Nouvelle stratégie

Base R-1...



Mael Radek finissait de boutonner sa la veste de son uniforme noir quand un jeune sous-officier se présenta à la porte de son appartement, le colonel lui ouvrit aussitôt:

-... (le jeune était toujours impressionner, ou plutôt intimider, par cet homme et tout aussi surpris de constater que ces appartements consistait en une seule et unique pièce aux mur gris: un lit, un bureau, une chaise, une lampe, une panderie.... rien de plus, alors que n'importe quel autre officier de son rang se serait permis un peu plus de ''luxe'')

-Oui?

-Colonel (salut militaire), une vidéo aunadarienne dans laquel on y fait mention de Vands a circulé. Voici une copie (il lui tend le pad numérique).


Le colonel ragarde la vidéo, ne laisse rien paraître, et remet le pad au jeune homme.

-De qui est cette vidéo?

-On l'ignore et l'État-major n'a pas jugé bon d'en savoir plus.

-Trouver moi qui a fait cela officier.

-Il semble s'agir d'une vidéo amateur monsieur, son importance est... ( il est brutalement agrippé par le cou, tiré à l'intérieur puis plaqué contre le mur)

-Trouver moi qui, qui a fait cette vidéo officier, cet un ordre.


Une fois libéré, l'officier s'en alla d'un pas pressé. Radek savait reconnaitre le potentiel quand il le voyait et son besoin de supports politiques et économiques n'interdisait pas qu'ils soient hors de Vands. Cet aunadarien, peut-être ''ces'', pourrait s'avérer intéressant.

Pour l'heure, son objectif était la PDG de CNRV, sa mère. CNRV étant l'une des seules entreprises vraiment puissantes de Vands, il était évident que son soutien serait nécessaire. Voilà pourquoi il avait ce rendez-vous avec sa mère (rendez-vous pris au nom du colonel Mael: sa mère ne savait pas qu'il était toujours en vie). Le plan était fort simple: lui parler franchement et si jamais cela ne marchait pas, il agirait en conséquence.

Juste avant de quitter la pièce, il envoya un message à tous les hommes de son équipes. Message qui leur demandait de se tenir prêt pour les prochaines 24h. Une chose était certaine, après 10 ans passé à la tête de son équipe, celle-ci en était devenue un outil précieux, mais il allait devoir vérifier leur loyauté une fois revenue de CNRV.



1h37min plus tard...


-Colonel, vous pouvez y aller, elle vous attend. Dit la secrétaire.


Se tenant droit, la casquette sous le bras gauche, il pénétra dans le bureau de sa démarche assurée. Les portes s'ouvrant et se refermant, automatisées. Ce bureau était immense: plafond à 12 mètres, large d'au moins 20 mètes et s'étirant sur une quinzaine de mètres et il était fait de façon légèrement triangulaire de sorte que l'attention soit sur le propriétaire des lieux. Tout le tralala habituel: belles colonnes, bureau en bois massif, baie vitrée, etc. En voyant le bureau, Radek songea que peut-importe le lieu et l'époque, les grosses huiles avait cette manie de faire sentir les gens moins important qu'eux.

-Madame, je suis le Colonel Mael... (il la salut) Mael Radek.

Spoiler:

Le Colonel présenta un main gantée de cuir noir lorsque la PDG se leva pour lui serrer la main. Il fut agréablement surpris de voir que cette femme possèdait une solide poignée de main, ce qu'il voyait d'un bon oeil. Cet accoutrement banal par contre le rendait légèrement perplexe: une PDG se devait de faire attention à son apparence, car souvent la première vision que l'on a de l'autre est très importante, c'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit du monde des affaires. Alors, comment expliquer et accoutrement? Peu importe, comme on dis ''l'habit ne fait pas le moine''. Lorsqu'elle retourna s'asseoir à son bureau, elle l'invita d'un geste à prendre place sur une chaise qui semblait être fait du même bois brazonien que ce dernier. Malheureusment, Radek était habitué de rester debout quand ses supérieurs prenaient place. La dirigeante du CNRV ne semblait pas en être affectée; habituée qu'elle était à recevoir des militaires, ce n'était pas le premier à rester debout quand elle prenait place.

