Système Karelia

Il semblerait que l'explosion de radiations gamma et alpha forment une demi-sphère dont le centre est l'endroit exact dont l'onde radio est partie, quelques mètres au dessus du lieu des découvertes. Le rayonnement tachyonique disparait lentement.

Le décallage tachyonique de la réalité temporelle - du moins c'est comme ça que les scientifiques le nomment - a été localisé plus ou moins préçisément dans un espace de trois cent mille kilomètres carrés. A part un peu de poussière stellaire, rien ne s'y trouve. Pourtant l'onde radio s'est "dissoute" à l'intérieur. les unités restent prudemment à l'écart.

Après les premiers travaux des astrophysiciens, il semblerait que nous ayons à faire à ce que Neuers appelle un décallage pluri-réalité. Dans le continuum espace-temps, la composante temps, liée à l'énergie et à la consience intelligente, est toujours affectée de façon postérieure à la matière, dont le changement se fait en l'espace de quelques heures-standards (c'est-à-dire heures non affectées par des phénomènes spatio-tachyoniques). Donc, si un changement dans la réalité, c'est à dire les dimensions s'affichant comme prépondérantes dans la matière et les interactions physiques, qui disparait dans l'intérieur des replis de l'espace de Calabi-Yau, tandis que quatre nouvelles dimensions deviennent dorénavant la réalité concrète, qui s'imposera sur le lan temps-conscience sur un laps de temps futur couvrant trois à cent heures. En clair, ce changement visible de la réalite s'y intégrera, et personne ne verra la différence car les changements seront intervenus dans les interactions énergétiques du cerveau humain, c'est-à-dire la conscience. On allait...oublier qu'il y avait eut problème?

Invité

Résigne à l'idée de se farcir tout ça, Pien, après avoir ordonné la sécurisation des enregistrements, partit pour une solide demi heure d'hypnsommeil et d'accumulation intensive des quelques 3000 pages de la théorie Nueurs.

Lentement, une équipe de techs en combinaison ré auscultent le lingot afin de déterminer s'il est plein ou non.

En surface de la planète, une nouvelle expédition est montée et à l'aide de découpeuses laser adaptées au froid et au vent, solidement fixées et en combinaison NRBC et exo-squelettes lourds modèles spatioport, un passages est foré au travers la glace, renforcé, il est censé construire des étages au fur et à mesure afin de pouvoir faire des scann répétés et obtenir une cartopgraphie de la chose...

Malgré un massif assaut de la machine à hymnsommeil, l'immense volume sur la théorie tachyonique est extrêmement indigeste, notemment à cause de ses équations quantiques et M de haut niveau qui nécessitent en plus des connaissances en matière d'astrophysique et de physique intramoléculaire fort avancées. Résultats des courses, au réveil, en plus d'un besoin pressant d'un comprimé contre la migraine, l'amiral a quelques difficultés à penser normalement. Et encore, la machine a trié 450 pages essentielles, laissant le reste de côté. Quoi qu'il en soit, maintenant il a une vision plutôt claire du fait qu'en gros, quelque chose a affecté le tissu spatio-temporel de la réalité, c'est-à-dire de l'univers tel qu'on le connaissait, pour faire remonter à la surface l'un des univers possibles, introduisant quelques changements, et que ces derniers allaient lentement se fondre dans la masse et ne sembler ne faire qu'un. Quand le rayonnement serait définitivement dissipé. Bien entendu, cela n'était que conjecture du célèbre professeur de Christiansa, et il avait été placé sous secret d'état dans les anénes qui ont suivi cette publication.

Plusieurs micro-gaines de quelques millimètres de large sont forées dans le lingot, jusqu'à une profondeur de trois kilomètres, sans rien rencontrer d'autre que l'alliage metallique. Alors qu'on est sur le point de désespérer, soudain, l'ordinateur signale un creux. Par 2.4 km de profondeurs, une galerie entièrement ronde de 1.5 mètres de diamètres. Plusieurs autres scanns découvrent un réseau de petits couloirs courant à partir de 500 mètres de profondeur, sans organisation logique apparente.

