour que le gouvernement soit plus tranquille vis-à-vis d'une Diète à moitié vide. Ainsi, les Coauteurs propose un renouvellement par moitié ou par tiers et l'allongement du mandat des députés de une année, afin de limiter les périodes de forte campagne et d'établir ainsi des programmes simples. Cette partie réclame en outre l'élection du Chancelier par ses pairs et non sa nomination par l'Empereur. L'article 57 doit être amendé de manière à ce que chaque député puisse proposer un amendement qui serra débattu dans l'hémicycle par toute la diète. La partie réclame en outre la suppression du droit de dissolution de la diète par l'Empereur et le Consul, et le gain d'un droit de dépôt de Motion de censure contre le gouvernement, validé par la majorité absolue des représentants de la diète.
6) Et l'agenda parlementaire ?
Cette partie remarque l'absence d'un partage de l'agenda parlementaire dans la constitution Seranienne. Et propose son partage de la manière suivante : 1 semaine sous contrôle de la Diète, une semaine sous contrôle de l'Empereur, une autre semaine à la diète et la dernière au consul.

Partie II : Une crise Economique urgente. Les bases d'une nouvelle société à jetter.

I) Être compétitif à l'étranger. Quelque chose d'essentiel
1) Reconstruire de vieux avantages sur nos rivaux
La partie insiste sur le besoin de reconstituer et d'améliorer de vieux avantages comparatifs que détenait déjà Seranon sur ses rivaux. Ainsi, elle propose de subventionner largement des domaines clefs de l'économie tels que les chantiers spatiaux, l'énergie, l'industrie minière, sidérurgique et lourde en général, et la croissance verte. Elle propose également des plans de développement du tourisme culturel dans les environs de Seranon et demande le ralentissement provisoire des activités de colonisation de Tiléa et Carnutes pour se concentrer sur Seranon et Eryn qui demandent de sérieux investissements.
2) Dynamiser l'initiative privé par une aide conséquente de l'Etat
La partie propose la création d'emprunt direct à la banque centrale et plafonnés à trés bas taux afin d'aider au développement des PME et au lancement de Start-Up d'initiative privé. Elle propose également d'investir dans la recherche fondamentale pour dynamiser le développement de nouveaux brevets permettant de relancer la consommation de nouveaux produits.
3) Des services publics de qualité pour une économie tournée vers l'avenir
La partie propose de privatiser l'ensemble des biens de l'Armée Impériale et de développer largement des investissements publics en nationalisant les entreprises de transports, d'energie et d'armement et en les réunissant en plusieurs grandes firmes. Elle propose en outre de gros investissements d'Etat afin de désenclaver les secteurs déjà enclaver, et bien entendu, de subventionner largement les entreprises nationales, notamment dans le domaine des transports afin de maintenir des coûts de transport bas, et donc de faire baisser les prix des produits pour favoriser le pouvoir d'achat. Elle préconise également l'éducation et la santé gratuite (totalement).
4) Soutenir la consommation des ménages pour favoriser le développement de notre infrastructure économique
La partie propose la création d'un Revenu Minimum National, destiné à permettre à chaque ménage de se loger et de se nourrir, le superflux étant accessible grâce au travail. Afin d'éviter la trappe à inactivité, elle propose de faire fluctuer ce Revenu de manière à ce que chacun soit incité à travailler pour avoir plus.
Il est également proposer ici la création d'une indemnité chômage fixée à 60% du dernier salaire touché pour une durée de trois ans. L'indemnité diminuant de 10% chaque année.
Il est proposé une pension de retraite fixée au nombre d'années travaillées x 30 Crédits au départ et par mois, suivant une évolution égale à l'inflation ensuite.
Il est proposé une bourse étudiante égale à 600 Crédits par mois et augmentée chaque année faisant fonction de l'inflation afin d'aider les étudiants à être autonome.
Il est enfin proposé une allocation familiale visant à ne pas faire des enfants une charge supplémentaire pour les parents, mais cependant pas non plus une source de revenus, ce afin d'inciter la population à s'accroitre pour poursuivre l'occupation pleine d'espace comme Tiléa et Carnutes à l'avenir.
5) Un droit social pour nos travailleurs !
Il est demandé la reconnaissance d'un droit constitutionnel de faire grêve, de se syndiquer et de manifester son désaccord.
Il est demandé une hausse de 5% de l'ensemble des salaires des professions jugées pénibles.
Il est demandé un ensemble de cinq semaines de congés payés, des congés maladies validées par un médecin, et des congés maternité ou paternité payés pour au moins un des membres de la famille nucléaire à l'arrivée d'un nouveau né.
Il est demandé l'interdiction des licenciements lorsqu'une entreprise dégage des bénéfices.
Il est demandé la création d'un Salaire Minimum National fixé à 40% du salaire médian, et la reconnaissance du fait que tout citoyen vivant sous ce seuil de revenu vit en dessous du seuil de pauvreté national et de ce fait, à droit à un suivit régulier par une assistance sociale afin qu'il puisse retrouver un emploi.

