Une bonne partie des organisations qui se définissent comme des partis politiques datent de la période républicaine. Durant le règne de Venator, aucun parti n'était autorisé sauf celui de l'Empereur, qui existe encore aujourd'hui. L'Empereur Thurinus a rétabli la pleine liberté d'expression et d'association, si bien qu'un certain nombre de partis se sont créés depuis, complexifiant le paysage politique seranien. A l'heure actuelle, il n'y a eu aucune éléction à part celle du Sénat Constituant, si bien que les partis ne sont que des associations qui défendent leurs idées par des tracts, des interventions dans les médias et des actions plus ou moins clandestines pour certains d'entre eux.
De gauche à droite, les partis sont :
- la LCS (Ligue Communiste Seranienne),
- le FP (Front Populaire),
- l'UCDI (Union Chrétienne-Démocrate Impériale),
- l'Union des Droites, qui regroupe :
- - le PL (Parti Libéral),
- - l'USL (Union Seranienne des Libéraux),
- la RNS (République Nationale Seranienne),
- le MOSPPS (Mouvement Ordre et Souveraineté du Peuple et de la Patrie Seraniens),
Les voici présentés dans cet ordre.
La Ligue Communiste SeranienneCe parti est en marge de la légalité. Tous ses membres sont sous étroite surveillance, et souvent ses chefs sont arrêtés, du fait de leur soutient logistique et informationnel à la Révolution Rouge. Ils ont en effet officieusement partie liée avec cette dernière, ce dont tout le monde est au courant. Elle défend, cela va de soi, une vision communiste de la société et voit Pacificus comme le plus grand mal jamais arrivé dans la mesure ou, selon elle, il est pire que Venator, qui lui ne faisait pas semblant d'être démocrate.
La Ligue est républicaine mais estime que la démocratie ne saurait être restaurée avant que les masses n'aient été rééduquées.
Les communistes sont très peu nombreux et souffrent de l'hostilité de la majeure partie de la population en raison des exactions de la Revolution Rouge, et la police est obligée de protéger leurs locaux et leurs membres importants sans quoi ils seraient massacrés. Malgré cela, c'est le parti sans doute le mieux organisé de tout l'Empire et il est capable de mener des actions coup de poing de grande envergure. En revanche, depuis quelques mois et devant la fin de sa belle mort de la Révolution Rouge et l'abdication de la Rébellion, ils ont un peu redoré leur blason et semblent un peu plus populaires. Toutefois la formation du Front Populaire a probablement largement entamé leur part des voix, bien qu'aucune élection depuis ne soit venu le confirmer.
Rassemblement Socialiste et Social-Démocrate (ancien parti)
Le Rassemblement Socialiste était un parti politique républicain et démocrate. Il était partisan de l'économie sociale de marché, plus ou moins sociale selon les gens qui le composaient, mais accordant encore du crédit à l'Etat-Providence. Il veillait cependant depuis Pacificus à rester dans les limites de la légalité, même s'il émettait parfois de très violentes critiques à l'encontre du régime impérial. Il reconnaissait toutefois que Pacificus n'est pas Venator et lui est infiniment préférable.
Du temps de Venator, ce parti était clandestin et révolutionnaire, prônant l'action par l'intérieur de l'Etat, et était associé à la Rébellion. Certains de ses membres ont entretenu des liens avec cette dernière jusqu'à sa dissolution, et le parti était soumis à un contrôle policier, mais beaucoup moins important que pour la LCS. Depuis la fin de la Rébellion, la majeure partie des meneurs de cette dernière ont rejoint ce parti, en premier lieu Terry Alexander. Ce parti s'est associé au MSDI pour former le Front Populaire.
Mouvement Social-Démocrate Impérial (ancien parti)
Ce mouvement, légèrement moins à gauche que le précédent, était issu pour la plupart de membres du RSSD qui avaient rallié le système impérial alors que celui-ci se démocratisait. Il était pour une monarchie parlementaire et constitutionnelle dans laquelle l'Empereur garderait dans les textes mais aussi dans les faits le pouvoir exécutif, du moins une part de celui-ci. Il est de notoriété publique qu'il était majoritairement favorable à la Constitution, même s'il souhaitait par la suite l'amender vers plus de démocratie encore. Ce parti s'est associé au RSSD pour former le Front Populaire.