Sur la planète, les hommes lourdement blindés et mécanisés construisent peu à peu des puits vers le fond. Etant donné que l'objet non identifié se situait à une profondeur de 2.5 Km, cela prend du temps. Grâce à leurs systèmes de protection hautement technologiques, les soldats isolés ne souffrent pas des températures, qui descendent jusqu'à -180°C dans les cavernes artificielles, malgré la chaleur des couteaux industriels laser et les bennes. Etant donné que la tempéraure de la glace était extraordinairement basse, celle-ci devenait aussi dure que du durane. Après une journée de travail, on arrive à -150 mètres de fond, dans des conditions très dures pour les hommes et machines; deux exo-squelettes sont tombés en panne - mais heureusement les hommes dedans n'ont rien eu -, tandis que une foreuse est détruite par l'effondrment d'une galerie dans la glace. Quelques temps encore seraient nécessaire avant de pouvoir installer des appareils de détection et d'étude.

Invité

Sur la planète, les travaux se poursuivent, on renforce du mieux qu'on peut...

Sur la lune par contre plusieurs petits drones sont introduits dans les gaines.

Enfin on s'enquiert de l'avancée dans les traductions des systèmes de bord des satellites.

On fore sans arrêt sur le monde de glace, mais rien de particulier n'est à noter.

Sur la lune, les minuscules drôles, et quelques fibres optiques, sont introduits. On obtient des vues d'étroits boyaux, aux murs marqués de motifs en forme de lignes. Aucun gaz à l'intérieur, juste du vide. On a découvert un endroit où seuls cent mètres séparent un des boyaux de la roche.

Au niveau du module, on perce lentement les protections de l'ordinateur, mais ses algorythmes ne ressemblent à rien de connu, on avance donc très lentement. Néanmoins, les analyses des structures permettent de déduire qu'elles sont âgées de quelques 2.500 ans.

Invité

Les excavations continuent, l'analyse des systèmes des satellites aussi. Leur structure également : savoir comment des structures pareilles ont pu durer aussi longtemps est intéressant techniquement. Les techs n'arrêtent pas les allers-retour vers les Stations. On cherche essentiellement à maitriser les contrôles d'alimentation afin d'éviter des allumages intempestifs. Qulques uns des remorqueurs spatiaux s'approchent avec le matériel de renforcement de la structure...

Sur le satellite les données recueillies à l'intérieure sont analysées...

La préparation des module commence. Il semblerait que leur longévité soit due au puissants vents solaires qui balayent l'espace autour du bouclier thermique, empêchant la plupart des micro-particules et des radiations extérieures de toucher l'infrastructure, tandis que le vent lui-même s'émousse sur les deux protections. Les contrôles d'alimentations ne sont pas trouvables, par contre il semblerait qu'on puisse couper le lien entre les accumulateurs de l'avant et le reste.

Sur la planète, alors que le travail avançait bien, un émoublement se produisit suite à une faible secousse sismique, isolant douze commandos et une foreuse dans une galerie annexe de stabilisation dont le plafond s'est lézardé et effrondré en quelques instants. Avec trois jours d'oxygènes, et deux de vivres, la situation n'est pas dramatique pour les emprisonnées, mais deux morts sont à déplorés. Malgré la solidité des exos lourds, des centaines de milliers de tonnes de glaces représentaient assez pour briser l'acier et les verrières des casque.

Une petite carte des boyaux proches, très nombreux, et interconnectés, est dressée. Il n'ont pas d'utilisé préçise pour ce qu'on en déduit pour l'instant, mais semblent se poursuivre à l'intérieur. Quelques fiables champs énergétiques les parcourent, mais rien de dangereux. Juste du vide, sur de très longues distances.