II) L'économie Sociale et Solidaire. Une porte vers l'avenir.
1) Développer une économie verte et juste à l'intérieure de nos frontières
Il est demandé de plus larges subventions pour les petites exploitation agricoles, la création d'un label d'Etat reconnaissant l'agriculture durable et écologique et l'organisation d'Etat Généraux de l'agriculture visant à rechercher des solutions pour promouvoir l'agriculture équitable, non polluante, et familiale, et non pas l'agriculture industrielle, qui n'est pas plus productive et crée beaucoup moins d'emplois, avec de désastreuses conséquences sociales, écologiques et économiques.
2) Développer des relations équitables avec nos partenaires en développement
Il est avancé le fait qu'un pays développer est un marché potentiel, et que par conséquent, il est plus que nécéssaire de participer à un développement équitable et juste des pays en développement, par la défense permanente du commerce équitable, des droits de l'hommes, et de larges subventions aux organisations humanitaires Seraniennes, qui pourront ainsi financer des projets de développement durable à
l'étranger.

HJ : AHHHH c'est dans ce sens que vont les flèches ! J'avais compris le truc dans l'autre sens ... Fin bon, ça change rien au fait que le rapport est alarmant et que les socialistes estiment qu'un 7 ou un 8 serrait une note normale voire trop basse. Du coup faut que je relise le communiqué ...


EDIT : C'est corrigé. Le topic serra nettoyé en temps et en heure.

NB : Les lois sociales existant déjà éventuellement ne sont bien sûr pas proposées , sauf si elles améliorent le dispositif existant en le tirant vers le haut. Le livre est socialement peu ambitieux car les socialistes sont encore peu nombreux. Ils visent avant tout à être entendu, et à voir ce qu'ils proposent appliqué le plus rapidement possible. Leurs propositions iront croissantes à mesure qu'ils prendront de l'importance.

[HJ : je suppose que tout ceci est avant coup d'Etat, sans quoi ce serait totalement indécent.]

Tout d'abord, l'Empereur fit savoir sa satisfaction que les partis de la majorité comme de l'opposition soient capables de transcender la question du régime pour s'appliquer à la question de la politique à mener. Puis il envoya une lettre privée à Terry Alexander et à tous les membres de la direction des deux partis. Il remarqua que certes, la note seranienne pouvait sembler insuffisante, mais qu'elle était tout de même honorable en regard du reste de la Galaxie. Il remarqua que Rome ne s'était ni construite, ni reconstruite en un jour, mais qu'il remerciait les socialistes de leur contribution. Il rappela tout de même que rapportée sur vingt et sans notation négative, Seranon était à 14,5, ce qui pour n'être pas satisfaisant n'était tout de même pas alarmant.

Citation :

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les socialistes,

laissez moi d'abord renouveler mes félicitations relatives à votre récent rapprochement. Ayant moi-même nombre d'amis au sein du MSDI, et ma famille entretenant il y a encore très peu des liens très étroits avec des membres du RSSD, je ne puis que me sentir personnellement touché par ces retrouvailles qui sont aussi un peu, si vous me le permettez, les miennes.

Je souhait dissiper un malentendu qui semble persistant au sein de l'opinion publique de toutes sensibilités, celui qui voudrait que je sois plus ou moins implicitement membre de l'UDI. Il est vrai que j'ai soutenu monsieur Boole au second tour des dernières consulaires, je ne le nie pas et même je le revendique. Toutefois, ceci était circonstanciel. Non que madame Merger aurait fait un mauvais Consul, mais il m'a semblé alors que monsieur Boole était le mieux placé pour faire barrage aux extrêmes qui m'horrifient autant que vous.

