Les deux frégates de classe Halimède, le Naxos et l’Anafi quittèrent les docks des chantiers spatiaux de Jorune. L’un était commandé par le capitaine Éric Walmerson, un membre de la célèbre famille militaire des Walmerson et l’autre, l’Anafi était commandé par Sarah Parker. Une femme qui avait fait ses preuves en chassant des pirates en périphérie de la tempête avec l’Anafi. Les deux frégates prirent une trentaine de minute pour rejoindre le supercargo en espace normal et dans ce laps de temps, ils reçurent les résultats des scans approfondit. Apparemment, seulement 4 signes de vie stable avaient été détectés à bord du cargo, ainsi qu’une dizaine d’autre mais de faible intensité. Ces chiffres étaient plutôt dramatiques puisque l’équipage du Giovani Delfino était supposé être composé de 120 personnes. De plus, personne ne se trouvait actuellement aux commandes du cargo, ainsi que sur la passerelle. Les moteurs hyperspatiaux étaient intacts mais trois des huit moteurs à impulsion étaient hors service ou endommagé.
De plus, selon l’ordinateur de bord qui avait automatiquement entré en contact avec la station en lui fournissant des donnés essentielle tel que la trajectoire, l’état du vaisseau et les derniers ordres effectué, le générateur de gravité artificielle était hors-service et le système de ventilation était défaillant dans plusieurs zones. Toutefois, il y avait un maintien du renouvellement de l’oxygène dans environ 58% du vaisseau. Le pourcentage restant représentait des zones pressurisé ou des zones d’isolement d’incendie, dont un faisait toujours rage dans la salle des machines. Toujours selon l’ordinateur, il y avait des pannes électrique à la grandeur du vaisseau et l’ordinateur perdait un a un les contrôles de la majorité des systèmes. Sans compter la présence de zones gravement endommagé au centre du vaisseau et ses périphéries et qui correspondaient aux tâches sombre tentaculaire des scans de la station Agios Skorpios.
[Capitaine Walmerson] : Capitaine Parker, je propose le déploiement de quatre équipes d’interventions déployé entre la passerelle, la salle des machines et les zones les plus proche des signes de vie.
[Capitaine Parker] : J’insiste sur la nécessité que chacun de nos hommes portent des combinaisons de sécurité. Malgré le fait qu’il y ait toujours présence d’oxygène ne suffit pas pour abaisser notre vigilance. Tout les systèmes de survie peuvent se mettre hors-service d’un moment à l’autre. De plus, la présence de zones dépressurisés augmente le risque que des dommages à la coque en dehors de ces zones soit présente et cause des dépressurisations massive dans certains secteurs du vaisseau. Ainsi, des combinaisons spatiales sont nécessaires.
[Capitaine Walmerson] : Je suis d’accord. Notre priorité numéro un est de trouver d’éventuel survivant et de les évacuer. Ensuite, notre priorité numéro 2 est de reprendre le contrôle du vaisseau. Nous ne sommes pas là pour déterminer les causes de l’incident, nous laissons cette besogne aux inspecteurs de l’AFIS (Agence Fédérale des Incidents spatiaux).
[Capitaine Parker] : Et j’insiste pour que chaque homme puisse enregistrer des images vidéos. Je sais que le protocole conseil un seul homme par équipe d’intervention, mais j’ai toujours appliqué l’enregistrement vidéo à chaque membre d’une équipe. Et ce, par simple précaution.
[Capitaine Walmerson] : Il ne faut être jamais trop prudent Capitaine Parker, j’appliquerais ces mesures de mon côtés soyez en sûr.
Après quelques minutes de formalités logistiques, quatre barges de classe Midas quittèrent les deux frégates pour s’approcher des sas d’évacuation opérationnel du supercargo. Généralement, chaque vaisseau connu avait des sas d’évacuation pour permettre à des vaisseaux extérieurs d’aborder ledit vaisseau. Bien entendu, pour ouvrir les sas, l’on devait détenir les codes d’ouverture nécessaire, généralement donné par l’ordinateur de bord, en même temps que les codes d’identification, aux autorités du secteur lorsque le vaisseau pénètre dans un espace national. Cela évite entre autre aux pirates d’utiliser ces sas pour aborder un vaisseau. Généralement, tout vaisseau avait un sas d’évacuation à la passerelle et un autre dans la salle des machines. La disposition des autres sas dépendaient de la classe de vaisseau et de leur dimension. Il faut préciser que le Giovani Delfino faisait prêt de 18 km de long!
Après quelques manœuvres, la première barge s’accrocha au sas de la passerelle avec succès. Il ne fallut que quelques secondes pour entrer le code d’ouverture et quelques minutes pour permettre à l’équipe d’intervention de pénétrer dans la passerelle. Apparemment, elle était vide. Aucun membre d’équipage, aucun corps et tous les appareils semblaient fonctionner normalement. L’équipe 1 était composée de trois hommes et d’une femme des forces d’intervention des forces Aérospatiale Jadéenne. Soit le Sergent Valpareiso, le caporal-chef Neils et les caporals Hoffman et Richer.
[Sergent Valpareiso] : Ici équipe un, nous avons repris le contrôle de la passerelle. Attendons les ordres.
[Capitaine Walmerson] : Changer la trajectoire du vaisseau pour la station Agios Skorpios et assister les équipe 2, 3 et 4 dans leur mission. Ils en auront besoin.
[Sergent Valpareiso] : Équipe un reçut.
A peine quelques minutes après la communication, la caporale Richer fit un rapport au sergent.
[Caporale Richer] : Je suis incapable de changer la direction du vaisseau. Apparemment, la passerelle n’a plus les commandes de la salle des machines. Sans compter que je perds un a un les contrôles du vaisseau. Je n’ai pu rétablir la gravité artificielle et selon l’ordinateur de bord, l’incendie dans la salle des machines s’intensifie, le septième réacteur perd rapidement de la puissance et les stocks de deutérium diminue trop rapidement, cela laisse supposer qu’il y a présence de fuites.
[Sergent Valpareiso] : Naxos, ici équipe un, nous sommes dans l’incapacité de modifier la trajectoire du vaisseau, je répète, nous sommes dans l’incapacité de modifier la trajectoire du vaisseau. La passerelle n’a plus aucun contrôle sur la salle de machines. Entendons les ordres.
[Capitaine Walmerson] : Sergent, suivez les autres ordres comme prévu. Assister les équipes 2,3 et 4. L’équipe 4 s’occupera de changer manuellement la trajectoire du vaisseau.
[Sergent Valpareiso]: Équipe un reçut Capitaine.
Sur une grande partie des vaisseaux civils et militaire, il existait dans la salle des machines un panneau de commande permettant de contrôler les commandes du vaisseau. Ceci permet entre autre, en cas de destruction de la passerelle, de toujours détenir les reines du vaisseau. Ce panneau fût instauré par les militaires dû à l’habitude fréquente de tout militaire de cibler prioritairement la passerelle, soit le cerveau du bâtiment ennemi. Bien entendu, cette mesure fût utile les premières décennies de son utilisation, mais depuis, les moteurs furent tout aussi prit pour cible que la passerelle, alors, elle est devenu futile, mais persiste toujours.