HJ : J'estime le trésor de l'ordre à une dizaine de millions de crédits.
Si Augustus Aexius Nihilius passe dans le coin, qu'il poste par ici.
Si des pirates du genre Iron, ou Florilège, veulent du travail, qu'ils postent aussi par ici.
L'essentiel de la vie de l'ordre, c'était la guerre. Tous n'étaient nées que pour cela. Il fallait guerroyer, vaincre des adversaires, écraser des rivaux et des ennemis, toujours plus de combat. Le moindre pretexte était sujet un affrontement, et invariablement, l'Ordre les gagnait avec un minimum de pertes. Mais il fallait continuellement se ré équiper en armes lourdes, en moyens de combats et en véhicules. Parce que l'ordre comptait notamment sur des UL-1 ou 2 Seraniennes pour le mener rapidement au combat sur le champs de bataille. Et ici, ils allaient en avoir besoins.
Le Crisis flottait dans l'espace, orbitant lentement autour de la boule verte de Crassax, une petite colonie d'un petit million d'habitant, "propriété" d'un Warlord un peu trop ambitieux. Le prétexte à cette guéguerre était relativement simple : le Warlord avait recemment équipé sa flotte personnelle de deux frégates de trop par rapport à ce que l'ordre jugeait comme "acceptable". Les débris des deux frégates, en plus des trois autres qui composait la flotte de batiment de guerre du-dit Warlord de Crassax, orbitaient maintenant avec la petite ceinture d'astéroïde, qui comme sur tout monde des zones neutres, faisait partie du paysage.
L'ordre procédait toujours de la même manière contre des adversaires aussi faibles : le Crisis arrivait, drainait l'energie des frégates ennemies à l'aide de ses canons Vampire, et éxpédiait une ou deux charges à Impulsion dans la flotte ennemie. Généralement, l'adversaire perdait un vaisseau dans les dix premières minutes de la bataille. C'est à dire avant qu'il n'ai put faire quoi que ce soit. Ensuite, le Crisis presentait ses flancs à son adversaire, car l'Arsenal du vaisseau datait de la guerre civile de Seranon (bien qu'il soit parfaitement bien entretenue), il sagit donc d'un arsenal en pont de tir, et non en tourelle. Le croiseur presentait donc ses flancs à son adversaire, pour le cribler de turbolasers, d'ions, ou de charges protonique. Il lachait, pour compléter le spectacle, un essaim de chasseurs de combat pour, au final, réduire en miette les batiments de l'escadre ennemie. Si au bout d'une demi-heure, celle-ci n'était pas vaincue, on ramenait en plus les frégates Antarès. Celles-ci prenaient position autour des batiments ennemis pour les noyer sous un feu croisé. Généralement, aprés ça, la bataille orbitale était terminée ...
Venait alors le temps de l'affrontement terrestre : on lachait par le biais de Dropships, un bataillon complet de guerriers de l'ordre (soit 500 hommes), ce qui était parfaitement suffisant. Le bataillon prenait le controle de l'installation la plus facilement défendable de la planète (à proximité de la colonie bien sur), et s'y barricadait. Généralement, les Warlords ne disposaient pas de moyens suffisant pour prendre une plate-forme lourdement défendue. La planète se couchait, l'ordre repartait. Le contrôle d'un monde ne lui convenait pas. Il se contentait de prendre sa dîme : 200 à 300 enfants agés de 3 à 7 ans, qu'il élevait pour en faire des guerriers de l'Oxar'Dun ...
Ainsi était la peste noire. Seul Astrana lui convenait. Le reste du monde n'était qu'un reservoir de richesse et d'argent, ou des Vassaux à conquérir. L'ordre n'avait besoin que d'une petite colonie pour entretenir sa flotte.
Firmus observait la planète depuis le pont du Crisis. Sa flotte vaincue, le Warlord ne serrait plus dangereux pour quelques temps, mais il preferait s'assurer de ce genre de chose. Comme d'habitude, il y avait envoyé son bataillon personnel. L'hologramme de l'un de ses hommes, en armure noire, annonça :
- Mission accomplie. Crassax est sous controle : une cinquantaine de bléssés à déploré parmis les notres.
- Repliez-vous sur la flotte avec la cargaison habituelle.
- Bien Maitre.
L'hologramme vacilla puis s'éteignit. L'ordre, comme à son habitude ne resterai pas longtemps. Mais Crassa presentait une particularité : la population s'était soulevée au cotés des Soldats de la Peste Noire pour combattre leur ancien seigneur. Celui qui avait pris la direction de la Rebellion se tenait à présent devant lui. Enfin son hologramme ... La situation avait quelque chose d'originale : elle ne s'était pas produite depuis Astrana :
- Nous vous remercions, maitre d'Oxar. Grâce à vous, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour nous. A présent, nous pourrons voler de nos propres ailes. Néanmoins, nous avons une dette envers vous. Vous pourrez toujours compter sur nous.
Vu les origines Nipponnes de la colonie, nul n'oserait mettre en doute leur sens de l'honneur. Savoir que l'Ordre pourrait toujours compter sur l'aide d'une petite colonie n'avait pas, en soit, quelque chose de bien négatif. La suite des opérations pourrait attendre. Firmus allait pour une fois, faire preuve d'un peu de bonté.
- C'est la moindre des choses, annonce-t-il froidement. Je suis heureux que certains peuples soient en mesure de faire preuve de reconnaissance envers leurs sauveurs. Nous maintiendrons une certaine protection au-dessus de Crassax, le temps pour vous de vous équiper de vaisseaux. Votre force navale ne dépassera pas, bien entendue, les limites que vous imposera l'ordre ...
- C'est à dire ?
- Quatres frégates maximum. Autant de cargos, transformés en corvettes que vous le souhaiterez. Quand aux forces terrestres, nous n'y imposons pas de limites. A ceci prés qu'imiter l'Oxar'Dun pour entrainer vos hommes vous est formellement interdit.
- Mais ...
- L'Oxar peut également mater votre petite Rebellion, ou vous abandonner aux pilleurs et aux voleurs de l'espace comme il l'a déja fait pour d'autres colonies. Nos conditions ne sont pas négociables. Vous êtes désormais vassal de l'Oxar'Dun.
Nouvelle coupure. Mais pour Firmus, cela posait un nouveau problème : impossible de protéger deux mondes en même temps, il lança un ordre bref ... Sur l'Holoweb circulait à présent un message de recrutement de divers pirates et mercenaires. Un code était communiqué avec le message : il permettait d'entrer en contact avec le Crisis sur une connection sécurisée.
Un autre message suivit ... Il était adréssé à un vieux contact de l'ordre : un marchand d'arme ...