Croyez bien que le régime impérial n'a pas été souhaité par moi, il m'a été imposé par les circonstances. Lors du coup d'Etat que j'ai eu l'honneur de mener, Seranon n'était certainement pas en position de s'opposer à Erikea, et ne l'est peut-être pas encore. Du reste, je demeure un pacifiste, persuadé certes de la véracité de l'adage si vis pacem para bellum, mais un pacifiste. Afin donc d'éviter un conflit, il m'a semblé préférable d'adopter une formule de gouvernement disposant d'un homme fort. Jusqu'ici, l'histoire ne m'a pas donné tort, et Erikea semble adoucir sa position si bien qu'il sera sans doute possible d'ici peu de libéraliser le régime encore davantage. Et désormais le rapport de force militaire nous permettra sans doute de le faire sans conflit, car Erikea risquerait de le perdre et le sait, ceci sans parler de mes relations personnelles avec Son Altesse mon épouse, qui d'une part pourraient changer, et qui d'autre part ne sont pas éternelles car elle comme moi sommes mortels.

Je ne parle pas d'un retour à la forme républicaine, non parce que je ne le souhaite pas au fond de mon cœur mais parce qu'elle est inacceptable aux yeux d'Erikea et qu'il est de ma responsabilité de chef d'Etat de garantir la paix tant qu'elle est compatible avec les libertés individuelles.

Toutefois, je vous remercie de me faire parvenir l'ouvrage A quoi rêvent les socialistes ?, qui formule quelques critiques assez bien vues de la politique du gouvernement et de la mienne, dont je vous sais gré de me faire part sans procès d'intention, ce qui marque un progrès visible dans l'œuvre de réconciliation nationale dont je vous félicite et dont je me félicite également, ainsi que tous ceux qui font preuve de bonne volonté. J'ose espérer que malgré nos divergences, parfois profondes et sincères, nous saurons progresser vers un respect mutuel toujours croissant et une confiance enfin retrouvée dans la foi démocratique des partis qui ne sont plus ennemis mais seulement adversaires.

Permettez moi s'il vous plaît d'examiner votre ouvrage par le menu si je puis dire, et de vous faire savoir les commentaires qu'il m'inspire, non en tant qu'Empereur mais en tant que citoyen.

La première partie de l'ouvrage traite de la multiplicité des partis. Votre analyse de la situation de la gauche me semble parfaitement pertinente, et soyez assurés que je suis ravi de voir comme vous appliquez les préceptes énoncés par ce livre. Toutefois je vous trouve exagérément sévères vis à vis des partis centristes. Vous faites fi d'un certain nombre d'exemples historiques qui au contraire ont vu le centre permettre la stabilité politique et l'innovation, puisque étant à la charnière des partis ils assuraient la continuité de la politique en étant de tous les gouvernements. L'exemple le plus flagrant est celui des Radicaux français qui, s'ils étaient certes au début de la IIIème république très à gauche, se sont retrouvés très vite au centre et ont été un rouage essentiel de la IIIème République y compris dans ses phases de stabilité. Je ne pense pas que l'on puisse décrire monsieur Mendès France comme un mou ou un indécis.

Du reste, nos partis dits centristes n'en ont que le nom : la droite seranienne est pour ainsi dire inexistante d'un point de vue électoral, et le couple UDI/UCD constitue notre droite. Appartenant moi-même à la grande famille des libéraux, qui est certes très large si l'on accepte de ne pas en faire une insulte à lancer au visage de ses adversaires, je me réjouis de voir un pays dont le point de divergence politique se fait entre les socialistes et sociaux-démocrates/sociaux-libéraux d'une part, et d'autre part les libéraux-conservateurset chrétiens-démocrates, excluant du champ des partis dominants les ultralibéraux et les conservateurs à œillères. Laissez le temps au temps, et vous verrez que bientôt l'on parlera de l'alliance que vous formez simplement comme de "la gauche" et de l'UCDI en formation comme de "la droite", voire "le centre-droit".

