Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance [Gros Malin]

Gros Malin était trop occuper à charger les caisses pour se préoccuper de la distance des gomenzos entre lui et eux. Il regarda autour de lui quand il avait fini de mettre plus d'une trentaines de caisses dans le fourgon. Il emboîta le pas vers l'avant du fourgon en fermant séchement l'arrière. Puis il commença, à démarrer embrayant de manière peut orthodoxe tout en enclenchant la première avec un gros coup d'accélérateur. Il embraya à peine la seconde qu'il recevait déjà des tirs heureusement que la carcasse qu'il conduisait était solide. Quelques tirs dans le fourgon en guise de dissuasion. Et un idiot qui criait stop ouvrant le feu devant Gros Malin. Gros Malin baissa un peu la tête. Puis le fourgon sauta comme sur un dos d'âne... ici l'âne était un gomenzo.

Il força le petit barrage sans mal, regarda dans le rétro puis ce dernier explosa d'un tir bien logé. Il passa la tête au travers pour voir ce qu'il se passait, des motos anti-grav qui le suivait. Il sorti son fusil à pompe, une fois la moto passer près de sa fenêtre il tira un coup en pleine tronche. Le corps alla valsé dans un recoin sombre du Titan, pendant que la moto tua quelques passant sur les docks. Il pris la voie qu'il avait suivit à pieds enfin presque. Il n'était pas seul d'abord, mais il n'en savait rien.

Quand il senti un tir le rasé de près, il su qu'il n'était pas seul. Et encore moins fier du coup de volant qui l'emmena dans une sorte de voie rapide sur le titan. Il s'engagea à contre sens sur une voie trop utilisée à son gout, les motos restantes le suivirent, il en avait compté 4. L'une d'entre ell se fut d'ailleurs surprendre par un véhicule noir aux vitre teintés. Les autres collaient le train.

Il tenta d'esquiver plusieurs véhicules, dont certains durent rentrer dans d'autres véhicules s'il ne voulait pas percuter de plein fouet le fourgon. L'un des motards le pris sur sa gauche. tentant de lui tirer dessus. Gros Malin mis un coup de volant pour le faire rentrer dans le mur ce qui fut un succès, le motard fut surpris et ses freins n'avaient pas eut l'air de vouloir le freiner assez rapidement. ce qui écrasa le motard et sa moto contre l'acier.

Gros Malin pris la sortie à contre sens une nouvelle fois poursuivit toujours et encore. Il entama une grand coup de volant pour revenir sur la bonne voie. Les motards ouvrirent le feu. gros Malin utilisa son M1313 pour disuader les motards de le suivre sans rien y faire, son chargeur se vida en quelques balles, il n'avait pas recharger depuis la dernière fois. Il pris un chargeur et tenta de l’enclencher sans bouger les volant. Chose faite. Une fois qu'il était sorti de la route pour finir sur une voie piétonne rentrant de plein fouet dans une zone marchande. Ecrasant quelques piétons au passage, les motard toujours en train d'attenter à sa vie.

Gros malin fini sa course dans un magasin d'alcool, Il sorti du véhicule en enfonçant sa portière, avec son M1313 à la main et son fusil dans l'autre, tirant sur tout ce qu'il prenait pour une menace. Les gomenzos furent troués. Sans compté quelques gardes de la sécurité. L'un des Gomenzo s'approcha de trop près et fit connaissance avec une cartouche, puis une deuxième et une troisième. A cours de munition sur le pompe. il opta pour viser avec son M1313 celui-ci lançait une pluie de balles. Ce qui transforma en passoire le dernier d'entre eux. Un garde de sécurité tenta de sauter sur Gros Malin, mais son crâne rentra en contact avec le M1313 un peu fort. Les gens avaient fuit.