Elle pianota encore quelques instants son clavier, instants que Mael Radek pris pour observer la photographie de ce qui devait être sa famille. Selon ses informations, elle était infertile, ces deux filles étant issues de l'ancien mariage de son mari.

Appuyant sur une dernire touche, elle se tourna vers lui, replaçant une mèche de cheveux rebelle qui pourtant repris aussitôt sa place au coin de son front dès qu'elle le lâcha. Toujours cette expression neutre, probablement obtenue grâce à toutes ces années passées avec des requins de la finances. Droite comme une tige, les mains sur les accoudoirs de son fauteuil:

-Que puis-je faire pour vous Colonel Radek?

Il prend le cadre contenant la photographie et tout en l'observant...

-Que voilà de belles jeunes filles, quel âge ont-elles déjà: 14 et 19 ans je crois. Chaque jour plus fortes et pourtant si fragiles.(Redéposant le cadre à sa place, croisant les mains derrière le dos. Leurs regards braqués un sur l'autre, le Colonel à bien senti que le fait qu'il connaisse ses filles l'a perturbée un instant, avant de la rendre méfiante, puis de reprendre son expression de marbre) J'ose espérer qu'ils ont eu droit à une enfance heureuse même si elles ne sont pas vos filles de chaires et de sang. (le sous-entendu était très claire)


Ne répondant pas, Mael l'a laissa à ses pensées, s'écartant du bureau pour s'installer devant la baie vitrée qui donnait sur une vue splendide des chantiers du CNRV, tournant le dos à sa mère.

-Désolé madame, je ne tenais pas à faire cet effet. C'est seulement que je suis Colonel des FSV, dirigeants toutes celles de notre République bien aimée... (court silence, laissant ses mots faire effet) et je n'ai pas pris pour habitude de me présenter devant une personne d'on je ne savais rien.


Se retournant à demie, regardant son interlocutrice, il continu de cette même voix froide et métallique qui le caractérise, ses prunelles rougeoyantes attirant le regard.

-Bref, je ne suis pas venue ici pour parler de choses inutiles, je sais combien le temps d'une personne de votre importance est précieux. Aussi, vais-je aller droit au but: notre République est chaque jour plus faible! Notre gouvernement se vautre dans l'opulence: notre président reçoit 200 millions de crédits par année sous prétexte d'entretenir son chasseur, ses 4 chasseurs d'escorte et les quelques voyagent diplomatiques qu'il effectue. Une telle somme représente 2 bombardiers furtifs Lepakon et un chasseur Korpin, nous parlons ici de matériels frais sortis de l'usine. Alors que ces mêmes chasseurs, ils appartiennent à la République, leur entretien est déjà compris dans le budget, son 200 millions n'a donc aucune raison d'être. Et ce multipartisme: Sovègne est au pouvoir depuis 11 ans, ce qui ne causerait aucun problème s'il aurait accomplie quelque chose, mais il n'a rien fait. L'accord avec la station Bulkar est restée sur la glace, c'est 374.4 miliards de crédits qui sont entassés dans nos coffres et qui ne servent à rien et notre importance au sein du Pacte stagne, alors qu'Aunadar et Bavanne deviennent plus forte. Encore heureux que notre armée soit la meilleure du Pacte, mais à ce rythme, même Bavanne pourra nous vaincre. Pour finir, le parcours militaire du Père de notre bien aimée République n'est que corruption. Comment peut expliquer qu'un homme puisse passer de soldat, de militaire du rang le plus inférieur, à Lieutenant-général, officier supérieur, en seulement 12 ans? On ne peut pas, même un homme dévoué corps et âme à la République et doué de tous les talents militaires nécessaires ne le pourrait. Je suis passé par l'Académie d'Ordengrad avec les honneurs et ai vécu chaque minute de ma vie pour servir la République dans les FSV, alors que lui était sniper dans l'infanterie, aujourd'hui je sui Colonel. Voilà ce qu'est un parcours militaire digne de ce nom. Vands demande un leader fort et digne d'elle et ce n'est pas ce que je vois, ce n'est pas ça! (criant ces dernière paroles, car Vands est la seule chose qui compte en ce monde)