Le second volet de cette partie s'attaque plus particulièrement à la constitution. Je vous suis reconnaissant de lui reconnaitre son caractère démocratique, même bancal. Tout d'abord, je ne souhaite pas vous voler la vedette en le faisant moi-même, mais je vous encourage à proposer à l'assemblée l'ensemble de mesures que vous évoquez dans votre II)1, je vous soutiendrai de tout mon poids. En revanche la sous partie qui suit me chagrine davantage en ceci qu'elle semble oublier que l'article 15 n'est pas exclusif. Il va de soi que tout citoyen ne peut pas proposer à tout bout de champ des lois à voter au referendum ou aux chambres, sous peine de cacophonie législative. Néanmoins, les deux chambres ainsi que le gouvernement collégialement disposent du droit d'initiative législative. Il est tout à fait envisageable de mettre en place un système de referendum d'initiative populaire, mais en ce cas un minimum de signatures sera requis avant son examen. Pour ce qui est de l'article 16, je ne pense pas qu'il soit bon de le supprimer. L'Empereur reste maître des lois qu'il a proposées, si un amendement lui disconvient il doit pouvoir la retirer. Cela n'empêchera pas une des deux chambres de reproposer la même loi, pareillement amendée, juste après, mais les symboles sont saufs. Si toutefois vous y tenez, lancez ce débat, je ne m'opposerai pas à la suppression de cet article dot je n'ai par ailleurs jamais fait usage. [HJ : pour la faute du 17, c'est ma faute, ma très grande faute et je demande le droit d'éditer le post de la constit]

La suite est plus compliquée. Elle fait appel aux exigences de la situation intenrationale, comme je vous l'ai dit. Je rappelle cependant quelques faits : d'une part, les décisions importantes sont prises en Conseil Ministériel, au sein duquel le Consul peut voter de même que tous les Ministres qu'il a nommés avec l'accord de l'Empereur et celui des deux chambres. D'autre part, les Ministres, même les Assesseurs, sont soumis à la loi et en tant que tels leur identité n'est pas si importante que cela. Pour ce qui est de votre proposition, elle est déjà comprise dans la Constitution à l'article 29.

Je soutiens votre petit 4) et ous invite à en faire part aux assemblées. Cela ne mérite donc pas davantage de développement de ma part.

Concernant votre 5), lors de sa conception, le renouvellement permanent de la Diète était censé permettre la représentativité permanente de la Diète en changeant autant que possible en fonction de l'opinion publique, et garantir par la campagne permanente la politisation des esprits, dans un sens ou dans l'autre. J'avoue que nous sommes allé trop loin, je soutiens vos mesures ayant pour effet de stabiliser la Diète. L'élection du Chancelier par ses pairs si vous le souhaitez, ne m'indispose pas.

En revanche, je tiens à l'article 57, qui garantit les poids et contrepoids. Il est important de pouvoir dissoudre une chambre qui deviendrait ingérable, incohérente ou bêtement qui aspirerait à l'oligarchie. Pour ce qui est de la motion de censure, elle est autorisée par l'article 25, mais pourra être explicitée si cela semble bon aux socialistes.

Enfin, l'agenda est contrôlé par le Princeps Senatus ou le Chancelier selon la chambre. Votre partage semble cependant intéressant sur le principe, mais me semble inapproprié dans la répartition qu'il fait. Je préfèrerais : une semaine sous contrôle du Gouvernement, une semaine sous contrôle de la majorité de la chambre, une semaine sous le contrôle de l'opposition, et à nouveau sous le contrôle de la majorité.

suite à venir avec la suite de Terry

Me faudrait aussi un MJ qui me dise le degré de popularité du Front Populaire et s'il parvient à piquer des membres à d'autres partis ou tendance de gauche (genre les Marxistes de la LCS ou le bord plutôt à Gauche de l'UDI ...) De même, il faudrait que je sache qui ne rejoint pas le FP et préfère continuer tout seul .... Ca releverai du suicide politique mais bon, on sait jamais (la TDPS au MSDI a put par exemple, ne pas apprécier de voir l'Empereur perdre de son pouvoir et de son influence dans le modèle constitutionnel socialiste. Le RSSD en soit n'a pas de raison de s'éloigner du groupe FP). Et bien sûr, important, ce que ça donne dans la Nouvelle Chambre ...

Je ne peux que difficilement MJiser mais j'évaluerais la répartition des opinions comme suit :

LCS : forte chute, 5%
FP : en hausse par rapport à RSSD+MSDI, 36%
UCDI : stable par rapport à UCD+UDI, 38%
USL : baisse, 4%
PL : baisse, 6%
RNS : baisse, 1%
MOSPPS : baisse, 11%

J'ajoute que le mouvement vers la droite de l'UCDI va dans la logique absorber la droite parlementaire et va lui faire perdre son aile gauche (en toute logique) et qu'on devrait d'ici cinq ans RP avoir très clairement une opposition FP/UCDI à peu près équitable.