Invité

"Des millions d'années, trop solide pour la découpeuse, mais pas assez pour tenir le coup". Alors qu'on cherche dans les équipages un tech qui aurait éventuellement suivi des cours spéciaux à l'institut des mines d'Alagrad et en espérant qu'il ne faisait pas partie du groupe d'irradiés, on dégage, on renforce, et on tente de recommencer. Tout en veillant que la glace ne rebouche pas le dessus....

Quelques scientifiques descendent aussi afin de voir l'évolution de la plante à travers les âges...

Au niveau du lingot, on ne tarde pas à mesurer les champs, s'ils montent en puissance ou diminuent, s'ils suivent un chemin logique...

Les travaux dans la glace se poursuivent tant bien que mal, sous la supervision de quelques ingénieurs du génie ayant eut de l'expérience en matière de forage ultra-profond - mais jamais dans la glace. Tant bien que mal, on arrive à secourir les prisonniers de la poche, quoique l'une d'entre eux est morte suite à une réplique d'éboulement ayant précipité un pic de glace contre l'arrière de son casque, et ayant fendu ce dernier. Les conditions sont très dures, mais le travail se poursuit. La descente se poursuit, plus lentement mais plus sûrement, et on a déjà passé la moitié, tandis que les premiers capteurs se mettent en place aux endroits stratégiques.

Il semblerait d'après les premières analyses qu'il y a quatre cent millions d'années, le climat de la planète ait subi une brusque transformation, tuant presque toute vie, à l'exception de quelques bactéries à proximité des zones volcaniques et géologiquement actives. Quelques fossiles de méduses primitives ont étés découverts lors des activités de forage. La température aurait brusquement chuté en dessous du point de congélation de glace, et malgré l'injection massive de C0² dans l'atmosphère par la pétrification des océans, quelque chose semble empêcher ces derniers de se liquéfier de nouveau.
Une première image de l'objet est formée, c'est comme un triangle très allongé, et probablement constitué d'un alliage titane-duranium-rhénium-césium d'après les émissions.

Les champs dans les tunnels sont de faibles variations aléatoires de la tension électrique des parois intérieures, même en y posant une main nue, on n'aurait presque rien senti. Les commandos les plus impatients dans l'état-major semblent prêts à forer l'un des côtés du lingot, et arriver jusqu'au corridor le plus proche. Les scientifiques, quoique pas particulièrements enthousiastes, n'ont rien contre. Le commandant Dracula, lui, se contente d'observer avec son sourire carnassier où les lévres rouges se détachent bien du visage blafard. Ca n'est pas lui qui descendra de toutes façons.

L'équipe du module s'enquiert s'il faut désactiver les sources d'énergie locales.

Invité

Ordre est donné de creuser jusqu'à ce qu'un scan plus clair soit possible. Cela fait, l'équipe pouvait remonter.

Concernant le lingot on cherche encore une fois un lien logique entre le tout. Si les SSA et l'Infanterie Mobile semblent favorable à forer là dedans, Pien, lui, n'est pas très chaud à cette idée. Après tout, ces types avaient surtout pour métier de tout casser, voir casser le plus possible, pas vraiment réfléchir aux conséquences indirectes...

L'ordre arrive rapidement aux station : on peut débrancher l'amplificateur.

Malheureusement, il faudra être à quelques mètres de l'étrange machine pour avoir une vraie résolution, et probablement un échantillon. On fore donc dans la joie et la bonne humeur.