Il se retourne, contemplant à nouveau les merveilles du peuple de Vands

-L'heure du changement à sonné, Vands ne peut plus se permettre de se voiler la face plus longtemps. Je suis venu ici pour demander l'appui du CNRV, d'une des plus puissantes entreprises Vandsiens. Je suis venu ici pour demander l'aide d'une compatriote, car rappeler vous ''"La république de Vands incarne l'espoir de notre peuple, c'est pour elle que nous sommes prêt à mourir". Je suis venu ici pour demander le soutien d'une mère, car je suis son fils.


Le Colonel Mael Radek laissa planer ces dernières paroles, continuant d'admirer tout le potentiel de Vands.

Le Colonel savait qu'elle aurait demandé un preuve de ces dires, car le nom ne pouvait suffire. Surtout venant d'un homme travaillant pour le FSV et qui avait les moyens et l'accréditation pour changer d'identité. De plus, si elle ne l'aurait pas fait, Radek aurait été déçu: cela aurait démontré une faiblesse que de croire sur parole un ''inconnu''. Il ne prit pas la peine de répondre tout de suite, ni même se retourner, continuant de fixer l'horizon par la baie vitrée. Plongeant sa main droite dans son manteau avant d'en ressortir un petit pad carré, pas plus de 8 ou 10 centimètres. Tenant cet objet en l'air, à hauteur du bassin, légèrement vers l'arrière: invitant sa mère à venir vérifier par elle-même. Ce pad contenait les résultats d'une analyse ADN, comparaison entre celui de Mael Radek et de la PDG du CNRV... analyse fait il y a 72 heures.
Cela pris un certain temps avec qu'elle se lève pour prendre le pad qu'on lui tenait. Lorsqu'elle le pris, elle regarda quelques instants l'homme devant elle, mais celui-ci ne se retourna pas, toujours immobile, rammenant sa main dans l'autre derrière son dos dès qu'elle fut libérée de sa charge. Elle le fixa encore quelques instants, avant de commencer à lire ce que le pad contenait. Cet à ce moment qu'il parla:

-En 2730, vous avez été violé par le Brigadier-général Karnak Radek. Le crime ayant été enregistré par une caméra de sécurité, l'homme fut éxécuté 1 semaine plus tard par mon grand-père; le Lieutenant-général Garrus Radek. À cette époque, votre père, qui était toujours à la tête du CNRV et ami du Lieutenant-Général, vous obligea à garder l'enfant. L'accouchement eu bel et bien lieu 9 mois plus tard. Lorsque, 5 ans plus tard, vous étiez devenue bien plus indépendante vis-à-vis de votre père, vous avez (il se retourne pour lui faire face, la regardant) tenter de faire assassiner l'enfant, mais votre père vous connaissait et ses hommes m'ont sauvé, avant de me laisser dans un orphelinat militaire. Il a emmené le secret avec lui dans la tombe, car il devait se douter qu'à l'époque vous auriez encore tenter de me tuer. Ce qui est comprenable au vue de la situation et je ne vous en veux pas.


Il attend un peu, voyant si elle réagit, mais elle tient toujours le pad, le visage de marbre et les yeux toujours fixer aux résultats, mais les mains tremblantes comme des feuilles. Ses mots sont dures, mais vrai et il en a conscience: il ne sert à rien de cacher la vérité ou de la rendre plus belle.

-Je n'ai pas demandé à venir au monde de cette façon, mais ce qui est fait, est fait. Tout ce qui compte désormais, c'est que je puisse servir Vands et ce, jusqu'à la mort.

Enfin, elle lève les yeux, portant un regard...