Gros Malin commença à se servir dans le magasin, il se dit que de toute manière le commerçant qui se trouvait sous ses roues ne dirait rien et n'en ferait rien. Il se servit, puis remonta dans le camion. Enclenchant la marche arrière, tout en accélérant comme un dingue, il emboutit une nouvelle vitrine. Puis refit sa route en marche arrière. La sécurité ne semblait pas farouche pour arrêter le véhicule. Il continua sa route sur les chapeaux de roue. Tout en se dirigeant vers le bar de Cole.

« C'est cela, en définitive, le pouvoir :...

Il n'y avait rien de personnel dans cette toute cette histoire. Si les Gomenzo en avaient tant après Gros Malin, c'est parce qu'ils avaient décidé de faire de cette livraison un exemple. Cole avait juste eu la malchance de grouper sa "commande" avec d'autres personnages plus importants à bord du Titan, et ce sans que personne ne juge bon de l'en informer. Ils voulaient à tout prix éviter que certains ne se mettent à commercer avec le SGC pour échapper au blocus de celui-ci. Il ne s'agissait pas que d'argent, mais aussi et surtout d'influence, la leur s'effritant jour après jour... Et c'était Gros Malin qui trinquait.

Parce qu'il avait un net désavantage: les Gomenzo étaient un peu partout à bord du Titan, personne n'osant trop marcher sur leurs plate-bandes dès qu'ils pointaient le bout de leur nez, surtout s'ils étaient aussi énervés et se promenaient toutes armes sorties en gueulant à droite à gauche, pour un oui ou pour un non. Ce qui les excitait autant ? Leurs camarades des docks G24 avaient fait passé la nouvelle qu'un fuyard s'était échappé, semant ceux qui le poursuivaient. Eh oui, les informations voyagent bien plus vite que n'importe qui de nos jours...

- ABATTEZ-LE !

Une herse du même genre que celles qu'utilise la police de nos jours se déplia à travers le chemin tandis que des hommes armés sortaient d'un peu partout, ouvrant le feu à tout va, dans un magnifique tir croisé, convaincus que leur supériorité numérique les autorisait à se passer de tout sens tactique. Quelques uns, pris dans un magnifique feu croisé, n'y survécurent pas... Heureusement pour Gros Malin, la tôle de sa camionnette était passablement plus résistante que les corps de ces malheureux. Mais les pneus n'échappèrent cependant pas à leur triste sort et volèrent en éclats, envoyant le véhicule dans le décors.

Son InPhone sonna joyeusement.

- Gros Malin, c'est Bill. Paraît que les Gomenzo sont à la poursuite d'un monstre de plus de deux mètres de haut, qui saccage tout sur son passage et n'a peur de rien. C'est toi, c'est ça ? J'avais dis à Cole que c'était pas un bon plan... Bon, écoute, tiens bon deux minutes, on arrive !

Gros Malin venait juste d'en finir avec les motards qu'il devait vite fuir de la zone sous peine d'être attrappé par un autre gomenzo. Enfin Gros malin avait pris son temps ne se souciant pas vraimentde ce qui'il se passait réellement. Il pris sa camionette, s'installa et parti aussi sec. A travers des rues sombres, l'activité était dense, il pris les grandes routes bien larges, ce qui fut une erreur de jugement par Gros Malin. Il tomba né à né avec une embuscade de gomenzos. Il décida de se planqué un peu du moins le temps que ce foutu tir croisé passe, s'allongeant sur le siège passagé.

Les pneus éclatèrent ça il l'avait senti et son volant tournait en boucle, puis Gros Malin rencontra un mur. Un peu secoué et abimer avec une cote fracturé, une bonne vingtaine de bleus du verre coupé dans le bras droit.Son sang coulait. En même temps heurter un mur à 100 km/h sans ceinture voilà ce qu'on récolte. IL ententait des gens approché et crié au dehors. Son téléphone sonna, avec peine il le sorti de sa poche :

-"Allo!" dit il d'une voix un peu énervée, ne comprenant pas qu'on pouvait l'appeler dans une situation aussi merdique.

Il réalisa qui c'était après coup et répondit d'un OK! strict et envoyé tout en sortant son fusil à pompe.