Malheureusement, personne n'a l'illumination déçisive. On bosse un peu encore, mais il semblerait d'après les calculs des trajectoires des ondes , que celle-ci provient d'un des secteurs intérieurs du lingot, à plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur. Néanmoins, les astrophysiciens de l'équipe nuancent le fait que les rayonnements tachyoniques n'étaient probablement pas liés au lingot, de même qu'ils ont lieu dans d'autres lieux. Par contre, les rayonnements radiactifs seraient beaucoup plus probablement à l'intérieur.
Quelqu'un jette l'idée que le lingot, avec sa masse titanesque - supérieure à quelques cent fois JAN MAYEN -, courbe assez l'espace, et par ses possibles dispositifs technologiques, pourrait servir dans le cadre du réseau d'ondes radios. Néanmoins, eux aussi disent qu'ils n'ont aucun moyen de prouver cela pour l'instant

Sous l'oeil totalement sinistre du commandant Andrieçsu, les militaires s'agitent toujours. Un des commandos d'abordage lache qu'on le saurait une fois qu'on aura fait un tour sur place, et est immédiatemment engueulé par l'un des physiciens.

Invité

Après compilation du tout, les responsables des forces spéciales sot vite rabrouées et on décide de prendre les décisions suivantes :

L'équipe en surface de la planète reçoit l'ordre de remonter et de percer la glace à la manière forte sur une plus grande surface : par une série d'explosion thermiques. On laisse lingot tranquille pour l'instant et on exploite la solution du réseau de communication et résonance. On resonde donc le système à la recherche d'éventuels autres engins du même type.

Plusieurs charges sont placées dans la glace, mais les choses n'en sont pas moins difficiles car il faut avancer doucement avec de petites explosions, de grandes étant avec peu d'effet et pourraient endommager l'étrange objet. Quoi qu'il en soit, on parvient à 2.2km de profondeurs, dans une construction relativement instable de galeries et de puits forts profonds.

L'objet sous la glace est très grand, plusieurs kilomètres, et allongé, en forme de flèche. Vaguement on dirait vaguement un vaisseau spatial, mais très vaguement seulement. Plusieurs dispositifs technologiquementa vancés sont visibles en surface, tandis qu'un intense champ cryogénique en émane: plusieurs supraliquides suivent des conduites à sa surface, mais il se pourrait que cela soit la solution au froid planétaire.

Les scanns subspatiaux montrent que le "poids" subspatial du système est bien le seul lingot, au coeur duquel un grand nombre de réseaux hyper-assistés se rejoignent, support des envois d'ondes.

Invité

Alors que l'on renforce le plus possible le réseau de tunnels et de cheminées, notamment en recongelant les parois, plusieurs techs descendent pour se livrer à des analyses de la chose, quelle serait son influence sur la planète et dans quelle mesure elle pourrait fonctionner en collaboration avec le lingot ou les modules orbitaux.

Après quelques forages de préçision, les commandos arrivent à dégager un espace de quelques mètres à la surface de la chose. Quelques prélévements plus tard, les scientifiques utilisèrent un c couteau thermique afin de découper la coque, dont l'alliage était excessivement stable, et du être attaqué plusieurs fois avant de céder. Cinquante centimètres de métal plus bas, ils tombèrent sur une conduite. C'était simplement une question de chance; si le physicien n'avait réagit assez vite et inversé l'influx, resoudant la conduite, c'eût été tout le coin qui eût sauté, et aurait probablement causé un tel affaissement que l'intégralité du complexe se serait effondré. Mais personne ne pouvait savoir qu'une conduite de plasma de très haute densité se trouvait exactement en dessous de celle de liquide supraconducteur maintenu dans la tuyère par un champ de force plasmique comme on les pensait impossible à créer. Si l'un avait touché l'autre, les conséquences auraient étés gravissîmes. Le fait était qu'on savait à présent trois choses: c'était actif, c'était technologiquement plus évolué que l'humanité, et c'était très dangereux.

Dans les infirmeries de fortunes installées dans des grottes attenantes du lingot, on déplore plusieurs dizaines de morts. Les radiations, dont la violence atteignait celle d'une exposition à la surface de Botmélie, avec des lésions qui avaient causé des souffrances terrifiantes avant qu'on ne leur injecte un antalgique. Une douzaines d'autres luttent encore contre la mort, malgré les traîtements lourds. Certains médecins soupirent que si on pouvait transplanter au niveau neural, ils survivraient. Mais dans l'immédiat, l'équipe médicale était impuissante.