Spoiler:

Le Colonel se détourna enfin de la contemplation que lui offrait la baie vitrée pour se tourner vers sa mère. Calmement, il se dirigea vers elle, reprenant le pad avant de le remettre dans son manteau. Il était satisfait, sa mère réagissant de façon admirable: dégoûté qu'il aurait été si elle aurait fait preuve d'une sentimentalité exagérée comme celle que l'on voit dans les holodrames. Déjà, elle avait reporter toute son attention sur sa proposition et c'est ce qu'il voulait. Au fond de lui, l'important n'était pas que sa mère éprouve de l'affection, une chose qui aurait été impossible selon lui, mais qu'elle n'éprouve plus de haine à son égard. Le contraire aurait complètement ruiné ses chances de faire du CNRV son allié.

-Le gouvernement de Sovègne paie bien, c'est vrai... et c'est tout! Il se contente de vous donner un vulgaire chèque, sans plus! Le CNRV à besoin de plus que ce ''bien'' incluant que des crédits, il a besoin de beaucoup plus. Vous avez besoin d'encore plus de crédits que ce que l'on vous offre en ce moment: une évidence si on veut rattraper notre retard sur Aunadar et permetttre à cette entreprise de réellement avancée. Là encore, l'argent, ce n'est pas tout: un appui politique fort, voilà une véritable aide. Vous donnez plus de liberté, vous donnez plus de prévilèges, vous donnez le monopole du secteur aérospatiale sur Vands, voilà ce que je vous propose madame Karoff. Je vous propose de faire du CNRV la plus puissante industrie vandsienne. N'oubliez pas non plus ce que je vous ai rapporté sur notre gouvernement actuel. Je ne crois pas que le CNRV souhaite se retrouver du côté des faibles quand les changement arriveront. (Il lui prend les mains) Soutenez moi pour vous vanger de ce gouvernement corrompu depuis bien avant Sovègne, car c'est à cause de la faiblesse et de la dépravation de certains de nos leaders que des hommes comme mon ordure de père on pu gravir les échelons, alors qu'il n'avait même pas la santé mentale requise. À cause de ces larves que des pourritures comme mon père on pu approcher une personne de votre rang en pleine réception et vous faire ce qu'il vous à fait. Débarrassz-vous de cette saleté que mon géniteur vous à laissé sur les mains une bonne fois pour toute! Aidez moi à me débarasser de la honte d'ont il m'a recouvert dès ma naissance. (Dans un geste brusque, il lui lâche les mains et attrape la photo de famille) Voulez-vous que cette corruption poursuivre son oeuvre maudite, dévorant et affaiblissant Vands... (met le cadre devant son visage et pointe ses 2 filles) permettant que l'horreur qui vous ai arriver puisse aussi arriver à vos filles! (abaisse le cadre) Pour ma part, je ne peux le permettre, je veux défendre Vands conte tout les maux de cet univers. Vands, c'est une nation que j'aime, c'est un peuple, c'est aussi vos filles et je ne laisserai pas ce système faire courir un tel risque à vos filles... à mes soeurs.


Doucement, il dépose le cadre ou il l'avait pris.

-Je ne suis pas un grand orateur madame, mais je sais ce que je veux. Vous connaissez maintenant mes buts et les motivations qui me poussent dans cette direction. Au final, c'est votre décision qui me dictera la marche à suivre lorsque je sortirai d'ici.


Si sa mère aurait eu le lien que toute mère entretient avec ses enfants en temps normal, elle aurait pu lire dans l'expression de Radek autre chose que l'acier d'ont il est fait. Quoi; impossible à dire, mais il y eu effectivement autre chose, quelque chose d'humain pour une fois. Une chose qui ne dura qu'une seconde et qui plus jamais ne ferait surface, jamais.