Un Gomenzo, se trouvait là à la porte, Gros Malin donna un coup de pied virulent de sa position la porte vint percuté de plein fouet le curieux. Et Gros Malin assaini un coup de pompe au deuxième idiot derrière lui. Il entendait quelqu'un tenter d'ouvrir la porte ou sa tête se trouvait, il se redressa de manière à voir et dégomma d'un coup en plein tronche le Gomenzo.

Du temps oui, il fallait qu'il gagne du temps pour que Bill arrive. Mais que faire, pour les empêcher de venir, combien de temps lui faudra-t-il?

... agir en dépassant les difficultés, en évitant les embuscades, en entraînant ceux qui lambinent. »

Il y avait de nombreuses caisses chargées à l'arrière du camion, quelques dizaines... et il y avait des chances pour que toutes ne soient pas destinées à des barmans. Différents trafiquants d'armes et clans n'ayant pas les faveurs des Gomenzo avaient certainement dû vouloir profiter de cette aubaine pour se réapprovisionner... Une convention informelle et tacite voulait généralement qu'on signalise les explosifs par de gros logos voyants et peu discrets. Il y aurait peut-être dans une de ces caisses de quoi calmer l'adversaire ou nettoyer les environs...

- Découpez-moi cette boîte de conserve et ramenez-moi la tête de ce connard !

Le moteur, probablement endommagé par le choc violent, continuait néanmoins à ronronner ou, plus exactement, il s'était mis à crachoter en toussant une immonde fumée noirâtre à l'odeur nauséabonde par le pot d'échappement. Ce qui n'empêcha pas certains des assaillants de s'attaquer, difficilement, aux portières du coffre, embouties au cours de l'accident, tandis que d'autres commençaient à escalader le toit de la camionnette, probablement pour arroser de plomb son occupant à travers la tôle.

- Une minute !

Quoique Gros Malin veuille faire, il devait le faire vite. Car cette minute risquait d'être la plus longue de sa vie. Déjà, un Gomenzo pointait sa tête de l'autre côté de la portière, ne laissant dépasser qu'une touffe de cheveux, et on entendait la poignée s'actionner. Le géant de plus de deux mètres de haut allait se retrouver à découvert, exposé au feu ennemi. Alors il avait tout intérêt à agir, et maintenant.

Spoiler:

Gros Malin avait fort à faire, les gomenzos ne le lâchaient pas si facilement. Gros Malin se redressa un peu secouer par l'accident, l'adrenaline ayant un peu baisée, il se mit dans son siège conducteur. Il inspira un grand coup, entendant un gomenzo tenter d'ouvrir la portière passager. Il enclencha la marche arrière d'un coup sec et commença à mettre le pied au planché.

Les roues crissaient au sol, le moteur faisait un bruit d'outre tombe et la camionnette recula droit dans un mur faisant tomber le gomenzo du toit et écrasant au bruit suspect d'os brisés ceux qui tentaient de percée les portes arrières. Gros Malin rechargea pendant ce bref instant avant de percuter un mur de plein fouet. Le M1313 venait de refaire surface en plongeant les gomenzos un peu trop mou dans une pluie de plomb.

Gros malin entama son cigare pendant qu'il tirait quitte à mourir autant le faire en fumant. Il embrocha plusieurs assaillant de plomb, sans pour autant casser le plus gros des forces. Derrière le bloc moteur Gros Malin était à couvert. Le tir de suppression avait calmé la plupart des gomenzos. Pendant que Gros Malin rechargeait, il n'y avait pas une seule seconde sans qu'un tir vienne se loger dans le bloc moteur.

Gros Malin espérait une chose soit qu'il se cassent tous de la soit qu'on vienne l'aider. Il en aurait plus que besoin dans cette situation. Mais il eut une idée fouiller les caisses à l'arrière pour trouver une bouteille ou une arme plus conséquente. Il espérait une bonne bouteille, mais on ne sait jamais.