Invité

Tandis qu'une frégate (blindée contre les impulsions) s'approchait pour charger le plus de blessés possible et les ramener sur Arkilia ou Kryptonn (en métropole, l'ONI avait décidé de faire pratiquer les médecins qu'on avait enfermés à Xaar et ensuite quelques petits as en chirurgie plastique pour camoufler la majorité, le reste s'expliquant par le mal subi), on remonte tout le monde, le sujet était temporairement enterré, la seconde exploration s'arrêtait à Karelia.

À bord des modules on était prêt à commencer l'opération... en espérant tuer personne...

Les malades agonisants sont prestement (et discrément) embarqués à bord de la frégate envoyée de métropole, frégate qui disparait l'instant d'après. Officiellement, sa mission étant d'apporter les derniers holofilms jadéens en haute définition, personne n'y a fait attention - sauf les amateurs de films d'horreur, qui pourront profiter de l'arrivée en porteur de donnée compact (PDC) de "La nuit des Loups Cimériens mangeurs d'humains et de carcars", tourné par les jadéens à Ezterhasy, en Union, et assurant le grand frisson même aux commandos les plus endurcis.

En orbite proche de l'étoile, les rétrofusées et rayons tracteurs sont activés sur l'énorme module à double corps, qui s'élève doucement. Pas de problème, du moins sauf un exo pressurisé qui a été propulsé trop loin par un mouvement brusque de la coque, et a été rattrapé tout juste avant qu'il ne quitte l'ombre protectrice des boucliers thermique - pas besoin de dire qu'il aurait été carbonisé et irradié au plus haut degrès sinon. D'ici quelques jours, l'opération sera terminée, mais le plus dur, le démarrage du tout, a été fait.

Sur la planète, alors même que l'évacuation était fin prête, et qu'il n'y avait plus qu'une dizaine de commandos en bas, un des ascenseurs démontables a un raté, et un des condasateurs explose sous le coup de la fragilité causée par le froid. Il n'en faut pas moins pour causer un effondrement de tout les sept cents derniers mètres, autour de l'équipe restante et des points les plus profonds. A la surface, de larges lézardes apparaissent.

Invité

Au dessus de la glace, on ne tarde pas à évacuer le plus vite possible. La chose pourrait bien sauter et on ne pouvait plus rien pour les pauvres bougres là dessous.

Un message hautement crypté fut envoyé directement à l'ONI, demandant ce qu'il y avait lieu de faire...

La sortie des modules de la basse orbite solaire se poursuivait, la construction de la station spatiale approchait de son terme.

Tandis que les derniers cris d'incompréhensions éclatent dans la com., c'est tout le secteur quii est évacué à toute vitesse, de peur que la structure cristalline se fissure encore davantage et cause de graves dommages à toute l'expédition. En effet, plusieurs lézardes s'aggrandissent, tandis que de nouvelles apparaissent, et une surface de quelques hectares s'affaisse de plusieurs maîtres, signe d'un éboulement intérieur. Les sismographes enregistrent plusieurs pics, mais rien de réellement fort. Les premiers scanns menés depuis une distance sûre indiquent que l'objet au fond n'a rien, par contre que l'énorme excavation est pour ainsi dire foutue, et sera encore plus dure à réparer du fait de la présence des pilliers de consolidation métallique. Par contre, l'équipe coincée au fond vit encore, dans une petite poche d'air contre "l'objet", tout en bas, et demande désespérément de l'aide.

Tandis que les hommes de la veille spatiale regardent tranquillement "La nuit des loups cimériens mangeurs d'humains et de carcars" sur holodisplay, l'énorme orbiteur solaire s'arrache lentement à l'attraction de l'étoile. Derrière le carnage causé par la bête sur le groupe de jeunes touristes jadéens dans les environs d'un vieux et sinistre manoir unionien, le compteur de remontée affiche "64%".