Spoiler:

Durant tout le temps de la discutions entre la mère et le fils, beaucoup de chose était arrivé à l’entré principale de l’immeuble. La limousine Antigrav de monsieur Larmoczy de LK Motors, avait effectivement arrêté devant la bâtisse et celle-ci était parti un peu plus loin, lui étant de faire le tour du propriétaire, comme l’avait demandé madame Karoff. Seulement, peu après, les employés dans l’atrium avait put voir arriver un convoi, une limousine antigrav, surement blindé, escorté par quatre véhicule antigrav banalisé, le tout noir avec aucun signe particulier. Rien d’étonnant pour l’instant, se fut lorsque des soldats débarquèrent des véhicules d’escorte que certain employer s’arrêtèrent en plein marche dans l’atrium. Armée et équipée, la fameuse tenue militaire assez sobre de Vands, mais tous avec les treize étoiles aux poignets, s’était surtout les étoiles qui frappait, une telle tenue était quasiment inconnu pour ceux qui ne connaissait pas bien les militaires.

Finalement, le secteur semblant correct pour eux, la limousine laissa débarquer l’homme qu’elle transportait, sous le regard vigilant de certain soldat, tandis que les autres regardaient les alentours.


La secrétaire qui se trouvait dans le bureau de réception, regardait intensément se qui se déroulait, oubliant la femme à qui elle parlait, elle-même étant entrain de regarder par les vitres des portes. Le haut-gradé, puisqu’il était vraiment un militaire de haut rang, monta d’un pas mécanique les marches et se dirigea droit vers, elle ne rêvait pas, droit vers elle.


Vladimir s’approcha du bureau en demi-cercle, les employés ou visiteurs s’écartaient bien vite devant lui et les quatre hommes qui le suivaient tranquillement, comme si il n’avait aucune n’arme en main. Il s’adressa à la jeune femme assis au beau milieu, la bouche légèrement ouverte et qui la regardait fixement.

• [Vladimir] Je ne m’hérite certainement pas cette réaction, mademoiselle, veuillez avertir immédiatement Madame Karoff que je monte la voir.

La secrétaire sorti de sa torpeur.

• [Secrétaire] Se n’est pas possible, mo…, est-ce que je dois utiliser un autre terme?

Vladimir lui sourit, chose rare.

• [Vladimir] Mon grade véritable est Contre-amiral, mais vous n’êtes pas militaire, monsieur suffit et mon nom ne vous servirait à rien. Je crois que visiter, Madame Karoff, sera possible, je dois la voir elle et son invité.

Elle semblait un peu perdu, comme un Amiral pouvait savoir que son supérieur avait un invité dans son bureau alors qu’elle-même, n’en savait quasiment rien. Vladimir s’exécuta, les quatre militaires le suivait toujours, ils utilisèrent l’un des ascenseurs du bâtiment. Étant durant une journée de travail, l’ascenseur s’arrêta quelque fois, pour prendre quelque personne, personne qui refusait tout bonnement et attendrais gentiment le prochain, les molosses de Vladimir n’y était pas pour rien. Ils déambulèrent des couloirs de bureau pour enfin arriver au bureau de Karoff.

• [Vladimir] Restez en faction, je ne veux pas être dérangé.

Un léger signe de la tête du soldat répondit à Vladimir, ses molosses parlaient peu, il n’en avait pas besoin, on avait qu’a les regarder pour savoir à quoi il servait et surtout, qu’une discussion ne servirait à rien. Vladimir cogna légèrement à la porte et entra, il n’attendit pas la permission et n’en attendait aucune.

La première chose que Radek et Karoff purent voir, fut l’une des mains gantées et l’uniforme qui suivait, les douze étoiles blanches et l’unique rouge détonnait étrangement sur l’uniforme complètement noir de Vladimir. S’était un signe indiscutable, pour Radek qui en avait attendu parler, un mythe de l’armée, le Fantôme comme certain l’appelait, la seule chose qui indiquait la réalité était la Frégate barré des deux bandes rouges. Radek remarqua un soldat derrière la porte, en arme et portant les mêmes insignes que le haut-gradé. Vladimir referma la porte et resta en face des deux personnes dans la pièce, les détaillants et se laissant détaillé.