Front PopulaireCe parti est issu de la reformation d'une unité socialiste entre MSDI et RSSD. Il tente de s'agrandir en rognant sur l'aile gauche de l'UDI, et en détruisant la LCS en récupérant son aile droite. D'un point de vue politique, économique et social, il a maintenu une ligne que partageaient les deux partis. Très interventionniste, partisan des nationalisations et d'une planification souple, il soutient également le fait que les individus subissent la rigueur de l'environnement économique et ne sont donc pas responsables de leur situation. D'ou le fait qu'il propose régulierement des solutions afin de protéger ceux qu'il juge les plus faible : les classes populaires.
Sur la conception de l'Etat, ce parti a admis l'éxistence de l'Empire et a pour ligne de conduite de continuer à éxister tant que le régime en place est démocratique. Ce qui fait de lui l'un des partis les plus solides actuellement en lice car ses membres ont banni d'un commun accords le débat "République/Empire". Que la République soit proclammée demain, et ce parti veillera à ce qu'elle reste démocratique plutôt que de défendre l'un ou l'autre camp.
Du reste, constitutionnellement parlant, il emprunte au RSSD la volonté de voir l'Empereur réduit à un symbole, et au MSDI la volonté de voir une assemblée populaire forte et très présente dans la direction de l'Etat. En clair, il revendique la mise en place d'un régime parlementaire avec séparation souple des pouvoirs. Et pour que l'assemblée puisse gouverner, il est nécéssaire que quelque part dans le fonctionnement du régime, un boulon puisse sauter. A noter que les anciens du MSDI, du moins une part d'entre eux, sont tout de même favorables à ce que l'Empereur conserve certaines prérogatives notamment en matière militaire et diplomatique, même s'ils pensent que le contrôle de son action par les chambres législatives doit être accru.
Du reste, on considère l'ouvrage
"A quoi rêvent les socialistes ?" coécrit par Terry Alexander et Yakkaterina Romana, comme le texte fondateur de ce parti.
Union Chrétienne-Démocrate (ancien parti)
L'UCD était, à l'ère républicaine, le premier parti Seranien et de loin puisqu'à lui tout seul il regroupait pratiquement la moitié des suffrages. Le parti est resté républicain après l'accession au pouvoir de Pacificus car la majorité de ses adhérents l'étaient et a gardé un poids considérable au sein de l'échiquier politique. Lui aussi était favorable à l'économie sociale de marché, mais bien moins interventionniste que le RSSD. Il était très opposé à Venator, sans pour autant prôner l'action violente, mais plutôt la désobéissance civique. Ce parti s'est associé à l'UDI pour former l'UCDI.
Union Démocrate et Impériale (ancien parti)
Ce parti était la scission thurinienne du précédent. Bien qu'ayant moins d'adhérents que l'UCD, sa base électorale était très légèrement plus large. Il n'était pas républicain et partageait les conceptions du MSDI quant au régime qui devait être mis en place. Même si l'Empereur n'a jamais pris explicitement position pour un parti impérialiste ou un autre, il est notable pour tous les observateurs politiques que c'est celui-ci qu'il était le plus proche, même s'il se rapprochait de son aile gauche. D'aucuns évoquaient que l'Empereur pourrait être favorable à une coalition UDI/MSDI. Ce parti s'est associé à l'UCD pour former l'UCDI.
Union Chrétienne-Démocrate ImpérialeRésultat de la fusion de l'UDI et de l'UCD, ce parti théoriquement centriste occupe très largement les bancs à la droite des assemblées, puisque les partis officiellement de droite son minoritaires et que la gauche est peu derrière le centre. Il regroupe une part des sociaux-libéraux, les autres étant chez le FP et les rejoignant à grands flots, les libéraux-conservateurs modérés, les chrétiens démocrates et ceux que l'ont pourrait désigner comme les héritiers des républicains sociaux. Ce parti est pleinement satisfait des institutions présentes et ne propose que des arrangements mineurs, bien qu'il affirme officiellement que le débat des institutions transcende le clivage gauche/droite et mérite de larges concertations au sein desquelles le FP sera plus qu'entendu.