Invité

En surface on essaye d'échafauder un plan pour sortir les hommes coincés en bas, l'espoir est faible. Une autre équipe plus réaliste, met lentement en place un projet d'excavation de grande taille, ne reposant pas sur un simple tunnel mais un gigantesque trou de plusieurs kilomètres de large, visant à excaver l'ensemble.

On porposerait d'envoyer une foreuse unique vers le bas, avec une consoliation éclair, puis ressortir en quelques instants, mais cela ne s'avérera pas concluant malheureusement. On est encore à court d'idées pour sauver les types au fond, où les piles d'énergie se vident lentement, ce qui les oblige à réduire la consommation d'énergie des exos, ce qui fait que l'étroit habitacle a une température d'à peine 10°C. En bas, l'un des techs travailleraient à se brancher sur les réseaux plasmiques de l'artefact géant.

Les ingénieurs du génies proposent un projet de grand envergure d'excavation, basé sur les connaissances des mines d'Arkilia et des gigantesques exploitations à ciel ouvert de Christiansa, où ils avaient travaillé pendant quelques années. Néanmoins, l'environnement extrême et la dureté de la glace faisait que ça serait comme creuser dans du granit, au coeur d'un blizzard, donc les contraintres techniques seraient grandes, et des pertes de plus de 40% au niveau du matériel à attendre.

Invité

Sur Arkilia, la Iière brigade spéciale du Génie militaire et de la reconstruction civile reçoit l'ordre d'embarquer avec ses robots flambant neuf et reçoit du matériel supplémentaire. Unique explication. On part secourir dix types coincés dans la glace ou récupérer leur corp et par la même occasion excaver l'épave d'un vaisseau de colonisation perdu au réacteur instable.

On demande aux hommes coincés quel est l'état de leurs systèmes de recyclage, les champignons spéciaux semblent connaitre des difficultés dans cet environnement, une première.

La remontée des satellites se poursuit.

Le problème des exos est que l'utilisation d'énergie est considérable; d'abord bien entendu le froid - même s'il était inférieur à celui de l'espace -, mais aussi les dommages causés aux armures lors de l'effondrement, et la fatigue des occupants, tout cela causant de grandes pertes d'énergie. Un avait en effet ses recycleurs cassés en petits morceaux par la chute d'un bloc de glace de plusieurs dizaines de tonnes, et était dans un sale état.

En orbite solaire, finalement, tandis que la nuit des loups cimériens se termine, les modules arrivent au niveua demandé.

Invité

Enfin, arrivant à pleine vitesse, le cargo Voyageur aux moteurs améliorés largua une équipe embarquée en navette fila vers la surface avec le premier matériel, le temps que le vaisseau ralentisse et entre dans l'atmosphère gelée. En surface, on avait déjà commencé à creuser, on ne cessait de parler aux hommes coincés...

Pendant que les premières machines lourdes étaient débarquées, on recevait les derniers messages des hommes coincés au fond. Cela n'allait pas bien. Suite à erreur de manipulation du type essayant de pomper de l'énergie de la coque de la machine mystérieuse, une conduite plasmique avait été ébréchée, et ses circuits annexes, contenant du liquide hautement radioactif, avait transformé l'étroit refuge des soldats en un coeur de réacteur à fission. Les exos protégèrent les soldats...pour l'instant. Celui qui avait son recycleur brisé était mort quelques minutes après, littéralement grillé par les rayonnements, tandis que plusieurs autres se plaignent de forts maux de tête, ainsi que de démmangaisons sur la peau, invisibles sous l'armure de métal, et pire, ingrattable.

En surface, on avait placé les premiers explosifs, et on était prêt à faire sauter tout ce qui devait l'être.

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