La réponse la parution du livre du Front Populaire arriva quelques jours plus tard sous la forme d'une interview accordée au Préteur à l'Intérieur et Tribun aux relations avec les Etats-Unis d'Erikea, le Pacte de Seran-Valen et les signataires du Pacte de Seran-Valen, Marcus Claudius Calvus

Sophia Cianota (journaliste) : Mesdames, mesdemoiselles, messieurs bonsoir. Nous avons avec nous sur le plateau Sa Grâce Princière le Vice-Prince Marcus Claudius Calvus, Préteur à l'Intérieur et Tribun aux relations avec les Etats-Unis d'Erikea, le Pacte de Seran-Valen et les signataires du Pacte de Seran-Valen et récemment admis comme étant l'un des chefs de file de la toute nouvelle Union Chrétienne-Démocrate Impériale.

Marcus Claudius Calvus : Mademoiselle Cionata bonsoir, répondit Marcus avec un petit sourire timide suite au déballage de ses titres.

S.C : Votre Grâce, vous êtes membre de l'UCDI et avez accepté cette entrevue sur la plateau en réaction à la publication de "À quoi rêvent les socialistes ? " de Terry Alexander et Yekkatarina Romana. Ma première question est la suivante : pourquoi si tard ?

MCC : De grâce laissez-moi le temps de le lire ! Je tiens par ailleurs à remercier les auteurs de m'avoir fait parvenir ce livre à titre privé. Cianota sourit.Un ouvrage fort intéressant mais fort critiquable sur certains points et conceptions politiques.

-Comment cela ?

-Je pointerai en premier lieu les attaques au principe du multipartisme, jugé propice à l'instabilité du gouvernement. Le tout récent Front Populaire propose comme solution un bipartisme axé sur des opinions radicalement opposées. L'Histoire nous a démontré comment de telles situations se terminaient : par un débat stérile et sans intérêt ou deux ennemis historiques se regardent en chien de faïence, où à moindre alternance, les actes positifs de l'autre parti son systématiquement détruits par esprit revanchard.

-Vous optez donc pour le multipartisme ?

-Tout à fait ! Avec une réserve cependant : trop de partis finissent en effet par tuer le débat politique mais ceux-ci ont naturellement tendance à se regrouper. Nous le voyons avec le Front Populaire et l'UCDI. Autre point désolant selon moi : l'attaque sur les partis centristes, jugés indécis, faibles, mous, déstabilisant le jeu politique et par dessus tout, favorisent la montée des extrêmes. Je n'ai jamais rien lu de plus faux, je me dois de le dire ! Le centre est au contraire un rempart contre les extrêmes et, loin de déstabiliser le jeu politique, en sont sa synthèse. Il n'est guère étonnant de retrouver les partis du Centre dans les coalitions gouvernementales et ainsi encourager le juste milieu plutôt que des mesures visant à crisper les débats. Le bipartisme finit au contraire par devenir une lutte de deux extrême puis une lutte de contradiction par principe, c'est le début de la mort d'un débat public.

-Une opinion franche.

-Je le conçois. J'ajouterais par ailleurs que le multipartisme, en poussant aux coalitions, permet d'obtenir une synthèse de la majorité de l'opinion du peuple.

-Le Front Populaire aborde la question de la constitutionnalité....

-Oui. Certaines idées me plaisent et seront appuyées par l'UCDI comme l'interdiction de la torture, la promotion des droits de l'Homme, après les avoir redéfinis pour les besoins d'aujourd'hui et du futur est aussi un élément naturel du programme de l'UCDI. Je les conçois comme étant évidents et essentiels, leur place dans la Constitution, quoique faisant office de garantie, ferait redite de préceptes considérés comme étant évidents pour la population.

-Le reste serait-il à mettre au feu ?

-Pas du tout ! Je me permet cependant de constater que certaines questions doivent être traitées avec souplesse et que tout insérées dans une Constitution qu'il est difficile de réviser, même lorsque celle-ci est inadéquate aux évolutions socio culturelles. C'est l'immobilisme érigé en vertu. Je pense également que les actuels articles 15 et 16 ne sont pas a abroger. L'article 17 en revanche, pourrait être amender et permettre aux parlementaires de s'opposer à la désignation du successeur au trône moyennant un certain quorum et une majorité qualifiée...