Parti LibéralCe parti est lui aussi républicain, mais contrairement aux précédents, il prône une économie entièrement libéralisée. Ses membres sont en revanche moins homogene sur un plan moral et politique, certains étant partisans d'un libéralisme s'étendant aussi à ces domaines, et donc à un fort laxisme moral et un grand poids du législatif parlementaire (qui sont plutôt majoritaires depuis la scission de l'USL), d'autres plutôt favorables à un autoritarisme politique, et donc une rigueur morale promue par la loi et un éxécutif consulaire fort. Il n'était pas non plus autorisé par Venator, mais dans les faits n'a connu aucune repression, ou presque, de sa part.
Union Seranienne des LibérauxLà encore, ce parti ne se distingue du précédent que par son appui au régimé impérial. Tous sont pour l'existence d'une représentation nationale, mais ne sont pas tous d'accord quant au poids qu'elle doit avoir. Une minorité prône le libéralisme politique, et accordent un poids relativement limité à l'Empereur (bien qu'aucun ou presque ne voit en lui un dirigeant purement symbolique : tous voient en lui le véritable chef de l'éxécutif, mais ceux là voient un executif soumis au legislatif) mais la majorité et favorable à un éxécutif impérial très fort. Ce parti se définit lui-même comme l'équivalent du PUSA Krypto-Arkilien, bien que, au moins pour l'instant, aucun lien institutionel n'existe entre ces deux partis. Il est à noter que même s'ils ne sont pas pour l'institutionnaliser, les membres de ce parti sont nombreux à vouloir favoriser les Tieffelins sur les autres.
Union des DroitesCeci n'est pas à proprement un parti puisque l'Union est composée de deux partis librement associés l'un à l'autre mais qui n'ont pas réellement de programme commun. Il s'agit de la coalition électorale des duex partis précédents formée en vue de résister à la montée de la gauche qui a conduit le centre à chasser sur sa droite et a réduit l'électorat de ces parties à son socle incompressible les menaçant de disparition et d'absorption.
République Nationale SeranienneCe parti, traditionnel de l'extrême droite seranienne, est un parti nationaliste tieffelin. Il est favorable à une oligarchie tieffeline, à une grande rigueur morale et s'oppose à la laïcité. Il fut très violemment réprimé par Venator, car il était l'un des plus violents dans on opposition. Il conserve ecore aujourd'hui des methodes très violentes, et a organisé quelques attentats contre les personnalités non-tieffelines nommées à des postes à responsabilités par Thurinus, dont certains ont reussi. Thurinus continue à le tenir sous très étroite surveillance. Il est favorable à un protectionnisme économique très strict.
Mouvement Ordre et Souveraineté (ancien parti)
Ce parti, très minoritaire, était issu d'une scission avec le suivant. Il estimait que Pacificus était le successeur légitime de Venator, mais désapprouvait la politique de démocratisation de celui-ci. Il encourageait l'Empereur à ne pas se laisser corrompre par les socialistes et les capitalistes et à conserver le pouvoir impérial intact. Il a annoncé que si la Constitution était adoptée, il rejoindrait le PPS, dont il était issu. Lui aussi était pour la suprématie des Tieffelins sur les autres êtres humains. Il a finalement rejoint le PPS pour former le MOSPPS
Peuple et Patrie Seraniens puis Mouvement Ordre et Souveraineté du Peuple et de la Patrie SeraniensCe parti, qui était le parti officiel de Vénator a traversé un état de quasi-faillite. Il n'avait pratiquement aucun soutient populaire mais comptait en son sein quelques officiers de l'armée même si les plus importants ont été exécutés ou ecartés par Pacificus lors de son coup d'Etat. Il jugeait et juge toujours qu'un nouvel Empereur devrait être choisi, qui respecte la mémoire de Venator. Il mène de très nombreuses actions clandestines. Il a recouvré une certaine influence du fait du ralliement du MOS mais demeure minoritaire et mis au ban par les autres partis.