Vladimir était raid, comme à son habitude, dû à sa longue carrière militaire, même si l’uniforme de Vands était simple, il en imposait, les quelques médailles et surtout, barrettes accrochés à son uniforme informait de son passé, l’une des barrettes indiqua sa participation à la Guerre de Kimberley. Noir, voila tout se que reflétait l’uniforme, avec les fameuses étoiles, mais aussi les deux étoiles unique au col, parfaitement lisse et propre, un grain de poussière se saurait quasiment sentit gêner de se poser sur le vêtement. Son visage dur n’avait pas d’expression précise, elle était, tout simplement figé, une statut, avec deux yeux bleu perçant tout sur son passage. Il prit la parole.

• [Vladimir] Madame Karoff, Colonel Radek.

Un claquement de fouet aurait quasiment fait pitié après qu’il eu parlé.

• [Vladimir] Mon nom ne vous servira à rien, je suis Contre-amiral dans la Marine de la République Militaire (XP) de Vands, j’ai à vous parlez, je vous laisse continuer votre conversation pour l’instant, que je semble avoir coupé. Ne vous inquiétez pas, je connais la teneur de cette conversation.

Il prit l’un des sièges et le plaça dans un coin, laissant un certain trouble dans la pièce.

Se retournant à moitié, le Colonel regarda le Contre-amiral faire son entrée, pensant qu'il était assez étrange, voir déplacé, de faire une telle chose malgré son rang... mais comment pouvait-il en juger; lui qui parfois entrait dans les demeures pour assassiner des gens, alors que ceux-ci soupaient en famille. S'apprêtant à tutoyer l'homme en question, Radek stoppa cette idée aussitôt qu'il vit les 13 étoiles. Il connaissait, dans les grandes lignes, leurs significations anciennes, mais avait depuis le début associé tout cela à une page d'histoire terminée et oubliée depuis longtemps.

Il resta donc là, à demie retournée, toisant du coin de l'oeil cet homme qui était son supérieur hiérarchique. Les habitudes militaires prenant le dessus, il fit face au contre-amiral dès que sa posture lui revint à l'esprit, car celle-ci ne convenait tout simplement pas. Le dos un peu plus droit que d'habitude (chose quasi impossible), les mains collées sur les côtés, le menton légèrement relevé et le regard fixant un point invisible sur le mur.

La parfaite petite figurine de plomb, voilà à quoi il ressemblait aux yeux d'un civile, mais aux yeux d'un militaire, il avait tout d'un soldat exemplaire, si toutefois on s'arrêtait au seul critère de la posture, pour le reste, c'était question de connaissance de l'individu. À n'en pas douter, cet homme devait connaitre qui était le Colonel Mael Radek, dirigeant des FSV, mais à l'inverse; le Colonel Mael Radek ne savait rien de cet homme, pourtant, à la vue des 13 étoiles et à la force qui se dégageait de l'homme, Radek savait qu'il était important.

Trop occupé à fixer le vide et à se maudire d'avoir été le dos tourner au moment de l'entrée du Contre-amiral, il ne remarqua pas ce que fit sa mère durant tout ce temps.

Lorsqu'il eu tiré sa chaise dans un coin et demander à ce que lui et sa mère poursuivre leur conversation, Mael Radek réagit enfin: il salua militairement l'homme, qui le lui rendit d'un léger signe de tête après avoir lever sa main jusqu'à sa tempe.

Ensuite, son esprit pensa à la vitesse de la lumière: un Colonel des FSV et la PDG du CNRV, qui était la personne la plus importante pour cet homme? La réponse se fit clairement dans son esprit et ne souhaitant pas faire perdre de temps ni à sa mère, ni au Contre-amiral, il jugea préférable de laisser ces deux personnages seul à seul.

-Monsieur. (salut militaire et puis, se retournant) Madame. (nouveau salut militaire)


Il se dirigea rapidement vers la porte, d'une démarche raide, quelque peu déçu du déroulement de tout cela. Oh oui, ces talents d'orateur était loin d'être satifsaisant. Juste avant que les portes automatisées s'ouvrent devant lui, il murmura quelque chose, à peine audible, s'adressant à une autre personne qui n'était pas présente dans cette pièce.