Et concernant les articles 24 et 52 ?

-Les ministres devraient effectivement ne pas pouvoir siéger en tant que membres du Parlement mais le droit de s'exprimer devant les chambre doit être maintenu et un ministre se doit de pouvoir assister aux séances du Parlement.

Concernant le contrôle de l'armée je n'ai a vrai dire pas compris ce qui entrait sous le terme de contrôle. S'agit-il du commandement ou de son contrôle budgétaire ? Le budget est déjà voté par les chambres, constitutionnalisé un tel principe serait peut-être positif et éviteraient les dérives vénatoristes. En revanche un commandement suprême se doit d'aller à une et une seule personne. L'armée appartient déjà à la Nation seranienne et est, comme partout sauf en certains endroits reculés et dangereux pour tout le monde, l'expression de la volonté de vivre ensemble.

Les articles 52 et 57 demandent un débat public. Je dirai cependant qu'une chambre se renouvelant vite permet de faire connaître au gouvernement de façon plus tangible que les sondages l'opinion réelle du peuple. Et il n'y à pas qu'une chambre : le Sénat est renouvelé tous les quatre ans.

Tout parlementaire doit être en droit de pouvoir déposer une proposition de loi à l'assemblée. Il faut cependant des éclaircissements sur la motion de censure. Doit-elle être simple ou constructive ? Doit-on laisser une simple majorité de mécontents déstabiliser l'Etat ? Je pense que non. L'Empereur, chef de l'Etat, doit pouvoir être capable de dissoudre la Diète s'il s'aperçoit qu'elle n'est plus apte à remplir sa mission. Cette décision doit bien sûr être motivée.

-Et le partage de l'agenda parlementaire ?

-Soyons réaliste, nous sommes au service du peuple, pas à un jeu de chaises musicales.

-La seconde partie du livre traite de la crise économique, considérée comme réelle et inexistante par l'UCDI.

-Inexistante est un terme un peu fort pour qualifier l'opinion de l'UCDI. L'excès de nationalisation associé à un Revenu Minimum National est intenable à terme et ne donnera de vrais résultats que sur quelques échéances électorales. Le principe du Revenu Minimum variable, par dessus le marché, crée un assistanat précarisé. De plus de tels programmes de soutiens aux démunis existent déjà. Je pense que c'est jouer avec les gens. Mieux faudrait une aide véritable à la formation et à la requalification.


-Le Front Populaire demande un droit constitutionnel à la Grève et à la syndicalisation.

-Le droit à grève a-t-il besoin d'être constitutionnalisé ? Le Front Popul...aire pense-t-il vraiment que le droit à la grève a réellement besoin d'une institutionnalisation ? Le droit à la grève et à la manifestation relève de tellement de points techniques que qu'ils ont davantage leur place dans une loi assorties d'une obligation de service minimum pour certains services publics. La liberté d'association, à l'exception des associations allant à l'encontre de la loi et de valeurs morales innaceptables, devrait par contre figurer dans la Constitution.

-Le FP prône une agriculture familiale et à petite échelle, assurant qu'elle est la base d'un développement économique saint.

-Ce n'est pas faux mais ça l'est davantage. Si de grandes exploitations mettant en valeurs des procédés d'exploitation industriels ont un impacte sur l'emploi et l'environnement. Ce dernier point est d'ailleurs de moins en moins vrai, il suffit de regarder les méthodes agricoles employées sur Kryptonn et en république skeïb pour voir qu'un tel point ne tient pas longtemps. L'UCDI, dans une optique favorisant la liberté d'association, prône depuis toujours les coopératives regroupant plusieurs familles.

Concernant le développement humanitaire. Je pense que nous devons achever de redresser Seranon de dix ans de guerre fratricide et consolider le pacte de Seran-Valen, en faire un véritable instrument de politique international et mettre en place des aides humanitaires à partir de cette base là, plus solide, plus compétente, plus représentative et surtout plus riche

-Votre Grâce merci pour ces éclaircissements de l'attitude de l'UCDI vis-à-vis de ces propositions qui j'en suis certaine alimenteront les débats à venir.