Dehors, deux hommes armées, mais Radek pouvait bien être respectueux envers un supérieur hiérarchique, deux soldats ne lui demandait pas d'en faire autant. Surtout que, voyant son uniforme et son visage, les deux hommes comprirent que de tenter quoi que ce soit contre ce membre du FSV pourrait leur coûter très chère.

Le Colonel parti très vite, avant même que Petrov puisse lui dire quoi que se soit, mais s’était peut-être mieux ainsi, il n’aurait pas à lui taper sur les doigts face à sa mère, ou du moins, à une personne importante de la République. Décidément, Vladimir ne trouvait absolument pas pourquoi se jeune soldat fessait partit des Forces Spéciales, quelqu’un devait avoir payé pour qu’il se rendre à se niveau. Le Colonel aurait été bien mieux dans un régiment de fantassin…


…


Mael put se rendre jusqu’au rez de chaussé de l’immeuble, à cette endroit, il fut arrêté par quatre militaire et contrairement à se que Mael croyait, les militaires qui accompagnait Vladimir avait le droit d’utiliser la force, mais surtout, savait l’utiliser, même contre un membre des Forces Spéciales. Derrière les hommes, il put facilement remarquer la limousine antigrav Unionnienne noir, sans aucune distinction et les quatre véhicules qui l’escortait, la sorti en force n’était pas envisageable. L’homme qui était en face de Mael était lui aussi un Colonel, probablement l’aide de camp de l’Amiral pour cette mission.

• [Colonel] Le Contre-amiral Petrov vient pour vous parlez, Colonel Radek, vous pouvez l’attendre dans la limousine, mais j’ai ordre de ne pas vous laissez partir.

Même si Mael aurait probablement préférer partir bien loin, faire se que lui demandait le militaire était probablement la meilleure idée, se battre entre militaire Vandsiens était mal vue et sa carrière en pâtirait.


…


-Que puis-je faire pour vous, amiral?

Un certain aplomb dans la voix, cette femme était à sa place à se poste et Vladimir allait la garder dans ses bonnes grâces.

• [Vladimir] Nous allons devoir parler face à face, Madame Karoff, mais une autre fois, certaine chose vont changer dans la République. Le Colonel Radek à un point de vue bien précis, vous l’avez entendu assez bien, oui, je sais de quoi portait votre conversation, il faut dire que le Colonel n’a pas vraiment un talent d’orateur.

Vladimir était calme, peut-être trop calme pour la dame devant lui, mais elle devait être habitué, entre les militaires Vandsiens et les industriels Christaniens, rien de bien réjouissant dans une conversation.

• [Vladimir] Vous connaissez la procédure Madame Karoff, tout se qui a été dit dans cette pièce doit rester cacher, je ne suis jamais venue et tout se qui vient avec, je n’hésiterais pas si j’apprends que d’autre oreille utilise se qui s’est dit ici.

Vladimir replaça la chaise à sa place, ses gants fessant de léger bruit, il fixa Karoff dans les yeux.

• [Vladimir] Je vous laisse maintenant, vous pourrez continuer votre journée normalement, je vous souhaite d’ailleurs une bonne fin de journée et en espérant que notre prochaine rencontre se fera dans un meilleur moment.

Vladimir fit un léger signe de la tête et se retira, suivit des deux militaires. Quelque minute après, il rejoignit Mael dans la limousine, celle-ci ne prit pas de temps avant de s’aventurer dans les larges avenues de la République. Vladimir regarda le Colonel durant un temps, ses yeux bleus le percant.

• [Vladimir] Nous avons à parler…

Il lança deux dossiers sur les genoux du jeune homme.

Le premier contenait deux exemplaires de son dossier personnel, le premier n’avait rien de nouveau, le deuxième avait une nouvelle indication, un énorme tampon rouge proche de la photo.

Dangereux pour la République

Dans les dernières feuilles, la conversation en intégrale du Colonel et de Madame Karoff, avec une note manuscrite, Soupçonné de Traitrise envers la République.

• [Vladimir] Il n’en tient qu’a vous Monsieur Radek.

L’autre dossier était celui d’une activité récente, une prise d’otage et d’un homme en particulier.